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112

eRA

001

voi. dé'libéruive dans I'a(femblée du chapiue. Ceul[

qui ne fOOl p's au moius I"Odiacres ne 10m poim

C3-

pirola", .

e

HA"

o r

N E S -

e

A R D I N A U

x ,

fa, in,ardinati,

éroieor des cleres qui nOh-feulemcut obferl'oicnr In re–

gle

&

la víe eommune, m,is qui

~toiel1t ~rrJch~

;\

une cen.ille églifc, de meme que les prérrc I'éroienr

• une paroilfc. L éon

IX .

en eréJ

1'.0

10fl • S. E–

lienoe de

B:fan~oll,

&

A

lex~ndre

111.

dlll5 l'égliCe

de C ologne.

11 Y

en a encore qui prenoent

ce

tirre

daos les

~glifcs

de M:lgdebourg, de eompon.lle, Bc–

DeVenl , Aquilée, R avenno, M ilan , Pife, Naples ,

&

quelques aUlres. ee rirre, dom ils Ce font honnenr

a

c.ufe qu'il ell uoi a

"OC

k

rirre

de

cardiD~1

, n"Jo/he

rien e.pendam 3 leur

qualir~

de

ehanoin"

puifqu'au–

Jourd'hui rous les canooicars élam érip'és eo

b

:oéfiees,

les

.hanoinrI

font allaehés

ii

leur éghle de me me que

rous les aurres

bén~ficiers.

e

H A N

o

I N E S D A M

o

I E A U X

o..

DO" I C Il L–

LA

J

R

1!

s ,

canonici domiedlaru,

en

le nom

que

l'on

dODnoit aurrefois, daos quelques é!llifes , :lUI Jeunes

<hanoino

qui n'éloieor pas encore daos les ordrcs fn–

eré.

/1

Y

a

dix-huit

, hanoino domi«l/aiul

daos 1'¿gliCe

de Mayence, door

le

plus aoeien , pourvO qu'iI Ibir

3gé de 24 ans

&

d.os

les ordres facrés, r.mplir la

place de eelui des viogl-qu.rre' eapitulans qui vicor •

vaqner . U n de ces

domial/aires

peut .u!li fncc¿der

par ré/ignarion.

/1

n\ • que les capitulans qui 'yem

drOit d'élire I'archel'éque de M ayence.

T abl,a1l d,

/',"'pir, C"m. p. 84.

11 Y

a .um des

ehal1oi"u domi"IIlliru

dans I'¿glife

de Srrasbourg.

e

H A N

o

I N E S D

o

M I

e e

L L A

J

R E

s,

'lJoyez ci-

d,vant

e

H A N

o

I N E

D

1\

M

o

I S E A U 1 •

e

H A N

o

I

N E

aá ,([.l/11m,

d i

un dignitair. auquel

le p'pe confere le ¡jIre nud de

,hallo;'",

fan~

pré–

bende ,

a

I'effer de pouvoir polf¿der la dignit': dOIll il

etl pourvQ dans uoe égJife calh':drale . L'ufage de pref–

que toures les églifes cathédrales

&

collégiales , ell

que les dignirés ne peuvem

~Irc

polfédée que par des

ehanoi",s

de ,.

m~me

ég

Ii

fe , ou s'ils ne fom pas

eha–

noin"

prébeod¿s, ils doiveot fe faire pourvoir en cour

de R ome d'un canoniear

ad ejJdl1lm.

L . pragmari–

que fanél ion

tito d, ,0llatio"ibllJ ,

décide que le pape

oc

peut crécr des

,banoinu

Curnumér.ires dans les

tE–

gJifes oi! le nombre en fi l e; mais qu'il peur créer

des

,bano;lul ad effdlum

:

iI

s'en réfervé ce pouvoir

par le concordar: une umple agnalure de la cour de

R ome fuIDt pour créer un de ces

,hanoinu;

mais il

faut que la claufe

ad 'ffdJum

foit exprelfe,

&

qu'il

faie die

3Um

lIoNobflanu

callfmi'OTum numero.

L es

,ba1loinu

aillÍl

cré~s

peuvent

cepend::uu prcodre le

ri–

tre de

ehanoinu,

fans 'JoOter 'l,ue c'ell

ad 'ff,O"m.

U n tel

(hanoin,

De peul ,

a

ratCon de Con canonicar,

prendre de fa propre aurorité polfe!lion de la digoil¿

vac.ote,

&

I'on doure s'il en tenu de payer quclque

chofe pour droit d'elllrée.

11

n'en anreint Di

a

Ja ré–

lidence, ni il aueune a!lillanee aux heures canoDiales,

Di

iI

la promorion auI ordres; mais au!li il lIe jouit

point des priviléges des aurres

,hanoi,ul:

il n'a .ucuoe

par! auX dinribulíons quoridiennes,

iI

moius qu'il n'y air

ufage contrai.. ; il n'a poiot de voix au ch.pilre: il

ne peur permUler ;

&

s'il en pourvu d'une prébende

OU dignilé dom

iI

fe Mmene dans la fuire , le eano–

oicat

ad 'ff,O..

m

n'etl point répoté vacaO! ,

iI

moins

qu'iI ne s'en foir démis nomm tment.

11

ne peut etre

juge délégué par le pape ou fon légat , comme le

peuveot elre les autres

eh,II:oinu

prébendés des églifes

c:uhédralrs féculferes, n'élom créé qu'il l'dfet de pou–

voir obleoir

&

pofléder une dignité qui elige l. qua–

Iiré de

eha»oine

.

V.y' ::,

Rebulle

f:lr le ,olleordat,

tito

d(

COJlftTvatiol1iblll,

:lU

mor

UJ

cathtdrd/iIJlII, de –

fini,. callon. p,

2fl.

Jovel, au mot

,han.iniu

n .

49.

A lbert, au mot

1"¡

r.Ye

~ ,

arto xiiJ. Biblioth'r.

canon.

to""

l .

pp.

198

{1

fu/v.

e

H

s o

I S E

E X P E

e

T A N

ou

¡flb ,x/,Oalio-

"' p'.r.,nJa:,

¿toieor. eeux qui e.n

~uendant

une. pré–

bende, avoieor le IIIre

&

la dlgnrté de

,han.m'l,

voix ea ehapitre,

&

une forme ou place au chreur .

e'ell une des liberrés de l'églife Gallieane, que le pa–

pe ne peUI crUr de

,ha".i",

dnns aucune églife eJ–

thédrale on eoll t'g,.le,

f ub ,xp,Oatio", fJltJlr",

P'a!–

bend.r,

méme Ju cODfeuremeDt du chapirre,

Ii

ce n'etl

:l

l'.ffot feolcment de pouvoir

y

poLféder des digni–

t~,

perfoDlt' , ou oIDees, ce que I'on appelle

,ha–

lI~j"e

aJ 'ff,OJlm .

e'ea

ce que Mcide la pragmat.

eRA

(a"aioll ,

tit.

.Ir

(olldt;o>:io.

§.

"atl u.f"",

Yo

·n.

l.

b;blrotb"I'((

d,

Bnuchel, .u mOl

<b"".",,;

uucife.

Iarc.

Ion"

l .

'{""'JI.

I

~

&

11 71.

{1

10111'

11.

~II,;JI.

155.

{1."

mOl

HA.

0 1

NE

lId tffcOllm.

e

H A N

o

I _ E S F

o

R A I N,

¡ora.j'rs,

fout eCUI

qui oe delfervem pas en perronne l. ehanoinie dom ils

fOIll pourvO,.

11

Y

avoit aUlrefois beaueoup de «s

,b,,–

"o;,us ¡orai>ls

qUl " 'oieOl des ,.iCllires qui faifoienr 1'(1(:'

6ee pour eUI. On peUI ncore metUe dJn ceue

el

Ili:

cenalOS eh.pirres qui om une pince de

<h""oi,,,

d.11'

la ealhédrole, qu'ils fODt delfervir par un "icaire per–

péluel, teh que eeUI de S. Viaor, de . M arlin–

des-ehamps , de S. D enis-de-la-ehanrc, de . Mareel ,

qui p<ennem le titre de hauls vicaires. C'en fnn dou–

le au!li de-13 que dans eenaines églifes il y a une

buu~fe fouine dilféreme de la bourfe commune du ehapt–

tre

.

e

11 A N

o

I " E S H E'R E'D IT A I R E S,

font de I"¡es

au quels quelques églifes cathédrales ou .eollégiales ont

d¿leré le lilre

&

les honneurs de

ebtJ"o"" ho""./r"

ou pi OIOt de

ehan.;", ad h.noru .

'cn aimi que dans le e¿r¿monial R

om.in

l'

empe–

reur

di

re~u

,ban.in

,

de S. Pierre de Rome.

L e R oi , par le droil de fa eouronne, en le premier

,hanom, ho"orair, hlrlditairc

des églife, de S . Hilaire

de

Poir~rs,

de S . J ulien du M JIIS , de . M anin de

T ours, d'Angers , de L yon ,

&

de halons . L nrfqu'

il y fait fon emrée,

0 11

lui préfeme I'.unlulli:

&

le

furElis.

(¿nelques foigoeurs paniculiers ont au!li le litre de

,banoi,u hlrldilai"

dans cen.ines églifes .

Les dues de Berri Com

,hanoino ho" orairts

de S .

j

can de L yon .

j un, baron de T ournon, éloit

,ba"oi,u

hlrld;lair~

de I'églife de S. j un de L)on .

Le /ire de Thoire

6<

de Villars J' C:loit de . j eall

de L yon.

Hervé, baron de D onzy, l' é loit de S_ Manin de

Tours; les comres c:Ie

evers (es enfans

&

deCeendans

y.

onl fuecéde!.

Voya.

le sr.

d, 1"

nob!,Jj"

f"r

de la

R oque,

p.

159.

L es eomles de

eh~lelus

prenncnt au(Ji le rilre de

premier

,balloin( hlrlditai,.

de I'églife c.thédrale d' u–

xerre. L'origine de ce droit en de I'an

14~3 ,

ou Clou–

de de Beauvoir , feigneur de ehatelus ,

eh.na

de> bri–

gands qui oeeupoient Cravan vil1e .pparlenRnte nu cha–

pirre d' A uxerre: il y foQtint enfuite le litge pendant

einq femaines , fir une fortie, aid.

~

dtfaire les atTIé–

geans, 6t prifonoier le eonnérable d'Eeolfe leur gCllé–

ral,

&

remit la vil1e au ehapirre

f.os

aucun dtdomma–

gement: en recoDDoiLf.nce de quoi le ehapirre lui ae–

eord. , pour lui

&

f. ponériré, la digoill! de premier

,hanoin, hlrlditair,.

L e eomle de Charelus en prir

pofle!lioD: aprcs le fermem prété, il viO[

:l

l.

porte du

ehreur, peod,nt lierce, en habit miliraire, bOllé, epe–

rouné,

rev~1U

d'un furplis, ayant un boudrier avce I'é–

pce deLfus , game! de deul mRins, I'aumutl. fur le bras

gauche, fur le poin¡\ un faueon,

~

la main droire un

eh.peau bordé garlll d'uoe plume blanehe;

if

fUI placé

il droite daos les haules chaires , clIIre le plnilenelec

&

le foOehanrre: 84 ans lluporavam, fon pere avoit CIé

re~u

en la mémc dignicé.

L es feigneun de t..h.illy. proche Fontaíncblc:au, onr

au/Ti un aroit

:l

peu-pr;'s femblable, qui vicm de ce

qu'cn 1475', Jean feigneur de hailly donna au

éh.pi

Ire de N orre-D ame ae Melun 10Ules les di mes qu'il

avoir • ehailly; en reeonnoin.nee de quoi, les

eha–

noina

de Meluo s'obligerent de donller

a

ce feigoeur!

&

a

feS iucee!leurs ((igneurs de

hallly,

lo/"a

&'

'{"anta .foil 'I,,'ill foro,,'

,n

la vi/l, d,

A1.1"",

la di–

f/ rib"tion d, pain,

u/l,

{1

(emblabl, (omm,

tl

r

un

da

ehllOoines

d,

"ti,

IgliJ'

,

ti

toúJottrl

,

p

"pltu.JI

,- •

m<nt,

&c. Par uoe foile de cet aceord, les II;,igneurs

de ehllilly Com en polfe!lion de preudre pbee

dan>

la

lroíaeme ehare haute, il droile du chceur de

Olre–

Dame de MeluD. lis Ont occupé celle pi.

ce

en

dilfé–

rcOles occ.fions ,

&

les nouvcaU1

fei~otur5

y

001

été

inn.llés la premiere foi, par le chapnre; eOlr' .utres ,

Georges d'Efquidy, aoquel, do confemement du eha–

pilre, le ch.ntre 6t le 20 Mai 171

prendre féance

dans cene place, revero de I'aumulfe, pour, lorlqu'

il

.!lineroil au ferv ice divio, lui donner la diflribulion

porrée par fes titres;

&

le chal'itre fit duOlCf 1'2111 en-

ne

f"b sltltm pr"jidiHm ,

&

Jouer de I'argue .

XlralS

d" pr.,h-'V,róal.

e

H A

!I

o

I

!I

E

S

H

o

S

o

R A I K E

S, foOl de plDaeu"

fones;

iI

Y en 2 de laJcs

&

d'cccléti2fiique ; favoir ,

l .

D