CRA
dre de. (enlences
&
ordonnanee.;
iI
peet
m~me
en pro–
eédant
a
la réformation d'un eollége, informer
&
de–
crc[cr .
Suivant un reglemeot fait par le parlement le
6.
A oilt
108,
I'éleaioll du reaeur de I'univerli[é doit etre fai–
te par le
chancelier de Notre-Dame
&
les doaeurs ré–
gens , en préfenee de deu: de Meffieur•.
JI
a drnit d'iodulr, de joyeux avénemcnt,
&
de fer–
mem de tiMli[é;
iJ
efi de plus un de, exéeuteurs de
I'indult.
11
ne peu[ poine donner d'abfolutions
ad cafltela""
ni de provílions au refus de I'ordinaire; l'uCage efi de
[en~oyer
I'impérraot au fupérieur du collateur ordin.i–
re: mais s'iI n'en a poi", dans le royaume, ou qu'il
foit dans un pays fon éloigoé , ou qu'il y ait quelque
autre motif légitime pour ne pas renvoyer devant lui,
on renvoie ordioairement devam le
chal1Cditr
d~
J'/ln;':
",.rjitl,
pour ob[enir de lui des provilion..
'
Mais en matiere de joyeux avénemenr
&
de Ce Cer–
ment de tidélité, iI a Ceul le drai[ de donner des pro–
vilions au refus des· ordinaires , dans route I'érendue du
royaume.
II
a
un
Jous-chane.lier . 170)";:' cap. prceJ(ntata extra
Je t .jiib. Jpeeul. tito de probat. fol.
I06. ,,0.
14.
Au–
frerius,
in '{""'ji. 'I"holof.
13.
Tr.
d. acad.miá P ari–
¡¡",ji., allt CJaftd. H m"r",o, de cancel/ario P arijimji ,
é1
epu offic.
aut
R ob. de SorbontÍ, Cl!conomo
pfZniten–
ttarJtm,
D .
Ludo'V. Franc. reg. Traélnt. de confcientiJ,
tomo 171. Bibliot. Jana. /'.atrum .
Du Boulay,
hifl. d.
l'univeYfitl .
Bouehel,
b,bliot.
dI,
D roit FranfoÍJ,
aux
mots
C
han"/ier,
Abm,
Uni",erjitc';
&
daos
(00
re–
eueil de plaidoyers
&
arrers norables ,
les plaidoyers
&
arrélJ fOltChant
la
confirmation deI droitI dtl chance–
lier de
I'II1'Ji'L'~rjit¿
de ParÍ$,
I~
20.
Mai
If4f.
Le
r~meil
d.
D ecoOlbes, greffier
de
I'oilicial.
parto
/l.
ch.
vj. pago
3[8.
J Oltrnal
da
audiencef, tomo
l .
ch. xcjx.
&
tomo
V I.
liv.
fl.
ch. xxvij. L .eJ mlm. d" elergl ,
, 4dit.
de
1716.
tomo
l .
pago
929.
Plaidoyers
&
arrits
notables,
impri més en
164,.
Bardet,
tomo
!l.
liv.
l .
#hap. iij.
Fuet,
d"
mato blnéf. liv.
IV.
ch.
x .
C
HAll
e
E L 1 E R DE L'E G L
J
S E D E S A 1 N T E
G
E' N E V 1 E
V
E E T DE L'U N 1
V
E R S 1 T E·,
efi un
chanoiue régulier de I'abbaye royal e de faio te Génevie–
ve de Paris , qui donne dans la faculté
d~s
3rtS
I~
be–
l1édiaion ele Iiceoee de .I'au[orité apofiolique,
&
le pou–
voir d'eofeigner
a
Paris
&
par-tout ailleurs.
L'infii[lItion de cet office de
ehanalier
en fort ao–
eicnnc; elle tire fon origioe des écoles publiques qui fe
teuoienr
a
París des le cOOlmeucemenr de la rroilieme
race, Cur la momagne
&
proche J'égli Ce de faiore Géoe–
vieve, appellée alors
rlg/iJe d.
S.
Pierre
&
de
S.
Pa"l.
Sous le regne de Lonls V I
r.
on fubn irua aux cha–
noines (éculicrs, qui delfcrvoient alors l'églife de S.
Pierrc
&
S.
Panl, douze chanoines tirés de I'abbaye de
S. Viaor, qui éroir alors une école célebre. Et Phi–
Jippe
A
ugufie ayaor en
11 90
f.i r eommeneer une nou–
velle elÓrure de murailles aurour de la ville de Paris ,
l'égliCe de S. Pierre
&
S. Paul s'y trciuv. renfermée.
Er PaCquier, dans Ces
,·echereheJ de
1"
France,
dit que
quelque tems apres on donna
a
cene égliCe un
chance–
li" ,
comme étam une nouvelle peuplade de eelle de
S. Viaor, \aquell e pourtant ne fut point honor';e de
ee[te
digoit~ ,
paree qu'elle fe rrOUVa hors la
oouv~lIe
enceinte .
Cene
cré~tion,
dit Parquier, eauCa de la jaloufie en–
tre le
chancclier
de I'égli(e de Paris
&
celui de I'égli–
fe de S. Pierre
&
S. Paul; le premier ne voulam point
~voir
de eOln.pagnon,
&
I'autre ne voulanl poio[ avoir
de fupérieur.
L es écoles qui Ce tenoiem fous I'auroriré de I'abbé
de Cnime Génevieve s'étRnt multipliées par l. perminioo
du ehapirre de cene églife, ron
chal1celicr
fur chargé
de faire obferver les ordonoances du ehapitre,
&
d'ex–
pédier Ces lemes de perminion pour eoCeigner .
11
avoir
l'imendonee (ur les éeolcs , examinoit ceux qui
(e
pré–
f~ntoient
poor profclfer,
&
enfuire Icur donnoit le pou–
voir d'cnCeigner.
L or(que les différentes éeoles de Paris commencerent
a
former un corps Cou> le oom
d'univerjité,
ce qui ne
eOmme[H;a qu'en
n oo ,
le
cbancelier de l'/gliJ. d. {ain–
te Gln(vicv e
prit 3uffi
le
titre
de
,haluelier de ['uni.
"'erjiel,
&
en tir feol les fouaioos jufq\l'au tems de
Beoo1t
X I.
eomme J'obCerve André DucheCne.
Ce que dit eet aureur efi jufiifié par lo célebre di–
[pure qui s'éleva en
1240
entre le
eha1Jcelier de Jain–
t .
G/l1evieve
&
celui de N otre - Dome. Les éeoles
de
Théologie de Notre - D ame n'élaot pa,
al<~" d~
CRA
79
I'univerllté , le
, han«litr
de cene égliCe oe devoit point
é[endre fa Jurifdia ion ou-de-Ia du c10trre d e Con cha–
pirre, ou éroiem ces éeoles de Théologie de I'é,·eque
de Paris.
[J
emreprir néaomoios d'éreodre fon amotité
(ur \es éeoles de I'univerlit':, lefque llc> é[am tomes eo–
de-\:i du petit pOnt, étoient appellées
1" Ic./" d.
/,.
mOl1tagn•.
L'abbé
&
le
chanceli" d. Jaine. Glmv i.–
". portereot au pape Grégoire
IX.
leurs plaimes de cct–
te enrrcprife;
&
ce pape, par deux bulles exprelfes de
1227,
maintint la juriCdiaion de I'abbé
&
du
chal1C<–
licr d. Jail1t. Glnevieve
(ut
tomes les facultés ,
&
dé–
feodit au
cbancelier
de Notre-Dame de les troubler
dans ecue juriCdiaioll
&
dans leurs fooaioos; il ajoll–
le que perfonne o'a droit d'eo(ei¡¡ner daos le territoire
de Cainte Génevieve (ans la permlffion de I'abbé.
L es prérogatives de I'abbé
&
du
chanc<li" de Jain–
t e
G/mvi..,.
furent encore eoufirmées par la bulle d'A–
lexaodre
IV.
qui défeod au
chancelier
d.
Jaint. Gl nt–
vitv.
de donner le pou voir d'enfeigner daos au cune fa–
cul té , aueun licemié, qu'iI n' ait juré d' obCen'er les
natotS fai" par les papes. Ce qui fair voir que /.
(han–
.&e/ier de Jainte G /nevi.v.
étoit alors regardé comme
apm la principale autorité daos I'uoiverli[é , pui(que
Ie~
p.pes lui adrelfoieot les bulles
&
les ordonoaoces qOl
concernoient I'univerfité. C'efi
a
lui qu'Aleuudre
IV_
adrelfe une bulle par laquelle
iI
eojoiot l' ob(erV2tion
des réglemens
q~'il
avoit faits pour rétablir le bon 0[–
dre dans I'univerli[é de Paris.
Grégoire
X.
en
Il7 t
d~légua
I'abbé de S. Jean d.e¡
Vignes
&
I'archidiacre· de SOIlfons, pour régler les d[f–
fétends des deux
chance/iers.
Le
chancelier de .faint e Glmvieve
fu! le (eul
chan–
ee/ier
de
I'uoiverfit¿ jufqu'en
t334,
que Benolt
XL
ayant uni I'école de Théologie de I'éveque de Paris
a
I'univerlité dom juCqu'alors elle n'étoit poiot mombre ,
le
chancelier
de I'égliCe de Pads
re~ut
alors le pouvoir
de donner la benédiaiori de Iieeoce de I'autorité du
Cainl lié¡¡e, de meme que eelui
~e
faime
Géne~ieve
>
&
prit a\lni depuis ce tems le litre .de
eh".ncelltr
d.
I':rniverjieé
coneurremment avee celu[ de famt. Géoe–
"icve .
Alors le
chancelier
de I'églife de Par!, donnoit I.a be–
nédiaioo a\lx Iicentiés des écoles de f,mre G éoevlcve,
&
le
ehanulicr d. Jainle Gln. viev.
donnoit la beoé–
diaion aux lieemiés des écoles dépendames de l'éveque
de Paris. EnCuite on eut le choix de s'adrelJer
a
l' ua
ou
a
l'autre; mais par Cueceflioo de tems I'u(age a in–
troduit que le
ehaneeli" de Jainte Géncvi. v.
ne doooe
plus la benédiaioll de Iieenee que daos la faculté
de~
arts ; c'e/t pourquoi on l'appelle quelquefois
chanuli.,
des "rts,
quoiqu'il ne (oit pas le (eul qui doooe l. be–
oédiaioo · de licence dans eeue r.1culré.
Dan~
le xij.
&
le xiij . liecle jufqu'eo
t:t.30 ,
le
chan–
celier
de fainte
Gln~'Vieve
recevoi[ fans le concours
d'aueuo ex,minateur les candidats qui fe préfeotoient
pour erre membres de I'univerfité . Ce fait en appuyé
(ur I'amori[é d' Alexaodre
111.
au titre
de magiflriJ,
&
[ur le témoigoage d'Etieone, éveque de Tournai,
Ipi-
\\
Ire 133.
En
1l89,
le pope Nieolas
111.
accorda
l'univerGté
de Paris, que touS ceux qui auraient été licentiés par
les
chanceliers
dans les faeultés de Théologie , de Droit
eanoo, ou des Arts, pourroieut enCeigner par-tout
ail–
leurs d3ns les amres univerJités, faos avoir befoin d'au–
tre exameo ni approbation,
&
qu'ils feroiem
[e~us
fur
le pié de doaeurs.
17oye;:.
du Bou lay
dans Jon fccon4
tome de I'hifloire latine de l'ul1iv. de P ariJ , p. 449·
D epuis le xiij. Gecle, pour s' alfurer de la
c~pacité
des récipiendaires , le
chancelier de fainte Glne.v l.v.
a
bien voulu ,
a
la requifi[ion de l'univerfité, ehOlfir
.q~a
tre examinareurs, un de ch.que notioo, leCquels conJom–
tement avee lui examinent les caodidots
av.utque de
leur accorder la Iieenee.
L'
u~liverlité
ay.amcont".fié au
cha",:e/ier d.
!a~".te
Glnevleve
le droll de ehOlfir des exa01lOateurs, I aflalre
fut ponée au confeil du roi
Ch~rles
VI .. lequel par. ar–
ret de
138 (
confirma le
thiz"..c~lrcr ~e
Jamte § .Inevleve
dans le droit
&
polfenioD ou
11
éro[t,
&
~u
[1
efi eu–
core de choifir chaque année quatre exammateurs, un
de chaque nation, droit qu'il
e~erce
aujourd'hui,
&
re-
connu par I'univerliré.
.
Par une traoCaaioo paffée enrre les
chanulrers de
N ótrc-D ame
&
d. Jainte Glntviev.,
homolog~ée
par
arrét du mois de M ars
1687,
les deuI
challcelters
ont
fair deux lots de touS les colléges de I'univerlité de Pa–
ris . i1s font eOOl'enus que les écoliers des colléges iroi–
ent', f.v"ir ceu'
du
premier lot,
pend.ntdellll. .us , fo
pré-
•