CRA
Jclte a réfidence aauelle,
&
ch~rgée
d' euCeigner le
cham d'égl iCe ;: ceux qui fon¡ le Cerv ice ordinaire: que
les fruits éehus pendan! l'abCence du chancelier aeero:C–
foieut au protit des doyen, ehanoines ,
&
ehapitre de
cene é,.;lire ,
a
l' cxccption de
CCl1X
qui
étOiCl1t
échus
peudan¡ I'abrenee du ehancelier pour le ¡<rviee de l' é–
" "que, lefque!s devoicnt ctre rendus au chaneelier. Cee
la dépend de I'ufage du chapitre
&
ele la qualité de I'of–
tiee de chaneelier.
VOY.' ei
-
dev"ne
C
H A S
e
E L 1E R S
DES EGLISES,
&
ei-"pres
CHAN<;ELLERIE
ROMAISE .
C
H A N
e
E L L E R 1 E
s
D'E
s
P A G N E,
font des tribu–
llauX fouverains qui eonnoiCfellt
de
eertaines atraires dans
lenr reOon.
.
ElJes doi'lem leur établiffement a dom Heori 11. le–
quel vo)'ant que le confeil royal de Caflille étoit fur–
ehargé d'altaires ,
&
que les parries fe eonfumoient en
frais, fans pou "oir porvenir ¡¡ les
f~re
nnir, propofa
aux états généraux qui furen¡ convoqués
á
Toro d'é–
tablir un tribunal fouveroin a
Medina del e"mpo
'
fous
le 110m de
ehaneel/frie roy"le
,
pour décharger le' eOll–
feil d'uue parrie eles atfaires.
Dom Jean
J .
lors des états par lui eOllvoqués
~
Sé–
govie, tit quelques changemeos por rappon aceite
eh"n–
cel/eric .
Aux états géuéraux tenus a Tolede, fous Ferdinand
le Catholique
&
Ifabelle fon époufe , ils perfeaionne–
rem eneore ces érabliCfemens; enfin, aux érats qu' i1s
convoquerent a
M.di"a del campo
eu
1494,
ils régle–
ren¡ la
ehaneel/erie
eomme elle efl aujourd'hui,
& fi–
xerent le Iieu de fa fbnee :\
Vall~dolid,
eomme plus
proehe du centre de l'ECpagne.
Quelque tems apres, confidémnt qu'i1 )' "voit beau–
eoup de plaidcurs éloignés de ce líeu, ils érablirenr utle
feeonde
eh",zcel/erie
d'abord
a
Ciudad Real,
&
eu
1494
ils la rmllSférerellt
a
Gren~de
dout le relfort . """,d (ur
tout ce qui efl au-de-Ia du Tage, eelle de Valladolid
.
y.ntpour territoire tout ce qui el1 en-de,a ,
a
la
réfer–
ve de la Navarre ou
iI
y a un eonteil fouverain.
L a
eh"ncelleric
de Valladolid en eompofée d'un pré–
fident qui doit étre homme de robe, de fei'¿e auditeurs,
de trois aleades erimiuels,
&
de deux autres pour la
eOllfervarrou des priviléges des gentils - hmnmes , d' un
juge confervatem des priviléges de Bifeaie, d'un tifeal ,
un prote8cllr , deux
aVQc:lts,
un procureur des pauvrcs,
un algu3
'l.ilmayor, un reccvcur des gages, quarante
é–
crivains,
&
quatre portiers. Elle
en
divifée
en
quarre
fall es , qu'on appelle
fall,' des aTtditCltrJ.
Celle 'de
Gren.den'etl compoCée que d'un préfidem,
feize allditeurs, deux aleades erimine!s , deux autres pour
la
conCervation des priviléges des gemibhommes , un
!i–
fcal un a
9
,ocat, un procureur poor les pnuvres , (jx re–
ceve'urs de I'audieoce, un rcceveur des amendt:s', (ix
é–
crivains un algu:lziI,
&
deux porticrs .
Le
p~uvoir
oe ee.s deux
ehancel/crier
efl égal:, elles
eonnoilfent en premlere IDlhnee de tous les proees ap–
pcllés
de co{le,
ce qu'on appel le en Frauce
cal royallx
(ii
moins que le roi n'eu ordonne aurremen t), de tous
ceux qui fom ¡¡ cinq lieues de
la
ville ou réfide
la
ehan–
..I/crie ,
&
de tous eeuK qui coneernent les eorrégi–
dors, les aleades ,
&
autres ofUeiers de juflice qui y
ont leurs caufes commifes, de meme que les gentils-
hommes, lo.r[qu'il s'agit de leurs priviléges.
.
Elles eonnoiffeiu par appel des Cemences des- Juges
ordinaires
&
délegués ,
ii
la réferve des redditions de
compte, des lemes exécutoires du confeil fut les ma–
rieres qui y ont été jugées, foir intertoeutoiren:,em ou
détinitivetnenr, des informations
&
enquetes fartes par
ordre du roi , des fentenees des aleades de la eour en
m atiere erimint:lle ,
&
des affaires eommeneées au .el–
vil, .u e,?nreil royal, [uppoCé que la
~our
foit réfiden–
te
ii
20
lleues de la demeu re des partles.
L es juges y donuenr leur fuffrage par écrít , fur un
reginre fu r lequel le préfident doit gardor le fecret.
Ceux qui voudront voir plus atl long l. maniere dont
on proeéde dans ces tríbu naux, peuvent eonfulrer
l'ltal
préfent d. l'EJpagne p"r M.
L . de Vayrac ,
tome
ll!.
p.
366.
($
fttiv.
Grande
C
H A N CE L L E III E.
p .
ci-devane
C
H A N–
CE LLERIE DE FRANCE.
C
H A N
e
E L L E R 1 E D E S G R A N
J)
S
J
o
U R S,
é–
toir une
chaneel/erie
particuliere que le roi établiOoit
pros des grands jours ou amfes qui [e tenoient de tems
en tems dans les provinees éloignées.
11
fU[ érabli une
ehan.elleri.
de eelte e[pece aux grands
j ours de Poitiers, par déelaration du 23 Juillet 16 34 ;
CRA
95
&
une autre pres les grands jours de Clermom en Au–
vergoe, par dée lara.\iQ.n du
12.
Seprembre r66f.
Ces
chancell"i".
fubliCloiem que pendanr la féan–
ce des grands jours.
Vo)'e:<.
l'
hift. de
/"
ehanceHerie
par
Telfereau.
e
HANC~LLEl\IE
DE GRENOBLE ,
voytz: ..
CHANCE–
L 1 El\.
(:J'
e
H A N
e
E L L E R 1 E D B
D
A U PHI
N E',
Gro1/o
C
H A N
e
EL L E R
J
E,
é/Oit le nom que l' Olt
donlloi\ auciennement aux lemes de
ehancellCl'ie
les plus
importantes, qui étoient expédiées en cire verte, ;\ la
ditférence des autres lemes qui u'étoient feellées qu'en
eire jaune, qu'on appelloit
merme chancel/erie,
paree
que I'émolument en étoit moindre que eelui des leures
en cire vene.
II
eCl dit dans une pieee qui efl au regi–
tire B de la ehambre des eomptes
1
feuillet
124,
que
ceux de la chambre des eomptes avam d'etre rélielens
ii París, comme ils ont éré depuis S. L ouis, lignoient
dans l'occafion comme notaires les lemes qui devoient
~tre
feellées du grand fecau du roi,
&
qu' ils partageoient
¡¡ la
gro.!!e
&
menue chaneel/erie ,
jufqu'ii ce que Guil–
laume de C refpy , ehaneelier , fufpendit aux c1ercs des
eomptes leur pan de la
ehan..l/.rie,
parce 'l,u'.ils ne
(uh'oiem plus la eour .
Philippe
VI.
dit
d~
Valois, manda atl chancetier par
fes lemes.-charres, données le
8
Février
1318,
en la
gro.!!e ehancellerie
de cire verte \ qu'il fi t dorénavaut u–
ne bourre pour ehacun de fes clOq c1ercs maitres de fa
cham~re
des eomptes , au lieu qu'auparavant
il
n'y
en avoit que trois.
Voyez
M iraul11,ont·,
origi1Je de
/a
ehaneel/aie;
&
TeCfereau,
hijl. de
/"
eh~"cellerte.
,
C
H A N
e
E L L E R 1 E
J)
E S
J
u
1 F S,
éton le treu OU
on fcelloit routes les obligadons palfées en Franee
au
pronr des luifs ; ils ne pouvoient pourruivre leurs débi–
reurs en eonréquenee de leurs promelfes , qu' elles nc
fulfent Ceellées;
&
pour eet effet I'on n'u[oit ni du feel
royal ni de cel ui des feigneurs fous lefquels les Juifs
eonrraaans demeu roient : ils avoieO[ un feeau particulier
delliné a Cceller lems obligations , paree que fui.vant
leur loi i1s ne
po~voient
fe tervir des figures d'hommes
empreintes gravées ou peintes .
Dans un" ordonnanee de Philippe AuguCle du premier
Septcmbre (ann':e ineertoine), il étoit dit qu'il
y
auroit
dans ehaque ville deux hommes de probité qui garde–
roiellt le feean des Juifs,
&
feroient fermeO[ fur I'é–
"angile de n'appofer le feean a aueu,,"e promelfe" qu'ils
.,'eulfent eonnoilfanee par eux - ml'mes ou par d autres
que la Comme qu'elle eontenoit étoir légitime .
L ouis
V lll.
en
1310 ,
ordonna qu'¡¡
J'aveni~ le~
]uifs
!J'auroient plus de [eeau pour feeller leun oblrgatrons.
1I parolt néanmoins que I'on dillingua eneore een–
dant quelque tems la
ehaneell"ie
partieuliere des Juifs
de la grande ehaneel lerie de Franee.
Phil ippe V . ordonna au
mo.isde Février
1320,
que
ces émolumens de la
chanccllerie
d6S
Juifs
tournc::roient
au protit du roi , comme
eeu~
de la ehane.licrie de
Franee .
Mais l'expulfion que ce prinee tit des Juifs l'aOLlée
fp ivan/C, dut faire anéanrir en meme tems leur
ehan–
cel/erie
pan icnliere.
Le
(ciendttm
de la
chaneel/crie,
que quelques - uns
eroyent avoir été rédigé en
141
S",
ne parle pas nom–
mément de cette
chancellerie
;
mais il en conferve eu–
core quelques vefliges, en ce qlle les lemes des J uifs
y fone diflin" uées des lemes de Franee
&
de
Cham~?gne.
Voyez
"Beinceius,
de figil/is, parto
1.
c"p .
.") .
Les ordonnan. de la troifieme race, tome
/ .
TeUereau ,
hijl. de
/"
ch,¡neellcrie .
CHAt'(CELLER IE S DE S JU STreE
ROY ALES ,
votytz.
ci-dev.
eHA N CE L 1 .B R
s o
E S
Ju
R
J
S
o
1
e
T I ON S ROYA–
LE S , CHANCELLERIES PRE'S L ES COURS,
CHA~e
E L
L ERI ES P R E'S I D [A L E S
e!J'
FR OVl N
e
fAL ES,
1!!1'.
CHANCEL L ER I E DE
ROUERGUE .
.
C
H A N
e
E
r.
L E R 1 E
DEL
A N G U E
D
o e,
eO eelle
qui efl établie
pr~s
le partement de
To~louCe
..
11
r
a–
voit aneicnnement plulieurs
chaneel/""s
partlculreres
dans le L anguedoc.
Vo)'ez ei-dev.
e
H A N
e
E l 1 E R D B S
]U ST ICE S ROYALES, CHANC.6LIER DE LA MAISON
COMMUNE
DE
TOULOU $6 , CHAN CELIER
DU
SOUS–
VI G
u
1 E R D E
N
A
1\
B
o
N N E,
11 Y
a e.ncore. prércntt:!nent
en L"ngnedoe , ourre la
cbaneel/frte.
qur.efl prcs le
parlemellt , plulieurs amres
ebaneel/e;"J
pres les eour.¡¡
fupérieures,
&
des
ebaneel/en"
préhdlales .
Menfle
CHANCELLf, RIE;
c'di le nom
que , l' on
donnoit ancieonemen[
auX
lettres de
chan~e"eYle
les
moins importan res que
I'O~
Ceel\oit
d~
eire ;.aune,
a
la
~ifférenee
des autres que Ion appell olt
grojJe chancel-
"
le-
I