15
2
CHA
c'crt la machine la plus ordioaire •
I'op~ra,
&
par
eCHe mifon faos doute la moins foigoéc, Pendant le
tems qu'oD exécute une ritournclle maJdtueufe, on yoir
defeeodre une diviniré ,
l'
illulioD eonunence: mais ;\
peine le
ehar'a-r-il
percé le plafolld, que les cardes fe
montrenr,
&
I'illufion fe diBipe,
lJ
Y
a pluaeurs moyens tres, fimples de dérober aux
ycux du (peélatcur ces yilaioes cardes , qui feules chan–
gene eo fpeétacle ridicule le plus agréable mervcilleux,
L es ehapelets de nuages placés ayee art , feroient fculs
fuffifaos,
&
on ne coneroil poiot pourquoi on ne les y
cmploye pas . CeHe partie trap négligée jufqu' ici , fui–
vra fans dou te le fort de toutes les autres, par la fage
adminiar3tion de
la
ville de Paris
J...
chargée deformais
de ce magnifique fpeaade.
V oy.
u
PE R A
&
C
ti
A–
P ELET.
L es Grecs fe fervoieot des
eharI
pour introduire leurs
diyinités fur le théatre ; ils étoicot d'un ulage trés-fré–
quent dans les grands ball ets
&
da~s
les earroufels.
VO)'e:1:.
M
A
e
ti
l
ti
E,
D
E'C
o
R A TIa
ti,
B
AL LE T .
On exéeute plufieurs vals ayee les
eharI
:
mais
iI
manque prefque toujours quclquc partie elTemielle
á
ces
forres de machines.
Voyez.
V
aL .
(H)
C
ti
A R, (
G/og .
mudo
)
petite rivicre de
F
r~nee
en
Saintonge; elle a fa fouree vcrs Paillé,
&
fe perd dans
b
Boutonne
á
S. j ean-d' Angeli.
C H A R
A,
(Aflronomie)
une des conaellations in–
formes , figurée fm les globes par un chien,
&
placée
fous la queue de la grande ourfe.
CHARACENE,
f.
f.
(G/og. ane.)
c'étoit le
territoire de la viJlc de Charax.
V ovez:.
C
ti
A R
A
X.
C H A R A C
1
N
E,
f.
f. (
G/oi- ane.
)
petite con–
trée de la Cilicie, dom Flaviopolis étoit le chef-Jieu.
C H A R A C
1
T
i\
N
1
E N
S ,
f.
m . plur.
( G/og.
ane.)
peuples de l'Efpagne Tarragonoife : ils habitoieot
des cavemes dans des moatagnes au-dela du Tage; c'ea
de-la qu'ils faifoiem des excurfions daos les contrées
circonvoif1nes .
•
C H A R A
DE ,
(Hifl. mod. ) voyez:.
S
o
U D R A S •
CHARADRA,
Glog. ane.)
iI
Y
a eu plulieurs
villes de ce 110m dans la Greee; l'une dans la Phoci–
de ; une autre dans l'Epire, proche le golfe d' Ambra–
d e ; une troilieme dans la M elTynie .
CHARADR U S,
f.
m.
(G /og. ane. )
n
a yeu
teois
rivieres de ce nom; I'.une dans la Phucide) qui
couloit proehe de Charad,.
& Ce
jeHoit dans la Céphi –
fe; une autre dans la Merryoie; une troir,eme dans
l'
Aeha"ie.
JI
Y
avoit encare un torreO! de memo nom
dans la contrée d' Argos.
CHARAG
o,.
CHA RAH,
f.
m.
(Hifl . mod.)
e'ea
le tribut que le grand. leigneor fait lever fur les
enfans males des juifs , qui payem chaque année un fe–
quin ou duc:lt, ce qui produit environ o nze mille trois
cems eequins .
11 Y
a cependam trois cems H ébreux
exempts de ce tribut . O utre ce droit, les luifs payem
encare trois mille fequins par
3U,
pour conferver le pri–
v ilége qui leur ea .ccordé , de tenir des eyn.gogues:
&
tous les ans len payant ce droit, i1s en tom renou–
veller la coofirmation, avee le pouvoir de prendre le
titre de
rabbin
qui , ehe'¿ eux, ea leur doaeur
&
le
chef de la fynagogue: ils font encare taxéi
:l
douze
eems fequins, pour avoir
!a
permimon d'enfevelir leurs
m orts.
L es Chrétiens Grees qui fOn! fous la domination du
grand - feigneur, dans Cooaaminople ou Pera , payent
tooS le
ebarag,
qui ea d'un fequio par téte de chaque
enfan: male :
&
ce tribut produit chaque année envi–
ra n treme-hnir mille f.quins . Jls payem de plus ingt–
cinq mille f.quins pour la confen'arion de leur, égli–
fes ,
&
pour le droit d'étre gouverués par
UD
patriar–
che .
L es Chrétiens Latins qui fom habitués a Conaami–
nople ou
ii
Pera , mariés 00 non mariés, payem pour
le
eharag
nn fequin par tete ,
&
rien au-del.: mais la
pluparr s'en exomptent en fe faifant infcrire au nombre
des olliciers de quelques ambalTadeurs des tetes couron–
nées .
L es voyageurs ou négocians Crhétiens, payent le
eha–
rag
en elltrant dans la premiere ville foumife
a
I'em–
pire Otroman, felon Ricaut, dans fon
E lat de
<tI
em–
pire.
L es efclaves qui 00! aequis la liberté, foil par
grace, foit par rachat, ne payem aueun
eharag,
quoi-
CRA
que marils; i1s font mém exempt, . de toutes
le! .
t -
¡es
fur les chafes nécenair.s
:1
le
VIO.
L es ehrcnens
R agufiens
&
les Albanois 10m au!!! excmpts
de
tou.t
tribut . L e chevalter de la MagdelaJl1e, dans fon
"'1,–
roir
d. I'''':P'''
Olloman,
ne porte pas le
rharag
aum
haut que nouS le menons ici.
(1')
• C H A
R
A M E
1
S,
f.
m.
( H ifl. nal,
bo~.)
arbre
exotique dollt il cll f3it mention dan;
Lé~er!,
!I en
dilliogue de deux efpeces, qu'on lrouve, dlt-JI blur les
mom'gnes
&
dans les
for~t
du C.nada
&
du écan,
loio de la mer. L es habitans du pays prennem la
~é
eoaion de leurs feuil les en fébrifuge ..Ces arbres . (.one
de la hauteur du n¿Nier; I'un
a
la femlle du pomer,
l'amre la racine laiteufe
&
la feuille plus petite que le
pommier. Certe fouille
ea
d'un verd dair. L eur fruit
qui crolt en grappe
ea
une aveline Jaune, nnguleufc,
&
&
d'un gout lliptique, acide ,
&
agréable. L e
rhama–
r"I
a
feuilk de poirier, a I'..'eline plus groífe que le
ehamare.s
i
racine laiteufe. Les l odiens maogem l'a–
veline de celui-I' mure
&
verte, mais con6[e au fel ;
&
ils foO!
de
l'écoree de celui-ci broyée avec la
mo~tarde, un purgatif pour I'"hfme .
11 Y
11:
~a~s
In dI'
a inaioo de ces deux plames, dans leur delcnpllon, dans
le détail de lcurs propriétés, bieo des chafes vagues .
I/o)'ez.
L émeri .
e
HA R A N , (
G/og. ane.
)
Haran,
fel on la vul–
gate; ville de M éfopotnmie , le premier féjour d' Abra–
ham au fonir d'
U
r ,
&
le lieu de la mort de fon
pere .
( 1)
C H A R A N TE,
f.
f.
('Jllri{pr.)
terme ufité aur
environs de la Rochelle, pour exprimer uoe
ehallDie;
ce terme "iem fans doute de
eharroi ,
&
de ce que les
chaulfées font faires priocipalemem pour faciliter le paf–
fage des eharrois
&
autres voitures .
( /1)
CHA R A PETl,
f.
m.
(Botan.)
arbrilTeau des
Iodes occidentales. Sa raeine ea grolTe
&
loog ue, par–
dedans d'uoe couleur entre le blane
&
le Jaune, limnt
fur le rauge; fes feuilles fom femblables
:l
celles de
l'oranger, mais plus grandes; fes Beurs fom jaunes
&
étoilées:
iI
n'a ni odcur ni faveur conJidérable.
00
fe
fen de fon bois de meme que du gayac, calme la vé–
ro le, la gale,
&
autres mau x opiniatres de ceHe efpe–
ce. T el ea le rapport également ioe,aa
&
inutile, que
divers voyageurs nous fOil! du
eharapcú
fuivant lcur
collrume; c'efi -a-dire en ajolllaul aux faits qu'ils n'oot
pas vus, ceux qu'ils oot imaginés.
e.1
arIIC/••
fl
de
M . le eh.vali"
DE
j
A U
e o
U R T •
CHARAX,
(G /og. ane.)
iI
y avoit une
chayax
dans la Cherfonnefe Taurique, fur la c6[0 méridiona–
le de
l~
mer; un pOrt de ce nom dans l'Afrique; u–
ne
,harox
daos
la
Carie eo Afie; uoe au[re eu Armé–
nie; uoe traifieme dans la Parthie; unc quatrieme eo
Bythioie; une cinquieme dans la Pontique; ulle lhieme
en Crete; une feptieme en Afie, dans la Phrygie; uoe
huitieme en Afie, au fond du golfe Perfique .
C HARBON, f. m.
( /lrl. m/eh.
&
H ifl. nat . )
JI
y a deux fortes de
eharbon ,
le
nal",,1
&
l'art'fi–
ciel;
ces deux fubaances n'om prefque rien de commnn
que la eouleur
&
l'emploi . Nous allons parler de l'u–
oc
&
de I'au[re.
l°.
Du
eharbon arlijiriel.
Le
,har–
bon al"tifieiel,
;\
le définir par fes qualités extérienres ,
ea un corps noir, friable, alTe? leger, prol'enu de la
combullion des végétaux, des aoimanx,
&
méme de
quel ques fubaanccs minérales; combuaion méoagéc, de
maniere que fes progres ne puilTem pas s' étendre juf–
qn'a la dellruaion de ces fubllances une fois allumées.
On prévient cctte dearuaion, foit en difpor.101 les ma- •
tiercs des le commencement de l' opératioo, de forte
qn'elles ne fqiem pas expofées
á
I'lbord libre de l'air,
comme
dans la Iliítillation
&
dans la préparation en graod
du
, harb."
de bois ordinaire; foit eo fuppdmaol ce
concours de l'air quand le
eharbon
commence
i
paroi-
Ire , eomme lorfque DaOS étouffons la braife formé.
dans nm cheminées; foit en retiram fimplement du fo-
yer un
charbo,.
qui n'a pas en foi alTez de chaleur pour
en
~lre
détruil, quoique erpQfé
:i
l'.ir libre; ou enfin
en détruifaot tout-d'no-coop certe chaleur par l'applica-
tian d'une marre conlidérable d'uo corps froid , tel qu'
un liquide
&
fur-tout
UD
1
iquide non-inOammable , qui
puilTe s'appliquer immédiatement au
ehorbon
embrafé,
&
I'emourer exaaemem: car la dearuétion du
ehllrbo"
dépcnd néeelTairement de deux caufes, l'aaion du feu
&
cel-
(1)
.On
pren~ quelq~efo¡s .
Char.1.n pout'" tonte
1.3
Mé(opotamíe .
IJ
Y
a une
auue
ville de ce o_om
aa~rlc
..U:
da Ti,re •
CD~lC
Echatlnc de
M~
die .
&
NI01
ve
d
Alfyru:. 11 en eft.
part~
par Tabie ch.
JI.
(D)