102
CRA
Chnndeliers de piariers,
ce [ont des picces de bois
littachées enCemble
&
percées en long, Cur lerquelles
00
poCe
le
pivot
de fer fur lequel le picrrier touroe.
Chandelier de f<Y de piaria,
efi une fourche de
fer avec deus anneau t qui Co O,ienoent les deux rouril–
lons du pierrier; certe fourche de fer rourne Cur un
pivot dans un
cha;,delier
de bois.
.r;:handelie~s ~e
chaloupe,
font deux fourchos, de fer
qUI fervent
3
lou,enir le m&" 10rCqu'on ne s en [ert
pas ,
&
qne la ehaloupe \'a
a
l~
rame.
C h""delía
¡
de petlts bátíme;u,
ce Cont des appuis
de bois qu'on voit [ur le pon, de quelques petils
b~timens,
&
_qui Cerven,
a
appuyer
&
CoOleoir le mh
10rCqu'i1 ell amené fur
l e
pom.
C
handeliers d',cheUes,
ce Com des
chandelíers
de
fer
a
'~les
rondes, qu'on met des deux c6tés de I'é–
ehelle; on y atrache des cordes qu'on
Iailrc
tralner
juCqu'" I'eau,
&
qui Cervent
:l
foulager ceux qui mon–
tem dans le vaifreau ou qui cn defcendent .
. Chande/ías de fanal,
c'efi un grand fer avec un
plvOt Cur lequel on
poCe
un fanal
a
la poupe.
(Z)
e
H A N DEL
J
E R ,
en Hydratl/it¡lte ,
dirfere d'un
ahampignon en ce qu'il ne fai, point nappe ,
&
que Con
eau va former un .utre
chandelíer
plus bas. L e jet
d 'un
chandelier
efi ordinairemem plus élevé que ce–
lui d'ull
bonillon,
a
Inoins que pOllr le faire paroitre
plus gros on ne le noye ,
&
alors Peau retombe en
nappe.
V oye:¿
N O
X E R.
( K )
e
1-1 A N D
r:
L 1 E R, (
meten! en
)
Agricld t. J ardín,a.
g e ;
maniere de tailler les arbres, qu'on pré,end etre
pernicieuCe,
&
conline
i
n'y lai(Jer que cinq ou
fix
grolfes br.nches nues,
&
~
couper touS les
30S
les
bronches Ilouvelles qui croifrent Cur les préc¿dentes ,
fous prétexte qu'elles IItem de la force
a
l'arbre ,
&
qu'elles .empcchent les fruits d'""e gros.
Voye::.
TAIL–
LE .
• e
H A N DEL 1 E R ,
r.
m. M archand ou ouvrier
autorifé
iI
faire
&
vendre de la chandelle, en
qu~li,é
de membrc d. la communauté des
chand.líers.
Cetro
communauté efi ancienne:
Ces
premiers fiatu"
Ca",
de
l'année
1061.
L'apprentirr:'ge
a
París efi de lix ans ,
apres leCquels il y
3
deux années de compagnonage .
Quatre jurés, dont deux fe renouvellent tous les ans ,
fout le< aftaires de la communauté. Outre les mai–
tres de cecte
communallté,
il Y a dOt11..c
chllndeJierf
privilégiés.
1'0)''''
rart.
e
H A N DEL LE .
• CHA NDELLE ,
r.
f.
(Art.
mlchaní,!.)
pe–
tit cylindre de fuif, dont une meche de 61 de coton
occupe le centre d'uo bout
¡\
I'autre, qu'on allume,
&
qui Cert
¡\
éclairer.
On fabrique deux [ortes de
chandelles;
les unes qu'
on appelle
chandelles plongées,
ks autres
chande/les
m oulles.
N ous en allons expliquer le ".vail féparé–
m em, aprcs avoir rai, precéder les opérations qui leur
fOllt
cornmunes.
Quelle que foit la Corte de
chandelle
qu'on
~euille
fabriquer, on commence par préparer la quanmé de
meches dollt on a befoin, relativemem
a
la quanti–
té
de fuif qu'on veut employer. Le Chandelier ache–
te le coton en écheveaux; il le dévide
&
le met en
pelotons fur des
t ournettes. Voyez rart.
T O
U R N E T–
TE .
11
porte Con coton en pelotons daus un panier ,
appellé
panier aux peloteJ,
vers le
Qouteau
a
meches
ou
le banc
a
eouper les meches,
car le meme infirum eot
3
ces deux noms. 11 efi compofé d'un defrus
a
b ,
monté fur deux piés
e
d ;
ce de(fus efi divi(i! en deux
parties dont I'une
e
porte une broche perpendiculaire
de fer
f,
&
fe meut
il
coulilTe dans l'emaille
g
b
de
l'aurre partie, Cur le boul de laquelle on aplacé ver–
tic~lement
le couteau large, tranchaut
&
arrondi par
I'extrémi,é ". Le Chandelier s'affi ed devant ce banc;
il en prend la coulifre par le bou,on qu'on .ppcllc
n",ud 1;
il éloigne la broche
f
du couteau
It,
de tel
i",ervalle qu'i1 le delire; ce< intervalle doit etre dé–
terminé par la longueur des
chandelles
qu'i1 fe propo–
fe de fabriquer.
11
tise
l. eoulifre:\ cette difiance du
couteau, par le moyen d'une vis placée [ous le banc.
Cela fait , il prend enCemble les bouts de deu, , trois ,
ou quatre pelotoos, Celon le no mbre de brins dom il
veur que Ces m eches Coieut formées;
&
ce nombre dé–
pend du poids
&
de la grorfeur qu'il veut donner
a
fa meche
&
a
Ca
cbandeUe.
L a meche ne doit etre
ni trop menue ni trOP grolfe: trop menue, la Ha!"me
ne conCumaO! pas afrez de Cuif, la meche pour aion
dire élOutf¿e ne donne pas afrez de lumiere; trop groC–
fe, la flnmme confumant le fuif qui l'emoure avec
Irop de v¡relf., bien-tót la meche n'efi plus nourrie,
•
CRA
&
I'on eO: mal éclairé .
JI
efi done important
a
I~
qualité d. la
chandeUe
de bien proportiollner la gro l:'
feur de la meche
a
la
grolfeur de la
chandell•.
O n
tire mus les brins des pelolOus en meme .mm; les
pelolOns fe dévident; on palTe une des portlons ,de la
longueur déviJée d' un c6té de la broch. ,
&
I autre
portion de I'autre có,é en
Corte
que la broche en . Coir
embraUée; on porte ce; deuK portio!,s réunies au cou–
teau ; on coupe celle qui cfi coml11ue aux pelo,.es,
préciCémem au ras de I'autre, Cans lacher les bnns;
on prend les deu. portious qui embralfen, la broche
par leurs enrémités; on Ics place emre les pallmes
de deux mains ,
&
en glifrant ces paumes en fens con–
,raire, 00 roule les deux portions de la. meche I'une
Cur I',utre,
&
iI
[e forme
a
fon eXtrémlté une boule
qu'on appelle le
coUet,
dans laquelle
la
br.oche cfi
compriCe. VoiU une meche fai,e ; on etl fa't de la
meme maniere tam que la broche en peut comenir,
&
elle en cODliem plus ou moins, Celon qu'elles Cont
plus ou moins grofres:
iI
efl évident qu'elles Cont mu–
tes de · Ia mc!me grofreur
&
de la m eme
lon~ueur,
puifqu'elles Cont toutes du meme nombre de brIns ,
&
coupées toutes Cur
la
me
me diflance de la broche au
cou,eau. Quand la broche efl pleine de meches, on
prend une de ces baguen es minees qu'on appelle
bro–
cbes
()
ehandelles,
&
on les parre de defrus la
bro,
h.
d" banc
Cur la
broche
a
chandeUe.
11 Y
a des cou-
• teaux
¡,
couper les meches Cans piés; on les pofe fur
Jes genoux ,
&
on
s~en
fen eamme nous venoos de
dire: il efi e1air que par la commodité qu'on a de
tixcr la piece
a
coulifre du banc
a
'elle diflance du
couteau qu'on le Couhaite, le
m~me
banc peut Cervir
a
faire des meches de tel le grolfeur
&
longueur qu'on
voudra.
L orfqu'oll a des baguetrcs chargées de meches con–
venablerncnt) je dis
,oi1ve?1flblement,
car on en met pIus
ou moins Cur une baguetre felol1 le 110mbre de
chan ·
delles
qu'on veut
a
la livre: il y a Cur une bague"e
Ceize mcches des huit " la livre , dix-huit meches des
douze
:l
la livre ,
&
aion du refle; alors 00 met fon–
dre ' le fuif . Le Chandelier
re~oit
le Cuif du boucher
en gms pains qu'on nomme
jatte. (Voyez
a
l'artícle
S
U 1 F
commem le fuif Ce met en
jaue.
)
11
Curn,
de
remarquer ici qu'il y en
a
de deux Cortes , I'un de bre–
bis
&
de mou,on,
&
I'autre de bceuf
&
de vaehe; qu'
il
n'eíl pas permis
:lU
chandelier d'en employer d'auut!s,
&
que la proportion preCerite par les ré!llemens
&
eli–
gée pour la bonne qualité de la
chandelli!,
entre ces
deux [uifs, efi de moitié par moitié. Comme la malTe
d'une jatre efi trop confidérable pour fondre tacilemeO!,
&
que le Cuif en refiam trop [ur le reu pourroi, fe noir–
cír
&
fe brGler, la premiere opération du <:;handelier
efl de dépecer fon (uif, ce qu' il e,écute Cur la table
qu'on
voirjig.
L
dI< Chandelíer;
elle efl momée
a
I'or–
dinaire fur des
píés
r,
2,
3, 4. C es piés Coutieuncllt
le delTus
f;
ce defrus efi bordé de tou' c6té par des
plallches afremblées entrell.s
&
avec le delfus,
&
hau–
tes de fept
a
huit pouces, 6, 7, 8, 9; ces planches fer–
vem
a
contenir les morceaux de fuif qllaod Oll dépe–
ce. La planche Oll le rebord de devant el! cDupé dans
le milieu pour ra commodité de celui qui " a\'aille. A u
fond de la table,
fil[
le delfus, en-dedalls , contre le
rebord du fond, efi · cloué un pe,it limeau de bois
11 ,
12,
[ur le ' milieu duquel il y a un croche,
13
qui s'in–
fere daus Ull anneau pratiqué
:l
I'exrrémi,é de la bran–
che d'un granJ couteau, qu'on appelle
COltUtl11
a
JI–
pecer
ou
dlpefoir;
I'ouvrier prend ce couteau par
Con
manche
&
hache le [uif en morceaux. Quand
iI
eO:
haché, il le jette dans une grande chaudiere de cuivre
poCée fur un trepier;
iI
met le fell
Cous
celle chaudie–
re; le Cuif fond; il I'écume;
&
quand il efl fondu ,
pour le clarifier, il Y Ikhe une perite quamité d' cau
qu'on appelle le
jilet.
11
Curvuide le fu if de ce'te chau–
diere
3-traVers
un
t3:nis
dans une cuvc; ectce cuve a
une canelle • trois ou quatre doigts du fond; le Cuif
peut s'y ,enir chaud de lui· m eme pendant vingl-quatre
heures en été,
&
pendant Cei'Le en hyver.
11
r.'Ul l'en–
tre,enir fluide par le moyen du feu, quand on nc peut
I'employer tout
d~ns
cet imervalle . Oll l'y laifre repo–
fcr trois heures avant que de s'en ferv ir, maiS' au
boue
de ce tem, 00 en lire par la can elle dans I'abyfme pour
les
chandella plongées,
dans la burette pour les
eban–
deUes mOl/lles.
Travaíl ¿es chandeUes plu"gécs.
L' abyCme, qu' on
appelle auffi
mOl/le,
efi un priline " iangulaire ereux ,
fixé comrne Oll voit
jig.
3. par un de res c6t"" Cur
un~
, table .g
he;,
de maniere qu'une des faces de ce
prifme