I
1 O
CRA
L e
[ci."d"m
comieot eor,tÍte une longuc inllruétion
fur les droirs du Cce.u,
&
Cur la maniere dont ces é–
m olumeos Ce panageot eotre le roi , les notaires & Ce–
.crét.ires, le chautre-cire, I"elon la nature des lemes,
iI
limpie ou double queue: 00 y difiingu. les lemes de
France de celles de Champagne , des letrres pour les
L ombards, pour les Juifs , pour le roHume de Navar–
re; l. rarif
&
le partage dl dilf¿rent pour chaque Corte
de lenres .
II
efl dit que des lemes pour chafT.urs, 00 o'a poiot
.ccoumm€ de rien prendre; mais qu'ils fon: préCent de
leur charre aux audicocier
&
cootroleur ; que cela
dl
loutefois de civilité.
Que pour les priviléges des villes & villages, le f'ceau
ell arbirraire; nl!anmoins qu'on
S'
en rappoiCc
a
l' avis
d'un homme d'honoeur
&
experr, qui juge en conrci n–
ce .
Qu'i1 y a plulieu" perfonnes qui ne pnycnt rieo au
fceau; Cavoir, les reioes, les enfans <le rois, les chan –
c eliers, !es chambellans ordinaires, les quatre premiers
clercs
&
maitrcs d<s requetes de l'hÓtel du roi, qu'on
appelle
fuival1s;
les qnatre premiers maltres & c1ercs de
la chambre des comptes; les ma,!res de la chambre aux
deniers; taus les
fecrétaires
&
notaircs ordioaires,
3.
quelq u'étar 'lu'Hs Coient parveous, & les caulfes-cire .
Q Ge le bomei lier & le grand chambellan ne doivent
rien au
fCClU
pour le droit du fui ; mais
qu'
ils p3yent
le
droit Ms compagnons & celui des ehauffes - ciré .
Enfin quo dalls
I~
difll'lbu tio!l des bourCes dos eom–
pagnol1s> qui ttoient alors au nombre de Coixnnte· Cept,
Jes quatre premiers cleres de la chambre des comptes';
t.t
lcs maltres de la chambrc al\X deniers , ne preonent
rien ,
fi
ee n'dl:
pOUf
les ehllnes
de
Franee.
L es ehoC.. Cont bien chan¡¡ées depuis cetre inllruétion,
foi! pour les formalités, COIr pour le tarif & émolu–
menr du Cccau, .& pour le partage qui s' en fait entre
Jes officiers de la chancellerie> fo it enfiu par rapport
a
\lilférentes esemplions.
Voya. ci-devfmt
J'
arto
e
HA N–
CE L L E
~
I "
(!I'
e
H A N C. L L E R lE
( B ourfe d.),
&
a
l'tlrticl~
de chacun
da
officiers
r¡ui
pcuvei'J: avoiy des
privi/lges,
comme
CHANCELIER, iY.1AiTRB DES I\E–
Q"UE TES, SECllE.'T A IR E DU RO l ,
UI'C.
e
R AN C E L L E R "
(
St)'le de la)
ell
UI1
recueil des
formul~s
ulitées pour les lenres de chaneellerie qui S'<1-
pédicnt , tan t au grand qu'au petit Cceau.
CHANCELL'Ba I E DE
Tou!.o u sn,qu'on
appelle
auffi
&haHcell"ie de L al1tftedoc,
efl la Ceeonde des petites
thalleclleries: il parolr qu'elle éroit établie des I'an 1482,
fuivam I'édit de L ouis
Xl.
du mois de N ovcmbre de la
dite année, ou ce prinee parle de fes ehoneelleries au
plurier ; ce qui fait COo001tre que l' on avoit diflribué
des ooraires- (ecrétaires dn roi pour faire le ferviee pres
le parlement de ToulouCc, de méme qu'il y en avoit
deja depuis long-rems au parlement. Cetre
cha;:ccllerú
.l.
70f110flfc
ne put commeneer
a
preudre forme que
depuis 1443, rems auquel le parlemetlt de ToulouC.
fut eofio Iixé dans cetre ville .
L e premier réglement que 1'00 trouve eoneernant la
,hance//crie de TOllloure,
ce íilOt des letrres parentes du
22 Juillet
1490 ,
portant pouvoir aux quatre ehauffes–
cire de F rance de commettre tdle perConne eapable que
bon leur fembleroir, pour exereer en leur noOl I'offi–
~e
de chauffe-eire en la
chalteellerie
qni Ce teooit ou
fe tiendroit
ii
Touloure, ou ail1eurs au pays de L an–
.guedoc.
Charles VIII.
par [011 ordonna"" de 1Wo1llins dI,
-mois de D lcembr.
t
4 o, fit quelques réglemens pour
CleHe
chal1cellerie. L ·art. Ixjv.
porte que pour donner
'Ordrc au fait de la
chllncellerie de 70ftlou[e
. . . . .
'deux c(mCdl1ers de ce parlement , ou autres notables
perColmagcó,
(j
le parlemem n'y pouvoir cntendre, Ce–
ront tb\\jO\¡rS a'fliflans
a
ladi,~
ehan"J/erie
avec le gar–
de-feel , par le conCeil deCquels Ce dépccheront les let·
tres; & qu'il y
~ura
deuK clés au come de ce fcel ,
dom les conlelllers en gardeeont une, & que le fcel ne
fera ouvert qu'en Icur prérence; que ces conCeillers re–
rOn! comOlis par le chancelier . Et dans l'
arto Ixv.
il
efl dir que ponr pourvoir au, plaintes de la taxe des
fceaux , H a été aviC¿ que les ordonoances aneiennes
lOuehanr le taux dudir Ceel, Ceront publiées
&
gardées
entieeement; que
Ii
les Ceeré!aires Cuivans ladire
.7",n"l–
leri.
arbitroienr injullement les Cceau. qni font arbilrai–
res , en ce cas on aura recours auxdi" gardes & affi–
aans audlr Ccel, pour faire la taxation modérée, 3UX–
quels par le ehabcelier rera ain li ordonné de le faire.
Peu de tems apres il fut établi de Cemblables chan–
¡:elleries
aux
parlemens de
Boede~ux,
D ijon, & l' échi-
CRA
quícr de Normandie, en Beetagne, D auphiné,
&
ail–
leurs.
Les eéglemens qui eoneernent ceHe
chaHceJ/"i.
é–
latlt la plupan coOlmuns aux chaneellerícs des autres
parle1l1ens,
voyez ci
-
de'llflnt
eH A N C E L L D 1\.1
E.
S P R E'1t
J.E. s
PARLE.ME.NS.
.
e"
A N'
CE
L L E R
n
D 5
T
o
U R N Al,
fut créée par édil
du mois de D éeembre 168o, pres le confdl .c0uvenin
qui avoit été établi dans cetre ville par LoulS
X
I V.
en 1668.
11
ordonna que la charge de garde-Ccel feroit
pour toOjours aHaehée
a
celle 'de premier préfidenr do
conreil Couverain.
11 Y
a eu plulieurs réglemcns pour
cetre
chancelleri.,
des
t
7
Mai
&
12
J~in
t 681 ,
~
19
J uin t 703: ce deroier aecorde aux officlers le drOlt
de
furvivanee.
'Voyez
Telfereau,
hifl. de la chaneel/ene
,
tome ll. (11)
C H
A
N C H
1\
( Glog.
)
ville eoolidérable d'
A-
friq ue en Egypte, 'pres du Caiee, ii rentrée d' un de–
fen.
C H
A
N CHE
U, (
Glog.
)
gr~nde
ville d.'
~
(je á
la Chine, dans la provinee de Foklen, fur la tlvtere de
C hanes.
L ong.
131. 39.
Itlt.
24· 4 2.
• C
H A
N C
1,
r.
m.
(Salin,,)
c'efl ainli qu'on ap–
pelle dans les Calines de Franehe-Comré, les eharbons
qui s'éreigoeot Cous les
po~les,
& qu'oo en tire 3prc,
la
fllinaifon.
V.ya.I'art.
S
A L I N E S,
*
CHANC IR, v. n.
(Confi!)
c'ell eommeneeT
a
moitir: on dir que la confiture ell
chal1ci.,
10rCqu'
elle efl cOUVcrte d'une pellicule blaneharre; on dit qu'
elle efl
moiJie,
quand
iI
s'éleve de certe pellico le blan–
ehalre une effloreCcenee en monífe blancharre ou vee–
datee. La confilure trop cuite eaudi!; celle qui ne l'ea
pas alfe:¿, ou qui manque de fucre,
chancit. Voyez.
C ...
.NDl.R U MOISIB..
• e
H A N
e
J
R,
( OEeol1om. rllf/ir¡.
)
Ce dit auffi du
fumier,
lorCqu'apr~s
avoir été fort aelféché, la fUIf.1ee
en eommence
a
blancoir: il prend alors uoe odeur par–
tieuliere, qui ne laiífe aueun doute que ce qu'o n ap–
pelle
chanei,'
daos le fumier, ne foit la meme chofe
que
moiJir.
Le meme terme,
chan.ir,
Ce dit 3uffi des
fr~irs
& de la moitifTure qui Ce forme
~
leue Curface;
on en regarde les filamens comme des commencemen'
de champigoons.
C
H AN
C RE,
f.
m.
terme de Chirttrgic,
efl Un
uleere malin qui ronge & maoge les chair>:
iI
tiem de
la
natlne
du
carcinome.
f/o)'ez.
e
A
R.
e
t
NOM
E..
00
appelle
cornmunément
chancres,
des pct:ts ulce–
res qui viennenr au-dedans de la bouehe: ils [om lim–
pies, Ceorbutiqlles, ou vénéeiens; les limpies ne Cont
point différeos des aphrhes .
-Voyez.
A
P H T H E 5 •
Les
chan<r"
fcorbutiques attaquent particulierement
les gencivcs qui COllt dures, élevées, gorgées d'un Cang
noir; les racines des deors fOllt déchauOées,
&c.
Voy.
SCORBUT .
Les
ehaner"
vénériens qui vieoneot dans la bouche
affeélem plus particulieremenr les glandes amygda les'&
le voile du palais.
11 Y
a Couvem carie de l'os propre
du palais & de la voOte paiatine. Ces
chal1eres
[om
des Cymptomes de la vérole .
Voyez
V
E'R
o
LE .
La
guérilon de ces
chancres
exige, apres I'exfoliatioll des
os du palais , l'uCage d'uo i"flrument qui Cupplée aux
os .
V oyez
O
D T
Ü
R A T E U R •
11
Curvient des
·chancres
ou ulceres vénériens nu:.:
ptI-ties naturelles de l' un
&
l'autre fexe,
a
la Cuite d'un
commeree impue: le bon ou le mauvais trairement de
ces fortes d'ulceres décide fouven r du Con du mala–
de. On peu! quelquefois les \ guérir radicalement pae
un trairement méthodique, fans que la vérole fe ma–
nifeae. Quelques praticiens prétc'ldent qll'un
chan<re
\'énérieo eH uoe preuve de vérole eon firmée, & que
le traitement du vice local de I'adminiflra,ion de Quel–
ques-anti -vénériens , ne difpenCe pas de palIer par les
grands remedes. Sur
tour
cei~
il faut que le Chirur–
gien
Ce
guide par les accidens,
&
quc le malade Coit
guidé par un habile Chirurgien.
(Y)
C
H A N
e
RE, (
']ardinag.
)
'efl U!le maladie aOez
o rdinaire aux arbres : c'el! un défaut dans la Céve, qui
fe porte dans une partie de la
ti~e
avee trop d'abon–
dance, & qui
'y
cauCe une pournture qui s'¿tend, &
qui d¿pouille eolin IOU\e l'éeorce.
L e vrai moyeu de guérir cetre maladie, efl de cou–
per juCqu'au yif toute la partie arteinte de ce mal , &
de rcmplir la plaie avec de la bouCe de vaehe, qll'un
fait tenir ,vec du ]jnge lié ao corps de l'arbre chao–
cee\lx.
(K)
C H
A
N DEG R
1,
(G/og.)
ville d'Alie dans l' l n–
de,
en-de~ii
du Gange, dans le royaume de Narling,
dom
\
)