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CHA.
n!gens de l'univertiré de C.hors, de recevoir
3ucun
do–
a cur régent
f.nsdifpures publiques.
L e
eha""I;'r
de l'univerliré de
V
olence a droir de
régler les gages des doaeurs régeos fuivam
UD
arret
du confeil d'érnr du 2 D écembre 164S .
D ans des lemes de Charles
V 1.
de
I
Oaobre 1392 ,
rapportées .d:ms
I~s
ordonnanctJ de la t-roifiemt
Yac~,
le
ehon"lru
de l'univerfíré de Touloufe ell nommé
deux fuis avam le reaeur .
Toures les comm ifTions de lo cour de Rome pour
les univerlirés fom adre(f¿es
~u
ch"n"liu . Voy.t.
á –
d.vont
C
H A N
e
E L
I
E R DE L'E G
L I S
E DE
P
A-
1'.
I
S
&
C
H A N
C
E L
I
E R D E S A
I
N
T
E
G
E'N
E
V
l E–
VE .
, P?r
r~pport
aux
ehalJ"liers
des quatre faculrés de
I uOlver"lé de M ompellier
vOY':¿
ci
-
d.v ant
C
H A N–
C ELIE RS
DES
FACU~TE's,&e.
.L e
ehM1~í:I!u
ell le premier officier de l'univertiré de
D IJon; malS 11 fau t obferver que cetre
univerlit~
n' efl
c?,!,pofée
ql~e
d'une feu le f.culté, qui efl celle de droie
CIVIl, c.nonrque
&
Fr.n \ois .
11
a un vice-chnncelier.
V.
la de(<ripe.. de B ?tir$ogn. par
Garreau .
L e
ehanalter
de 1 uOl"erlité de Cambridge ou Cam–
brig.e
~n
Angleterre, efl • lo
t~te
de ce corps; c' efl
ord il~atr~ment
un feigneur du premier rang ,
iI
en
élu
par I
u~lIverf1[(:.1
0 0
peur le changer
0\\
le continuer
[OUS
les
tr~:lIs
ons; II en le chef d'"ne COur de junice,
&
fa
fonalon efl de gouverner l'univerlité d' en conferver
les libertés
&
les priviléges, de
conv~quer
les arrem–
blées ,.
&
de rendre la juflice emre les membres de I'u–
niv eruté. Cetre place n' efl propremem qu' un pofle
o'honncuf , il Y a un
vice-chm1cdier
qui gouvernc l'u–
niverfílé en la pince du
eha"ali,, '
il en él u rous les
ans par
i
'unlvcrfi(é;
fon
pouvoir
en indépendant de
ce–
lui de I'nniverfíté. Ce
via
-
ehan"li"
o fous lui une
e fpeee de magitlrats qu'on nomme
protlor,
&
d'autres
o ffieie rs.
11
en efl de m eme du
eh"ncelicr
de l' univerlité
d'O xford, exeeplé que fa dignité en
a
vie;
iI
en élu
par les écoliers memes .
11
ya oum un
'Vice'ehanceli"
'lui a fous lui quarre fuhnilU tS.
Voyt:t. rltat prl(.nt d.
la grande B r.tagn.
;
la Martinierc ,
ditl.
él
l' areiel.
U NI VERS IT E' .
L e cardinal Ximenes érablit un
ehana li"
en l' uni–
verliré d'Alcala, :\ I'exemple de celle de Poris.
/I/va–
r us
Gom"itls, lib. l/l. de rtb , geft.
a
Franeifeo Xi–
meneo.
L ' univertiré d' Upfal efl compofée d' un
ehanceli"
qui efl coujoms m inillre d'érat ,
&
d'un
vice-eh,mcelier
'lu i
d i
coujours archeveque .
( ~ )
C H A N C E L L E R 1E ,
f. f. (
~rchitetltl"
)
du
m ot latin
eaneelli.
C' ell un hÓlcI faifant panie de la
dillribution d'un grond palais , ou un édi6ce partielllier
011 loge le chaneelier d'une tete comonnée; telle qu'efl
la
,hancel/"ie- :\
París, place de VendÓme, oú indé–
pendamment de
la
diflribution relarive , I'habilation per–
fonnelle du malrre , fe trouvent diflribuées de grandes
falles d'audience, du eonfeil , cabinets , bureaux,
&c,
(P )
C
H A N e E L
L
E R 1E,
r.
f.
( ']((riJprrcd.)
s'entenJ o r–
dinairement d'un Iieu OU on feelle certaines leHres pour
les rendre authentiqucs .
11 Y
a plufíeurs fortes de
ehan–
al/"ies ;
les unes civiles, les Outres eecléliafliqucs : nous
commencerons par l.
ehancel/"ie de Frana,
qui el1 la
plus conlidérable de toutes les
ebal1ecl/erin
civiles; les
autres leront enfuite expliquées par ordre alphabétique .
L e terme de
ehancellerie
fe prcnd aufTi quelquefois
pour le eorps des officiers qui fone nécerraires pour le
fervice de
la chaneel/erie,
tels que le ehancelier ou gar–
de des fceau x, le grands audienciers, les fecrétaires, les
thréró riers , contrÓleurs , référeodaires , chauffes - cires ,
&
autres .
C
H A N e E L L E R I E D E
F
R A N e E
O"
G R A N D E
C
ti
A N
e
E L L E R
lE, efl le Iieu 011 le chancelier de
Franee demeure ordinniremem, ou
il
donne audienee
i\
ceux qui om :\ faire
ii
lui,
&
Otl
iI
exeree eertaines de
fes fonaions : c'efl aum le Iien Otl 1'00 fcelle les let–
tres avee le grand fceau du roi, lorfquc la g.rde en efl
dOlln~e
au eh.ncelier. On l'appelle
grande ehancel/er;'
par excellenee ,
&
par oppofítion aux autres ehancelleries
érablies prcs les COurS
&
prélidiaux , dollt le pouvoir
efl m oins étendu .
On eotend RUm fous le terme de
eba"edleri. de
Franee,
le corps des officiers qui compofem la
,han–
cel/"i.,
tels que le chaneelier, le garde des fceaux, les
, ra"ds audienciers , feeretaires du R oi du grand collé-
CHA
~e ,
les Ihrc!foriers, COOtrOleuIs , chautres-cires
&
autres
officiers.
L 'établillement de la
ehanulluie
de
Frailee
efl oufTi
ancien
que:
la
monarchie:
eHe o'
3.
point
emprumé
ton
nom du titre de
&ha"c~/;~r d~
France;
C:lr
fou
la
pre–
m iere roce de nos rois,
eeu~
qui ¡aiCoient les fonél ions
de chancelter n'en ponoient point le nom; 011 les
~p
ptlloit
rlflrc"dairu, gardn de
I'dlJ1I#IJN UI
¡,el ro)'al ;
&
c'écoient les notoires o u feerétaires du roi quc l' on
appelloit alor
cn""l/arii,'¡
ea>lal/i~,
paree qu'i1s tra–
vailloiem dans une eoeeinte fermée de
b~rreluI;
&
telle
fut aufTi fans dOUle l'origine <lu nom de
chal/al/ui• .
C e ne
fUI
que Cous la feconde race que ceuX qui fui–
foiem la fonaion de
ch~lleelier
du roi commencerent
a
elfe appell és
grand chan"li", arcbiehanali"
,
foHV'–
rain chancditr;
&:
alors
le
tenne
de
chancd/erit
de:–
viO[ rel.tif :\ I'office de chancelier de F rance .
L or(que eel offiee fe trouvoit vacam, on difoit que
la chanctller;t Itoi; 'Vacante, 'Vacante cancellariá:
cet–
te cxpremo n fe Irouve u(itée des I'.n 11 79. Pendanr
la
vacance on feelloit les leures en préfence du roi, com–
me cela fe pratique eneore .ujourd'hui ,
L e terme de
ehallcel/"i.
fe prenoit oufTi pour I'émo–
lumem du fceau: on le trouve ufí té en ce fens
d~
le
tems de S. L ouis ; fuivont uoe cédulc de la ch.mbre
des com ples, qui poree entre autres chofes que de let–
tres qui devoient (oixallle fous pom feel, le fcell eur
prenoi, dix fous pour foi
&
la portion de la commuue
chance//cr;t!,
de mt:mc que 'es :lUtres.
c1ercs
du
roi.
Cetre meme cédul. fuit aum eOllnolrre que le ch.n–
celier avoit un clerc ou fecrétaire partieulicr,
&
qu'i1
y
ovoie un regiflre Otl I'on enregiflroit les lem es de
ehan–
al/"i•
.
On y enregiUroit allUi certaines ordonn.nees
co mme
cela
s'en
pradqué
en div
rs
tClns
pour
certaio:
éd its qui om élé publ i'" le Ceeau tenant .
Guillaume de Crefpy , qui fu r chaoeelier en H93
fufpendit oux cleres des compte leur pnre de la
ehan~
"I/uie,
paree qu'ils ne fuivoient plus la COur comme
ils faifuiem d u lems de S . L ouis, fous lequel jls p.r–
lageoiem • la groUe
&
menue
,hanal/"ie.
11 Y
avoit déJ' depuis long· tems plulieurs fOrtes d'of-
6 ciers pour l'expédition des leures que l'on fcelloit du
grand ou du petit fcel .
Les..
pl us
anciens
étoient 1cs.
ch::me~liers
royaux
t
can–
"lIar.1I rtgales
~
appellés
dcpUls
notfUreJ,
&
enru ile ((_
,,/earres
d"
ro,.
11
en parlé de ces ehaneeliers des le
rems "de Clotoire 1. D es le tems dc Thierri on trouve
des leures éerites
de
la main d'un Ilotaire ,
&
feellées
par celui qui avoil le fceau , qui étoit le grand référcn–
daire .
Sous D agobert
1.
on trouve jufqu" cinq notaires ou
feerélaires, Iclquels en I'abfcnce du référendaire faifoient
fon
offiee,
&
liplloielH en
ces
termes:
ad
'lúctm obeu ...
li,
recogn.vi,Jubf"ipji .
D lt lems de Charles le Chauve o n rrouve jufqu'
i
on1.C
de
ees no taires ou rccr¿taircs,
lerquels
en
eeC(ajne~
Jemes fon t qualifiés
eane.tlarii regi" dignieatis ,
&
(j–
gnoient touS
ad vicem
,
Du tems de
S.
Louis
00
le~
3ppella
e/eres du roi.
00
continua eependant d'appelicr
nota
ira
ceux que le challeelier de Frailee
commcttoit
.ux eoquetes du parlemeuc pour faire les expéditions né–
cerraires .
Sous la troifieme roce I'oflice de garde des feeauI fut
quelquefois féparé de celJli d. chaucelier , foit peodant
la vacance de la
ehanal/eri.
,
ou
m~me
du vivam du
ehancelier .
Dans un ér. t de la maifon du roi
f~it
en
n8s,
ji
en parlé du chaufle·cire, ou valet chautre-eire .
II
Y
ovoir aufTi des '3 17 un offieicr prépofé pour
rendre les lemes lorfqu'elles écoient feellées:
&
fu ivant
des lemes de lo m eme .nnée , les not.ires - Cecrétaires
du roi
( c'el!
ainfí qu'ils Com appellé ) avoiem quaran–
te Iivres pantis
a
prertdre Cur l'émolument du feeau poue
leur droir de parehemin ,
Tous ces dilférells o fficiers qui étoienr Cubordonnés
au référendaire, appellé depuis
eha""lier de Fran" ,
formerent infenfíblem ent un corps que l'on oppella
lo
chaneel/erie,
done le chancelier a 10 GJours éré le chef.
Cerre
ebancel/eri.
écoit d'abord la feule pour tout le
royoume; dans la fu ile on ad mil trois ch.ncelleries por–
ticuliercs; l'une qui ovoit été établie par les eomtes de
Champagne, une .utre par les rois de Navarre,
&
une
chaneellerie pareiculiere pour les oélcs pillés por les
Juifs.
Philippe
V.
dit le L ong, 6t
3U
mois de Févrjer r32[
un réglemem générol, lam pour lo
ehanal/ui. d. [<ran–
" que pour les
autIe~
chancelleries:
iI
aonooce que ce
ré-