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730

AVA

.u des confuls, don! le principal emploi

a

Confianti–

Ilople, & dans les échelles de

la

Méditerranéc, efi

de proréger le commerce & les lIégocians, & de pré–

Velllr ou de faire eetrer les

"vani"

,

(G)

AV A N T.

(G,ammai" ,)

prépofition qui marquc

p'référenc~

& priorité

d~

re,ms ou d'ordre. & .de rang:

11

efi arnvé

Qv"nt

mOl :

ti

faut mettre le fUJet de la

propofition

iJva'lI

I'sttribut: fe faire payer

"vant

I'échéan–

ce: n'appelle7,

~erfoone

heureUI

avant

la mort: oous

devons fervir Dieu, & l'aimer

avant

toutes chofes: la

probité & la jufiice doivent aller

"vane

tout.

M. l'Abbé G irard. daos fon traité

dtI ./jno"im",

obferve qu'

ava"t

efi pour l'ordre du tems,

&

que

de–

vant

efi pour I'ardre des places. Le phll6t acrivé fe

plsee

at'~/lt

les autres; le plus conlidérable fe met

de–

vane

eux, On el! cxpofé

:i

attendre

devant

la porte

quand on s'y rend

ava1Jt

I'heure,

Devallt

marque auffi la préfence :

íI

a fait cela

de–

'IJ,,"t

moi ; au lieu

~u'í1

a fait cela

.Vane

moi, mar–

querQit le tcms

¡

fa maifon efi

d,vant

la miennc, c'ell–

a-dire, qu'elle el! placée

ViI-lz-'lJis

de la mienne; au Iieu

que

f1

je dis. fa maifon el!

"vane

la mienne, cela vOU–

drs dire que celui

a

qui je parle arrívera

¡,

la maifon

de cclui dont on parle,

avant

que d'arriver

a

la mienne .

AV4nt

fe prend aulli ,'erbialcment, & alors

ji

ell

précédé d'autres adverbes; il a pénétré

ji

avant

,

bien

fI'lJant, trop 4'Vallt,

aff~1:.

avant.

11

faut dire,

avant l/u. de partir

ou

"va"e qi,. VOtlJ

pa'tiez,

Je

lai

pounant qu'¡¡ y a des auteurs qui veu–

lent fupprimer le

'fue

dat\s ces phrafes, & dire

OVOl1t

J. fe mettre

table,

&c. mais je erois que c'el! une

{aute contre le boo ufage; car

OVORt

étam une pré–

politíon. doit avoir un complément ou r¿gime immé–

~iat ;

or une autre prépofi tion oc fauroit étre ce com–

plé,ment: je crois qu'on ne peut pas plus dire

ovan: de,

qu

ovant POIl', "van: p,,,, avalll fur

:

d.

ne fe met

apres une' prépofition que quand il efi partitif, parce

'lu'alors

iI

y a ellipfe; au lieu que dans

"vont '1"e,

ce

m'Ot

'fll"

hoc r"od,

el! le comp.lérnent , ou , commc

on dlr, le réglme de la prépofitlon

avant; Ilva"t '1 ue

Je.

c'efi-á-dire,

IIvonl la chof. de,

&c,

Av",,:

'111,

de

'110111

voir, tout ftattoie mOIl envie.

dit Quinault. & c'efi ainti 'lu'ont parl é tous les bons

ameurs de fon tems. excepté en un tres-petit nombre

d'oceafions

011

une fyllabe de plus s'oppofoit

a

la me–

fure du vers: la poélie

a

des priviléges qui oe fOD! pas

aeeordés

a

la profe,

D'ailleuts, eomme on dit

pendant '1ue, apres qH',

Jepui¡ 'lile, paree '1"e,

I'anafogie demande que I'on di–

fe

avant que,

Enlin,

"Vanl

efi auffi une prépoliriou ioféparable qui

entre dans la compolition de pluJieurs mots. Par

p,l-

10fteio" i"[!p",,,bl.,

on entcnd une prépolition qu' on

ne peut féparer du mot avec lequel elle fait un tOut,

fans changer la figni6cation de ce mot: aiofi on dit

.'l'ant.gard~,

afJant-bTlU, ovant-cotey, dvant-golit,

,,–

'fIant-huy"

avanl

midj

J

avotlt main

,

(lvonJ

P,.0pOJ

)

a–

TJant''1uart, avant-tr"",;

ce fOn! les deux roues qu'on

ajoute ;\ celles de derriere; ce mot ell fur-tout en u–

(age

en

A,tille,ie:

on dit auffi

e" Ar&hitetlure, avant–

bu;

ce font les poin tes ou éperons qui avancent au–

deH des piles des POnts de pierre, pour rompre l'effon

de I'eau contre ces

pile~,

& pour faciliter le paúage des

bateaux,

(F)

A

v

A N T

(a/ler en), terme de Pratil/ue,

ufité fin–

gulíerement dans les

avenir

qui fe ugnifient de procu–

reur

a

~roeureur:

iI

6goitie

pOllr[lIivre le jtlgemen: d',,–

"e

atJa,,,,

eH)

A

v

A N T

!

a

différentes fignifications

en Ma,ine, Va–

vane

du valtreau ou la

proue.

c'el! la partie du vaif–

feau qui s'avance la premiere

¡\

la mer .

On enten.d auffi par

l'

"vant,

tonte la partie du vaif–

fcau eomprtfe eotre le mat de mifaine & la proue le

~báteali

d'ovo,,:,

ou le

gaillard d'avant, Po)'ez

C

~

A–

TEAU D'AVANT,

PaiJJea,. "op fu, I'ava"e

c'efi-a-dire 'lui a

I'"vant

trop enfoncé dans I'eau,

Etre

de

I'ava"t, fe mettre

ae

I'avant

fe dit d'un

va:itreau 'lui marchant

en

comp~gnie,

ava'nce de5 pre–

mlers_

Etre de

r

avant,

fe dit lluffi lorfque

1'011

fe trouve

arrivé 3 la vue d'une terre, quand par I'el!irne de fes

routes. on eroit en erre eneore éloigné,

Poyez

E s

T 1_

~E,

L,

Vt_t

fe ra_ge J. ¡'.van:,

c'cll-i-dire qu'¡¡ prend

AVA

par la proue

&.

devient ' contraire

a

la route,

(2)

A v

ti

N T -

n

E

c,

f.

m.

en Architctlu,,:

nom qu'on

donne aux deux éporons de la pile d'un pont. Leur

plan :fi le plus, fouvent un

tri~ngle

éql1ilatéral ,

d

la pomte fe prerente au til de I'eau poúr la briler

I'obligcr

3

patrer fous les arches .

L'

avant-bu

d'

oval

el! le plus fouvent rond, comme au POnt de Pontoife_

Les Romains f..foient qudqu.fois

I'ovant·bec d' a–

mont

rond, comme au POnt Saint-Angc aRome' &

quclquefois

¡¡

l'angle droit, comme au pOOl antiqu;

de

R imini en !talie ,

L'avant-bec d'omo"t

efi oppofé au fil de l'cau &

celui d'aval efi au detrous.

Cene- pointe

d'un~

pile qu'on appdle

I'avant-bu,

ea

ordinairemcOl garoie de dales

a

joi11lS recouverts.

(P)

A

v

A N T - B R A

s.

f. m. partie du métier

a

faire de$

bas,

I/oyez

B

A S

all mlti.r ,

A

v

A N T - C

1-1

E M 1 N -

e

o

u v

E

R T ,

e' efi

danI

1"

Fo,tiftcation,

un fecc;md ehemin CCluvert qui efi plus

a–

vancé dans la campagne que le {'remier. Lorfqu'il y

a

un

avane foni!?

on conllruit prelque toujours au - delil

un

avant-ebemln-cOflvert.

L'avant-,'hemin-couvert

oc doit poiO! etre plus élevé

que

le

premie'r; au comraire on abaitre quelquetbis foo

terre-plein d'un pié.& demi

011

deux piés: mais

0 11

lui

conllruit alars deux banquettes.

L'avant

-

challin

-

(OU–

Ven

fe durcíc de la

m~me

maniere qllC le chemin cou–

vert ordinaire: il a,

comm~

le premier, fes places d'ar–

mes, fes traverfes,

&

c.

1/

oy.

CHE

M 1 N - C

o

u

V E R T •

voyez

au1li une partie

d'avant-chemin·collverl. PI.

IV.

de I'a,t milit, fig·

3.

e

Q)

A

v

A N T - C

OE

U R

ou

A

N

TI-

C

OE

U R.

C'ert,

en

Anatomie,

cette panie creufe proche le creur, commu–

nément appellée le

cr."x

de I'ef/omac,

& par ql1elques–

uns

ferobimluI <.rdtI,

Ce dernier mor ell compote de

¿''TI

,

contra,

contre,

&

de

co,.,

creur.

(L)

A

v

A N T - C

OE

U R,

e

M arl ch.)

Les Maréchaux ap–

pellent ainfi une tumeur eontre nature, de figure ron–

de, & groOe

:l

peu pres comllle la moitié du poing,

qui fe forme

¡,

la poitrine du cheval vis-a-vis du creur_

Si l'

avant-caJ'"

ne viem

a

fuppuration, c· efi pour le

cheval une maladie mortelle,

011

dit auffi

anti-clEur.

L'at,ant-clEu,

fe manifefle par la tumeur qui

par~¡t

en·dchars; le cheval devient uifle, tienl la

t~re

baile,

& fem un grand battement de cerur; il fe laillc tom–

ber par terre de tems en rems, comme

fi

le creur lui

manquoic, & qu'jJ far prét :\ s'évanoüir:

íI

perd tota–

lement le manger; & la fievre devient quelquefois

fi

violente par la douleur aigue qu'íl [cnt, qu'elle I'em–

porte en fon peu de tems.

Cene maladie prur avoir deux caufes: elle vient

úu

d'ulle morfondure qui aura fait ard:ter & répandre du

fang dans les graiiTes & dans les amches du mufcle

peaoral d'un cÓté, ou de touS les deux cnfemble; ce

f.11lg épanché y forme de la matiere, qui élall1 répao–

due & fermentant dans un eudsoir auffi fenfible, doit '

allumer une fievre tres-vive. par la douleur violente <Ju'

elle caufe,

Vautre caufe, qui

ell

bien auffi vraiOcmblable que la

premiere,

&

a

laquelle tous ceux qui ont écrit de ce

mal ne

1'001

poinr amibué, que je ¡¡,che, el! un écart

on un effon du cheval , lequel aura tbrcé les tendoos

des mufcles peaOraU!; ce qui caufant une grande dou- •

leur au cheval, vu la fenlibilité de ces parties , y ex–

cite une infl.mmation avec rumeur par l' irruprion des

vaitreaux oans le tems de I'écart,

Cene tumeur di(paro¡t quelquefois, ce qui ellllO tres–

mauvais prognoflic,

a

moins que la [aignée n'en foit la

caufe: enlJll fi ce mal arrive

ii

un chevaJ mal difpofé.

¡¡ court grand rifque de n'en pas revenir.

Lorfque

I'avflnt-{Cl'ur

vient

a

fuppuration,

&

que la

matiere s'y forme promptemenr,

iI

paro¡r que le che–

val a la force de pouOer au-dehors cette tumeur,

&

e'ea

un bon figne pour fa guérifon .

11

vienr auffi

:1U

cheval une grotre tumeur douloureu–

fe au haut de la cuiíTe en-dedans,

a

I'endroil

011

elle

fe joint au bas-ventre, e'ell-a dirc,

ii

I'aine. Ce mal

ell auffi dangereux que le précédenr; car il efi produit

par les

memes

caufes. la fievre s'allume :tvec autant de

violence, & le cheval peut en mourir en villgt-quutre

heures s'¡¡ n'efi promptement faigné.

Comme ces maux On! 'les mcmes fymptomes. ils

doivent fe guérir par les memes remedes, Le plus

preiTé

el! de

diminuer promptement le volume du fang

pour appaifer la tievre & la douleur;

iI

fam donc fai–

gner le cheval quaue au cinq fois brufquemem du Hane

ou du traio de dereiere pour

l'

aval1t-{aJlI'.

& dn eou

pour