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114

eRA

~uffi

quelquefois des ehanoio<s la¡'es,

honorai~es,

&

h.!–

rédi[aiets.

V.Jez

ci

-

devanl

L HA"

0

I

ti

E S LA "

e s ,

CHANOINe~

llE' aE'DITAIRES,

&

CHANOI–

NE S HO NOR(\IRf.S .

C HA" o

I

N

E

$

E MI- P

R

h'S E

N

D

E', efl eelui qui

n'a qu'une demi-prébende .

C HA" o

1

N

E

ad fueC1trrendm". ,

¿[oi[ le titre que

I'on dounui[ :\ eeUK qui

Ce

faifoient aggréger en qua–

li[é de ehanoine

ii

I'artiele

d~

la mon, pour avoir pan

aux prieres du ehapi[re,

e

HA No I NE

S U

a N

u

M

E'a A

1

RE, étoit celui au–

quel on conféroi[ le titre de

ehanoine,

(lIb

expetlatio–

ne

¡lttllr,c prd!bendd!;

ce qui n' ell poiO[

re~íl

parmi

nous .

Voyez ei

-

dev.

C

H A N O

1

N E E X P E

e

T

1\

N T ;

&

Fraoei!: More.

lome

/ .

'11/41,

16.

&

1043. 1044.

104).

1371.

&

10m.

11.

'l" ..

ft.

4 76,

V oy_ auJli

C

HA–

NO I

N E,

ad effean""

qui eCI une eCpeee de

,hanoineJ

fllrnum /rairn .

e

H A N

o

J

N E T E

(t

TIA 1

RE,

tertiariltJ,

étoit ce-

1

ui qui oe couehoit que la troilieme partie des fruits d'u–

ne prébende, de m eme que 1'on vo i[ encare des Cé–

m i-prébeodés qui ne touehent que moitié du revenu d'u–

n e

~rébende

qui eO partagée eotre deuK ehanoines .

e

H A N O I N E ]) E T

a

E I Z E M A

a e

S;

il en eO

parlé daos 'Un ordinaire manuCerit de I'églire de Roüen.

I I

Y a apparenee que ce rurÍlo m leur fut donné Raree

que le revenu de leurs eaLIonieats écoit alors de treize

mares d'argcnt.

(A)

CHANO INE SSE,

f.

f. efl une tille qui poere–

de une préocnde alreaée " des 611es par la fondation,

faos qu'elles roient obligées de renooeer

a

leur bieo ,

ni de faire aucun vreu .

L eur origine eO prerque auffi ancieooe que celle des

ch30oines; car fans remonter aul

diacone(fes

de

la

pri–

mi[;ve ,,¡¡liCe, S. AuguOin fonda dons le pOllrpris <le

foo é¡¡life d'Hippone un eouvent de raintes tilk" qui

vivoi<ot en eommunauté fous la re!:le qll'il leur avoit

prererite .

Pl uli~urs

autres perConoes en fonderem auffi en ditré–

rens endroi(s.

IJ

en el! parlé dans la nouvellc

5'9

de Juflinieo,

&

da

1S

les eOIlOitutio LlS de Charlemaglle.

On n'en voi[ plus guero qu'en Flandre, en Lorraine,

&

en Allemagne .

Dans I'ég;ilc de rainte-Marie do eapitole " Cologoe,

iI Y

a des

ch::woilles

&

dt!s

chanoineB'es

1

qu

i

a

c~rtains

j ours de I'anllée fo", I'office dans le meme ehreur ,

&

praimrld:ent enlem!>le .

Voyage de Colog". par

Joly,

p.

242 .

Tomes ces

ehanoine./Jes

peuvent etre

re~ues

en tres–

bas age: elks doivenr faie< preuve de nobkere de plu–

tieurs roces,

callt

du etlté poternel que du c6té mater–

nel' ce qui fai[ que daos ces pays les perlooacs de qua–

l ité'ne re merallient po" pour ae pas faire perdre

a

leurs til les le droit d'etre admires dans ees ehapirres

00-

bies.

E lles eh.ntent tous les jours au ehreur I'offiee eanoaial

avee I'aumulfe, rev.?cues d 'uo habit eeclél;allique qui

leur e:l partieu lier: elles peuvent p.mer le relle do Jour

un

h.lbit fé: ulicr pour aller en ville ; elles 10gel1t eha–

eu*, en de, m.lilons C¿part':es, mais renfermées dans

un meme enelos : elles oe ront engagées par aueon vceu

fO lennel, peuvent réligner leurs prébclldl.:s

&

fe mariee;

a

I'exceptinn de I'abbeúe

&

de la doyenne, paree qoe

eelles-ei ronr

b~nites .

Le eoneile d' Alx-la-Chapclle, en

816,

6t une regle

poor les

ehanoinejJú,

eomprile en

28

articles; elle eO

dans

I'idition deJ eotJeileJ 4u

P. L abbe,

lome' Vl/.

p .

1406.

Voy. z eapil, dilea . d. majorit.

&

obed.

&

gl. verbo eanoni./J.

&

eapitul, inderlm ieatibftJ,

~

f upro

4iaa de elea , in V/o.

Clém ent

11.

de jlalu mona–

<h..r.

&

Clémenl

l.

de "Iig. domib.

BJrbora,

de <a–

nonie.

&

dignil. cap.

j.

n.

61.

D efin . canon . p.

13).

P illroo

de diviI bmef

~

26.

n.

62.

J aeub . de Vitria–

CO,

¡,/

hifl. ocúd. cap. xxxj.

e

H A

N

O I "

E

S S

E

a E'

G

u

L

I E R

E

S, font une

e-

fpeee particoliere de. religieures

q~i

fuivem la . reg!e de

S . :'\ugllllin ,

&

qUl

port~m

le

tJ.tr

~

de

chanom elJeJ rl–

g u/¡ ereJ,

au lieu de celo, de reltgleores.

11 Y

a plulieors eOllgrégatioos différentes de ces [ar–

tes de

ehanoine./JeJ;

elles ne differem proprement des

aotres

reli~ieu r<s

que par le titre de

ehanoine./JeJ

qu'cl–

les portent,

&

par Iq regle partieuliere qu'elles ob[«–

ven! .

( A)

C H

t\

N O IN

1E ,

( J"rilPr. )

eO le titre do bé'oé-

6 e d'on ehanoine . ün dillingue la

ehanoinie

d' avec

la prébellde; eelle-ei

p~ut

fubliller fans la

<hanoinie,

eRA

3U

lieu que la

ehanoini.

oe peut fubr,fler fans la prt'–

bende,

(j

1'0n

en excepte les

chano;nin

ou

~

:lOoOlc.at

$

hoooraires, C'el!

a

la

ehanoi"..

que le drolt de luf–

frage

&

I~s

amres droÍls

perlOoo.ls

Cont

anne~é>;

le.s

droits utiles fOI\[ atraehés

ii

la prébeJlde: ma,s on le

fert plus eommuoémem du terme de

cano"ieat,

que

de eelui

de

ehanoinie . VOJez .i-devant

C A NO NI

e

A T

&

CHA NOINE .

(A)

CHANONR

Y,

(GI_g , )

petiteville de

I'

Eeo

n:

e

fep[entriollale, daos la provinee de Roes, fur le golt9

de Murray.

.

C H A N

Q

U

O,

(Hift. nal. )

Bocee de Boot dll

qu'ii Beogale les lodieos nommem aiofi uoe eq\jutllc

de mer qui o'efl autre ehore que la naere de

p~(le_

On

s'e~

fert Roor faire de3 braerelets ,

&

autres orne–

mens de bijomerie. Le

m~me

auteur nous apprend que

e'étoit ancieuoemenr un ufage établi au royªume

d~

Bengale, de eorrompre impuoémem les JeuJles tilles

qoand el les n'avoiem poim de braOelets de

eha,,'I".'

(-:-)

CHANSON,

f.

f.

{Litt,

&

Mui, )

~1t

u.uc

.e–

fpeee de petit

poeJIl~

fort eourt auquel 'on JOlnl uo alT,

pour elre ehamé dans des oeeafioos f.milieres, eom!!le

ii

lable, avee fes amis, ou feul pour s'égayer

&

faITe

diverCion aux peioos du travail; objet qul rend ¡¡:s

chal;!'

fonJ

villageoires préférables

ii

oOS plus favames

eQ~-

politions.

, ,

.

L

'or.ge

des

,hanfons

efl fo,t oaturel a

1

hOmme:

11

n'a f.llu, pour lES imaginer, que déployer res

org~l1es,

&

6

xer I'expreffion dom la voi. efl eapable, par des

paroles <10m le reos

aooou~at

le femimeut qo'oll vou–

loit rendre, ou I'objet qo'oo vouloit imiter . Ainti

le~

.neiens D'avoiem poim eneore l'uCage des lemes,

q~'

ils .v"icm eelui des

chanfons;

le.urs lois

&

leufS hl–

Iloires, les lt,üanges des dieux

&

des grand. hommes,

furent chantées avaot que

d'etre

écrites;

&

de-

la

y,ieo~,

felon A,riOote, que le mBene Dom

gr.ee

fut qon,o<

sUJ

lois

&

au,

<banfons

.

eS)

L es vers des

eb""JonI

doivent

~tre

airés, (imples ,

coulans,

&

ualurels. . O'phée, Linus ,

&e.

cO\1lmen–

eerem par faire des

ehan.fonI;

e' é'toienr <les

ehanfq"f

que ebanloil Eriphanis en ruivanr les traces du ehafleqf

Ménalqoe: e'étoit uoe

cl?ª"fon

que les femmes de

G,n;–

ce

ehamoicll~

l\uC!i. poor rapp<!ler les malheurs de la jeu–

oc Calveé, qui mamut d'amoue pour I'iofeo(¡ble

J?–

vahus: l'herpis barbouillé c!e Iie,

&

mOllté' fur deS tre.

teaux , c61ébruil -la velldange, Silene

&

Baeehtls,

Ptll1

des

ehanfonJ

ii

boire ; tonces les

o.d~s

d' Aoqe(éolj

u~

font que des

ehanfonJ:

('elles de Pil1dare en fOil! eo–

eore dans un tlyle plus élevé; le premier e(l

preCqu~

toíljours rublime par les ima¡;es.; le rcepnd ne I'el\

gue–

re fouvem que par l'exprellloll; les poé'lies de Saphq

n'éloient que des

ehanfom

vives

&

paffionnt'es; le feq

de I'amour qui la conCumoi" aoilAOit fon flyle

&

fe,

vers

(B)

Eo uu mot toute la poéfie lyrique n'étoit prop(ernent

qoe des

ehanfonJ:

mais nooS devo ns nous born« ici

ii parler de eclles qui portoieot plus partieulieremet¡t

ce uom,

&

qui

0.0

avoienr mieux

le

earaaere.

.

Commeo~ons

par les airs de table. Daos les

prerni<r~

tems, dit M. de la Nau'Le, to,os les eOllvives, au rap–

pon de. D ice-drque, de

Pluta.rqu_~,~.

d'Artemon, ehan–

toient ellremble

&

d'une feule voix les loüanges de

t~

divioité ; a!llli ces

<hanfonJ

é,oient de véritables

Brztfn,~

ou eantiques faerés.

D.os

la ruite les convives chantoieO[ fuceeffivement,

ehaeull

ii

fOil tour tellant one branehe de mYTlhe, qui

paOoit de la main de eelui <toi véooit de ebanror

a

ce–

lui qui ehamoi[ apres lui .

Eo6n quand la Molique fe perfea ionlla dans la Gre–

ce ,

&

qu'oo employa la Iyre dans les f"Oins,

iI

n'y

eut plus , di[ent les trois éerivains déJ ' cités, que les

habiles gens qoi fulfem en élat de ehamer atable, du

m oins en s'aeeo mpaguant de la Iyle ; les aUlres eoo–

traims de s'eo teoir

a

la branebe de myrtbe, donnereot

Iieu

a

on proverbe gree , par lequel on diroit qu'

,m

homm. ehantoil qu my,.the)

quand

00

le vouloit ta–

xer d'ignoranee.

Ces

ehanfonJ

aeeompagnées de

I~

lyre,

&

dont Ter–

pandre fu t I'inventeur, s'appellent

feolio ,

mot qui

(j–

glli6e

obli,!"e

ou

10rtuetlX,

pOur marquer

la

diffieolté

de la

ehanf.",

relon P lutarque, ou la ¡¡toation irrégo–

Iiere de ceo. qui ehantoieot, eomme le veut Artemon;

ear eomme il falloit ¡:'re hab'illé pour ehanter aioCi,

ehaeun ne ehantoi!

l1as ii

Con rang, mais feulement eeuI

qoi favoient la motique, lefquels re trouvoient difper–

fés

~a-&-¡¡¡ ) plae~¡

obliquemem

¡'un

par rapport

:l

l'au–

Ire ,

Les