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ATT
11 Y
a mfme que!ques·uns de ces corps que
l'a~tri
eion
teule rend lumineux.
Vayez.
P
H
o
S l' H
o
RE .
A
T TR I T I
o
N
Ce prend RUm quclqliefois pour le
frottemenr
d~
denx corps qui , fans ufer leurs furfaces ,
De fait que meme en mouvemem les fl uides qu'ils cnn–
tiennem: aino on <lit que les fcnCations de la faim, de
la dnuleur, du plaili¡- , [om eaufée. par
¡'ateritio"
des
organcs qui fom formés pour ces ,e(jets.
(O)
A
r
TRI T I O N
f1J
T hlologie ,
c'ell une efpece de con–
trition, ou une comrition imparfaite .
V oye:t
C
o
NI' R 1-
I'
I ON ,
Les Théologien.
fchol~lliques
détinilfem
I'attritiou,
u ne douleur
&
un~
détellation du péché , qui nait de
la
conlidératiol1 de
la
laideur du péché
&
de la crainrc
d<:s peines de I'enfer . L e concile de Trente ,
feff.
X IV
ehap. jv.
déclare que cette efpece de cOIUrition. ti el–
le excl ut la vol,oll!é de pécher, avec eCpérance d'obte–
oir pardon eje fes
faute~
palfées', ell un don de D ieu ,
un mouve1penr du
Sai~t-Erprit,
&
qu'elle diCpofe, le
pécheur
ií
recevoir la grace dn:1S le facremem de
pl–
nitence . Le .fetltimem . le plus
re~n
fur
1'4ttriÚoll ,
en
que
l'attrition
dans le facremenr de pénitence ne fuffi r
pas pour jpfiitier le pécheur,
:1
moil1s qu'clle ne ren–
ferme un amour cnmmencé de D ieu, par I.equel le pé–
cheur aime Dieu comme Cource de
t\lu~e j~llice
.. ,C 'cll
la doarine du concile de T rente ,
f eff. V I. ehap, vj.
&
de
l'a(fef!ibl~e
du c1ergé de
F
rance en
170fJ.
L es Théologiens dil)lUtem elltre eux fur la nature de
cet amour , les uns voulalll que ce Coir un amou r de
charit'( ,proprement dite, .les autres fouténam qu'iI fu f–
tit d':¡vo(r U\l tll]'pur. d'efp,érancc,
V o)'ez
A
M O U R & 1
CltA&IT¡:' "
Ti
dI
bQIl ,¡<!r remarq'l,e[ que le nom
d'"ttrition
ne fe
rrouve tji dans l'Ecritufff) ni dans les Peres; qu'il doit
fOil .origine
~ux
Théol'Oglens Ccholafliques .<qui ne I'om
jntro~uit
q'ue ,vfor¡ I'a.o
I Í2o }comm~ lc
remarque
le
P.
M Orln,
d< Pa!nlf. lIb.
VII
.
cap.
IJ.
na.
14.
AT TR(TIONN' A I RES ,
f.
m·
(Thlol, )
nom
qu'on douné
a¡¡,X
.T~éologiens
qui foÍit¡enllent que
I'at –
:rition
[erv ilo
~n
fu$ fante .pour ju(lilier le pécheur dans
le
facre¡n~nt
de pénitellce .
,
C e terme el! orélinairement pris en \nauvaife part,
&
app!i9qé
,3
ceu~
gui out fouren u ,
Ol'
que
l'attriÚon
con–
" ue paí la coo(idérat¡on de la laideur ,qu péché ,
&
par
la crain te des
pejl)e~
érernelle.s .
fa~s
nul llJotif d'amour
de Dieu,
':tOi~
fgffiC1ntc; pu qu'.C
11
e , !,'ex igeoir qu'ul1
amoue ",uurel, d D ieu; ou m8me qu e . la craimc des
lTlaux temporels fu
ffi
Coit
·pour la rendre bOlllle ; opinions
condaml1écs' ou par les papes , ou par, le cletgé de' Fran-
ce .
( G )
.
t\
T
T R O U P
E'E
S,
~dj ,
f.
pI.
en A"atomie ;
épi–
thcte
~cs
glandes qlli fom voifines les unes des autres ;
relles fom celles de l'ellomac , du' goGer ,
&e.
on les
nomOle
auff¡
I1.U¡'mbll.. . Voyez.
Q
L A N D E,
(l-)
,. A
T T
~
A
I
R E
S.,
r
m.
( Hi(l.
mod. )
peuple. qlli
faiColcllt partie de l'anciell peuplc
Fran~ois .
lis habitoient
le
L aonllois. L es Salies ou Saliel1s faifoiellt ¡'autre par–
tic .
,. ATTU N D
01<
OSTUND,
(G log . )
pays de
la
Suede.. une
d~s
trois parties de l' U pland, entre Stoe–
j{oln¡,r
U
pfal,
&
la mer Baltique .
AV
,
*
A U ,
( Gram.)
Q uant
A
fa yaleur dans la compo–
lition des mors , c'ell un fon Gl1Jplc
&
11011
diphthon–
¡¡ue ; il ne difiere de celui
d~
la voyelie
ó ,
qu'cn ce qu'
11
ell Un peu plus ouvert : quant
a
Ca valeur dans le
d ifcours,
vo)'tZ
l'
article
A
R TIC L E .
,
*
A V
A,
( G/og. mod.)
royaull1e
d'1\Ii~
Cur la rivie–
r~
de
rpeme
110 m ,
au-d~l:l
du Gange , Cur le golfc de
Benga le.
Ava
en
ell
la capi¡ale.
Sa
longitl/e¡c
el!
114 ,
~
Ca
latít .
~ I.
j i
Y
a
au Japon un ro yaume
ela
me–
m e 110m, donr la
capit31~ s'a~pelle
aum
A va .
Ce ro–
yaume ell
q!nf~rm~
dans UUe de liruée entre la prefilu'
t ic dc Niphon
&
l'il" de Uongn .
L ong.
1" . 19 .
Itlt.
33 ·
Ava ,
autre royaume dlj
J
apon,
a
vec une ville de
m eme nom , dans la prcfqu'lle de N iphon .
L Qng,
15'9.
lat.
35'.
2.0.
• AVA
C C A
R 1,
(l{i/l .
nato
uot . )
petit arbro qul
ero' t aux
¡
odes ,
&
qui a la feuille, la Reur
&
la baie
du myrte;
l~
baie cll feulement un peu plus allrin–
gente.
• AV
AG E, f.
m.
(JuriJpmd. )
c'ell le nom qu'on
donoc au droit que les cxécuteurs levent ou en argent
ou_eR
nature • .fur
pllljiGur~ ¡nareh~ndifes ,
lls n'ont pas
AVA
ec aroi, par - tOUt , ni IOUS les jours ; mnis' feulemene
d,ms quelqucs proviuces,
&
ccrtnins jours de marché .
A
V.'\
L,
( Comm . )
c'ell une foufeription qu'on mee
fur une !em e de change ou fur uue promelfe d'en four–
nir
quclq~,'une ;
fur des ordros ou fur des aceeptatiolls;
fur des blllets de change ou autres billets
&
fur tous
nuttes aaes de fcmblable eCpece , qui
Ce
fon; entre mar–
chands
&
négocians ; par laquelle on s'oblige d'en pa–
yor la valeur ou le contenu, en cas qu'ils ne foiellt pas
acquit.té.:\ leur.
échéanc~
par ceUI qui les om acceptés ,
0 11
qlll les om "gnés . C ell propremcnt une caution pour
faire
v~loir
la leme, la promel[e,
&
e.
.On
~ppelle
ceux qui donnent ces fortes de cautinns
domuI<" s
d'aM /,
lefquels fone tenus de payer
Colidai~
rement avec les tireues, promettellrs, endo/feurs
&
ae–
ceptcurs, elOeore qu'i l n'en foit pas fait mention dans
¡'aval. Ordo"" . de
1673 ,
art.
33.
du , tito v ,
Suivam l'articJe
l .
du titre vij . de la meme ordon–
nance , les
donne"n d'aval
peuvent
~tre
comraims par
corps .
Ceux qui foufcrivem
&
donnen t leur
aval
fur les let–
tres
&
biUets , ne peuvem prétendre ni réclamer le bé.
nétice de difcumon
&
divilion : mais ils peuvent d'abord
~trc
comraints par cores au payemenr, ainli qu'iI a été
j ugé au
p~rlement
de Paris.
L es
cqJlr~iers
de marchand¡fes ne peuvem figner aucu–
ne lettije de change par
aval ,
mais Ceulcment certifier que
¡~
lignature des lem es ell véritable .
Ordon,..
d.
r673.
, arto
2 .
tito
xj.
• JI
femple .!lu'il en devroit etre de meme
i\
I'égard des
agens de change
&
de banque , puiCque par l'article
1.
, du tit.
'j.
de la meme ordounance,
il
leur ell défendu
, de faire le change
&
10\
banque pour leur compte per–
COlluel .
CG)
A vi¡.
L"
(4')
t erme de ,,¡viere
oppofé
a
d'amont .
L 'a-
, v al
&
1'.,m?Nt
fom relatifs au cours de la riviere ,
&
:l
'I[a polition d'ull lieu f\lr fes bords ;
l'aval
de la rivie–
ré ¡,it la,ponte de fes é.1uX;
I'amont
remonte contre leur
cours : , le pays
d'''''lat
ell celui ou l'on arrive en fui–
vant le cOllrs' de la riviere; le pays d'
amont
en celui
Otl
I'on arrive en le remontant. Ainli des marchando
qui viemient ,de C;hareo.ron
a,
Paris, navigent
aval ,
mais
viennellt du pays
d'amont;
&
pareillemenc
des
bareaux
<
j.uiviennenr
d~
R ouen
a
Paris ,
&
remontent la rivie–
re , l1avigcnr
amont ,
mais viennent du pays d'
,"val .
· A V ALA 'GE, f. m.
terme de T . nnelier ;
c'ell l'a–
éJ.ion par laquelle
les
maltres Tonneliers deCcendcnt le,
, vjns dans
les
caves des particuliers .
V oyez.
T o
N N
¡¡–
L I E R.
A V A
LA
N T, participe,
en t"me de R iviere
;
c'en
la meme choCe que
defandant.
On dit d'un bateau
qu'i l va en
avalant
e.n pleine riviere ; que le montant
do)t
~éder
i
l'
avalant
en pom :
&
qu'en perruis, c'efr
le
contraire. On dit aum d'une arche qu'elle en
ava–
lante ,
pour marquer que le couranr des eaux y ell fort
qpide .
· A V A L
E'E,
f.
f.
terme
de
M anl<faélNr<
m
laine;
c'cl1 la plus grande quanrité d'ouvrage que I'ou vrier
puilfe faire, f.1ns dér.<;>uler Ces enfupl es; celle de devant
pour meme delfus I'ouvrage fait, eelle de derriere pour
lacher de la chal t1e. O n dit aum
levle. A valée,
&
le–
vle
fOil! fynonymes
a
faiJitre:
mais
faffure
n'ell gue–
re d'uCage que dans les manufaétures eo foie.
.A v
A L E'E ,
fe dit encore dans les memes
m~nufa
a ures , de la quantit,é d'étoffe comprife depnis la per–
c.hejufqu'au faudet , -dans I'opér¡tinn qu'on appelle
le
laiuage ; d'avalle
en
ava"e ,
la pieee fe trouve route
lainée .
V oye/l.
L A
I N E R,
P
A
U D E T ,
D
R A P
¡¡
R l E.
• A VALER ,
V.
aa.
( Phy¡iol.g . ) Vayez.
D E'–
GLCTITIO N.
On voit panni les raretés qu'on conferve
a
L eyde,
dans I'éco le d'Anatomie, un comeau de dix pouees, de
long, qu'un payfan
avala ,
&
tit fortir par Con ello–
mac . C e paylan vécut encore huit ans apres eet ac–
cident.
Ü ne dame don!
M.
Grcenhill parle dans les
T ran–
fat liDns philqfqphirfles ,
eut une tumeur
all
nombril , l'0ur
avoir
aV411
des noyaux de prunes . La tumeur étanr
venue
3
s'ouvrir d'elle. meme, quelque tems apres el–
le les rtndit: mais elle mourur malgré le foin qu'on
en prit ,
1)
ne
ti
lle agée de dix ans , .:¡ui demeuroit au–
pres d'
Hall
en Saxe,
avala
en joüant . un couteau de
lix poupes
&
demi de long; la euriofité du fait enga–
gea W olfgang Chrill Weferton, medecin de l'éleaeur
de Brandebourg,
a
en prendre foin ; le couteau chan–
gea de place plu(iellrs fois,
&
~eífa ~'incommode~
cet–
te tille au bou! de quelque
m OlS:
mals un an apres
Oll
ne