eRA
m3rquer~
UDe
.,IIriltl
prodigieuCe duos leurs p!rties , leurs
fooa ions , leur org.oifatioll,
& e.
e
11 A N G E M
E.
N
T D'o R D RE,
en .I1rithm/t ic¡tu
&
en IIlgebre ,
en la m eme choCe que
perm"tntio" . Poyo
PER . tUTAT IO N.
00
demaodo par exemple combien de
eha11gmunJ
d'ordre
peuvent avoir lis perfono,s amfes :\ une table ;
on trouvera
7 20.
Poyo
ALTERNAT I ON
&
COMo
B I NA tS ON .
( O)
C
H
A N
G
E ME
N
T , fe di! quelquefois,
en
P hyfi:¡IlC ,
de l'aéHoo de changor , ou quel quefois de ¡'eflet de cet–
te
aaion.
Vaya:.
M U T A T ION .
C'efl une des lois de la oature, que le
eóangcment
'1ui arrive dal1S le mouvement,
dI
toiljours proportion–
l1el
a
la force mo trice
imprim~e.
Poye:::.
N AT U
RE ,
MOU VEM EN T, FORCE , CAUSE,
&e.
(O)
CHANGE~(ENT
n'E1T AT DES PERSONNES ,
(']lIriJpruden.. ) 'lJo)'ez E'T
A T
D E
S PE R S O
N
NE S,
(.11
)
.
C
H
A
l< G
E
M
E
l<
T, gr<lode maehine d'opéra, par le
m oyen de laq uelle toute la dóeoration ehange dans le
m éme mo m ont,
lU
eoup de fimet . Cetre maehin. , qui
ell de I'invention du marqu is de Souedeae, a éeé .adop–
tée par tous les théatres de Paris. Ell e en furt fimple,
&
l'cxéeution en efl aum fC¡re que facile.
00
en trOU–
vera la tigure, ainli que la deCeription des parti"s qui
Jo
eompolent , dans un des deus vo lumes de planches
gravées.
( B )
C H A N G E
R,
V.
aa.
( M m·i"e.)
Daos la Maci–
Ile
on applique ce terme
ii
différens
ufa~es.
C hal1ger de bord )
pour dirc
v ;rer de bor;);
c'ell met ·
tre un cÓté du vai(feau au vem, au lie u de l'autre qui
y étoit; 'ee qui le
f.itpour
ehangcr
de roure.
Changt!r lu v ?ileJ;
c'ell
meLCre :lU
vellc le
cócé
de
la voile. qui écair 3upara.vao c fans
l~
venc.
C hanger les voilcJ de
l'aval1t ,
&
In
mcttr~
fuí"
/~
",át ;
c'efl
br~aer
enrierement les "oiles du m at de mi–
fene du e/lté du venr ; ce qui Ce fai t afio qu'il doone
deaus,
&
que
le
vai(feau étant abartu par la, on pui(fe
le rem"ltre en roure .
Changer !'ayrimon;
c'en faire pa(fer la voile d'arti–
m on avcc
C;,
vergue, d' uo e/lté du m1t :\ I'au tre.
C hangcr" la barre;
c'eCl:
un commandement
qu'on
fni, au timonnier, de meme la barre du gouvernail au
cÓté oppofé
a
eelui olí el le étoit .
C hanger le
quart;
c'en faire entrcr une partie de
l'é–
quipage eo Cervice ,
il
la place de celle qui t'toit de gar–
de , & que certe autre panie doit relever .
(Z)
C
H
A N
G
E R
U
N CHE
V
A L
on
C H
A N G
E R
D
E
M A I
ti
,
en
termu
de M anege;
c'en tourncr
&
porter
la tete d'un cheval d'une main :\ l'autre, de droite
a
gauche, ou de gauche
ii
droite.
11
ne faut jamais
,han–
gcr
un eheval
qu'on
ne le cha(fc
en-aV3nt, en
fai–
fant le changerr:enr de main;
&
ap'cs qu'on I'a chan–
gé on le pou(fe droit pour former UII arrét. Pour laif–
ler' échapper un eheval
de
la main, il faut touroer en
bas les ongles du poing de la bride. Pour le
eh!",;:er
i
droite , il fau t les tourner en haut, portanr
11
main
a
droite . Pour le
changa
agauche, il faur les to ur–
nor en bas
&
agauche;
&
pour arreter le cheval ,
i1
faut tourner les ongles en haut ,
&
lever
h
m ain .
Quand 00 apprend
a
un eheval .i un
ehanger
de main, que
ce foit d' abord au pas ,
&
puis au 'rot & au galop.
C hanger de pil , '/J0yez
DE SUN I
R
(Se). (17)
C
H A N G E R,
en terma de R affinetlr de ¡Itere :
c'efl
tran Cporter les pains d'une place
a
uoe autre , en les pla–
~ant
Cur les m emes pors que I'o n a vuidé,. O n
ehan–
ge
pou, ra(fembler les firops que I'on Ceroit en danger
de répandre, eu égard
a
lem abondaoce .
Poyez
R
A S–
S"EMBLER .
C
H A
N
el
E
R, fe dit ,
en Mam'fal1. de (oirie
,
dos
cordes de lemple, de rame,
& e.
c'cn Cublliruer dans
ces parties du métier une corde
a
uoe autre , 10,Cque
celle-ci fe
dé~le.&
m enace de eha{fer .
Voyez
R
A
M
E,
SE'tPLE,
&e.
~
CHANGEU RS,
f.
m .
(Comme.-«)
partieu–
liers établis
&
autoriCés par le roi, pour reeevoir dans
les ditférentes villes du royaume les monnoies aneien–
nes , defeaucuCes, étraogeres , hors de courS; en don–
ner
a
eCUK qui les leu, portem, une valeur preferite en
erpcccs eourantes ; envoyer aUK hÓtels des monnoies les
efpeces décriées qu'ils ont re,ues; s'informer s'jJ n'y a
poim de partieuliers qui en rctienoem; les faire failir
che'!. ces particuliers; v.iJler dans les endroits ou ils
font établis,
a
I'~tat
des monnoies circulantes,
&
envo–
yor
ii
leurs fupéricurs les obfervations qu'ils o nt oeea–
fion de faire Jur cet objet ; d' olí
l'
on voir que l'état
eRA
109
de C
hangettr,
paue
~tre
bien rempli , demaode de la
probiré, de la vigilaneo,
&
quelques conooi(fanee, des
moonoies.
Poyez
M
o
N
N
O
11':
S.
C HANG rE',
( Gl og.)
grande viIIe de l. Chioe,
capital e d' un pays de
m ~me
nom, dans la province de
H onnaog . IJ
Y
a uoe au tre viJle de m eme nom
a
la
Chine , dans la province de HlIquang .
CHAN L ATTE,
f.
f.
terme d' /lrchitellllrc,
pelite
piece de bois , Cemblable
a
une forte latle, qu'on arta–
che vers les extrémités des ehevroos ou coyaux,
&
qui
faiJl it hors de la corniehe fupérieure d'uo
b~ titnent .
Sa
fonaioo en de Co ateoir deux o u trois rangées de tuiles,
pratiquées ainfi poue ¿carrer la pluie d'uo' mue de face.
( P )
C
H
A N N E, poi{fon de mer .
Poyez
S E
R
R A
N .
C H A N N S I
0"
X
A N S I ,
( G/og.)
province Ce–
ptentriooale <le la C hioe , qui en lres-fertile
&
treS-peu–
plée. Martioi
J
éCuite a(fare qu'iI y a des puits, qui au
Jieu d'eau oe com ienoen t que du feu,
&
qu'on en ti–
re parti pour cuire le manger . Nous o'obligeoos per–
fonne
a
croire ce fait .
C
H A
N N
T
O N,
(Glog.)
prov ince maritime
&
fe–
ptelllliooale de la Chille, trcs-peu plée & tres- fertile .
C
H
A N O 1N E,
f.
m. (
']ltriJp.
)
d9ns la figoifi–
cation la plus étendue , fignifie eelui qui vit Celon la re–
gle partieuliere du corps ou ehapitre done i( en mem–
bre.
Quelques-uns tireot I'ótymologie du oom de chanoi–
ne
tllnol1icuJ ,
ti
canone
,
qui (ignific
regle,
d' 3utres
du 'rncme Jnot
canon,
qui fig nifie
penfion,
rc~eval1ce,
OU
preflation
annllelle;
paree que cnaql1e
cbanolne
:1
or–
dinairement fa prébende qui Jui efl amgnée pour Ca pen–
flon.
D ans l'ufagc ordinairc, quand on parle d'ur.
channi–
'u
fimplemellt , o n eneend uo ecc1élianique qui pOlle–
de un caoonie", ou prébende dans une églife eathéd ra–
le ou collégiale. 1I
Y
a eepeodane des
ehanoin.. lai'–
'1"0.
Po)'e::. ci-apres
C
H
A
N
o I
N
E S LA
'¡"Q
1I E
s.
11
ya
aum des eommunautés de religieux
&
de re–
Iigieufes, qui portem le titre de
ehanoines
&
de
ehan.; –
n_.Des;
mais on les diflingue des premiers, en ajoarant
ii
la quali,é de
ehanoine
celle de
rlgulier .
D ans la premiere inn itution , tous les
ehanoines
é–
toien! réguliers; ou pour parler plus june, 00
nc
diflin–
guoit point deuK COlles de
ehanoines:
[Ous les
elcro–
cha»oi"es
obCervoieut la regle
&
la vie communc fans
aueuoe dininaioo .
11 ne fau, eependant pas confo ndre les religieul avec
ces
clercJ-,banoineJ;
ear
qlloique
chaque ordre religieux
eat fa regle partieuliere, i1s o'éroient point eonfidérés
comme
chanoinn,
ni
lnéme
r¿pmés
eccléljaOiqu~s,
&
ne furene appellés • la cléricature que par le pape Sy–
rice en
383.
Plufieurs prérendent tirer I'origine des
,ha'JlJinu,
des
apótres m emes. lis fe fondent fur ce que la tr.diríon
de touS les fieeles en que depuis I'afcenlio n de N orre–
Seigoeur, les apÓrres vecurent dans le eélibat, & lur
ce que l'on tiem eommunément que les aplltres
&
les
difciples donoerenr des regles de la vie commune,
&
vecurent entre eux en
eomm uDauré 1
3utant
que
le,
coojonaures olí ils fe trouvoient
po~voiem
le leur per–
meme. On voie dans les aaes des apór,es
&
dans leurs
éplrres, qu'l1s fe traitoien t muruellemenr de
fraes.
L es pretres
&
les diaeres o rdonnés par Its apÓtres
dans les différentes égliCes qu' ils fonderent, vivoien t
auOl en co mmun des oblations
&
aumÓnes faites
a
leur
églife Cous I'ob¿i{fance de le", é veque.
Quoique les noms de
e/ere
& de
eh""oine
ne fu(fen t
pas ulirés daos la nai{fance de l' EgliCe , il parolt que
les
pr~rres
&
di~cres
de ehaque églife formoiem emre
cux l1n collége. S. Clement, S . Igoace,
&
les peres
ql1i les ont fui
vis
dans les trois premiers fiec1es de
I'Eglife,
Ce
ferven t Couvent de
cet~e exprem~n.
L es perC.cutioos que les Ch,étlens foutfnrent dan,
les trois premiers Jiecles, empecherent
~n .beaucou~
de
lieux les cleres de vivre en cammun:
mU1S lIs
meUOlent
au moins leurs b;cns
en
com munaut~
&
fe contentoien t
ehacl1n de la po fluJe ou portion ql1'ils recevoiellt de
leur égliCe IOUS les mois
ce qu'oo appella
divifioncs
men[llr"as.
On les
appell~
RUm de-l3 ,
fratns [port1t–
/anteJ.
La dininaion que I'on nt en
324
des égli fes calhé–
drales d' avec les églifes panieulieres , peut cependant
etre regardée comme le véritable eommenceme nt des
colléges
&
communa~tés
de clercs appellés
ehan oin;s.
On voit dans S . B,"le
&
dans S. Cynlle, que
I
on
fe fervoie déj:l du nom de
<hanoine
Ik
de
,hanQ;,"/!e
daos
'\