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734

AUB

10it ¡'el trémiré du rayoo qui feroit , par nemple. de

dir piés , auquel cas il feroi! au point d'une circoofé–

rence de foinllte piés, íl ne pourroit parcourir que foi–

xante pi¿s , ou

la

roue qui pone les

,,,,be!

ne pourroit

faire un tour qu'en foixaute fecondes, ou en un minu–

le. Mais fi ce m':me centre d'imprellion éroil po[é fur

fon rayon :\ un pié de difiance du centre de la roue

&

de l'atbre , il parcourroil une circonférence de fix

piés, ou feroit un lour en fix [econdes;

&

par confé–

quenr b circonférence de la roue feroir auffi [011 tour

dalls le méme lems,

&

auroit une ,,¡tefT"e dix fois plus

grande que dans le premier cas: done moins le centre

Q'impreílion en éloigné du ceotre de la roue, plus la

roue tourne vite . Quand une

íi

rf.~ce

parallélograrnma–

tiqu~

mue par un flu ide, lOurne alltour d'nn axe immo–

bile auquel elle ell [ufpendue , fon centre d'impreflion

en,

a

compter depn is l'axe , aux deux tiers de la Iigoe

qui la divifc en deuy felon fa hameur . Si la roue a

dix piés de rayoll,

1'"lIb,

nouvelle qui ell eorierement

plongée daos I'eau,

&

dont la largeur ou hauteur el1

égale au rayoo, a dOlle Con centre d'impreílion environ

:. fix

pié~

du centre de la rOue .

11

s'en faul beaucoup

que la largeur ou hauteur des

aub'J

allc iennes Ile COil

égale au raytlO ,

&

par COnféquenr leur centre d'impreC–

fion di toiljours plus éloigné du centre de la roue ;

&

celte roue ne peut rourner que plus lentemcm . Mais

celoavantage ell Mtru;t par une

compen[.~tioo

preCqu'é–

~ale :

daos le mouvement circulaire de

I'altbe ,

le poinr

Immobile ou point d'appui en ' le centre de la roue;

&

plus le centre d'impreffion auquel IOUte la force

ca

~ppliql1ée

en éloigné de ce poilll d'appui,

plu~

la force

:Jgil a,·unrageuCemcnt

,>

parce qu' elle agil par un long

bras de levicr . Ainfi quand une moindre diLlance du

cell tre d'impreílion 3U centre de la roue fait tourner

la roue plus vile,

&

fail gagner du tems , elle fait per–

dre du C6lé de la force ap¡pliquée moios avuntagel1fe–

mem,

&

cela en meme ral(on: d'oú il s'eufl1it que la

porition dn centre d'imprelli oll en indilféreolc. Lq pro–

poli tion énoncée ell gélléral cur ét¿ fon étrange ;

&

-00

peut apprendre par beaucoup d'exemples

a

ne p3S

rejetrer les paradoxes fur leur premiere appareocc. Si

.1'011

n'a p3S Congé

a

iJonner 3UX a11es de 1110ulin

a

venr

la

difpofition des

oltbu,

comme on a CouSé

·3

donner

:lUX

oflbeJ

la di(¡¡ofilion des alles de mouhn, c'cn que

les alles de moUlio étant enrierement plongées dans le

fluidc, fon impreflion tendroir

3

renverfer la machine,

eo agifT"anr également Cur toures Ces parties en m';me

tems ,

&

non

a

produire un mouvement circulairc dans

quelques-ulles .

Voy,,; l'Hi(loire d, I'Acod/m .

&

lu

M l m. a/ln.

1729.

pago

81.

2f3. 36f.

ann_

172f.

pago

80.

&

¡"iv.

. Au reae, le problcme pour

I:l

folulion duquel

00

·vicnt de donner d'apres M. PilOt quelques principes,

demanderoit une phylique tres-exaae,

&

une lres-fubti·

le géométrie, pour elre réfolu avec précifion.

En premier lieu, l'effofl du fluide comre chaque poinr

de I'ai le dépend de deux chofes; de la force d'impul–

/ion du flu ide,

&

du bras de levier par lequel cetre for–

ce agil : ces dcu! chofes varíent a chaque poin! de I'ai–

le. Le bras de levier cll d'aulant p)us grand , que le

poinr de l'al1e ea plus éloigné du centre de rotarion;

&

a l'égard de la force d'impulfion, elle dépend de la

vllefrc reCpeaive du fluide par rappon au point de I'ai–

le; or cetre vitetTe refpeaive en différenre achaque

point : caT en (uppoCant meme que la v1retTe abColue du

tluide

Coie

égale

¡,

taus les poinrs de l'alle, la vitefT"e

des poinrs de l'alle ell plus grande ou plus perile , fe–

lon qu'ils COUt plus loin ou plus prcs du centre de ro–

talion.

11

faur donc prendre I'impulfion du fluide Cur

chaque point de I'alle (ce qui demande enCOre quelqu'

atrcnrion pour ne point Ce lromper),

&

mulliplier par

cetre impulfion le bras de levier, enCuite inrégrer. Dans

celte intégralion m8me il y a des

c~s

finguliers ou 1'00

doit prendre des préealltions que

la

Géométrie Ccule ne

fufllt pas pour indiquer.

V o)'a.

1<

&rait/ de! FluideJ,

PariJ

1744,

art.

367.

En Cecond lieu, qunnd on a lrouvé ainfi I'elfon du

~uide conrr~

l'

aub_,

iI

ne faul pas eroire que

la

Phy–

fique ne dOl ve allérer beaucoup ce caleul:

1".

les lois

vérirablcs de I'impulfion des fluides font encore tres–

pell coñnues: ].". quand une al1c eíl Cuivie d'une autre,

le Buidc qui ea entre deux o'agit pas Iibrement Cur

eelle des deux qui précede, parce qu'it ell

arr~té

par

fi)[1

impulfion meme fur la Cuivante. T omes ces cir–

,conlbnces dérangcoe te¡¡emelll ce calcul, d'ailleurs tres–

épiocux Cans cela meme, que je erois qu'i l n'y a que

AUB

I'expirience Ce!lle qui Coi.r c3pable de

r~roudre

exa.!e–

mem le

problcm~.

dom d s'agit .

., Une des, cond luons que doie '1\"oir une raue chargéc:

<1

al/ba,

C

en de roumer 10uJours uniformémenr·

&

pou~

cela, il faut. qu'ellc foit telle que dans

quclqu~

{¡–

ruanon que ce COIt de

la

roue, l' e!Tor! du fluide con–

tre tOUles les

aub,!

ou porties d'

(lltb,¡

aauellemcnt en–

fon eées Coir nul, c'eíl- a-dire que la fomme des elfores

politifs pour accélerer la roue , Coir égale

a

13 fomme

des 'clfons négarifs pour la retarder . A infi le probleme

qu'il faudroil d'abord réflludre, ce feroit de Cavoir quel

nombre

d',,,,ba

il faut donner, pour que dans quelque

fitoalion que ce Coit de la roue, I'efforr du !luide Coie

nul. JI Y a ici deux incollnues ; la vilefT"e de la rOUe

&.

le nombre

d'altbcJ;

&

la condilion de la nuUilé

d~

l'e!Ton dcvroit donner ulle équ3lion entre la vilefT"e de

la roue

&

le nombre

dt~

''''/;0 ,

queJle que für la

Ii–

tualion de la roue: c'el! un probleme qui parolr digne

d'excrcer les Géomelres.

On

pourroil enCuite rracer une

combe, dom les abCcitTes exprimeroient le oombre des

roues,

&

les ordonnées de la vlletre;

&

la plus gran–

de ordonnée de certe courbe douneroit la Colution du

problcme. Jc ne donne id pour cela que des vues fore

généraJes,

&

atrez vagues: mais quand la Colurion de

ce prQbleme feroil poffible mathématiquement, ce que

je n'ai pas fuffifammenr examiné, je ne doute pas que

les conridératioos phyliql1cS ne l'al rérafT"ent beaucoup,

&

peut-etre meme ne la rendifT"ent rout-a-fail inurile .

( O )

• A u

8 E,

(G/ag . )

riviere de France qui a

[.1

Cour–

ce

ii

l'eXlrémité mérídionale du bois d'Aubcrive, tra–

"erfe une partie de la Champagne,

&

Ce jetre daos la

Seine.

• A UBENAS,

(G /ag . )

ville de FranceenLao–

guedoc,. dans le

ba~

V ivarais, Cur la riviere d'ArdeCche,

an pié des Cc"ennes.

L ong.

22 . 2.

lat.

44· 40.

• A U B E N T

O

N,

( G/ag . )

ville de France en

Picardie dans la Thiérache, Cur

l'

Aube.

Long.

21.

H .

lat.

43.

p .

AU BEP INE

011

AUBEPIN,

oxyacanlha.

L'/–

pin.-bl"nche

ou

"uUpine

, appell ée par le peuple

nobl•

Ipine,

forme ur. arbritTeau d'UD bois fore uni, armé do

piqu3ns; '

Ces

feuiIJes Com demelées,

&

d'un fort beau

verd: fes fieurs d'une odeur agréabfe,

&

d'un blanc af–

Cez

écJatant, mélé d'un peu. efe rouge , .font ramatrées

par des bouquers fail5 en érOlle:

Ces

frUlts (om ronds.

rougcAlres, diCpoCés en ombelles,

&

renfermam la grai–

De. Cet arbrifT"eau ceoir forl vlle,

&

Cerr

a

planter des

haies, dont i! défend I'approche par fes pointes .

On

eo fair auíli des 'palifT"adcs rondues au aiCeau, qui font

l'ornemenr des jardins .

L'aublpim

en lres-Cujette aux chcnilles,

.&

viem de

- graine ordil1airemenr.

011

la voit ordinairemem en Beur

au mois de M

~i

. 11 faut la rapporter au genre appellé

n/fti,r. (K)

. • Par l'analyCe chimique certe plante, outre

plu{jeur~

liqueurs :lcides, donne uo pen d'efprit urineux, point de

fel volatil concret, mais beaueoup d'huile

&

beal1coup

de terre. Ainl: il y a apparence que l'

/pin, blanch,

COIl–

tiem un fel Ccmblable nu fel de corail, cnveloppé de

beancoup de foufre ,

&

melé avec un peu de Cel am–

moniac.

Tragos afT"ure que I'cau dillillée de Ces fleurs, ou I'ef–

pm que

1'011

en lire en les dinillanr avec le vio daos

lequel elles ont macéré pendant lrois jours, Coulagcllt

beaucoup les pleurétiques

&

ceux qui om la colique .

VOJa:.

Hifl. du .Plant.

:/n

env. de PariJ.

A U BE R

ou

A U BE RE,

(Man/¡;.e.)

cheva! poil

fleur de pecher, ou cheval poíl de mllle-Ileurs, e'e!l·

a-dire qui a le poil blanc, mais varié

&

Cemé par tour

le corps de poi! aleCan

&

de bai. Le cheval

aubere

e!t

(ujet

ii

perdre la vue,

&

peu ellimé daos les Manégcs .

11 n'a pas oon plus beaucoup de Ceofibililé

a

la bO/lche

ni

lIUX

flancs.

(V)

,

A U BE R G E,

C.

f. (

Hift. mod.)

lieu·,ou les hom–

mes Com nourris

&

couchés,

&

troovenr des écuries

pour leurs montures

&

leur fuite. L'extinaioll de l'ho–

Cpitalilé a beaucoup multiplié les

oubergn;

elles ront

favorifées par les lois a cauCe de la commodité publi–

que . Ceux qui les tiennem ont aaion pour le payemen!

de la dépenCe qu'on

y

a faite, Cur les 6quipages

&

fur

les hardes; pourvu que ce ne Coiem poine ceUes qui

Com abColument oécefT"aires pour Ce couvrir. Les h6les

y doiveot t tre rec;iis avec affabjlité. y demeurer eo

pleinc fécurité ,

&

Y étre fournis de ce don! ils ont

beCoil1 ponr leur vie

&

celle de Icurs animau);, a un

juac .