1000000034

CRA

n'y

font

p3.'

ordioairemem; e'eíl un

g~rde-feel

qui tielll

le Ceeau en leur abCence.

Le proeureur gélléral des requeteS de l'hÓtel , qui a

titre

fon~bon

de proeoreor géoéral de la grande chan–

eelleri. d. Franc••

de tOutes les aotres ehanceHeries

du royaume, a droit d'aOiHer 3U leeao de la

chan«IIt–

ri. du palais,

inCpeaioo fur les lemes qui s'y ex–

pédieot

Cor les officiers du feean, pour empceher les

claofes vieieofes

les CurpriCes que I'on pourroit eom–

meme

dans le$ lemes,

faire obferver la di[cipline

é–

tablie entre les officiers de eette

chance/leri•.

11 Y

a encare poor eetre

chan«

/I.ri.

des officiers par–

tieuliers autres que eeUI de la graode chaoeellerie de

France; [avoir, qoatre [ecrétaires du roi aodienciers,

quatre Cecrétaires du roi controleurs, qui [crvent par

qoarticr:

n'y a point de [ecrétaires do roi partico–

Jiers pour celte

chan«/

I.ri

ce foot les feeré[aires du

~oi

de la grande cnaneellerie de France qoi font dans

l'une

dans I'autre ce qui eíl de Icor minillere.

L es autres officiers partieoliers de la

chan«/Jerie d"

palais

.c0nt

~ix

couCeillers rapporteors

réf~reodaires,

tliréfoner qUl eíl le meme poor la grande

la petite

chaneellerie , quatre autres reeeveurs des émolomens do

feeau qui fervent par quartier , huit greffiers gardes-mi–

l1utes des lemcs de ehaneellerie, érablis par édit du

mois de Mars 1692,

réonis ao mois d'Avril fuivam

la commonauté des proeureors , qoi fait poorvoir

ces olfiees eeox de fes membrel qu'elle Juge

propos:

y a aum ¡¡Iofieors huilfiers poor le Cerviee de cetre

chan«/Ier;e . Voycz.

Telferau,

hiJl. de la chancd/.ri•.

H A N

E L L.6 R

[Ji

S P R

li'~

LE.'

PAR

L E.

E N

¡,

foot

les

chan«/Ieria

partieulieres établies pres de chaque

parlement, poor expédier toures les lemes de juíliee

de graee qoi Ce donneoe '0 perie (ceau.

n'y avoit .oeiennemenl qu'une feule ehaneellerie

co Franee.

Peo de lems apres qoe le parlement de Paris eot élé

rendu rédentairc

Paris, la ehaneellerie do palais eom–

men"a • [e former: on en étabJit enfuile une pres le

parlemtnt de Tooloufe;

I'on a fai t la

m~me

ehoCe

I'égard des aUlres parlemens

meCore qo'ils OO!

ét~

infiilués . A Paris e'ell un maine des

requ~tes

qui den!

je Ceeao: dans les aotres parlemens, les maltres des re,

quetes ont bien le meme droit; mais eomme ils ne s'y

trouvcm pas ordinairemem, le Ceeao efi tenu en Icor

abCenee par un eOllCdller garde des feeaox . Ch.que

eh.lncellerie eíl en oOlre comporée de plUlicurs audien–

e iers

eontrÓleors, d'un eertain nombre de feeré[aires

du Roi, de référendaires, fcelleurs, un ehauffe-cire, des

grefficrs gardos-mioules,

des hoimers. Le nombre de

ces officiers n'eíl pas égal dans toos

ce'

parlemens.

1/.

CHANCliLL6RIB OU PALAlS,

TotlL.oo

¡:s,

DIJoN,

t.!l'c.

C"ANeEtt"',rs

(p"ite),

eCl celle oi! I'on [celle

des leures avee le petie Ceeao ,

la différcnee de la

grande chancellerie OU ehaneellerie de Franee, dom les

letr«s COn! leellées avee le grand fceau . La grande

chanccl leTle eíl onique en fon eCpece, au lieu qu'¡¡ y a

grand nombre de

petius chan«lIeriu.

Elles font de dcol fortes: les unes qoi foO! établies

pres les pariemens ou aUlres cours fopérieores dans les

" illes OU ¡¡ n'y a pas de parlemellt.

Y a néanmoios

Ruüen

HordeaoI deox

chance/ltriu;

une pres le

parlcment, I'aulre pr':s la eoor des aides de la meme

" ille.

Y o eu toUt vingt-deux

p,titu chtmcelleriu

é[ablies pt<!S des porlemens ou aotre, cou.. lupérieures.

L es autres

petitu chancellertu

qo'on oppelle 30m

ehnncellertes prijidialu,

font établies pres des préli–

diaux dans les villes oi!

o'y o pas de parlemeO! , ni

aUlres eoorS ropérieores.

feelle dans ces

petitu chancell.ries

toutes les let–

tres de Jolliee

de grae. qoi s'accordenl 00 petit fceau:

ces leures de Jufiiee Com les reliefs d',ppel limpie 00

comme d'abus, les anticipadons , compulloires, refeif–

fions, les requeres civiles , commillions poor aOigoer,

autres femblables.

L es lemes de grace qoi s'y expédient fom les béné–

tices d'Age ou émaoeipation de béné6ce d'inventaires,

~.mmittimlls ,

lerricr, d'auribotion de joriCdiaion poor

criées, de main Couveraine, d'alliene

aUlres.

1I Y a dans ehacune de ces

petites chnncelleria

garde des Ceeaol , des audienelers, des feceetaires du

roi, des référendaires , ehauffes-eire,

aUlres offieiers.

I/.y.:,.

Miraumom,

origine de la chancelluie;

Teae–

reau ,

biJl. de la cbancellerie'

lu articla

C HA N–

CIiLLE&IES

paE.',

LBS

C;O~RS, CHAtH.~""El\lB$

,6',

1 D

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P.E T

E ... V•

Tome liJ,

CRA

R AN

L E

D E POI T

ao: la premiere fut

étaOfie

liS t:CUc

Vid e:

yar

de:., Icuna

doollé~).

ion

le· 21 Septembre 1418, par le daophin Char le, régenl

licutenam do roi par

tout

Con roylome.

"ommie

de I'aotorilé do mi dont il ulo t en cetre parde, on

é:

(ident du parlemem, trois m,iucs des eeqoetcl de I'ho–

tel do roi

do régcnt,

deux coneelllees ao parle–

ment, lor5 f¿3nt

Poiliers,

pour tenir

le~

fceaux de la

chOl,,"I,ri.

,¡

Poitius

en l'abCenee du ehaneeliee, pour

I'cxpedilion de tootes les leme, , lant de la eour du

parlement de Poitiers, qo'aultes, exeepté eel ,es de dons

provilions d'offiees des pays de I'obéilfanee du ré–

gen!. JI

avoil néanmoins alnrs

ehaneelier de I' ran–

du r<'gen!. Cme

chantel/. rie

[ubliíla juf'qu'eo

1436, qoe le parlement fot rétabli

París.

Loois

X III.

ayant ordonn€ eu 1634 la tenoe des

grnnds jours en la ville de Poiliees,

ólant néeelfaire

qu'il y eue uoe

chance/lerie

pres la eour de, grands

joors, afin qoe l'exéelltion des arrels

autres aa es de

lufiiee qui eo émaneroiem

fUI

fai te avee moios de frais ,

il 6t cxpédier au mois de Joil let 1634 une eommimon

qui fut reg;llrée aux grands joors ,

pobliée en la eh.o–

eellerie du

m~me

lieo, de l'ordonn.nee d'oo maltre des

reqoetes tenam le feeao, par laquelle

M. eommit

le grnnd-audienciee de Franee

plulieors aotres odi–

cíers de ehaneellerie, pour ehaeun en la fonaion de

leur eh.rge Cervir le roi en I.dile

chancellerie,

y expé–

diee

ligoee 100tes lemes de luílice, arretS,

autres

expéditions de ehaneellerie, avee le meme pouvoir,

force,

vertu qoe celles qoi s'expédieut eu la ehan–

cellerie étant pres le parlement de Paris,

aux me–

mes droilS

émolumens du feeau portés par Ics arrces

reglcmens .

ne p3tolt pas qoe l'on eat ¿tabl i de

chancel/erie

Poiliers lors des grands jooes, qui y fo–

rem tenus 14j'4, lnl, 1j'4 1, 1j'67 ,

1S79·

avoil des lH7 une ehalleellerie prélidiale

Poi–

liers, établie en eonCéquenee de I'édil do m"is de

Dé–

eembre 1H7, portam eréalion des premieres

chancel/.–

ries prlfidiales,

Celte ehaneellerie y. eU eneore lubr,–

filme .

l/ove::.

H A N e E L L E R 1 E P R E S.I D 1 A

LE.

CUAN

e....

E L L E R l E

S P

E'S [ DI A L ES,

Jom celles établies

pr!:s de ehaque prélid;al, poor y expédier

lceJlee toO–

tes les lemes de reqoétes civiles, re{lirutions en enliee,

reliefs

d'~ppel ,

qefenians, anticipations, aequiefeemeos,

alltres femb l&bles, qoi font néeelfaires dans roOles les

affaiees dOlll la connoilfanee eH amibuée aux prélidiaox,

foit au premier 00 RO leeond chef de l'édit .

L es peemieres

cha1lcellerin prlfidinles

om été eréées

par édil do mois de D écembee

H7.

11 Y

en a élé

eréée dans la Cuite plufieurs aultes,

meCure que le nom–

bre des prélidiaux a élé aogmeOlé .

11 Y

en a eo aum

quelques-ones de rupprimées , nOlammellt dans les vil–

les oi! il

a qoelqoe cour rupérieure; par exemple 011

a fo pprimé eelles de I'aocien

du oouveao charele! de

Paris.

Poor I'exerciee de ces

chancelleries prlfidialcs,

roi leur a amibu':

ehacune on Ccel parlieuliee aox ar–

mes de Franee, autoor duquel font gravés ces mots:

le fcel royal d" jilge prijidial de la '/Jil/e d.,

&e.

l~e3u

tenu par un eonCeiller garde des feeaox.

L es maltres des requéle, om néanmoins droit de le te–

Dir, 10rCqo'iI s'en Iroove qoelqu'on [oe le lieu.

Pae I'édit de IH7, le roi avoit créé poor ehaque

chancel/cric prljidial.

un offiee de eonreiller garde des

fceaux,

un offiee de clere commis :\ l'.udienee,

poor leeller les expéditions

reeevoir lel émolomens .

Ces offiees ayan! été fupprimés par éd it do mois de

Février [j'6I, forem r':tablis par un aOlre édil do mois

de Février 167;, qui ordonoa en outre que les gref–

tiers d'appeau¡ (igneroicnt les lemes de ce.

chancel/.–

ries

en I'abfence des feerétaires du roi. En [692 on

, eré. des greffiers garde-minOles

expéditioO'Oaires des

leures de

chancellerie

poor les prétidiaox;

par édit

de Novembre 17°7, le roi eréa daos ehaque

chance/–

lerie prijiiialc

deox audieneiers , deox

eo~t~o,eors,

deox

feerét3ices du roi,

I'exeéplion des préhdlau% des vil–

les Otl il Y a par1ement; mais les offioes eréés por cee

édit forent fopprimés 30 mois de l?éeembre. 1708. Le

nombre des o(lieiers des

c/¡anal/.Ttu p'rijidrales

fU[ 6-

xé par édit de Juio 171j',

un euníciller gard<-feel,

deox eonfeillers-feerétaircs-audienciers, deux conCeillers–

fec;rélüires-eontr6Ieurs

deux eonleillers-recré[aires .

Enlin tooS les

olfie~s

qoi avoicm été eréés poue les

,h"ncelleries prijidia/a ,

ont été. fopprimés pac uo édit

du mois de D éeembee 1727, qUl onlonne qoe les fon–

aionl dtf feeao dans ces

chanal/eries

[eeont faites

¡'¡¡venir ; favoir, pour la garde du

[cea~

, par le doyeo

~es