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AVA

,artie

comp~rante, .

fauf au défaillant

a

revenir par op–

polilion cOlme le Jugement oblenu contre lui par dé–

faur.

Voye::.

jUGBM!:NT

&

OPPOSITION.

(H)

A v ANT

A G

E,

Iperon, poulai".

;

c'en,

en termes

J.

Marine,

la parlie de I'avam du vailreau, qui en en

fail lie fur I'élrave..

Voye::.

E

P

E R o

N •

A'Vo"taged"."ne; voyer.

VENT

&

DISPUTER

u:

VENT .

(2)

11

v

A N T A G

E,

¿trt

mOlltl'¡

fOIl

Itvalftagt;

c'ell,

...

Manlte,

elre monté

(ilr

un bon ou graDd cheval:

""onter ava ava..

ta~e,

OU

p,."dr. d.

r

avantag'

pour

monter

ii

cReval, e en fe lervir de quelque cnofe fur

laqtielle on mome avalll de meme le pié

a

1 'élrier .

Les femmes, les vieiliards

&

les gens infirmes fe fer–

v.ent ordillairement d'

avantage

pOllr momer

:i

cheval.

W)

A

v

ANT A

G

E,

f.

m.

en termtJ

J~

je.. ;

on dil

qu'un joüeÍlr a de

I'avantage,

10rfqu'i1 y a plus ;\ pa–

rier pour fon gain que pour fa perle c'en-a-dire lorf–

'que fon efpérance furpalre fa mife. Pour éclaircir cet–

te détinition par une exemple tres-fimple; je fuppofe

qu'un joüeur

JI

pa~ie

eontre un autre

B,

d'amener

Jeux

du premier eoup avec un deoz,

&

que la mife

de ehaque joüeur foit d'un écu;

iI

en évident que le

joüeur

B,

a un ' grand

avantage

dans ce pari; ear le

deoz arant fix faees peut amener fix cl1!frres différens,

dont I1 n'y en a qu'un qui falTe gagncr le joüeur

A:

ainfi la mife tatale étant deux écus,

iI

Y

a cinq con–

tre un

3

parier que le joüeur

B

gagner:1. Done I'efpé-

ral)ce de ce joüeur efi égale

a

~

de la' mife tatale,

e'en-.-dire ;

~o

d'écu, puifque la mife tOlalc en deuK

écus, Or

~

d'éeu valent un écu

&

deux tiers d'écu.

Donc puifque la mife du joUcur

B

en un écu, fon

.vantagt,

c'en-a-dire I'exces de ce qu'jJ efpere gagner

fur la fomme qu'il mel au jeu, ell

~

d't'eu. De fa-

3

-;on que li le joüeur

A,

apres avoir fail le pari, vouloil

renoncer au jeu,

&

n'ofoit lenter la forlune, il faudroil

qu'il rcndít au

joü~ur

B

fon écu,

&

outre cela deux

lines, c'eft-a-dire

t

d'écu.

Voy.

PAR

J,

J

EU, DE

Z,

PRO'llABII.ITE',

&c,

(O)

A

v

ANT A

G

E,

en ttrme d. je,.,

re dit encore d'un

moyen d'€galifer la partie entre deux joüeurs de force

inégale. On donne

la main

au piquel; le pion

&

le

trait, aux échecs; le dez, au Iriéha'c,

Le meme terme fe prend dans un aurre fens

a

la

Paum.,

Lorfque les deUI joüeurs ont

tr...te

rous

Jes

deux; au Iíeu de dire de celui qui gaglle le

'{lIin–

:u

fuivant, qu'i1 a

'fllarante-cin'{,

on air qu'i1

a

I'a–

'/Iantage.

AVARICE, f.

f.

(Morale.)

Ainli que la plll–

part des pa(fiolls, I'amour defordonné des richelres n'en

vice que par fon exces : corrigé par une fage modéra–

tion, il redeviendroir uue affe8ion innocente, L'or

ou I'argem étant, en conféquence d'une convention

générale, la

cié

du commtrce

&

I'innrument de nos

befoins.; il n'ell pas plus crimine! d'en dcúrer, que de

'fuuhaiter les chofes mémes qu'on aequiert avec ces mé–

taux .

Tout amour immodéré des richeffes en vicicux, mais

n'cn pas tot'ljours

avarice .

L'

avare,

a

proprement par–

ler, elt eelui qui, perverti/Jant I'ufage de l'argent, de–

/1:iné

a

procurer les néceffilés de la vie, aime mieux

fe les refurer, que. d'altérer ou nc pas groffir un thre–

for qu'i1 lailre inutile, L'i1lufion des

avare!

en de pren–

dre I'or

&

I'argent pour des biens, au Iieu que ee ne

ront que des moyens pour en avoir .

Ceux qui n'aiment I'argent que pour le dépenfer, ne

rom pas véritablement

avare!; I'avar;ce

fuppofe une

extreme défiance des úenemens,

&

des précautions ex–

ceffives contre les inllabilités de la fonune.

L'avarice

produit fouvem des effels contraires:

11

y

a un nombre intini de gens qui facritient tout leur bien

¡¡

des efpérances douleufes

&

éloignées ; d'amres mé–

.prifent de grands avantages

a

venir pour de petits in–

térets pr€fens .

(X)

A

V

A R I E S,

r.

f,

pI.

tey""" de Pol;ce de mtr;

ee f011l les accidens

&

mauvaifes aventures qui arrivent

aux vaiffeaux

&

aUI marchandifes de leurs cargaifons,

depuis leur chargement

&

départ, jufqu'a leur retour

&

déchargement.

I!

Y a Irois fortes d'

av"rie!,

de limpIes ou partieu–

l/eres , de grolres, ou communes,

&

des menues .

t"es

fimplb avaríJ.s

confinenr daos les dépenfes

d-

AUB

traordinaires qu¡ fom faites pOllr le

b3timen~

reul 011

pour les marchalldifes fculemem;

&

alors le dommage

qui leur arrive en paniculier, doit etre fupporté

&

payé

par la ehole qui

a

fouRen le dommage ou cauré la

dépenfe.

On met au nombre des

fimple! avariu

la perte dCi

cables, des ancres, des voiles, des mil IS

&

des corda–

ges, arrivée par la tempete ou autres forlllnes de mer;

&

enCOre le dommage des marchandifes caufé par la

faute du maltre ou de I'équipage. Toutes ces

av(/ries

doivcnt tamber fur le maltre, le navire

&

le frel; au

lieu que

les

dommages arrivés aux marchandiCcs par

leur vice propre,

&c,

doivent tamber fur le proprié–

taire. La nourriture

&

le loyer des matelats, lorfque

le navire en arreté en voyage par ordre d'un fouve–

rain, font 3uffi réputés

fimpla 4varia,

lorfque le vaiC–

feau en 10Ué an voyagc,

&

non au mois,

&

c'en le

vai/Jeau feul qui les doit porter.

Les

groffú

Otl

<omm,,,,., 4varieJ,

font les dépenfes

extraordinaires failes,

&

le dornmage fouffert pour le

bien

&

le falUl commun des rnarchandiCes

&

du v:lif–

feau; telles que les chofes données par compofition

aux pirates pour le rachat du navire

&

des marchan–

difes; celles jettécs en mer; les cables

&

mats rom–

pus ou coupés; les ancres

&

autres effets abandonnés

pour le bien commun du navire

&

des marchandifes,

&

c.

Tomes ces

groffe! avarie!

doivent !Omber lant

fur le vailrcau que fur les marchandifes, pour

~tre

dé–

duites au fou la livre fur le toUl .

Les

mtntleJ

ovar.;e!

fom les lamanages, tonages , pi–

latages, pour entrer dans les havres

&

rivieres, ou

pour en fortir;

&

elles doivent etre fupportées, un liers

par le navire,

&

les deux autres tiers par les marchan–

difes, On ne comple poim parmi les

avar;e!

les droits

de congé, vilite, rarport, balife,

&c.

qui doivem i:tre

fupponés par le mame du vaiffeau . On peut veir 10U–

tes ces

Ilv aria

dans

l'Ordonnance dt la Marin.

du mois

d'Aout

168t.

all tit, vij. du liv.

lll. (G)

A vari.

s'employe auffi pour lignifier un drait qui fe

paye pour I'emretien d'un port , par ehaqne vailreau

qui y mo'uille.

A

V

A S TE,

en

Mar;ne,

fe dit pour

afft:/!, arrt–

tn-VOII!,

(

2 )

• A

V A U X,

(Glog.)

comté en Champagne, dans

le territoire de Rheims ,

• A

U

B

A G N E.

(Gt'og. )

lIiIle de France en Pro–

vence, fur la Veaune.

Long,

23·

22,

lat.

~3·

17.

A

U

B

A 1

N, f. m, ell un élranger qui

f~jo\1rne

dans

Je

royaume fans y

e((e

naturalifé.

Voye:/!

N

ATU R

11.–

LISATION .

Si

I'auba;"

meurl en Franee, fes biens fout acquis

au roi, fi ce n'en qu'i1 en ait fait donation entre vifs,

ou qu'il lailre des enfans nés dans le royaume,

Voye;:.

AUBAINE,

Les enfans d'un

Fran~ois

qui

a

ftjourné en pays

é–

tranger, n'y fone point

attbaim.

Quelques peuples all iés de la France ne fom point

non plus répurés

aubaim:

tel5 fom les Suilres, les Sa–

voyards, le, Ecolrois, les Portugais

&

les Avignonois,

qui fom réputés naturels

&

regnicoles , fans avoir be–

foin de lettres de naturalité. Les Anglois

m~me

font

exempts du droit

d'aukaine,

au moios pour ce qui eft

mobilier, en vertu de I'art. 13. du traité d'Utrecht.

Un étranger qui ne féjourne en Franee qu'cn par–

fam,

&

qui ne ,'y domicilie point, comme un mar–

chand venu • une foire, un particlllier veDU 3 la pour–

fuite d'un proces , un ambafladeur pendant taut le tems

de fa réfidence, ne fom point cenfés

"ubain!.

Nous a–

vons

:lUffi

un édit de

1

S69,

qui exempte du droil d'

att–

bain.

touS étrangers allant

&

venant, ou retournant

des foires de L)'on, demeurant, féjournant ou ré¡¡dant

en la Ville de Lyon,

&

négoeiant fous la faveur

&

privilege d'kelle, fans toutefois y comprendre les irn–

meubles réels, ni les rentes confiiluées,

V.

E'T R A

N–

GER.(H)

, A U BAr N E ,

f.

f.

(']lIriJprud. )

en le droit qui ap–

pat'tient au

fouver~in

exclufivemene

a

!Out autre, de fuc–

eéder aux étrangers non naturalifés, morts dans le ro–

yaume;

ii

moins que I'érranger n'ait des enfans nés en

France, ou qu'i1 ne foit de quelqu'un des pays alliés

avec le n6tre, qui fone cenfés naluraliCés,

&

joüilrent

de taus les droilS de fujets naturels, tels que les Sa–

voyards, les Ecolrois, les Portugais,

&

quelques - uns

méme, de priviléges exorbitans, lels que les 5llilres,

dont la condition ell de beaucollp meilleure en Fran–

ce, que celle des n3turels du pays,

Voye:/!

N A

T

UR A–

LISATION,

&

AUDAIN.

Me-