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CRA

Fu1de, prenoit ce tiue des le tems de 1'emperenr Lo–

th3ire. Ce droit leur fu[ confirmé par un diplome de

J'empereur Charles 1V. de l'an 13f8 en faveur de I'ab–

bé Henri, pour lui

&

fes fucceU.Ufs, aUlquels il don–

na en ourre ceue préroga[ive, que I"rfqu'on f<roit le

couronnemem de l'impéeatriee ou reine des R omains,

ou toutes les fois qu'elle paroltroi[ revetue de Ces h. –

bits impériaux ou royaux, I'abbé de Fulde auroi[ la

fonétion de lui Oter

&

remeure fa couronne, fuivam

l'c,igeoee des cérémooies .

L'abbaye de Fulde firuée daos la Franconie,

&

de

J'oedrc de S. Benolt, efl la plus confidérable

&

la plus

riche de toute l' AlIemagoe. Les religieux de ceue ab–

baye doivent étre nobles,

&

ooe le droie d'élire leur

:.bbé, qui en primae des aueres abbés de l'empire

&

grand-ehanu/ier de I'impl ratricc.

V.ya.

Browerus,

lib.

1. a"eitf. Fuld.

cap.

xv. Gloff. de

Dueange , nu mm

ar–

~hica"JCe/Jariltr

imperatri&is;

él

le

tableall

de

J'

empi–

re

Germanif{lle.

C H

A N

e EL 1E R D'l R L A NDE, efl eelui qui a la

garde du grand Cceau daos le royaume d·lrlande .

IJ

efl

établi a-peu-prcs Cur le meme pié que eelui d' Angleter–

re .

Voyez ei-devant

C

H A N

e

E L 1 E R D'

A

N G L E–

TER llE.

Le lord-lieutenam d'Idande, qui efl proprement un

vice·roi,

&

dom le pouvoir efl tres-éeendu, a pour Con

conCeil le

lord·cha'JCelier

&

le thré[orier du royaume,

",vec quelqucs COlmes, évéques, barons,

&

juges, qui

fone membres du confeil privé, formé fur le plan de

celui d' Angle[erre .

C'efl entre les mains du

ehancelier

<jue le lord-lieu–

tenant prete

rerrnenr

fuivaot un formulalre prelcrit; 00

le place en{uite dans un fauteuil de paTade,

&

autour

de lui

rone

le

chancelier

du royaume, les lnembres du

confeil privé, les feigneurs

&

pairs du royaume

&

au–

tres ofliciers .

L e

chance/ier

efl feul juge de

la

chanceJlcri., qui efl

la eour fouveraine du royaume pour les affaires civiles.

Cette chancellerie efl auffi reglée a-peu-pres comme eel–

le d' Angleterre.

Vaya.

la Martiniere,

i

l'article

d'lr–

lande.

C

H A N

e

E L 1 E R S D E S

J

u

R 1S D 1C T

ION

S R 0-

Y A

L

E

S, étoient ceux qui avoient la gOlde du feeau

dans ces juriCdiétions: il y en avoi[ dans les fénéehauC–

fées, vigueries,

&

autres fiéges de Languedoc; Cui vam

des lemes du 8 Oétobre 1363, données par le maré–

chal Daudencham, lieutenam du roi Jean daos ceue pro–

vinee, qui ordonneot que les Juifs feroD! payés de ce

<jui leur efl da par les Chré[iens, nonobflam toutes le[–

tres d'é[ae. L'exécution de ces leures efl mandée aux

fén':chaux de ToulouCe, Garca{follne,

&

Beaucaire, leurs

v iglliers, juges,

gardes des

(ceaux,

b3illi~s,

challceliers

~

bayles de(aites fénéchau{fées, ou Icurs IJeu[enans,

&

a

10US

autres jufliciers- Ces \eures fom dans le

remerl

des ordonnances de la troifieme ra«, tome

IV.

pag o

237.

JI

efl parlé du receveur royal de la ehance\letie de

'Rouergue dans d'autres lemes du mois d'Avril ';370,

<jui cou6rment que le ter me de

chance/lene

efl pns en

eeue

o~cafion

pour fceau.

11

n'y avoie pounant point

cncore de chancelleries partieulieres étabJies prcs des

cours

&

autres juflices royales; le feeau don[ il efl par–

lé, ne Cervoie qu'a feeller les jugemens .

C HA Ne E L 1E R DEL

a

Ne A S T RE,

voye>:. ei-ae–

'Vant

e

H A N

e

EL

¡

E R

D'ANGLETERR

E,

'lJerJ

la fin.

C H ANe E L1

E

R S DEL A NG U E D o e,

voye>:. ci–

J ev ant

C H ANe E L I E R S D E S J

u

R 1S Die T IO N

S

ROYALES, &

ci·apr;J

CHANeELIER DE LA

MAl SON eOMMUNE DE TOULOUSE,&CItAN–

CETlEll DU SOUS'V I GU 1ER DE NARBONNE.

C H A N e E L 1 E

R

DEL A UG

E

A e E T D

l!

N

0-

N

E T TE, étoie un officier qui avni[ la garde du [eel

royal dans les junices de Laugeac

&

de

N

onette , dollt

il étoie en meme tems le prevót .

11

en efl parlé dans

des lettres de Charles-le-bel, de l'an 1322, rapporté

dans les

.rdonnanccJ de la troifieme race, tome VII.

pago

421.

CHANeEL ·IERS DU LEVANT,

voye>:. ci-devant

CHANCELIERS DES C O NSULS DE FRANeE .

C)-IANeELIER DE LITHUANIE,

v oy.

<Í'apr<s

CH ANeEL IER DE POLOGNE.

CHANef:LIER· DE LORRAINE ET BAR–

ROl S

r

efl le chef de la juflice dans les étaes de Lor–

raine

&

Barrois . Les '1nciens ducs de Lorraine n'avoient

poim ordinairement de

chanceJi,,;

i1s faiCoiem fceller

leurs ordonnanees, édits, déclarations,

&

autres lettres

patentes, par le fecrétaire d'état de [ervice en leur con-

'IOI7U

¡Il.

CRA

feil, 3ppellé

[<trbah. ",time .

On tien! pOunan[ qu'iI

ya eu aocieOllclneu[ UD

, hanc~/;er

en L orraine

·nolnm é

le M oleUr , d'une famil le de Bar ; mai,

iI

y avoil peu[–

étre ptus de deuK hcc¡es que 1'00 n'avoit paint vil de

ehanu J;t r

en Lorraine , lorlque la L orraine,

&

le

Ba[–

rois ayJIlI

é[é

cédés en 1737 au roi Stanislas,

&

apres

lui

il

la

f'

rance, les Cccao. de la cour fooveraine de N au–

ci, ccus des ehambrcs des comptes de N anci

&

de Bar ,

&

des amres jurifd iéHom inférieures , furem remis , par

ordre

de

Fran,ois

11.

empereur, lequel quiteoie la L or–

roine

&

le l3arrois, entre les mains d'un de Ces feeré–

" ires imimes: il leur fu[ enCuite donné d'autres fceaux

par ordre dtl roi Stanislas;

&

par fa déclaration

don~

née a M eudon le 18 Janvier 1737, il cré. un ':[at, of–

fice,

&

digllit¿ de

chaneeli. r g arde des f eeaux

pour les

étalS • lui cédés en cxécutioo des artieles préliminaires

de la paix de Vienne ;

&

par la m€me déclaration,

il

eonféra ledit offiee

&

dignité a

M.

de Chaumoot de

la Gal3ifiere, vou!am qu'eu ceue qualilé il Coit le chef

de fes conCeils,

&

qu'il ai[ la prineipale adminiflratioll

de fes 6nanccs. Cette déelar.tion a éré adreO'ée aUI:

'gens du conCeil de la chambre des eomptes,

&

Y

a é–

eé enregiflrée au mois d'Avril fuivam.

En eonCéquenee de ceUe déclaraeion, M. de la Ga–

lailiere, qui efl en méme eems imend.m de L orraioe

&

Barrois , prend les qualités de

ehance/ier garde 'deJ

fe eal/x,

intendant de jurliee, poliee,

&

finances,

ma–

rine, troupes, fortitieations,

&

frontieres de L orraille

&

Barrois.

11

efl le chef des eonfeils de L orraine;

Ca–

voir, du confeil d'état ordinaire ét3bli par édit du roi

Stonislas, du 27 Mai 1737 , compofé, outre le

chance–

Jier ,

de deux Cecrétaires d'état, de

(ji:

confeillcrs d'état

ordinaires, des premiers préfidens

&

procureurs g¿né–

rau. de la cour fOllveraine de Lor,"ine

&

Barrois

&

de~

ehaJbres des comp[es de L orraine

&

de Bar. L e

chan–

ce/i.

efl au

tIi

chef du confeil royal

d~s

finanees

&

du

com neree, étabJie par 1'(dit du ler J uin 1737, com–

pofé de quatre eoneeillcrs d'état ordinaires.

Avant

&

depuis la eréatíon de I'oflice de

chaneel;u

en L orraine, le Barrois mouvaO[

a

touJours é[é du rc{fort

de la grande chancel lerie de France.

C HA Ne

E

L I

E R

DEL

y

o N, ou

garde dll fee/ ro–

yal de L yon,

étoit ancienllement celui qui avoir dans

cette

vill~

la garde du fcel royai pour

I~s.

eontralS.

~l

en efl fal[ mention dans des lemes de Phlhppe V

1.

dI!

de Valois, du mois

d'

Avril 1347, portant reglement

pour les officiers royan

x

de la jurlice de Lyon..

11

0-

voie COatUl11e de prendre un droie pour I'ouverture des

teflamens; ce qui fue eon6rmé par ces memes letlres •

a

condilioo qu'il ell uCeroit modérément.

CHANCELIER DES COMTES DU

MAINE.,

'Voyez &i-devont

e

1-1

A N

e

E L 1 E R D E S

e o

M T E S E T

D

tre

S D'

A

N

J

o

U,

&c.

CRANeE r. I ER

DE

LA MAl SON eOMMU N l!:

DE T o U L

o

USI!, étoie un offieier qui avoit la garde

du fcel royal dans la mnifon-de-vilie de T ouloufe .

~1I

en

el! faie mention

d.ns

des lemes de Philippe

V

l.

dit de

Valois, du 14 Juin 1345', rapportées dans le

rectteil de¡

ordonnaneeJ de

/a

troifieme race , tome

JI.

pago

230.

e

H

A

N

e

E L I E

II

D E

M

A L

T

HE,

voye>:. ci·apres

e

H

A NCE L 1E R D A NS L E S o R D

II

E

S

D E C

H

E–

V A

LE

II

1 E,

ti

/a fin de

l'

artide .

C H

JI,

Ne E L I E R DEL

A

M A Re HE, étoit eeluí

qui avoit la garde du fceau des princes qui [enoient le

eom[é de la Marche

a

titre d'ap.nage .

CH .'l.NeEL IE ll DE MEAUX,

01<

DE LA eOM–

MUl{E DE MEAUX,

voye>:.

CH ANCELIER DE

LA eOM MUNE.

C H "N

e

E L I E R D E M E D E e 1 NE,

voye>:. ';-de–

vant

CHANeELIER DES FAeULTE'S DE L'U–

N 1 V E

SI

T E' D E

M

o

N T PE L L I E

II •

C HA

N

e E L 1E R D E MIL A N étoit un

ehana/ier

du roi de France, poor I'étae de M illn en partieu!ier.

Fran,ois

l.

ay.m fai e en 1fl)

la

eonql1ete du duché d<;

M ilan créa

chancelier

de cet é[ae AIHoine Duprae, qOl

étoit déji!

cbanee/ier

de F ranee :

iI

tím en meme

~ems

l'offiee de

ehaneeliu de Milal1

, .

tam que

Fran~01s

1.

conCerva le Milanos.

CHANCELIER DE NARBONNE,

voy.

CHA N–

CELIER DU eHASTELAIN DU eHASTliL DE

N a RBO.NNE.

e

H.A Ne E L 1E R D E N AVA R RE, étoie d'abord le

chapee/ier

particulier des

aneie~s

rois .de

Navarr~.

T h!–

baue V

l.

roi de N avarre, avole un

1JlCe-chanee/"r,

fUI–

van! des L emes de I'ao 1259. '

l;orfque ce roy.ume fut ¡OiD!

a.

la J:rance par le ma-

L~

.

ri~