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AVE

qui précede imml!diatement cene fete.

Voy'~

N

o

B

L .

Ce tems dure quatre femaines,

&

commence le di–

manche

m~me

qui lombe le jour de faim André, fi le

dimanche fe rencontre avec celle fele, ou le dimanche,

foil avant, foit

apre~,

qui en

di

le plus proche, c'ell–

a-dire le dimanche qui lombe entre le

2.7

de

N

ovem–

bre

&

le

3

de Décembre inclufivement. Tel ell I'ura–

ge préfent de l'Eglife, mais il n'a pas 10Qjours élé de

m~me.

Le

rit Ambrofien marque fil: femaines pour I'a–

YJ''':,

&

le facramentaire de S. Grégoire en comple

cinq. Les capimlaires de Charlemagne ponem qu'on

faifoit un

car~me

de 40 jours aVBnl Noel: c'ell ce qui

eft

.ppellé dans quelques ancieos auteurs,

le carime de

la S. Marli" .

Cene ablHnence avoit d'abord été inl!i–

tuée pour Irois jours par femaioe; favoir le lundi, le

mereredi

&

le vendredi, par le premier concile de

M~con , lenu en

r8z.

Depuis

1

la piété des tiqeles I'avoit

~tendue

• 10US les autres Jours; mais elle n'éroit pas

conllamment obfervée dans toures les é¡.!1ifes, ni fi ré–

gulieremcllt par les laYcs que par les c1ercs.

Chc~

les

Grecs I'ufage n'éroit pas plus uniforme, les uns com–

men~ant

le jeune de

I'avme

des le If de Novembre,

d'aulres le

6

de Déeembre,

&

d'autres le

20.

Dans

Conllantinoplc meme I'obfervalioll de

I'avenl

Mpcn–

do~t

de la dévotion des particulicrs, qui le commcll–

~OICnt t~nlÓI

Irois, tam6t fix fcmaines,

&

quclqucfois

une feulement avant Noel.

En Angle!erre les tribunaux de judieature étoient fcr–

més pendant ce tems·la. Le roi Jean tit

3

ce fujet Ulle

déc!aration exprelTe qui portQit défenfe de vaquer aux

alfalres du barreau dans le eours de

I'avmt, in

ad~

..n–

tll Domin; "uNa aflija capi debet;

&

meme encore

a–

pré[ent

iI

ell défendu de marier pendant

I'avmt

fans

difpenCe,

Voya:.

M A R

lAG

E .

Une autre lingularité

3

obferver par rapport

~

I'a–

'Vent,

c'ell que contre I'ufage écabli aujourd'liui d'3p–

peller la premiere femaine de

I'avene

celle par laquelle

1I

eo~mence,

&

,qui ell la plus 610ignée de Noel, on

donnOlt ce. no.m a eelle qui en efl la plus proche,

&

on compc.olt amfi toutes les autres en rétrogradant, com–

me on falt 31'a11l le careme les dimanches de la feptua–

géfime, fexagélime. ·quinquagélime,

tic.

(G)

• A

V

E N

T 1

N, (M o NT) une des fept collines

de Rome; c'ell auj.ourd'hui la monragne de [ainte Sa–

bine.

(1)

• A V E

~

T U

RE,

Iven,me"t, auident, (Gram.)

teromes relallfs aux chofes palTées, ou conlidérées com–

me lelles.

Evenement

en une expremon qui leur en

c?mmune

il

toures,

&\

9ui

n'en

délign~

ni la qualité,

111

celles des

~tres

a

qUl elles [00[ amvées· il deman–

de un,e

~pithete

pOur indiquer quelque

ch~fe

de plus

que I eXIl!ence des chofes; le changemenl dans la va–

leur des cfpeces efl un

Ivenement:

mais qu'en cet

Ive–

"ement?

11

ell avautageux pour quelques particulicrs,

ficheux pour I'élat.

A"ident

a rapport

:l

un fait uni–

que, ou conlidéré comllle tel,

&

~

des individus,

&

marque toujours quelque mal phyfique.

11

ell arrivé

un grand

",(ident

dans ce village, le tonnerre en a

brQlé la moitié .

A"entllre

ell' aum indt:terminé qu'l–

'mteme"t,

quant :\ la qua lité des chofes arrivées: mais

' venement

ell plus général,

iI

fe dit des clres animés

&

des etreS inanimés;

&

aventu,.

n'ell relalif qu'aux

etres animés: une

aventure

ell bonne ou mauvaife,

ainli qu'un

,,'enemen::

mais il femble que la caufe de

J'av.entt!re

!10us foil moins inconnue.

&

fon exillence

mOlns lOopmée que celle de

l'lvenement

&

de

l'

a"i–

Je."t.

La vie el1 pleine

d'lvenemenl ,

dit

M.

,'abhé

Glrard; eorre ces

Ivenemenl,

combien

d'accidenl

qu'oll

ne peut ni prévenir, ni réparer? on n'a pas été dans le

monde fans avoir eu quelque

aventllre.

.

A

v

EN

T U

RE,

f.

f.

évenemellt

extraordin~ire

ou fur–

prenan! '. foie

~.éel.

foit

i~aginaire.

Voyez

FA

D

LE.

Cerlams poemes COntlennent les

avel/tllres

des hé–

ros,

COmme l'OdylJée

&

l'Enéide celles d'UlylTe

&

d'En6e .

L ei

nouvelles

&

les

roma~s

[ont des relations

circonllancjées

d'aventMres

imaginaires qu'on attribue

a

des .al'.:¡lien, .des amans,

&c.

VOJez

N o

u

v E L LE,

Raw,,~,

&e.

(G)

AVENTURE,

r.

f.

(Commeree) mettre de I'ar–

gent'¡ la froJ!. ¡lv'lltt¡re,

c'ell le placer fur un vaif–

fcau.

011 1

on cour! riCque de le perdre par le naufra–

ge ou par les corfaires,

Ii

ce n' ell qu'on ait pris u-

AVE

ne ./TOrancc .

Voy.

ASSQRANCE

&

ASSUREOR.

(G )

A

V

E

NT

U

R E

s.

f.

f.

(Art. milil. )

dans nos

30-

ciens auteurs Iigni6e

tour'SO;I,

elercices rniliroires qui fe

fom

a

cheval.

l/oJez

T o

U

R N

01 .

(Q)

A V E N

TU

R

lE

R,

robo

m.

da,IJ le

C.m,~.,·ce ,

fe dit d'un homme fans caraaere

&

fans dornicile, qui

fe

m~le

hardirnem d'affaires,

&

dont on ne

f~auroit

trop fe dé6er .

A v ENT U R1E R, el! aum le nom qu'on donue eCl

A

mérique aUI pirate hardis & entreprenans, qui s'unir–

fent contre les Efpagnols,

&

font des courfes fur eux •

on les nomme aucremem

bOllcan"iers. Voyez

B

o

u–

CA NN IER.

A

V

E NT

U

R I E R, ell encore le nom que les An–

glois donnem

:i

ceux qui prenocm des aaions dans les

eompagnies formées pour l'établilTement de leurs colo–

nies d' Amérique; cc qui Ics dillingue de ceux qu·ils

nomment

plantwrs,

c'ell-i\-dire, des habitans qui

y

ont

des plantatinns .

Les derniers s'oecupent

a

planter

&

a

cultiver les

terres; les aUlres portent leil argent,

&

pour ainli dire

Ic meltem

iI

I',"venture

dans l'efpérance des pr06ts qu'

ils' en doivent relirer par des dividendes; ceux-ci font

proprement ce qu'on nomme en France,

aélionnaires;

ceux-I:l ce qu'on y app<lIe

habitam eolom

&

conceffion–

n"ireJ.

Dans ce fcns, on trouve dans le recueil de.

ehartres d' Anglcterre,

leI a1Janturierl

ti

plantellrJ de

la Virginie;

les

aventllriers

ti

planteurJ Je la nouve/–

le IIng7eterre,

les chartres aceordées pour les nouvel–

les colonies y dirlinguaot toQjours ces deux forte$ d'in–

térelTés,

&

leur aecordam des priviléges diflerens .

.A \'

E

N

T

U

R 1

E

tl,

cll aum le nom qu'on donne

a

un vaiífeau marchand qui va tra6quer dans I'étendue

de la coneemon d'une compagnie de commercc, fans

en avoir obtenu la permimon.

VoVez

IN TER LO PE.

(G)

A

V E

N TU R

1N E.

On entend ordinairement par

ce mOl une compolition de verre de couleur jaunft trc

ou rou[s3tre , par!emée de points brillans de eouleur d'or .

Si on

v~ut

trouver une pierre na¡urelle qui relfemble

a

certe compofition, ·& que .I'on

p~ilTe

nommer

ave>1l':.–

rine natllrelle,

c'ell parml les PIerres chatoyances qu II

fam la chercher; il

Y

en

a

une efpece donr .Ia

coule~

ell approchame de celle de

I'aventll~;ne

faalce,

&

qUl

efl aum par[emée de poincs eh"toyans

&

ues-brillans.

Voyez

PIE R R E

C

H

J\

T

o y

A N

TE .

(1)

A V E

N

U E,

f.

f.

en IIrchiteélure

, efl uoe grande

allée d·..bres

a

vcc une contre-alléc de chaque cÓté,

ordillaircmem de la moitié de fa largeur . Ces fortes

d'"vmlleJ

font ordinairement plamécs

a

¡'encrée d'uoe

ville ou d'un chateau, eomme

I'avenue de Vincennes

pres Paris.

A

V

E NUE E

N

PE R

S

PE

e

T

I V

E, ell celle qui ell

plus large par un bOUl que par I'autre, pour donner

a

u–

ne allée une plus grande apparenec de longueur, ou pour

la faire parollre parallele en regardam par le boue le

plus étroi!.

Vo)'ez

ALLE'E

&

PARALLELISME.

(P)

A

VEO

011

ADVDOS,

(Glog. anc.

&

moJ. )

petitc ville de la Turquic d'Afie, en Natolie, fur le

détroit de Gallipoli , avec une fonerelTc fur la cÓte

qu'on appelle

une des Dardane/Jes,

ou

le

Chát",,~

vieux.

On la croit bfttie, non fur les ruines de I'an–

cienne

AbydoJ,

mais fur eelles de I'ancien

DRrdanum.

dont elle con Cerve le nom.

r

A V E R N

E,

f.

m.

chez les anciml,

fe difoit de

cenains Iieux, groncs,

&

autres endroits dont I'air ell

contagieux,

&

Ics vapeurs empoifonnées ou infe8ées ;

on les appelle 3Um

mephi:es. Voyez

Hu

Iop

DE, Ex–

HALAISON,

tic.

On dit quc Ics

avanes

Cont fréquens en Hongrie, ce

que I'on amibue au grand nombre de fes mines.

1'0-

)'ez

MINE

&

MINE'RAL .

La

grotte de Caní, ea

Italie, ell célebre.

Voyn

GROTTE, EXHALAI–

SON,

tic.

Le plus fameux

averne

étoit un lac proche de Bales.

dans la Campanie; les Italiens modernes

1'001

appellé

pago di Triptrgola.

Les ancicllS (lifen! que les vapeurs qu'i1 exhale font

(j

pernicieufes, que les oifeaux ne peuvellt le palfer ea

volant,

&

qu'ils y tombent morts. Cette

circ0!1~ancc

JOIO-

el)

Cene colliae

ilOil

aocicnncmcnt

hou

la

.ille de

ROEDC

&:

elle

«!.oit

rClar~c

depai.

acmu.

polll UD

lica

de

maa.,ai.

aUlure

a

¡mpc'CD~

Claude

~

fC.ferllU dao. ¡·

.ncei.le

de

la

,ille .

(V)