eRA
que la Jul!'ce fobfirle 10olJours
f~tls
aUeun changement,
foit
que le roi
loi,
more
OU
3.olC:tH; les leures
J(!
gra–
ce
6<
de commaudcment fU«1I1 le.llées du fceau de
la ré'gc:nre.
l/oJct.
I~
recuul án
roíl
de France de
du
°rilte[;
6t
les
or~/olfnan~
el
de la troi/ieme
r :ICC,
&
la
""tiC/es
Rf.'G.ENT DU ROYAUME.
~
CSA NCEL15R
DE LA REINE .
CHANeELlER
DE
LA
REINE
ell un des grands
officiers de Ca mai fon , qui a la gorde de (on fceau
. pan iculicr Cous lequel
iI
donoe loutes les provilions des
offices de (, maiCon,
&
les eom:niOious
&
mandemcns
Décdfaires pour Con Cervice .
C'eJl lui qui préfide au confeil de la reine, lequel
efi compoCé du
,banali.r,
du Curintendant des fi nan–
ces , de; Cecréraires des commandemens, maiCon
&
6-
nances, du procureur général
&
de l'avocat g¿oéral ,
de Cecrétaires du cooCeil
&
autres ofEciers.
11
ell aum le chef de la chancellerie de la reine,
pour laquelle il y a plutieurs officiers.
.
C'ell encare lui qui donne, Cous le fceau de
la
reJ–
ne, lOutes les provilions des ofEces de Jullice dans les
lerres
&
Ceigoeuries qui fom du domain. particu lier de
la reine.
11
a le
m~me
droi, d"ns les duchés, comtés
&
au–
tres reigneuries du domaine du roi, donl la j ouilfan–
ce efi donllée :\ la reine pour Con douaire el1 cns de
vidui¡é; il ell dans ces lerres le chef de
la
jufiice ,
&
Y
in ltitue des juges lerquels rendent la jullice au nom
de
la
reine,
&
oot le mPme pouvoir que les juges r6-
yaux ; il pem pareillemenr, au nom de la reine, y établir
des graods jours dOIll l'.ppel relfortit direaemeut au
parlem ' m de Paris , quand méme ces terres
&
Ceigoeu–
ries Ceroiem dlns le relfon d'un autre porlemem.
C'ell encare uoe des prérogatives de la digoité de
ehancelier de la reine ,
qu'il a le droil d'entrée dans
rou«s les mJiroos royales , lorfque le roi n'y el1 pas ,
00
que
13
roioe y el1 feule .
L es reioes de France om de tems immémorial toll–
je,"es eu teur
,bon,elier
paniculier, ditférent de celui
du roi .
Grégoice de T oues fait mention que Urciffin étoit
référelldaire de la reine U ltrogothe, femme de Ghilde–
bert
1.
Cel ui qui
f~iCoir
alors l'ofEce de
cbancefier
de
F rance étoit auOi appellé
riflrmdaire.
Jea~ne,
fcmme de Philippc V. dit le long, avoil en
1319
pour
chancelicr
Picrre
B~rtrand,
qui
fue
auffi l'un
des ex¿culeurs de Coo lefi,m<nt.
I Cabeau de Bavier., fe mme de Charles VI. avoir aum
fon
chal1Celier.,
autre que celui du roi, quoiqu'elle n'cílt
poim de terres en propre . M ellre Jean de N ielle che–
valíer, maltre R oben le
Ma~oo,
&
m altre R oben
C an eau
,
fl1rent fes
chanccliers
en
divers
rems.
R ohen
M"~on,
I'uo de ceu. que l'on viem de nom–
m er, étoil rciJ{neur d. Treves en Anjou ;
iI
fut d'abord
eba"eelier
de la reine
1
rabeau de Boviere , ce qui ell ju–
fiiti ~
par des letlres de C harles VI. de l'an ' 4 t ), par
Jefquelles il commet le comte de Veodume ,
&
R oben
le
MJ~oO
qu'il appelle
,ba»eelier de la rei" .
Ca com–
p'gne, poor Ce tranCporter ¡¡ Aogers,
&
faire jurer la
psix aux Anglois .
11
til en '4t 8 la fonaioo de
,ho,,–
..Iiu
de Fr;lIlce Cous les ord res du dauphin Charles,
pour lúes lieuteoant géoéra l du rai .
L e regill re
dll
parlement du
22
M ai
I4I3,
parlatlt
de Bonne d'
Armai~nac\
femme du lieur de MOlllau–
bao, l'appelle
, oujine
&
, bance/iere de la reine;
ce
qui cootirme eocore qu'elle avoit un
cbanceliu.
Enguerrand de M nllrelet rapporte, daos le
chapo Ix.
tie fon premier '/Jolume ,
qu'il fut ordOllné par le con–
feil de la reioe
&
du duc de Bourgogoe ( c'éloil 10(\–
j oues du tems de la meme Ifabeau de Baviere femme
de Charles VI. eo '4' 7) que M e Philippe de M orvil–
l iers iroit en la ville d'Amieos accompagoé d'aucuos
n otables clercs , avec uo greffier juré , pour
y
teoir de
par la reine une cour fouveraioe de jullice , au líeu de
e elle du parlement de Paris ;
&
afio qu'il ne mI pas
berol" de Ce pourvoir eo la chaocellerie du roi, pour
impétrer des maodemeos, ou pour d'autres cauCes qui
pulfelll imervenir es bailliagcs
d'Ami~ns,
V ermaodois ,
T ouroai,
&
íéoéchaulfée de Poothieu,
iI
fLlt dooné uo
f ceau auelit M orvi ll ieis oa éloil gravée l'image de la
reioe, élam droile , ayant les deux bras tendus vers la
terre;
&
au cÓlé drait éroit UD écu des armes de Frao–
ce
&
de Baviere,
&
a l'entour du rcel élOil écrit:
,'efl
le fui de< ,aufa , fouverainetls
&
app.Jlations por.r
"
roi;
qu'on fcelleroit de ce rcel eo círe rauge,
&
q ue les letlres
&
maodemens fe feroient au nom de la
reiue, en celte forme :
¡fabel/e, par la grace de Dieu ,
CHA
Yti"t
ti,
Fr411"
;
"yan. pUMr r OUMptuion
(1.
",ollf,i–
gll~ur I~
ro; le
gOIJ1Jcrlumu,t.
&
a.lmnlljlratlo1ll
de
el
royaumt, par J'odroi jrrlfJocnble
ti
1I0NI
) Jlr ce
farl
por
mondi, f etglteMr
é:1
Jo"
co"fetl .
IJ fUI
3?lti
ordonoé un
autre
,halut/ie,-
outre la rivic:re de bcme, pour ceu!:
qui lenoieut le parti de
la
reioe
&
du duc de Bourgo–
gne .
Du !ems de M . le marquis de Breteuil, commaudeur
des ordres du R oi ,
&
mmillre
&
Cecr~,"ire
d'.!Ial au
déparlemem de la ¡uerre, qui fu t
,banu/itr de la R ei–
ne
depuis le 18 M li '72), JuCqu'¡¡ ron déces nrrivé le
7
Jaovier 1743, ou fe lecvoil de círe Jaune pour le
Iceau de la reine , quoique l'ancien urage eoll 10UJOUrs
élé de Cceller de ce Cceau en cire rauge . M . le comle
de S. Floreutio, commandeur des ordres du Roi, mi–
nillre
&
Cecrétaire d'érat, qui
a
Cuccédé
¡,
M. de Bre–
teuil eo la dignilé
&
omce de
cbaneelier
~e
!a fl: etne,
qu'il polfede encare . auellemem, a n!rabh
1
anCJen u–
Cage de Cceller en cire rouge.
L a reioe de Navarre avoir auOi fon
, banuli.r .
Fran–
<;ois Olivier qui fUI
,banalier
de France, avoi! élé au–
paravam
chancelier
&
chef du conCeil de M arguerils
de Valois, reioe de N avarre, Cceur de Fran<;ois
l.
Guy du Faur Ceigneur de Pibrac, prélidenc nu mor–
tier , fut
,ba»celit r
de Marguerite de Fraoce, foeur du
roi H enci
111.
&
alors reioe de N avarre.
11
mourut le
12
Mai 1$84.
Jean Berthier,
év~que
de R ieux , fuccida nu tieur de
Pibrac eo ceue charge, qui devinl encare plus relevé.
en 1,89, lorfque M arguerite devin! reine de F rance .
L e mariage de celle-ci ayant été dilfous eo 1$99, l'é–
véque de R ieux contioua
d'~tre
le
, bancelier de la rei–
ne
Marguerite.
11
logeoit au cloi!re Notre-Dame en
160);
&
la reiue M orguerite ayanl eu alors la permif–
fioo de revenir ¡¡ Paris, elle alla d'abord derceudre chc1.
foo
ebancelier,
&
ce fu t la que la ville viot la faluer.
Voy-z;
du Tillet,
des ra"gl des grandl de F"lnee ;
Bouchel.¡
biblio.bel{ue dtl droie Fran;ois, al< moe
chao–
celier; "auval ,
antil{ui,/¡ d. P ara, tome
l/.
p .
')1 .
C
FI A N C
l!
L
1
l!
R S D U RO',
éloient des notaires
ou recrétaires du roi , que l'on appelloit ainli fous la
premiere race; c'étoieot eux qui écrivoient les charres
&
leures des rois, qui éloiem eofuite fcellées par le
grand référeod.ire, doot l'office reveooil
¡,
celui de
cbance/ier
de France.
II
ell parlé de ces
cball"lierl
royaux des le tems de Clotaire 1. par Grégoire de
T ours, lequel en parlant d'un certain Claude, dit qu'il
<'toit
I{uidam ex ,ancellariiJ regalibltJ .
Sous Thierri
1.
ces mémes [ecrétaires [ont nommés
noeMii , rtgiJ no–
tarii.
Sous C hilpéric
1.
un de
C. s
[ccrétaires fo quali–
tie
palatinlCl fcriptor .
Ces
, bancelierl
ou fccrétaires
ti–
gnoient quelquefois
ad '/Jicem ,
c'efi-á-dire en l'abfeoce
du référeodaire . Sous la Cecoode race de nos rois, ce–
lui qui faifoil la fondion de référendaire fUI appellé
ar–
chjchallc~/i~r,
graná
chanc~lj~r, fOII'U~rn;n chal1e~/j~r,
ou
ar,binntaire,
parce qu'il éroit prépofé Cur les
,ban–
eclitrJ
particuliers, ou notaires
fecr~(aires
du roi . Dll
tems de C harles le Ch.uve, les notaires du roi re qua–
Iifioient quelq uefois
,a""lIarii "gi", digniea,il.
II Y
avbil encare de ces
,hanceli. rs
particuliers Cous Hugues
Capet eo 987 , fuivam un titre de l'abbaye de Corbic ,
¡, la
611
duquel ell di!,
ego R tginoldlll , cancellariltl
ad 1Jicem f 1Jmrni
cane~lIarii,
rccogno'Ui ac fu bt crfirma–
'/Ji.
Depuis Baudouio, qui
exer~a
!'ofEce de
,hanceli.r
les dernieres anllées du rcgoe de R obert, le titre de
, banceli.r
demeura rérervé au
,bancelier
de Fraoce'
&
ceux que l'on appelloit auparovam
,ba1lcelierl d,;
roi ,
ne furem plus' nommés que
noeaira
ou
fec rleai–
res du roi. V oyez
Telfcreau,
hijl. d. la cbancellerie.
C
H A N
e
l!
L 1 E R S,
. b.z la R omains dll eeml dos
empermrs,
étoieOl des ofEciers fubalternes 'qui fe te–
ooiem dans uoe eoceinte fcrm ée dI' grilles
&
de bar–
reau~
appellé en latio
,aneel/i
,
pour eopier Jes fenren–
ces
des juges
&
les autrcs aaes judiciaires; ils éroieot
a-peu-pres comme nos greffiers ou commis du greffe.
00
les payoi! pdC rules d'écriture, comme I'a remar–
qué le doae Saumaire, fur un palfage d'uoe loi des
L ombards :
'/Joll/mus
'"
nstllm ,aneellari"l pro 11110 ju–
d jc;o aut [cripto aliq,úd amplir'u
acc;per~
audeat , nifi
dimidiam lib,am arpe"ei de majoribus ¡,ripeil, de mi-
110ri61ls alleem infra dimidiam libram .
Cet emploi é–
toit alors peu coolidérable, puiíque Vopircus dit que
Cario tit une choCe homeuCe, eo nommaD! un de ces
,bancelierl
gO\1veroeur de R ome:
prd!feOum tlrhi
tI–
nH1n
t
cancel/arjiJ [tús fee;t; qllo frzdilu
n~c
cogitar;
POIU;: aliquid, l1e' dic; .
L e terme
de frtis
[emble pourtant dénoter que
ces
of-