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108

CRA

pondaoce mUluelle: iI compare ces changemeus entre

eux,

&

ce qui en réfulle; iI eu recherehe les eJufes,

pour eo p,,!voir les fuiles : le f.oil de cel eumen eO

de faire polfer fe cn!aoces fur uoe ville,

d.os

celle qui

les poyera le plus cher . i\his cel ob)el feul uo remplil

pas les vOc< du llégociJlH qui

f.il

ce commer<e : avall!

de veodre les créollee daos un eudroil, iI doil prévoir

le pr061 ou la perte qu'iI

y

oura

ii

relire, fes fonds de

cel endroil : ri le cours du prix du

cha,,&<

n'y

dI

pIS

3vanlogeux avee le lieu de

In

réliJcllce, il eherchern

des rOUles écartécs,

m.is

plus lucralives;

&

ce oc lera

qu'apres différeos circuils que la remré. de fuo argenl

lermmera l'opé,"lioo, L. fcience de ce commerce COIl–

riOe done. failir IOUte les inég.lilés favoubles que

pr¿feOlel1l les prix du

,hang.

eOlre dcux villes,

&

en–

tre ces deux villes

&

les 'Ulres: car

Ii

einq pi. ces de

commeree s'éloignenl eOlre elles du pair du prix du

cha"ge

d.lls la meme proportion, iI n' y aura aueune

opéraliou luerative

a

i.ire ell!re tlles; !'imér':l de

!'ar–

geOl,

&

les frais de eommi/lion, loumeroiem en pure

perte . Ceue égalilé réciproque eOlre

ce

cours du prix

du

cbang.,

de plulieurs pl.ees , s'appelIe

l. pair poli–

ti'{ll( .

Si nous eoovenoos de celle parité,

4 =b

b

=

e

&

-=

a

iI

eO conflant que

a, b,

&

<,

élant des qunotilés é–

gales

,

iI

n'y aura aueuo béuéfice " les échaoger I'une

COOlre I'auue; ce qui répood au pair réel du pri¡ du

chang•.

Suppolons

i\

préfenl

a

=

b

b

e

=

a

+

d,

la parilé fera rompue ; il faudra échanger

b

cOOlre

e,

qui lui doonera

a

+'

á:

or oous avons fuppofé

a

=

b,

ainli le pr061 de cet

Ichang.

fera

d.

CeIIe diRéren–

ce répond aux illégnlités du eours du prix du

,IJaH!,'

eOlre deux ou plufieurs plaees. La parilé fera rél.blie

Ii

ces 'lu.mités augmclltcllt emre elles égalcmem:

a+d =b + á

b + tI=e+d

c + tI:=a + á;

celte parité répond au pair politique du prix du

cIJa,,–

g<,

ou

a

I'égalité de fuu cours entre plulieurs places.

La parilé

rer~

de

oouve~u

altérée,

Ii

a+á =b + á

b + d =c + d

e

+

ti

=

a

+

d

+

f;

dans ce cas l'

Ithang.

devr. fe faire comme on vient

de le voir;

&

le prohl de

b

+

d

fera

f .

Si ( [Out le

refle éllal )

a

+

á

-

f=

c

+

d,

&

que I'on éehan–

ge ces deux qualltités I'une contre I'autre, il efl elair

que le propriétaire de

e

+

á

rcee"ra de moins la quan–

tilé

f:

ainfi puur eviter Cdte porte ; il

~changera

c

+

á

contre

b

+

d,

qui cfl égal

3

la quantité

n

+

d .

11

ell év idenl que !'opérntion du

cha"g.

confifle •

¿–

changcr des qualllÍtés I'uoe eontre I'aulre; que eelui qui

eO forcé d'éehanger une quantité comre une autre quan–

tilé moindre que la lieulJe, en cherche une troilieme

qui foit égale

ii

la licnne,

&

qui foil répulée égale

:l

celle' qu'il efl forcé d'éehanger, afin de s'épargner une

perte; que celui qui fail le eommerce du

<h,mg<,

s'oc–

cupe

:i

éehanger de moiudres quaOlilés comre de plus

grandes: par conféquem fon pr061 efl I'excédelll de la

quamilé que divers

Irban&<J

lui 001 procuré dan fon

pays, fur la quamilé qu'iI a fournie pour le premirr.

Ce commerce u'efl luerntif, qu'autam qu'iI reud un

béné/ice plus fon que nc !'eQI été I'imérét de I'argent

placé pendant le

m~me

tems daos le pa)'s de c<lui qui

fail I'opéralioo: d'ou

iI

s'enfuil que le peuple che. le–

quel I'argent efl • plus b.s prix; .UrJ la fupériorité dans

ce commeree fur celui qui paye I'imér"t de I',rgen! plus

cher; que fi ce peuple qui paye les inléret de l'ngeO!

a

plus bas prix, en a abond.mmenl, il nuirn bcaucoup

a

I'autre daos l. concurrence de ce commercc;

&

que

ce dernier aura peine

ii

fuire emrer che'l. lui I'arsem é–

tra

nger par ccue yoie.

Ce commCIce n'eO pos ecloi de tooS qoi 3ugmeme

CRA

le plus 1l

m.lT

'e d'3rgcm dans un

'!t:u;

m.i il cn le

plus f.v1m . le plus lié 3\'ec le opérnlÍons po!itique

du gouvememeol :

iI

réluhe dc

'ari~lious

conunucll

dans le prix du

chug<

,

1

l'Occlliun de I'inégalilé de5

deues réciproque cmrc diver pa)' , comm le

(ba_g<

lui-m~me

doil f. ll3ilT'ance :. la muhiplictté dcs dClle5

réciproque .

D e tOUt

ce

quc nous nvons dil fur le

(ha"g<,

on

peut tirer ces principes généraux.

,0.

L 'on coono11ra ri la balance

g/lIlral<

du com–

meree d'un ét11 penda

m

un cenlin efpaee de tcms lui

:i

été a"101ageufe, par le eours mitoyen de fe

(b,u, –

g<J

avee tous les .utres élals pendolll I

m~me

elpace

de tcms.

1°.

Tout excédent Jes dCltes réciproque de

dcu~

1\3-

lions, ou loute balance de eommerce , doil etrc pJyée

tn argeO! , ou por de cr¿.nee fur une Iroifieme na–

lÍon; ce qui efl 100Jours uue pene, puifque !'.rgem qoi

lui feroit revenu efl trnnfponé ailleurs .

3°.

L e peupl. rede"able d'une balance, pcrd

d.ns

1'lcball~<

qui fe

f.il

des débiteurs une p.artie du béno!–

/ice

'IU

iI avoil pO faire fur fes ventes , outre I'argent

qu'il efl obligé de trnnfporter pour !'<xeedcnt des delles

réeiproque5;

&

le peuple créaneier gagne, Olltre cel

ar–

geO! , une p'lrIie de f. delle réeiproque daos

I'/chn"gc

qui fe r,¡t des débileurs.

4° .

D atlS le

eas

ou une nalioo doit

~

une 3U1re , pour

quelque raifon politique, des fomm es eaplblcs d'opé–

rer une bailT'e conlidérable fur le

<hange,

iI en plus a–

v,ntageux de t,"nfporl« I'.rgem en nalure, qne d'aug–

menter fa perte eu

la

flir.n l relTenlir .u comm rce .

L es livre, fran

1

0is qui 0111 le mieux lraité du

cba,,–

g'

dans fes princlpes, fon t

1'.fTai poli,i9'I< ¡lIr 1< <0"'–

m~r~~ d~

M.

Melon; les

rIJl~x;(J"s poJjli'¡N~J

de

M .

DlItor;

1'("xl1m('n

d('/

rlfhxiol1l

polilllll(,'/ .

Pour la prariquc, on pem confuhcr Stl\'3ry,

JttllJ

fln

parf.li:

111¿o&ianr;

la

úO"'/"(" rt"J,u faCl/t'

,

por

Pierre

,iraudeau de eu","e;

la biblioth<'lu< da

}<IIII"

,,1_

!.ocian, par

le "eur

J.

Laure;

la (ombi"aiJon "llIlrale

da

changes

par

M .

D arius;

le

tr~i,1

da

ch.oge,

l .

tra"!.,,, par

¡Vr.

Dernis .

e

<f

ar.i"<

/1011'

n

!tI <om–

m,,,,iglll par

M•. V. D. F.

IJ

A N G E, (

Arrbi,dll/r<)

bltimelll publie connu

fous dilférens noms , ou les banquiers

&

né¡;oeinns d'u–

ne c'pilllle s'aOcmblem certaios JOu" de la temaine pour

le eommeree,

&

I'efeomple des billels

&

loures de

chang<.

es édilices doivenl elre poun'Q, de ponique

pour fe promener

:i

couven , de grandes

r.'I1"lo,

de bu–

rcnux,

13<.

00 nomme le

eha,,!.<

3

Paris ,

pla.. ;

Lyon,

log< dll (hallg<

;

iI

L ondres,

:1

Anvers, :\ Am–

Oerdam,

bour[<.

L a place ou

challge

:1

Paris, efl

Ii–

luée rue Vivienne ,

&

fail partie de l'hOlel de

13

'eom–

pasnie des Indes .

VO)'<t.

f.

difiribulÍon d,m le troilie–

me "olume de

!'Archild!Nr< Fra"fo'¡'. ( P)

C

H A N G E,

(VI""ie

&

Fa,uo"""ie,) Prená"

le

chang.,

fe dit du cbieu ou de !'oileau qui abaodonn.

fon gibier pour en fu ivre uo autre . Ainfi 1'00 dit

I'oi-

¡.a"

ou le

chi." a pri, le cha"ge.

'

C

H A N G E

A

N T ,

r.

m . efpece de camelol de

laine pure, qui fe fabrique 3 L ille,

&

dOIll I'auoage eO

depuis

~

jufqu'a

f6

de

I~rge

, fur

10

de long.

Vo)'<z

1< diEli."n. du

e

ommer«.

HANGEMENT, V A RIATION

V R 1ET E',

( Gramm.

S)II.".

)

termes qui

s'appli~

quem

i

tout ce qui altcre l'ldemilé, fuil abrolue foil

relative ou d<s elres ou des élats . L e premier

l1l~rqDe

le palfage d'uo

~tal

:. uo autre; le feeond, le paOage

rapide par plufieurs états fucecllifs ; le dernier l'exiOen–

ce de pluficurs individas d'uoe mEme efpeee ' foos des

états en partie femb!.bles, en .rlÍe di/léren,'; ou d'un

meme iodivido, fous plulicurs états dillérens.

11

oe f.o t

qu'avoir

.~.iT6

d'uo feul état.¡ un autre, pour avoir

cba.g';

e efl la fuccellioo "pide, fous des états ditlé–

rens, qui fail la

varia,i." .

L a

variltl

n'efl point

d.n.

les 3élioos: elle efl daus les etres ; elle peUI

~tre

dans

un

~lCe

coo"dtré folit.irement; elle peul

~t,e

entre piu–

lieurs etres conlidérés collcélivement.

11

n'y a puiO[

d'homme

Ii

conflaO! dans fe principes, qu'il n'en .it

changl

qoelqu<fois; iI n) a poilll de gouveroement qui

u'lit (O fes

varia/ionJ

;

JI

n'y

:1

poinr

d'rrpcce daos la

naturo qoi n'.it uoe infinito! de

.,artltls

qui l'approcheOl

ou I'éloigoent p.r de< de¡;ré, inll nlible. d'une lUtre

el:

p: ee. EOIre ces élres,

Ú

I'on confidere les an:maux

<!tIelle que foil )'efpece d·lnim.1 qu'on prenne, qoe! qo;

uit I'individa de e tle efp ce qu'oo euruioc, 00 y re-

mu-