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CRA

l°. Des laies, qui foo!

,ha1lO;neJ honora;"J

&

hé–

rédi(aires dans eenaines églilcs: on pourroll

pi

litó! les

appciler

,halto;n" ad honor". V oyez. ci

-

de'/) .

C

H

A–

N

o

I N

ES HE'RE'DITA I Rll

.

2.

0.

11 Y

a

des eecléGafliques qui par leur dignité Com

. eharJO;nu honora;res

nés de eenaines égliCes, quoique

leur dignité foil étrangere au chapitre . Par excmple,

dans I'églife noble de Brioude, les éveques du Puy

&

de Mende, avec leurs abbé , fom eo(mes nés de Briou–

de; ce font des

cha"oin€'l hunoraircf.

3°.

On peut en ql1elque forte reg3rder eomme

,ha–

noinu honora;reJ,

eertaines égliCes

&

mouaflcres qui

Ont uoe place de ehalloille dans quclqu'autre é¡¡life ca–

!h~drale

OU collégiale, comme les chanoines réguliers

de S . Viétor de P3ris, qui om droit d'entré"

&

de

fouétion dans I'ég lirc métropolitaine de Paris,

&

dans

l'églife coll égiale de S. Cloud ;¡;;¡tce qu' une prébende

de ",es chapitres efl unie

a

leur mairon .

I/oyez. ci-de'/)anc

CH

A No

1

NE S

F

o

R

A

1

N

s .

4 '

Les ehanoines

ad effellum

font enCOre une au–

tre forte de

,h""o;n" honoraires

.

I/oy. á-de'/).

C

H

A–

Ji

O 1 N E S

ad effelll/m.

5"0.

00

voit encore quelquefois des

,ha>:oines hovo–

,a;r"

d'une autre efpeee, lorfqu'un ehapitre confere ce

litro

:l.

quelque perfoone diflinguée dans l'ég!ife par Ca

naiffance,

f.~

diglJité , ou par la piété , fans que cetre

perConne air jamais éré tirulaire d',une prébende: c' en

une aggréga(iolJ (¡>irituelle que les chapitres ne fom que

pour de grandes eoofidératioos . L e cardinal de Fuflem·

bC'lll', quelques snnées avant Ca mOr!, fut .iolí nommé

eh,,,,oine honomire

de S. Martin c:le Tours.

6°.

L 'eCpcee la plus eommune des

.hanoines hono–

rflir<s

eíl eelle des véléraDs, qui om Cerv,i vingt aos

&

plus leur é¡¡fiCe,

&

qui s'ét.m demis du (i(re de leur

bénétice,

cOIlit'rvent

le tltre de

~hanoine honorair~,

a–

vee rang, Ci!.nce, entrée

3U

eheeur,

&

meme qudques

droits utiles. C'ef! une récomp.nCe qu'jt eíl jul!e d'ac–

corder

:l.

ceux qui ont' long-tems fervi l'églife,

&

qui

co" tinuem

a

édifier en amltanr eocore, autant qu' ils

peu ve"r, au fervice divin .

L e/tre de

M.

Cocher de

S.

V.llier,

¡ur le traid des droits deJ .hapitres . I/oy .

nll./fi

C

H A N O

t

N E S

J

U B 1 L A 1 R E S •

C

H

A NO t N

E

S

J

U

B

t LA I R

E

S

01<

J

U

B 1

L E' S ,

font ceux qui deffervenr Itmrs prébendes dcpuis

5"0

ans;

ils COnt toOJours réputés préfens,

&

joü;C1"nl des dillri–

butions manuelles. D ans ¡'égliCe

cath~drale

de Met.. ,

on

en

jubilairc au bout de quarante ans.

C

H

A NO I N

E

S L AY

e

S, fOlll poor la plOpart des

chanoines honoraires

&

h¿réditaires , dOll! on a parlé

ci-devant

aux mots

CHANO I N ES H E'RE'D I TA I –

R E S

&

C

H A N O 1

N

E S H O N O R A 1 R E S .

1/ Y

a ce–

penda!)t quelques exemples finguliers. de

c"anoi~es

¡¡tu–

laires qui fom laYes,

&

rn ~~ne

mané.s .

A

Tltle~oO!

en Flandre ,

iI

Y

a uoe éghCe colléglale. de

.ehanOl~tes

fondés par uo comte de:

l

:larlem.on

~,

qUI do.,vem elre

m.riés : i1s portent l'hablt ceclé lIalhque '. mms ne foO!

poi"r engagés dans les ordres : les canolllcats valent en–

viran

400

liv.

mo~noie

de

Fr~nee.

L e doyen. dOlI

é–

tce

eecléfiaflique,

&

non mané.

C H A

N

O ( NES

M A

J

E

U R

S, Conr eeux qui ont les

grandes I'rébendes d'une égliCe: on les appelle .inli par

oppolitioo

il

eeux qui bnr de mOlOdres prébendes, qu'

on appelle

.hano;nes mineurs.

11 Y

en , a,un e.xemple

daos l'égliCe calhédrale de S. Omer, ou I on dilhngue

les prébendes maJeures de quelques prébeudes mineures

qui 10m d' une alllre fondatioo .

,

C

H

A No

1 N

E S

M

A NS IO NNA

1 R

ES

01<

R

E S I–

D

E N S, COnt eeux qui deífervenr en

p~rCono~

leur é–

,gIiCe,

it

la dilféreoee des chanoioes forams qut

o.nt

.une

place de eha"oine qu'ils font deffervir par

UD

vlca,,:c.

170)'ez. .i-devane

el.

A N O I N E F O R A 1 N.

e

H A N O 1N E S M 1 N E U R S,

ou

eetics ,hano;nes ,

font eeux qui ne poífedem que les mOlOdres prébendes,

i\

la dilférenee de ecux qui om les grandes prébendes,

qu'oo appelle

,hano;nes majet/rs.

JI

Y avoit .dan.s

!'é–

gl iCe de L ondres des

,hanoines mimurJ

,

qm falfOlen l

les fonétions des grands ehanoines.

C

ti

A N

O ( NE

in minoribllJ ,

efl eelui qui o'efl pas

Tome IIl.

ure

[L

qui

avoit

ét~

Ev(!que

de

cctte vlUe.

&.

doot

i

6t .sloire

(1)

L'on prétend

que le

privilC$e de porrer

la

mitre

fut

accordé

!1UX

I

ChanoinC$ de "Eglire Cathédrale de LuCC)ue..s

pu

le

par

AICLln-

de carder le

citre méme apres

avoi. été

élu Pape

(1Js,btl"

¡'Il/.

Sfl~. )

Grégoire IX aya"t eu quelque

dem~lé

:lvec}a Villa

de Lue–

ques. óta

l

(on

Eglife

tOUS

(es

privill!ges

diftm6l1fs.

&.

m€'rne

le

Si~gc

Epifcopal;

pcu

de: temp$ ilpCe" U remit

les

chofe, [ur le m!,:

CRA

I13

efleore dans 1<5

o~drcs

laerés, o'a poiol de voix au

chapitre,

&

ne joüil pas de

cenaius hUI1Deurs.

(, It

i\

N

O

J

NE

S M

¡

Tite' ,

Com eeux qui par un pri–

v ¡lé,~e

particutier qui leur a été aeeordé par les papes , oor

le droil de pOller la mitre. L es ehanoilles de la ca–

thedrale

&

des qua"e colltgialcs de L yon, COUt touS

ell poClcmon de ce droit.

1I Y

a aum

a

Lueques des

. hflnO;l'eJ mitrés,

auxquels ce droil a été confirmé par

Grégoire

IX.

( t)

C

H

A

N

O

1

NE -

M

o

1

NE S, étoient les

m~mes

que

le

,hane:ner rlgul;erJ;

iI

en efl parlé dans la vie de

Grégoire IV. p"' AoaflaCe le bibliO!héeaire,

&

dans un

vieux pontifical de S , Prudenee éveque de T royes.

11

Y

a

eneore quelques cathédrales dom le chapitre en

eomporé de religieux.

C

H

1\

N

O

I N

E - PO I N

T

E U R , efl eelui

d"

entre les

ehanoines qui efl prépoCé pour marquer les abCens,

&

eeu. qui arrivem

3U

ehaur lorfquc l'

offie~

.íI

déJ:l

comnlencé; favoir,

:l

m:Hines,

apres

le

Venitc

CX1!/tc–

mus;

,}

la meffe , apres le

K yrie eleifon;

&

a

veprcs ,

apres le premier prcaume. O" r appelle

poi"tellr,

paree

que

Cue

la liCle des chanoines il marque un point

á

el)–

té du 110m des abCens , 0\1 de Ccux qui arrivem trOP

tard au ehreur . Quelquefois le

Rointeur,

au fieu de laire

un poin t, piqüe avce une éptngle les noms de c ux

qui fOil! dans le eas d'''tre pointés ou piqués , ce qui

efl la meme chofe.

C

H

A NO I

N

E S

R

E'G

U

L I E R S, Conr eeux qui vi–

vent en commun3Ulé,

&

qui , comme

les rcligicux ,

ont ajoaré par Cueceflion de tems

a

la pratique de plu–

lieors obrervances régulieres , la profe flion folennelle

des vceux.

On les appelle

rlguliers ,

pour les diflingucr des au–

rres chaooines qui out abandonné la vie cornmune,

&

qui ne fOil! poin t de veeux.

L es cleres-ehanoines qui obCervoient une regle

&

la

vie eommuoe, Cubfifierem pendant quelque tcms Cans

aueune diílinEtioo entre eux; les uns diCent juCque dans

1<>

thieme · fiecle ; d'autres rceulem certe époque JuCqu'

au on7.ieme (jecle.

Ce qui efl eenain, e'efl que par Cueeemon de tems

quelques eolléges de ehanoilles ayall! quiné la regle

&

la vie commu ne , on les appella limplement

.hanoin,, ;

&

ceux qui retinrent Icur premier

élat,

,hal1oin~s

rlg/(.–

lit,~s.

Voyez. ce

'lei

a

lié

dit ci-dcvant

I1lt

mot

e

H A"

N

o

1 N

E

to/{chan& lenr

origine .

Les

ehanoines rlguliers

luivenr

prefque taus la

regle

de

S.

Auguflin, qui les aOujettit

a

faire des veeux: il

y a néanmoins plulieurs autres regles partieulieres.

L 'ét.t des ehanoines efl peu ditlerenr de ce/ui des

moines;

(j

ce

n'etl

que les

Cha1JoineJ

rl~1tliers

fOl1t

ap–

pellés par é(ar su Coin des ames ,

&

qu'en conCéquen–

ce ils fon t en poCleilion de tenir des

ben~tices

a

ch.rge

d'2mes; au lieu que les meines

Il'

om pour obJ"( que

leur propte CanEtifieation.

Les

.hanoines rlguliers'&

les moioes ont cela de

~ommun,

qu'ils oc peuvenr ni hériter ni lefler,

&

que

leur eommuoauté leur Cueeede de droit .

11 Y

a encore quelques églifes eath¿drales dont les

chapitres Cont eompoCés de

,hano;nes rlguliers,

.tels que

ceux d'Uses

&

d' Ale(h .

Y ves de Chartres eH regardé comme l'inClituteur de

I'éta! des

,hanoines rlgllliers

en France.

Sur I'origioe

&

l'état des

.hano;ncJ rlg"li,,'s, voyez

G abriel PcnolUs ,

H;fi .

'flnon. regular.

Joannes Male–

garus,

b ,ftitlJta

&

progre.Diu tleriea/ti canonicorl:y/)

ordin. L e

lf.

t ome de I'hift. des ord. monaft. E e

I'bifi·

des eGanoi,,,s par

Chapooel .

C

ti

A N O

r

N E S R E's (

J)

E N S,

'/)oyez. .i-dev.

C

H A –

NO I NES MANSIONNA(RE S.

C it A O ( NES SE'eULAR(SE'S, Com ceux qui

étan! aUlrefois religieux ou ehanoines rég.uliers, Ont été

m is dans le meme étal que les ehanolOes Cécllhers .

Choppin,

de ¡acrá politiá, li'/),

l .

parle des

.hanomeJ

JI.ttlarifls .

C H A

N

O

I

NE S E'e U L

I

E R, Ce di!. quelquefois par

oppofi tion

:l

,hanoine rigttlier. Voy.

&1 -

devant

C

H

A–

NO I NE

&

CHANO I NE RE'GULtER.

11

s'en,e,d

p

3Um

me

piéd.. qU':mp;tr:¡v:tnt

p~r

accoromoclément!

8c

nornm~ment

l'uf:1ze

de porte.

l::L

mitre fut refiifué aux eh.momes

de cene

cathédraJe

par une bulle donnéc:

a

N3mi le X

Déc~m~r~

de

l'an 11.37..Sur–

cet exemple 8eno1,

~tll

donll3

le

rnl:rnc

pnvllcge

aux

Ch.lnotnea

de

8eqevenc;

&.

i1

en

aétuellement

commun

1 d'.Jurrcs

Eghfc.s

dO!.,

UJ1~ .

COIDIllC

a

ecUe 4í!c

R~venoc,

de Milólill .

{M}