CRA
prirme
~n
p2u llele
a
cene
t~ble;
celte fuco puallelc, qui
a 1011 c(¡u\'crcle mobile , ren d'ou venure
á
l'abyrme dont
Je c6l1!
a b ,
ell d'cnviron di, pouces ,
&
le c6té
af
d'en–
v iron qUlOzc : il
y
a
¡¡
.:haque boot une anle, L a table
[ur laquelle I'abylme dI ti xé a des rebords qui forment
tOUt autour , clcepto: au c6té
g
b ,
une rigole qui
re~oir
le
foir fl ulde qui d¿coule des
ebllnddla
randis qu' on les
fabrique,
&
le renvoye dans un vaiíTeau placé foos
g
h ,
L' ouvrier peut s' aITeoir dev3m ce vaiIToau,
L orrque 1'3byCme
ell
prerqoe rempli de ruif; I'ou–
vrier prend entre Ces doigts deux baguenes chargées de
meches; il tieor I' une emre I'index
&
le doigt du mi–
lieu des deux maios ,
&
I'autre emre l'aollulaire
&
le
petit doigt ,
11
en couche les meche, fur le fuif deux
ou trois tois; les relevant
:l
chaque fois ,
&
les tenaor
un infl anr verticales fur I'abl'fme pom leur donoer le
lems de prendre fu if
&
d'égouu er , C etre premiere fa–
~OI1
s'appelle
pli"gurt;
&
la maoiere de la donner ,
pli,,–
ltr,
11 porte les meches plingées fur COI1 établi, qu'on
v oit
fig ,
4, Ce n'efl 3Utre choCe qu'une grande
&
for–
t~
lab!e fans deDus , de dix
:l
douze piés de long, de
ClOq a fi x de haO!,
&
de deux
'a
deux
&
demi de lar–
ge; les qoatre piJiers des coins 1,
2,
3,
4 , en Com
cmaillés
:l
la partie fu périeure ; les enlaillcs
1 , 2 )
3,
4,
fom loures qualre dans la meme dired ioo ,
&
felol1 la
longueur de la lable ; elles fom dcllil1ées
a
rec~voir
les
bour, des deux barres qu'on y voir placées ,
&
<Ju'eI–
le,
conriel1l1cnr , C 'efl fur ces barres que I'ouvrier
1'0-
fe fes brochées de
.hand. l/tI
pour s'cITuyer , 11 Y a Cous
ecu e table uoe efpece d'augc de la grandcur de la ta–
ble meme,
mai~
donr la profoodeur
eU ;
peine de trois
ou quatre pouces; il ,""Oil le goulles de luif qui rom–
benr du bour des
.hondel/u
qui viennent
d'~lre
plingé. s ,
L e
handclie, plingc rout de fuile roules fes brochées ;
obfervam
a
melure qu'il u availle de rafra7chir 10 11
a–
byfme avee du fu if tiré de la cuve, de I'entretenir
a–
peu' prc, pl eil1, de remuel le fond de fon abylme avce
un bftton qu'on appdle UD
YII01Ivoir,
&
d'colever de
fes bords fu périeurs, mais Cur-toul de celui de devant
ou
iI
frolle fans cdre I'cxtrém ité de fes '
,bond,l/u
a
mefure qu'il travaille , le fuif qoi s'y fi ge en allez grao-
de quanrité: ce qu'il
e~écute
. vec fa Iruelle,
'
L a r/que fes brochées fOOl fufli Cammenr eDorées, il
les
rtmee; rcmttt rt ,
c'en donoer la feconde fa,oll qui
s'app.lle
remi!t;
ii
la remife, les
, haTldtllu
ne le plon–
gent que deux- fois : toutes les aotre, trompées ou cou–
ches luivantes fe doonenr
a
Irois ; mais
iI
n'y a que
les deroieres qui ayetll des noms , L orfqu'oo les a mul–
tipliées au poiOl que les
,handt l/es
001
prefque la grof–
fellC qu'on leur deore,
&
qu'iI o'en relle plus que trois
a
donoer , on dil de
I'II11elpln"leieme
qu'elle Jes
met
pdetJ
de la
pln/,lti.""
qu'e lle les
raeb, vt,
&
de J3
dernie;e quclle les
,.l/tU, C.I/dtr,
e'en ento ncer la
chandtl/e
dan. l'abl'linc j ufq u'a ce que le luif foit
mon~
té cOlre les deux portions de la boucle appell ée
,ol/tl,
'lue la meche forme
:l
I'eurémilé de la
, ha"dellt , &
lIenoe ces deu! portions féparées en s'y 6gealll,
L orCque les
,h,mdtl/t J
fonr colJelées
&
froides, on
les
'Oflpt ,
Celte opératioo Ce fait fur une plaque de
cuivre qu'oo tknt élevée fur un feu modéré,
&
contre
laquelle on applique , quand elle efl chaudc , le cul d'un
graod nombre de
chandel/eJ
a
la fois, Cene parlÍe fe
fond , s'applatil,
&
les
chand.I/<J
fom coupées,
JI
nc
refle plus . pres eela qu'i\ les mem e en livrcs , li 00 les
veur vendre en détail ; ou eo cailTe,
Ji
00 veut les en–
voyer ou les gardi:r ,
1I Y n dcs
,haTldtlltJ
plongées de quatre, de
lis,
de huit , de di! , de dou'Lé , de Cei. e, de vingr,
&
me–
me de vingt-quatre
a
la livre ,
,]",.avail dt J ,ha"delleJ mOfl/lt! ,
L es m aules dans lef–
quel fe fotlt ces
(handtl/es
COOl ou d' étain, ou de
plomb, ou de
cuivr~ ,
ou de fer-blaoc , Ceux d' élain
fon t les meilleurs
&
les moins communs , Ceux de
plomb, les plus ordinaires
&
les plus mauvais , O n n'y
dillingue que trois parties ;
11
b ,
le cOllet "
fig ,
f '
h
, ,
la tige ;
e
d ,
le CUIOI , ' On doolle le nom de
, ol/tl
a
l'extrémiré porcée du maule : ce n'efl poinr une partie
q ui en foil fépar':e : elle ell arrolldie en-'dchors ,
&
con–
cnve en-dedans ,
&
ne for me qu'un toot avec la tige ,
qu'on peu r confi dérer comme un cylindre creux , dotlt
le diamerre efl d'autanr plus grand que les
,hllnde"tJ
qu'on veut jener en moule fOOl plus grolles , On en
moule depui, les qualre juülu'aus dou?e
:l
la
Jivre ,
L e culol en un vt ritable emonnoir qui s'ajofle
a
la
partie fupérieure de la tige ,
&
dirige le fuif dans fa ca–
v ité, 11 a encore un aUlre ufage; c'cfl de lendre
&
re–
Dir la meche droire par le moyen de fon crochet , fur
C R A
1 0 3
le milieu de la rige , O n donDe le oom de
crorh,#
i
la petile piccc
t
f
foudée au-dedaos du CUIOI,
ót
S'3-
l'3o~ant
Jul<lu'au milieu de Coo ou Verture ,
L a premiere opération du Ch311delier , c'ell de gar–
nir 10US les moules de meches: pour Cet cffet , il prend
une longuc aiguille qu' 011
appelle
aiguillt n muhu ;
Con eIlrémi,¿
ell
eo crochel ; ji faut palier ce crochel
p:tr l'ou I'orlOrc du collel , entorte qoe I'aiguill e tral'er–
fe IOUle la tige,
&
fon de dedaos en,d. hors par le rrou
du collel ,
1I
Y . nache la meche par le moyeo d' un
lil qo'on appelle
fil
..
muhtJ;
iI
tire l'ailluiJlc ,
&
la
meche CUil , Q uaud elle ell arri vée au CUIOI , il 6 te le
61
a
meche do crochet de I'aiguille,
&
le paOe fur le
crochet du culot ; il tire un peu la mechc par eo ' bas ,
a60 de la lendre bien dans la longueur de la lige ,
&
place le maule dans la lable
:l
maules , qu'oo voir
fig,
6, 11 Y four dillinguer trois parlÍe,;
I 2 ,
les femelles
qui la foOlienneot;
2
3,
dellx grandes plall1:hes aOem–
bl ées
:i
tenons avec le femellts , inclinées I'une t rs
l'aurre en goutriere ,
&
formant une graode auge ; 4
5' ,
le deITus alTemblé pareil l<mem avec les femd le"
&
percé d'un grand nombre de rans.ées de Irous poralle–
les: ce deITus ell épais de deux a Irois pouce , large
&
long
a
volomé ;
e'~,fI
dans ces ,truus qu'
~n
place
les maules le plus verucal cment qo on peut : lis y fom
relCIlUS par le cordon qu'on a prariqué :\ la tige du
moule ,
, L orfque la rabie ell garnie d'aOlaOl de mou les qu'
ell e en peOl comenir, on rire du fuif de la cuve dans
la
hurt ett ,
L a burene
en
un vaiITeau tel que celu; qu'
00 voit
fig ,
7,
iI
ell de fer blanc; il a une anfe par
laquelle on le púrre ; un
~oulot
qui prcnd d'eo-bas ,
&
s'~ leve
obliquemem jufqu
á
la hauteur de ce vailleau ,
par Jeque! on verfe;
&
une efpece de eouvercle qui
le ferme
a
moitié , qui
emp~che
que le fu if ne fe re–
froidilTe
fi
prompremem par I'adion de I'air,
&
ne Ce
renverCe par-deDus les bords de ce vaitTeau, quand 00
remplil les moules ,
, 0 1
les remplil donc avee ce
v~¡ITeau ;
on laiITe re–
froidir les mau les: quand ils fOllt bien fr oids, on li–
re le cul or ,
&
ell meme lems la
, blindel/e
qui
y
liem,
par le moycn du lil
a
meche , On panche le culOl ;
&
quand le foif ell bon ,
&
qu'il n'a élé ,'erfé ni Irop
chaud ni rrop froid, ce que 1'011
reconllOlt
:i
la faci–
lité avec laquelle les
,banddltJ
fe rireot , la
. bol1del–
It
fe rompr
fi
nel ao ras du culor, qu'oo ue la cau–
pe point eomme Ja
,handel/, plo"g le,
Ces
ehnndelle!
[e fom fort vlte ,
&
fonl beaueoup
plus belles en apparence que les
plong~es,
On acheve
de les embellir eu les blanchiffant : pour cer , /fer on
les espofe pend. Ol huil
3
dix jOurs , enfilées fur des
baguenes
&
fufpendues [ur des rrelaux , dans des jar–
dllls
á
la
ror~e
6<
au foleil levant, 11 faur avoir le
foin , lorfq ue la chaleur du jour eommeoce
a
devenir
grande , 10rCque le rems cll mauvais
&
menacc de pluie ,
quand il tail un vent poudreux , de les tellir cou'\er–
tes a
vec
de. loiles, PuiCque c'ell la rofée qui dorftte
la blancheur
á
la
ehllndelle ,
il s'enfuil que le
printem~
ell la laiCon la plus propre pour en mouler,
On dillingoe enCOre les
,handtl/t J
par quelques tloms
particul iers, On appelle
, band"lt dt Cord. nnttrJ,
I'af–
femblage de deus groaes
,hand"le!
des quatre
a
la
!i–
vre , qu'on fai t prendre felon tOUle leur 10llgueur en
les approchaOl I' une de
I.'~utre,
10rCqll'elles viennenl d'c–
tre plongées
&
miCes preres,
&
que le Cuif qui les en–
duit n'efl pas encOle figé,
&
eo les replongeant, pour
qu'elles lieonenr m ieux, une fois ou deux, apres qu'
elles f01l1 prifes , O n appelle
,bandelle " Carrier,
de
petires
,hl1nd,IItJ
des vingl
00
vingt' quatre
a
la livro,
dan! les Carriers
Ce
f«vent dans leurs Coínerr.ins :
, han–
dt llt deJ roiJ,
des
,bandellt J
calluel ~es
en relief que
les Chandeliers Iravaillelll dans des maules cannelés en
creux
&
dOIll ils fom prérent ell élrennes
a
leurs pra–
liques ; elles fom dilcs
dtI roiJ
du Icms 011 ell es fe don–
nelll, D es
, hondel/tI dt "oix ,
c'efl une efpece de
,b~n
deI/tI
qui fe foul au M irebalais avec le Dlarc de la noix
preITuréc , Des
,haTld. lltJ dt rOlljint ,
c'. 1I une autre e–
fpece qui efl d'u fage en Aojou,
&
qu'on fabrique a–
vec de mauvais furf
&
de la poix-réfine,
L es
chllndt l/tI
éroienr d' uf.,ge chez les anciens: la
meche en élOil de ti l de p.pier, ou de jonc ; elle
é–
loit
rev~lUe
de poix de fuir, ou de cire , 11 n'y avoir
quc les perfonnes d"uo raog dillingué 9ui brO lalTenr de
ces deroieres , O n pOrloil aux fuo,éraillts des ,gens du
peuple de petites
,ba"delltI
de POtX ou de fUlf
D tJ , ourOl1ntJ
&
deJ ir;J d" , haTldtlltI ,
Quelques
perfooues
apper~oiveor
aIlIOU[ de la lumiere d,cs
,bll'"
,¡~~-