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72 8

ATT

11 Y

a mfme que!ques·uns de ces corps que

l'a~tri­

eion

teule rend lumineux.

Vayez.

P

H

o

S l' H

o

RE .

A

T TR I T I

o

N

Ce prend RUm quclqliefois pour le

frottemenr

d~

denx corps qui , fans ufer leurs furfaces ,

De fait que meme en mouvemem les fl uides qu'ils cnn–

tiennem: aino on <lit que les fcnCations de la faim, de

la dnuleur, du plaili¡- , [om eaufée. par

¡'ateritio"

des

organcs qui fom formés pour ces ,e(jets.

(O)

A

r

TRI T I O N

f1J

T hlologie ,

c'ell une efpece de con–

trition, ou une comrition imparfaite .

V oye:t

C

o

NI' R 1-

I'

I ON ,

Les Théologien.

fchol~lliques

détinilfem

I'attritiou,

u ne douleur

&

un~

détellation du péché , qui nait de

la

conlidératiol1 de

la

laideur du péché

&

de la crainrc

d<:s peines de I'enfer . L e concile de Trente ,

feff.

X IV

ehap. jv.

déclare que cette efpece de cOIUrition. ti el–

le excl ut la vol,oll!é de pécher, avec eCpérance d'obte–

oir pardon eje fes

faute~

palfées', ell un don de D ieu ,

un mouve1penr du

Sai~t-Erprit,

&

qu'elle diCpofe, le

pécheur

recevoir la grace dn:1S le facremem de

pl–

nitence . Le .fetltimem . le plus

re~n

fur

1'4ttriÚoll ,

en

que

l'attrition

dans le facremenr de pénitence ne fuffi r

pas pour jpfiitier le pécheur,

:1

moil1s qu'clle ne ren–

ferme un amour cnmmencé de D ieu, par I.equel le pé–

cheur aime Dieu comme Cource de

t\lu~e j~llice

.. ,C 'cll

la doarine du concile de T rente ,

f eff. V I. ehap, vj.

&

de

l'a(fef!ibl~e

du c1ergé de

F

rance en

170fJ.

L es Théologiens dil)lUtem elltre eux fur la nature de

cet amour , les uns voulalll que ce Coir un amou r de

charit'( ,proprement dite, .les autres fouténam qu'iI fu f–

tit d':¡vo(r U\l tll]'pur. d'efp,érancc,

V o)'ez

A

M O U R & 1

CltA&IT¡:' "

Ti

dI

bQIl ,¡<!r remarq'l,e[ que le nom

d'"ttrition

ne fe

rrouve tji dans l'Ecritufff) ni dans les Peres; qu'il doit

fOil .origine

~ux

Théol'Oglens Ccholafliques .<qui ne I'om

jntro~uit

q'ue ,vfor¡ I'a.o

I Í2o }comm~ lc

remarque

le

P.

M Orln,

d< Pa!nlf. lIb.

VII

.

cap.

IJ.

na.

14.

AT TR(TIONN' A I RES ,

f.

(Thlol, )

nom

qu'on douné

a¡¡,X

.T~éologiens

qui foÍit¡enllent que

I'at –

:rition

[erv ilo

~n

fu$ fante .pour ju(lilier le pécheur dans

le

facre¡n~nt

de pénitellce .

,

C e terme el! orélinairement pris en \nauvaife part,

&

app!i9qé

,3

ceu~

gui out fouren u ,

Ol'

que

l'attriÚon

con–

" ue paí la coo(idérat¡on de la laideur ,qu péché ,

&

par

la crain te des

pejl)e~

érernelle.s .

fa~s

nul llJotif d'amour

de Dieu,

':tOi~

fgffiC1ntc; pu qu'.C

11

e , !,'ex igeoir qu'ul1

amoue ",uurel, d D ieu; ou m8me qu e . la craimc des

lTlaux temporels fu

ffi

Coit

·pour la rendre bOlllle ; opinions

condaml1écs' ou par les papes , ou par, le cletgé de' Fran-

ce .

( G )

.

t\

T

T R O U P

E'E

S,

~dj ,

f.

pI.

en A"atomie ;

épi–

thcte

~cs

glandes qlli fom voifines les unes des autres ;

relles fom celles de l'ellomac , du' goGer ,

&e.

on les

nomOle

auff¡

I1.U¡'mbll.. . Voyez.

Q

L A N D E,

(l-)

,. A

T T

~

A

I

R E

S.,

r

m.

( Hi(l.

mod. )

peuple. qlli

faiColcllt partie de l'anciell peuplc

Fran~ois .

lis habitoient

le

L aonllois. L es Salies ou Saliel1s faifoiellt ¡'autre par–

tic .

,. ATTU N D

01<

OSTUND,

(G log . )

pays de

la

Suede.. une

d~s

trois parties de l' U pland, entre Stoe–

j{oln¡,r

U

pfal,

&

la mer Baltique .

AV

,

*

A U ,

( Gram.)

Q uant

A

fa yaleur dans la compo–

lition des mors , c'ell un fon Gl1Jplc

&

11011

diphthon–

¡¡ue ; il ne difiere de celui

d~

la voyelie

ó ,

qu'cn ce qu'

11

ell Un peu plus ouvert : quant

a

Ca valeur dans le

d ifcours,

vo)'tZ

l'

article

A

R TIC L E .

,

*

A V

A,

( G/og. mod.)

royaull1e

d'1\Ii~

Cur la rivie–

r~

de

rpeme

110 m ,

au-d~l:l

du Gange , Cur le golfc de

Benga le.

Ava

en

ell

la capi¡ale.

Sa

longitl/e¡c

el!

114 ,

~

Ca

latít .

~ I.

j i

Y

a

au Japon un ro yaume

ela

me–

m e 110m, donr la

capit31~ s'a~pelle

aum

A va .

Ce ro–

yaume ell

q!nf~rm~

dans UUe de liruée entre la prefilu'

t ic dc Niphon

&

l'il" de Uongn .

L ong.

1" . 19 .

Itlt.

33 ·

Ava ,

autre royaume dlj

J

apon,

a

vec une ville de

m eme nom , dans la prcfqu'lle de N iphon .

L Qng,

15'9.

lat.

35'.

2.0.

• AVA

C C A

R 1,

(l{i/l .

nato

uot . )

petit arbro qul

ero' t aux

¡

odes ,

&

qui a la feuille, la Reur

&

la baie

du myrte;

l~

baie cll feulement un peu plus allrin–

gente.

• AV

AG E, f.

m.

(JuriJpmd. )

c'ell le nom qu'on

donoc au droit que les cxécuteurs levent ou en argent

ou_eR

nature • .fur

pllljiGur~ ¡nareh~ndifes ,

lls n'ont pas

AVA

ec aroi, par - tOUt , ni IOUS les jours ; mnis' feulemene

d,ms quelqucs proviuces,

&

ccrtnins jours de marché .

A

V.'\

L,

( Comm . )

c'ell une foufeription qu'on mee

fur une !em e de change ou fur uue promelfe d'en four–

nir

quclq~,'une ;

fur des ordros ou fur des aceeptatiolls;

fur des blllets de change ou autres billets

&

fur tous

nuttes aaes de fcmblable eCpece , qui

Ce

fon; entre mar–

chands

&

négocians ; par laquelle on s'oblige d'en pa–

yor la valeur ou le contenu, en cas qu'ils ne foiellt pas

acquit.té.

:\ leur.

échéanc~

par ceUI qui les om acceptés ,

0 11

qlll les om "gnés . C ell propremcnt une caution pour

faire

v~loir

la leme, la promel[e,

&

e.

.On

~ppelle

ceux qui donnent ces fortes de cautinns

domuI<" s

d'aM /,

lefquels fone tenus de payer

Colidai~

rement avec les tireues, promettellrs, endo/feurs

&

ae–

ceptcurs, elOeore qu'i l n'en foit pas fait mention dans

¡'aval. Ordo"" . de

1673 ,

art.

33.

du , tito v ,

Suivam l'articJe

l .

du titre vij . de la meme ordon–

nance , les

donne"n d'aval

peuvent

~tre

comraims par

corps .

Ceux qui foufcrivem

&

donnen t leur

aval

fur les let–

tres

&

biUets , ne peuvem prétendre ni réclamer le bé.

nétice de difcumon

&

divilion : mais ils peuvent d'abord

~trc

comraints par cores au payemenr, ainli qu'iI a été

j ugé au

p~rlement

de Paris.

L es

cqJlr~iers

de marchand¡fes ne peuvem figner aucu–

ne lettije de change par

aval ,

mais Ceulcment certifier que

¡~

lignature des lem es ell véritable .

Ordon,..

d.

r673.

, arto

2 .

tito

xj.

• JI

femple .!lu'il en devroit etre de meme

i\

I'égard des

agens de change

&

de banque , puiCque par l'article

1.

, du tit.

'j.

de la meme ordounance,

il

leur ell défendu

, de faire le change

&

10\

banque pour leur compte per–

COlluel .

CG)

A vi¡.

L"

(4')

t erme de ,,¡viere

oppofé

a

d'amont .

L 'a-

, v al

&

1'.,m?Nt

fom relatifs au cours de la riviere ,

&

:l

'I[a polition d'ull lieu f\lr fes bords ;

l'aval

de la rivie–

ré ¡,it la,ponte de fes é.1uX;

I'amont

remonte contre leur

cours : , le pays

d'''''lat

ell celui ou l'on arrive en fui–

vant le cOllrs' de la riviere; le pays d'

amont

en celui

Otl

I'on arrive en le remontant. Ainli des marchando

qui viemient ,de C;hareo.ron

a,

Paris, navigent

aval ,

mais

viennellt du pays

d'amont;

&

pareillemenc

des

bareaux

<

j.ui

viennenr

d~

R ouen

a

Paris ,

&

remontent la rivie–

re , l1avigcnr

amont ,

mais viennent du pays d'

,"val .

· A V ALA 'GE, f. m.

terme de T . nnelier ;

c'ell l'a–

éJ.ion par laquelle

les

maltres Tonneliers deCcendcnt le,

, vjns dans

les

caves des particuliers .

V oyez.

T o

N N

¡¡–

L I E R.

A V A

LA

N T, participe,

en t"me de R iviere

;

c'en

la meme choCe que

defandant.

On dit d'un bateau

qu'i l va en

avalant

e.n pleine riviere ; que le montant

do)t

~éder

i

l'

avalant

en pom :

&

qu'en perruis, c'efr

le

contraire. On dit aum d'une arche qu'elle en

ava–

lante ,

pour marquer que le couranr des eaux y ell fort

qpide .

· A V A L

E'E,

f.

f.

terme

de

M anl<faélNr<

m

laine;

c'cl1 la plus grande quanrité d'ouvrage que I'ou vrier

puilfe faire, f.1ns dér.<;>uler Ces enfupl es; celle de devant

pour meme delfus I'ouvrage fait, eelle de derriere pour

lacher de la chal t1e. O n dit aum

levle. A valée,

&

le–

vle

fOil! fynonymes

a

faiJitre:

mais

faffure

n'ell gue–

re d'uCage que dans les manufaétures eo foie.

.A v

A L E'E ,

fe dit encore dans les memes

m~nufa­

a ures , de la quantit,é d'étoffe comprife depnis la per–

c.he

jufqu'au faudet , -dans I'opér¡tinn qu'on appelle

le

laiuage ; d'avalle

en

ava"e ,

la pieee fe trouve route

lainée .

V oye/l.

L A

I N E R,

P

A

U D E T ,

D

R A P

¡¡

R l E.

• A VALER ,

V.

aa.

( Phy¡iol.g . ) Vayez.

D E'–

GLCTITIO N.

On voit panni les raretés qu'on conferve

a

L eyde,

dans I'éco le d'Anatomie, un comeau de dix pouees, de

long, qu'un payfan

avala ,

&

tit fortir par Con ello–

mac . C e paylan vécut encore huit ans apres eet ac–

cident.

Ü ne dame don!

M.

Grcenhill parle dans les

T ran–

fat liDns philqfqphirfles ,

eut une tumeur

all

nombril , l'0ur

avoir

aV411

des noyaux de prunes . La tumeur étanr

venue

3

s'ouvrir d'elle. meme, quelque tems apres el–

le les rtndit: mais elle mourur malgré le foin qu'on

en prit ,

1)

ne

ti

lle agée de dix ans , .:¡ui demeuroit au–

pres d'

Hall

en Saxe,

avala

en joüant . un couteau de

lix poupes

&

demi de long; la euriofité du fait enga–

gea W olfgang Chrill Weferton, medecin de l'éleaeur

de Brandebourg,

a

en prendre foin ; le couteau chan–

gea de place plu(iellrs fois,

&

~eífa ~'incommode~

cet–

te tille au bou! de quelque

m OlS:

mals un an apres

Oll

ne