eRA
(..ient le (l(>oCeil tilDU
a
l'bÓtel Saint-P3ul
le
11!
Fé–
vrier
141I .
On trouve aum que le
29
Juillet
1364,
il (jégeoie
i
la chambre des comptes de París.
L'arr~t
de
Me
H euri Camos, du
¡
3
]ui1let
1409
fait conno'rre qu'en la chancell..ie de L ouis de Fran:
ce dauphin de Viennois , duc de Guieone , lils de Char–
les V11. i1 Y avoie uq audieoeier
&
un tbréCorier de
res chanes.
L ooi,
X l.
n'étant eoeore que daupbin, avoit Con
chan, eJier;
maís on he voit pas qu'il
y
en ait eu de.
puis.
11 Y
a néanmoins toujours une ehaoeelleríe par–
ticuliere pres le parlemem de Grenoble.
VOJez.
du
Tillet,
deJ apanageJ deJ enfanJ de Franee,
&
/u
mlm. de
Valbonay; du T illet,
d"l ral1gJ dtI grandJ
..de Franee .
C HA N
e
E
1.
I
E
R DE D
o
M B
ES, efl le chef de la
juflice dans la principauté Couveraine de Dombes; i1
réunit aum la fonaion de garde des Cecaux du prío–
ce,
&
pré(jdc
~u
conCeil ¡ouverain que le prioce a
pr¡'~ ~e
la perConne,
011
COol
portées les requetes en
caOatlon COmre les arretS du parlemem de Dombes
&
autres affaires qui Com de nature
a
etre traitées dan;
ce conCeil, ou que le pdoce juge a progos d'y évo–
quer : c'efl lui qui donDe toutes les provifions des of–
tices, letrres patentes,
&
qui rédige les ré¡¡lemens :
il
pr~te
Cermem emre les mains du princc de Dombes
&
fes provifioos Com préfeOlées par un avocat eo I'au:
dienee du parlemeot de D ombes, oq elles Com Hles,
publiées ,
&
enregiflrées,
&
le procureur général en eo–
voye des copies collationnées aUl requetes du palais,
&
dans tous les bai1liages,
&
autres juriCdiaions infé–
rieures de la Couveraincté . Dans Ces provilions
&
dans
toutes les
teures
qui lui ront
adrelTées,
le prioce le
traite de
notre ami
&
j lal,
&
lui donne le (itre de
chevalier .
L'in llitUlion de cet office rémonte probablemem juC–
qu'au onzieme fieCle, tems auquel la D ombes com–
\
rnenl(3
:1
former une fouveraineté parriculiere.
L e
chan,,/ier de D ombeJ
róunit auffi
11
fonaion de
feerétnire d'état,
&
celle de contrÓleur général des ti–
nances.
Voyez. /'hift. de Savoie
&
ce/le de B re.!!e ,
par
Guiehenon .
e
H A N
e
E L I E R DE D RO l
T,
'ZloyeZ
ci-dev4,nt
C HA N
C E
L t ER D ES FA CU L T E'S DE L' U N
L–
VERStT E' DE MONTPELLtER.
CHANCELIER DANS LES E'CHELLES DO
L
E V A N T E T DE
BAR.
BA R
J
E,
'Voyez c¡·devant
CHANCELtER DES CON5ULS DE FRANCE.
CHANCEL IER DE L'E'CH t QUIER
ouG RA I/ D–
CR A NCEL r ER DE LA COUR DE L'E'cH I –
Q.
O I E R , en un des juges de la cour des finances
d'
Angletcrre,
qu'ol1
appel~e
auffi
GOflr
de
rt~hitluier
..
L e
eba"c~/ier
y fiége apres le grand-thréfon.r ; mals
ces deux officiers s'y
trouvent
C3rement .
I/oyez.
Gi
~de"
'Vant
C HA N
e
E L I
E
R D'}\ N GL E TER RE,
&
cj–
.,¡rel
E'c
H I
Q
u
I
E
R •
e
H
ANCE L
1
E R S D E S E 'GL I S E S , Com des ee–
d éfiafliques qui, dans cerlaines égliCes calhédrales
&
collégiales , om l'infpeaiol1 Cur les écoles
&
écudes .
En quelques églifes, ils Com érígés en dignité ; daos
d',utres , ce o'efl qu' ul1 ofIjce; eo quelques endroils ,
jls font eo meme tems
chancelierl de /'univerjitl.
D ans I'origine , ces
chance/ie"
étoient les premiers
fcri bes des églifes qui étoient dépolitaires du [cean par–
tieulier de leur églifc, dont ils Ccelloient les aaes qui
en éroiem émanés : ils avoient l'inCpeaion Cur routes
les écoles
&
écudes, comme ils I'oor encore dans quel–
ques endroits en tout ou partie; par exemple, dans
¡'égliCe de París, le chaoeelier doone la bénédiaion de
licence daos l'univcrfité : le grand-chantre a l'infpeaion
fur les petites écoles .
L 'élabli(femem de ces
chancelierI
doie
~tre
fOH an–
cien , puiCque dans le vj . coueile général lenu en 680 ,
arto 8. on trouve Elien ne
&
Denis rous deu! diacres
&
chan"lierl :
c'étoit dans l'églife d'Orient, avanl eux,
qu'efl oommé un aUlre eeeléfiaflique auquel
Qn
dODoe
le titre de
deftnfor na'IJium,
c'ell-a-dire des ITefs des
églifes; ce qui poorroit faire croire que I'offi oe de
chan,,/ier
d'églife éroil oppofé
a
celui de
defcl¡for na–
viIIm
,
&
que le
chancdier
éroit le maitre du chreur
appellé
ean"lIi ,
&
que I'on appellc encore en Fran–
~oii"chan,,/
ou
cancel,
&
qu'il fut appe!lé de-Ji¡
can–
cellariltJ.
11
paro1t
né~nmoins
que I'opinion la plus eommune
efl que les
chan«/ierI d'/g/if.
om emprunté ce nom
des ehaneelíers Céeuliers, qui ehez les Romains , du
eRA
77
tems du
bas-~ll1pir~ ,
écrivoient
intl'a canttl/os;
&
que
CCUI qui éerivoient le< aaes des églifes, furem nom–
m6s
challcelit TJ
a
l'ioCbr des premiers, foit qu'i1s
é–
crivilTent aom dans une enceinte fenn ée de barreaUI
Coil
paree qu'ils faiCoienr pour les égliCes la
fooaio~
de ootaires
&
de Cecrétaires, comme
le~
chaoeeliers fé–
euliers la faifoienr pour l'empereur, ou pour différens
magillrats .
CCUl qui fone prépoCés daos les églifes pour avoir
inCpeaion fur les études,
re~oivent dijf~rens
noms: en
quelques cndroils
00
les appelle
fcho/aftiql<CI
ou
mai–
trtJ d'lco/tI, Ico/atreJ ;
en Gafeogne,
00
les appelle
cap'iFol, q1taji capltt (cho/""
chef de l'éeole .
L es écolalres
&
ebance/i"l
de plur.eurs églifcs ca–
Ihédrales, font
chanceliers
nés de l'uDiverClté du líeu;
lels que le chaneelier de l'églife de París , ceux des
é–
glifes d'Orléans
&
d'
Aogers.
En cemines óglifes, la dignilé de
chancelicr
efl dif–
f<frenle de eelle d'écolatre ; comme
a,
Verdull , O" I'of–
tice de
chance/ier
a été érigé en digoité.
V OJtZ /'hift.
de Verdun .
D ans celles ou la dignité de
chance /ier
efl plns an–
cienne que le partage des prébendes, le
chm:cdier
dt
ordinairement' du corps du chapitre,
&
ehanoino. Dans
les égliCes
O"
celte dignilé
a
élé créée depuis le par–
lage des prébendes, il oe peut
etcc
du eorps du cha–
pitre qu'en poífédam une prébende ou eanonieal.
On peut appl iquer aux
chan"lie'-l d..l ég/iftI
plulieurs
difpúlitions des conciles qui coneeroent les feho lafli–
ques on écolatres,
&
qui Cont communes aux
chance–
lierJ.
Le eoocile de T ours, teou en
1
f83 '
charge nom–
méme", les Cchol2fliques
&
les
chancelicrl deJ Ig/jfu
c3Ih¿d rales, d'inflruire eeUK qui doiveOl lire
&
ehan–
ler dans les divins offices,
&
de leut faire obCerver les
points
&
les aecens .
11 Y
a eoeore des
chancc/ierl
daos plu(jeurs églifes
eathédraies
&
eollégiales: dans quelques-uoes cel of–
/ice a été Cupprímé .
11
feroit Irop long de parler ici en détail de tous les
chance/ierl
des différentes églifes ; nous parleroos feu–
lemene des plus remarquables dans les articles (uivans .
Sur les
chance/ierl ¿'/g/i[e, voy. /e
P. Thomailln,
di[cip. ecc/ejiaft. /e G/off.
de Dueange ; Fuet,
'r. dtI
mat.\ bmef.
Ji...
l/.
ch. 'IJj.
&
ce qui
ell
dit
ci-apr~s
aux
QrticleJ des
e
H A N
e
E L I E R S D
t:
L' E'G L LS.E
DE PAR I S, DE L'EGLlSE
RO ~'fA I NE,
DE
SA JNTE GE'NEVIEV. E,DE L'E'GL lS E DE V ,EN–
NE, & CHANCELtER D A NS l.E S O RD RES
RELIG I EUX.
CHAN CE L I ER DI! L'E'GLISE DE PARI S
01<
DE No,
RE- D AME~&
DE L'U NI VERS ITE' ,
efl une des dignil':s de I'églile cathédrale de P"ris, qui
réuhir l'office de
chancelier
de cetre égliCe,
&
celui de
,hance/;er
de l'univcrlité. Sa fonétiou cornme
chane
e–
/ier de Flg/ife de P ariJ,
efl d'avoir infpeaioD fur les
colléges ; i1
Y
a aum lieu de croire qu'il avoit anoien–
nement la garde du feeau de eette églife,
&
que c'e(t
de-l3 qu'il a élé nomm¿
chance/ier.
Sa fonaion,. com–
me
chance/ier de l'univerji.l,
efl de doooer la béDé–
dié'don de liceoce de I'autorité apollolique,
&
le pou–
voir d'enfeigner
3.
París
&
ail leurs; mais ce o'efl poiot
lui qui dOllOe les lemes, ni qui
l~s
Ccelle: elles CaD!
données daos chaque faculté par le g
,reffi.er,
q~i
efl dé–
pofilaire du fceau de I'univerlilé .
II Y avoil
3.
París des le
tem~
de la. premiere
&
de·
la Ceconde race de nos rois, plu(jeurs écoles publiques;
une
entr'sutres, qui
éroir
au
p:lrvis de N otre· D amé
dans un grand édi 6ce bati expres,
&
maché
a
la mai–
Con épifeopale : l'évcque avoir I'infpeaion Cur ces éeo–
les,
&
prépofoit quelqu'un poor en avoir Cons lui la dire–
aion , qui donnoil des lemes
ii
ceux qui éroietlt re,Os
mairres dans quelque Ccienee,
&
auxqucls on donooir
pouvoir d'enfeillne, . Celui qui fcelloil leurs lemes fur
appellé
chancelter ·'
I'in(tar du chaneelier de Franee , qui
fcelloit les lemes dn roi.
/
L'inllitution du
chance/ier de /'Ig/i[e de Paril
doie
~tre
fOH ancieoDe, puiCque des le tems d' lmbert,
évo–
que de Paris en
1° 30,
un oommé Durand ell quali6é
canceUariul. ccelejid! P arijienjiJ.
Raynald prenoit le me–
lnc riere en 1°32;
&
en
1'00
connolt taus
ceux qui
onl depuis rempli eette place ..
L orfque les mait,es
&
régens des diftérenres éeoles
de
P:uis
commenceren[
:i
former un corps , que
1'00
3ppel1a
nniverfitl ,
ce
qui
n'arriva qu'au
commcoce~
meot du xiij . (jecle; alors le
chance/ier de I'lglife d8
P arÍI
prit aufli le titre de
chance/ier de ¡',miverjitl.
In.-
/'