CHA'
fujeu
pr.ltle titre de roi, comme faiCoient le premier
o fficier de la baCoche
&
les chefs de
plu~eurs
autres
commuoautés , le titre d'empereur celfa dans la iuriCdi–
étion des cleecs de peocureues de
la
chambee des com–
ptes , qui conferv.
11
éanmoins toiljoues le titee d' empi–
re;
&
le
chance/jer
devinr le peemiee offi cier de cette
jurifdiétioo.
00
voit par-la que l' uCage de lui donner
le titee de
chance/ier
efl foer ancien .
Le
chance/ier
efl foil mis , de meme que tout l' em–
pire, au proteéteue, qui efl le doyen des maltees des
comptes proreéteur oé de l'empiee; lequel fait, 10rCqu '
jI le juge
a
peopo" des réglemens poue la difcipline de
l'empire . Ces réglemens íont adrelfé,
a
>101
amh.
&
f/a" x chance/jer
&
otficierI de I'empire,
&c.
L oeCque le
chance/ier
aétuellemem en place donne
fa démimon, ou que f. place devie,,! auteement vacal1 -
te,
on procede a I'éleétion d'un oouveau
chancelier
a
la
eequi~tioo
du procureur géoéeal de l' empiee. Ceue
éleétion fe fait, tam par les officiers de I'empiee, que
par les autees clercs aétuellemem travaillans chez les
procureurs de la chambre. L es procureurs qui om é¡é
olliciers de I'empire , peuvel1t allffi amfler a ceue nomi–
nation,
&
Y
ont voix dél ibéra¡ive .
Celui qui efl élu
chance/ier
prend des
provi~ons
du
proteéteur de l' empire;
&
lorfqll' elles fonr
~gnées
&
fcellée" il les donne
a
un maltre des requ etes de l'em–
piee, qui en fait le rapport en la forme fu ivante .
M.
le doyen des maltres des comptes prend place au
grand bureau de la chambee des comptes, on il occupe
la place de
M .
le peemier peéfident . M . le peocu reur
généeal de la chambee peend la
peemiee~
place
¡¡
deoite
fur le banc des maltees des com ptes .
Le maltee des requctes de I'empiee charg é des lettees
du
chancelier,
en fai[ ron
rapporc
devam ces deux ma–
gilleats, I'empiee alfemblé
&
peéiem, faos fiége néan–
Imoins.
Le
chance/ier
fe préCcnte ,
&
fait une haeangue • la
compagnie; enfuite
iI
prend féance • cÓté du peote–
aeue,
&
fe couvee d'une toque ou petit chapeau d'u–
De foeme alfez biCaere .
L e peOteaeue l'exhorte
a
faiee obCerver les eéglemens ;
enfuite il efl conduit
i\
l'empiee alfembl é dans la cham
bee du confeil on
iI
préte feemem emre les mains du
plus ancien des'
,bance/ierI
de I'empiee:
il
fait aum un
difcours
a
l'empire.
II
en coilte ordinaieemeot quatee ou cioq cents !ivees
pour la ré ception: plufieurs néanmoins
Ce
font difpen–
fés de faiee cette dépeoCe , qui o'ell pas d'obligation.
U
fJ
des peiviléges du
,hance/ier
efl que, loefqu'il fe
fair recevoie procueeue en la chambee des comptes ,
Ces
provifioos font fcellées
graeiI
en la
graod~
chancellene
~F~~.
,
Quand la place
de
chancelie~
n'efl
p~s
eemplie '. c efl
le plus ancieo maltee des eequetes de
I
emplCe qUI peé–
lide en la chambee de I'empire.
11
o'y a que le
chan,,/ier,
les
~altecs
des .reque:es,
&
les feceétaiees des finances, qUt ayenr VOl>: délrbé–
rative dans les alTemblées .
On ne peut choilir que parmi les officiers de l'em–
piee pour eemplir la chaege de
chance/ter .
Les nominations aux olnceS vacans fe fom pae le
,hancelier,
les maltres' des requeles
&
(eceétair.s des
finances . L es lemes fom viCées
&
Ccellées par le
eh",,–
eelier.
L e coffre des archives, titres
&
regil1res des aeréts
&
dél ibéeations' de l'empiee, efl fecmé á deux clés ,
dont I'une el\: eotre 1es maios do
~hancelier,
I'aucrc
entee les mains du grcffier .
I/oye:<- /el rlg/emenI faitI
par /e pr.eeéleur, dam
/"
ann.
1608 , 1615', 167) ;
/e
dernier rég/emene en f orme d'/die du moiI de 'Janvier
170, ;
&
/'article
EMPIRE DE GAL I LE'E .
CHANCEL tE R DES ENFANS DE FRANCE,
'lJoyez
C Ji A NC E L I E R D E S F I L S DE F
R
A NCE.
CHANCEL t l!R D'EcoSS E,cll cel ui qui ala gae–
de du geand fceau daos le eoyaume d'E colfe. Cet orfice y
eí! fon ancien, puifqu'il en ell paelé daos les lois de M al–
come roi d' Ecolfe,
ch. ij,
on I'on voit que le
chan–
../ier
tenoit en fief le eeveou du Cceau, qui lui tenoit
Jieu de gages ou appointemens:
Qrdinav erunt cancel/a–
rio regiI feodl/m magni figil/i, pro 'l,,,;/ibee charea cen–
tum
/ibraeamm terr.e
&
u/era ; pro f eodo fiXilli decem
libraI,
&
c/erico pro
~pel/r';
dI/M marchaI .
Loefgue le roi veot convoquer les trois ordees du
royaume, c'cí! le
chance/ier
qui les fait avenir.
Le pOtlvoir de ce
chance/i.r
efl
a -pe~-pres
le
m.–
me que celui d' Anglc!erre.
royez ci-devant
e
H
A
N–
T ome
UI.
eRA
8r
e
E L 1E
R
D'
A
N
G
L
E TER
R
E,
&
ci-aprh
C Ji
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N–
C .E L l E
R D'
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A N
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E
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D'E
s
P A G
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E,
ore
G R A
D
C JiA NCELIER D' E S PAGNE , elt celuiquia lagar–
de du fceau du
eoi
d'E lpagoe .
Cetre diguité a dan. ce royau me la meme origine
qu'eo F rance ,
&
le
chance/ier d' EJpagne
Joüiffoi¡ .u–
teefois des memes honneucs
&
prérogatives, c'ell-.· di–
re, qu'il préfidoi r
a
{OUS
les
tribnnaUl
touverain~,
dont
quelques- utls ont meme empeunré le titee de
c"a~,d
ferie
qu'ils confervelll encare.
I/o)'ez. ci-aprh
e
H A N:
C E LL ER IE D EC AST tL LEET DEG R EN AD E .
Sous les rois Gorhs , qui com01enceeent
i\
':tablir lcut
domioation en ECpagoe vees
le
milieu du cinquiemc lie–
c1e , cel ui gui faifoi t la foncrion de
chanccli<r
"'toit
le
prernier des
llo t3.ires
ou fec réraires de la cour ; e' efi:
pourquoi
0 11
l'appelloit
c(Jmtc des notnireJ ,
pour dire
gu'il en é toit le chef; c'ell ce qu'iodiquenr d ivers a–
étes des coneiles de l;olede,
Ce meme (itre de
c~m(e
des notaiees fe perFétt;a dans
le e0l'aume de Caflille ,
&
dans ceux de L éon
&
'1'0-
viede , jufqu'au regoe de dom A lphonfc fUrllom1l1é
/e
Jaint ,
lequel en
1
r
35'
:iy:tnt pris le titee d'empcrcue ,
appella Ces
fece~(aires
chance/ien,
a
I'inflar
de ccux des
empeeeurs R om. ins qui étoiem ainli appell és. On eo
teouve la peeuve dans plutieurs ancieos priviléges, quí
font fcellés pae des
c"aneelierI.
L e doétcur Sala', ae de M endoza,
ch. vj. de
fon
tra;–
el dp dignieb Jlcu /ieT",
attelle que' les premiec> quj
prieent ce titre de
chance/ier
étoietlt des
Frat1~ois,
&
il
en nommc pl ufieurs.
L'officc de
cba;u~e'ier
étoic :lUlrefois
en
lllle
telle con–
lidérarion , que le roi dom A lphonre ,
2.
/oi de la
1,
partie tito ix .
dit que le
chame/ier
ell le fecond offi –
cier de la couronne ;
ql1~il
den[ la p'a.:e immédiarc en–
tee le roi
&
fes fUJets , paece que tOllS les decrets qu'
i1
donne doiveot
erro!
vus par
te
chanctlier
avanc
d'e–
tee
fcellés , afin qu'il examine s'ils fout ca ntee
le
deoit
&
I'honneue du roi , auquel cas
iI
les peut déchirer.
Ce
memo
peince I'appelle
magifter Jacri {crinii /ibe/–
hJrteYI1 .
L es aecheveques de Tolede étoient oedioaieement
chance/ierI
dc Caí!ille ,
&
ceux de S. Jacques I'éto;ent
de L éoll .
Le
chance/ier
fut le chef des ootaires ou feceétaire$
jurqu'au ecgne d' Alphonfe le bon, lequel en
11 80
fé–
para l'office de norairc- mtlyor de celui de
chancelicr,
donoant
:l.
cclui-ci un fceau de plomb au chh eau d'or
en champ de gueu!es aux aaes qu'il l'celloit , au lieu du
feiog
&
paraphe doot fes peédécelreurs ufuiem aupara–
Vallt: il lai a:, au Ilotaiee-mayor le foin d'écriee
&
de
compoter les aél:es ;
&
dcpuis ce (cms ces dCl1x a ffi ces
OOt tOnJours été ditlingués , quoiqu c quelqucs hilloriens
ayent avancé le contraiee.
D an; la fu ite des tems , les rois de Canille
&
de
L éon diminuerent peu-'-peu la teop geande autorité de
leurs
cha;"e/ierI ,
&
entin ils I'éteigo ;eellt totalemem;
de rOrte que depuis plufieurs (ieeles la digniré de ces dcux
cham:elie,'s
n'eft plus qu'un cirre d'honneur fans
aucu'"
ne fonétion. C epeodaut les archevegues de Tolede conti–
nuent toüjoues de fe qualifie e
cbance/ierI
,,11
de Caflille .
A I'égaed des
chancelierI
des royaumes de L éou
&
d'O–
viede ,
0 11
n'en fait plus
¡nendan,
paree que ces deux
royaumes ont été unis·
a
celui de Caflill e.
Voyez /'é–
ta-t prlJene d'EJpagne par
L. de V ayeac,
eome
n.
/iv.
ll/.
p.
180.
L e eonleil Cupeeme
&
royal des Indes efl compof¿
d'un peélideut , d' Ull
grand-chaneelier ,
de donze con–
feillers ,
&
autees officiers,
&
d'ulI
v ice-chanee/ier.
V.
ibid. tome l/l. p.
33, .
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T , étuit celui qui avoit
1
a gaede du fceau de I'é–
veque pour fa jurirdiaion tempoeelle.
11
en en paelé
dans des lem es d'Hellri év<'que de Cleemollt,
de
I'an
1392,
contenam un accord entee I'éveque , comme fei–
gnellr d'uo !ieu fi tué en Auvecgne appellé
L aJtdoJttm,
&
les habitaDS de ce lieu: cet accoed efl fair eo pré–
Ceoce du peev6 t du !ieo, auquel l'éveque donne al1m
le titre de fon
chance/ier .
Ces leures font enpponée.
dans le
recueil da ordonnnnces de
la
troiJieme
1'SCC ,
t ome
VIll.
p.
199.
&
J'ú v.
•
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