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94

e

I:-IA

pr<!Centtment fous le ti" e de

./;an"/f,,i.

de

e

I"",."e-

Ferra,," ,

&

une

a

Nlomauban.

.

,

H

n'y a pas comlnunément

de

cbancell~rt(J

pra deJ

, 0/lrJ

da oid"

qui COot établies daus les villes

011

il

Y

a

parlement; la

.ban«//,,;.

du parlement expédie toU–

tes leures néceíTaires, tant pour le parlemem que pour

la cour des aides.

II l'

a

cependal1t une

ehance//eri.

P3T–

ticuliere pres la coo< des aides

~e

Roüen,

&

une pres

de celle de Bordeaux .

L es cours des aides d'

A~en

&

de Cahors avoiel!t

3Um chacunc leur

.bane.//ene,

mais le tout a ét¿ fup–

primé.

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H A N

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R E'S L A

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ti.

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y o

N

efl une des petites

.hance//er;o

établios prcs

les COurs rUpélÍ<urcs. Avam qu'¡¡

y

cut une cour des

monnoies dans cette ville, il n'y avoit qu' une

eban–

cellerie prijidiale

qui y étoit établjo. en conféqueuce de

l'édit du mois de Décembre

1

íi7.

Le roi aya

m

créée

en

17°4

U!re

cour dcs monnoies dans cene ville,

&

Y

.y.m uni en

170í

la Cénéch.uíTée

&

liége préfidial, pour

ne faire

a

l'avenir qu 'un méme corps

1

la

cbantell~fle

frijid;ale

a aum été érirrée fous

le

titre de

chaneel–

Je,.ie

pres

la tour des

m~nnoies,

&

fait dcpuis ce

lems

toutes les fonétions néceíTaires, tant pour la cour des

monnoies que pour le prélidial . Elle etl compofée d'un .

garde.Ceel, de quatre Cecrétaires du roi audienciers, de

'luatrc contrÓleurs, de quin'l.c fccrétaires du roi, deux

référend:l:n:s

1

un rcceveur

d~s

émo(umens du fceau, un

chautfe-cire, un lhr::foricr- payeur,

&

un

greffier.

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Ro

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s

P

Ro

E'S L E S

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R.

s

S

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P E'a I E U–

R E S,

c'efi-a-dire

prtI

les parlemcí1s,

cOI'I[tils

[ttplrieurs ,

, hambres {les compteJ;

cour

des aides ,

,oUrJ

d~s

mon–

t/{Jie],

fout

eelles on s'expédicnt [Outes les !cures de

juítice

&

de graee prdinaires.

1I Y

en a une prés de

chaeun des dOU'Le parlemeus , pros des ehambres des com–

ptes de Nantes, de Dole

&

de Blois, pres des cours

<les aides de R oüen, Bordeoox, de Monrpellier, C ler–

m ontoF errand

&

Montauban ; une pri:s de la eoo< des

m onnoies de L yoo,

&

une pros les conCtils fu péricurs

d'AH'ce

a

Colmar,

&

de R oumllon

a

Perpignan.

JI Y

a dans ehaCllne de ces

chan..l/er;es

un garde

des Ceeau, qui

tie~t

le lceau en l'abCence des maitres

des requetes, auxquels, 10rCqu'il s'.¡:n trouve qllclqu'

uu Cur le lieu, le Cceau doit etre porté, Cuivam la diC–

por,tion d'un édit de Charles V

Ill.

du

1I

Décembre

1493·

11

r

a aum dans ces

ehanee//eries

des fecrétaires-au–

dienclcrs,

des colltr6 1eurs , des fecrétaires

du

coi qu'on

appel le

du petil eol/Ige,

des référendaires, des grefliers ,

&

autres ofliciers.

L es gardes des fceaux, audieneiers , conrr/\leurs

&

fecrétaires du roi de ces petites

eh.meel/"ies ,

qui font

au nombre de plus de

jOO,

jouilfent de la nobleíTe .

D aus la

. han..

I/,,;.

du palais

a

Paris il u'y , point

de garde des Cceaux, ce fonr les maitres des requetes

qui y tiennenr le Cceau, ehacun

l

Con ronr pendaut un

m ois.

f/oyez;

~H

A N C E L L E R 1 E D

ti

P A L A I S

(7

PE

T (–

T ES CHANCELLERIES.

11 y a eu au trefois des

.hancel/er;es

prcs les cham–

bres de I'édit d' Agen

&

de Callres ,

&

pres les cours

des aides d'Agen

&

de Cahors; mljs ces cours ne Cllb–

liflant plus, on a fupprimé auffi les

chancel/.,;"

qui

avoieut été créées pour elles.

Poyez la eompil<ltion des

o"don»ances par

Blanchard.

CHANCELLER IE DE D AUPH ttf!;;'. Cette

.han–

../ler;e

peur eu e confiderée fous trois différens érats;

c'étoit d'abord

la

.hancel/.,ie

particuliere des dauphins

de Vienllois, lorfque cene province formoit up.e Couve–

raineré particuliere . Depuis la réunion de cene provin–

ce

¡¡.

la France en

1343 ,

la

chmuel/erie de D attphi",!

fut regardée comme une

.haneel/er;e

propre aux nI ou

petirs-fils de France qui avoÍ<1lt le tiue de

dattf!.bin .

J uCqu'alors cene

chanfCl/er;e

Cervoir

pre~

le con",,1 del–

phinal, qui "voit été créé par Humbert

11.

dauphin de

V icnnois di:s l'an

1340;

mais L ouis

XL

qui u' étoit

encore que dauphin de France, ayam érigé en

14í3

ce

eonCeil delphinal fous le titre de

parlmunt de Grenoble,

la

chanccllaie de D a"phin¿

cfl devenue la

chancel/"ie

fervam, pri:s ce parlemenr. Elle a toajours conCervé le

n om de

ehaneel/er;e

de D auphiné; enfin depuis que les

d~uphins

de F ranee ne jouiíTent plus du D auFhiné, com–

me cela s'efl pratiqué depuis I'avé'nement de Louis

X l.

" la couronne , la

ehantoll.,.i.

de D auphiné a été dé–

pendante du roi direa emeot, comme eelle des autres

parlemens;

&

ce n'efl que depuis ce tems qu'il en etl

fait mention dans les ordonllaoces de nos rois comme

q'une de leurs

ehancel/er;es .

La premiere qui en

p~rle

eRA

cfl un édit de Charles VI Il. du

11

Dtc<mbre

1493 .

ponam qu'aux huir maitres des rcquétes d6 l'h6.tel ,

i

cauCe des prérogati\'cs de leurs ofliccs, apparucnr en

l'abCenee du chancelier de France, la garde des

fee~ul

ordonnés pour

Cccllcr en

nos

chnnc~llerus

de Pn.r1S,

ToulouCe, Bordeaux, Dijon, de I'échi.quier de Nor–

mandie, Bretagne, parlemellt de D auphmé , .

&

aut:es ,

quand ils fe tTouverollt ou furvieodronr en lteux ou Ce

tiendrollt leCdites

chan••//.ri.s . .

L a

eha"ce/ler;. d. D al/phinl

ne fut érigée en litre

d'oflices formés que par édit du mois de Juillet l )3r·

Elle fllt d'abord comporée d'uu gardo-feel, un audie!'–

der un

conu/\Ie~r, d~ux

référ-endaires ,

&

llIf

ehautfe–

cire

~

en

r

H3

il fut créé un oflice de confeiller au par–

lem~1lt

de Grenoble, pour <tre uni

i

eelui de gard '–

fcel de la

,hancel/er;,.

Au mois de F évrier

1628 ,

le

nombre des ofliciers fut augmenté de trois audiene.ers ,

uois contr61eurs, deux référendaires, un choulle - cire,

&

un huiffier :

il

fllt dit que les quatre conu61eurs fcr–

viroient par

qu~rtier

;

&

en général que, foit pour les

fonélions, foit pour le panage des émolumens,. cene

ehatIC.!lerie

fe régleroit " I'inllar de celle de

Parl~ .

L.e

9

J anvier

.,646 ,

il fut fait un

ré~lemem

au e,?nCe.1

Pri–

vé,

a

l'oecar,on de la

ehanee//ene de Dattphml,

por–

tam défenfes de Cceller aucunes (emes dans ceue

ehan–

(el/erie

ni

dans aucune aurre, que ce

!le

foil

en pida

Cceau , .'ux jours

&

heures accoutumés , dans la

.han–

c~f1~ric

:

JI

fut eneore fait un autre réglemeot pour certe

,hall–

cel/eri"

an confeil le

I5'

F é,'rier

1667,

qui fu t revetu

de leHres patentes,

&

par lequel on défendi!, entre au–

tres chofes , aux officiers du prélidial de. Valence

&

de

la

.hancellerie

de ce prér,dial,

i\

leurs greffiers d' ap–

penux, aux baillifs, vice-baillifs, fénéchaux , vice-féné–

chaux, prév/\ts, jnges' royaux

&

Cubalternes, d'aceorder

aucunC3

lettres

de

aebit is,

rcfciffions,

rdlitutions,

requc"

tes civiles , leures

d';//ieo ,

bélléfice

d'~ge,

d'itll'enrai-

re, répi,

&

aútres Cemblahles . .

.

Au mois de Mars

1692,

iI

fut créé des offices de

grefliers, gardes

&

conCer.vateurs des millutes,

&

expé–

ditionnaires des lem es

&

autres expéditions de la

ehan–

eel/.,ie

établie pros le parlcment de Grcnoblc;

&

par

une déclaratioll du 7

J

uillet

11>93,

ces offices furent u–

nis 3

la comJDunauté des procurturs

du

nu:mc

parle ...

ment, comme,

ils le (om

a

Paris.

Ennn par une déclararion du

30

Mars

1706 ,

le roi

unit J'office de confei11er nu

parlemem

de Grcnoble ,

créé par I'édit dn mois de D écembrc

1

Sí3,

avce eelui

de conCeiller g".de des Ceeaux de la

.hancelleri.

,

eréé

par édit du mois d' Oélobre

J

704.

Cet édit

en

avoit

crU pour toutes les cours.

Pour r.woir les nutres rég lemens qui peuvem oonve–

nir

a

la

ehance/ler;e d, D auph;nl,

&

les prh'iléges de

fes oflices,

v oy .

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A N

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L ES

PAR L E M E N S

1

&

tlJlX

mots

A

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DI E N

e

I

E.

R

,

C o

N T R /\

L E

U R S,

S E

e

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E'T Al R E

S n

u

ROl,

&e.

C HA N

e

EL

L

E R l En E D I

J

o

N,

efl de deu x for–

tes; Cavoir la

ebaneel/er;e

établie prcs le parlem,·1l[ de

D ijon, comme les

cbancel/er;es

établics pres des autres

parlemens,

&

l'autrc dI la

chancellerie

attX conlrat.I

qui efl l'nne des

,chancel/eries

de ceue eCpece établ ies

dans le duché de Bourgogne. Pour connoltre plus am–

plemem ce qui

COllcernc l'Ull

&

I':lUlre,

voyez.

ti

-

de'"

va1Jt

C

H.A N

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G N" •

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CE L L E R l E]) E Do LE, el1 celle qui efl

établie pres la chambre des comptes, (our des aides ,

du domaine, fi nanees

&

grande I'oirie de D ole. Elle

fut créée par édit du moi, de Septembre

1696,

&

com–

poCée de plufieurs ofliciers

tlOtlt

le nombre [ut augmen–

ré par édít du mois de N ovembre

1

G!)8 .

V

C HA

N–

e E L L E

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l ES

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E'S L E S e

H A M

n R E S D E S

¡:

o.e–

PTES

&

COURS DES A l PES .

CHAN ctLLERI E.

DE L'ECHIQ...UIER DE NORMAN..

D

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DE

R

o

U E N,

'Voyez'

e

R A N C E L L E R I E DE

RO UB~.

e

H A

Ne

EL

L

E

R l

F.

n'E G L I S E, di la dignité ou

oflice de challcelier d'une ég liCe cathédrale

(lU

collégia–

le. Ce terme de

.ha1J(eller;e

Ce prend au lli

qllel~uetois

pour le lieu

011

le Ghanc<lier d'égliCe demeure, 9u bien

pour le lieu

011

il fait Ces fonélioos, c'ell a-dire

011

il

Ccelle

I~s

aaes , Cupporé qu'il Coit dépolitaire du Cceau

de I'églire, comme

il

efl ordinairemenr . ' .

Bouchc1, en fa

biblioehe'lue canon;'!!/C

au mot

chan –

celier,

rapporte un arret du 6 Février

1606,

qui ju.

gea -que la

eh~ncell.,ie

de I'é¡¡life de M eaux €toit non

pas une fimple chanoiníe, t11a.s digniré

&

perfonnat Cu-

jet-