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7++
AUG
do!
qui eo fait p3!tÍe, lequel palTe
a
l'iollaDt mtme aúx
enfans.
Quand
iI
o'y a poiot d'enfans du mariage dilTous par
la mon du mari, la femme
a
la propriéeé (fe eout
I"<lig'
mene,
foil qu'elle fe remarie, ou oe fe rem:uie pa .
Comme les enfans one leur portioo virile daos
I'a"g'
"'me de dot
par le bénétice de la loi, i1s fom éplc·
mem appellés
a
cene portion yirile, foil qu'ils acce–
plem la Cucccílion du pere
&
de la mere, ou qu'i1s y
renencem.
Les enfaos ne peuvent jamais avoir
I'allgment de doe
quand le pere a furvecu la mere; parce qu'alors cene
Jibéralilé ell reverlible
a
celui qui I'a
f~iee.
La renonciaríon que fuil une
ti
lIe aUI fucceffions
a
écheoir du pere
&
de la mere ne s'élend p:lS
ii
I'tu.g–
melle de dot,
ii
moins qu'il n'y foil nommémem com–
pris, ou que la renoncialion ne foit faile
¡¡
IOUS droils
&
prélelllions ql1'elle
a
&
pourra
avoir
fur les biens
&
en la fucceílion du pere
&
de la mere.
L orfque le pere a vendu des hérilages fujets
a
I'allt–
m<ne de doe,
le tiers 3cquéreur ne peul p:lS prefcrlrc
cODlre la femme ni contre les enfans , dlltane la vie du
pere .
Le parlemene de Paris adjuge
les
inlérels de
I'nttg–
mme de doe
dl1 jour du d¿ces, fans aucune demance
judiciaire ; ceUK de T ouloufe
&
de Provence ne les
.djugent que du jour de la demande faile en jullice .
La femme 3 hypolheque pour fon
aflgme1lt de doe,
du jour du conlr31 de mariage s'i1
y
en a;
&
s'il n'y
en a poine , du jour de
13
bén¿diéhon nupliale: mais
celle hypothequc ell loujours poll¿rieure
a
celle de fa
dOL
Si la femme ell féparée de biens pour mauvaife ad–
minillrnl:on de la pan de fon mari, les parlemens
d~
P aris
&
de Provence lui adjugent
l'allgme1le de tio
(UtfS
a
Touloufe
&
en D auphiné.
(H)
,
A U G M E N T A T ION,
r.
f. en général
"lIion
ti'
all$menfer,
e'e(l-a-dire d'ajo(\ler Oll efe joindrc une
chole
:i
une autre pour la rendre plus grande OU plus
con lidérable.
V.
A o o
I T IO N,
A e e
ROl S S
E M E
NT.
L es ad minillraeeurs des libéralirés de
la
reJOe A rllle
pour l' entreliél1 des pauvres ecciéfialliques, obeiorcn;
en vcrtu de plutleurs aéles du parlement , le pouvoir
d'augmenter tous les bénétices du clergé qui n'excedent
pas fO ¡¡",es Ilerlins par an;
&
1'011
a prouvé que le
nombre des bénéfices qui pcuvem s'3ugmenter en con·
féquence, ell lel qu'il fu il .
1071 bénéfices qui ne palTem point dix Iivres de ren–
le,
&
qui peuvem
~Ire
acerus au fexlUple, des feuls
bienfails de la reine dellinés ,:\ eel efrcl, fuivam les re·
gles aéluellcs de Icurs admioillrateurs, produiroicllt une
augmentaliol1 de 6426.
1467 bénéficcs au-dctrus de dix li"res (lcrlins par ao,
&
au-detrous de viogt, peuvem élre augmeDlés jufqu'au
quadrnple; ee qui feroit f866 d'augmentation.
1.2(; bénéfiees au·delTus de 20
&
au-dellous de 30
Iivres Ilerlins de rente, pcuvent etre augmcl'ÍlIés jufqu'au
triple; ce ql1i feroie une augmelllation de 3378.
1049 bénéfi ces au-detrus de 30
&
au-delJous de 40.
qui peuvenl s'augmemer au double;
&
cela produiroit
une augmentaliol1 de
2.098.
884 béoétices au-delTus de 40
&
au-delTous de fO par
an, peuvenl ':Ire doublés;
&
cela feroie une augmema–
lion de &84.
Le nombre des bénétices dont il s'agit, le monte
~
H97,
&
cclui des augmentaliolls
propon~es
:\ 1,8654.
En IuppoCam le tolal des bienfails de la reine fur le
pié de
n
auglllelllalions annuelles, on trOu". qu'il s'é·
coulera 339 années depuis 171 4, époque de la premie–
re augmentaríon , avam que IOI1S les petilS béllétices ex–
cedem fO livres Ilerlins de reme;
&
fi I'on comple fur
une mo:rié de lelle augmentalion
¡,
faire de concert
avec d'autres bienfaileurs ( ce qui o'a guere d'apparen–
ce), il faudra que 2.26 ans foieor révolus, aVant que
les bénéticcs
déJ~
ccrtitiés moindres que fO Iivres par
an, foicnt entio d'une rente plus conficlérable.
( H )
A u
G
~l
E
S T A T
IO N.
e our
ti'
tI/I$m",tation dtl re–
V.,,1tJ
ti" roj;
llom d'une COIlt qui tut érigée fous Hen-
(r)
0 0
3.
f~!lvent
confondu chez les
Au~urs I~t
Aru des Augura
Be
de, .A.rUrpU:cs
noo:fculemc.ntp:1f la
(u(d~te
f.ufoo; m:1i, puiftIue ('A.
rurplCtnC!
embrarfolt plulÍeun chofes.
qu:
appafu:noient
aux aunures .
&:
vc:ritólblcmc:nt
,¡¡
cUriv3tÍoo. qu'tm donne ::au mor
Aru(rjc~ne
d,
..Ara
&
;"[,i,,tFt.
on de
In{,iurI
Be
1".,",_.
qui veut dire hofti:l .
nous
(<lit
voir cambien la (uperflition
"·~tendoit .
En
C'ffi:t
elle
3yoil ('OUe bUI
Jet
Mon(tns.
le",
2nira.1Dx.
lel
prodises,
les
~c1aiu .
les
toonerre,l.
la
fondre.
&:
toor
ce:
qqi
:woit
da r-appon aUJ: (a.
AUG
ri VIII. roi d'Angleterre, en 11'36, pour obvier
!lU!
ft'Ju–
des par rapporl aux revenu, des maifons religieufes
&:
de h:urs lerres données au roi par aéle du parlemene.
Cene cour fuc abrogée par Ull aéle contl':1ire émané du
parlemem tenu la premiere année du regne de Muic;
le bUleau en fubli ne encore ,
il
c:omient de précieuI
monumen . La
eour d'/J*gme",aeion
fut ainli nomméc,
parce que la fuppreíli?n des monalleres, doOl rnémc
plufieurs furent appropnés
a
la couronne, en augmcllta
de be:IUCOl1p les revenus.
( H )
A
u
G M E
NT
t\
r
l OS , '"
Urme de
Blaf.,,·
addi–
lians fuites aux armoiries, Douve lks marques d'honoeur
ajoulées
3
l'éculTon, ou portées dans 10UI un pays.
Telles Cont les armes d'UlIler que portcO! les buoue"
d'Allgleterre.
(V)
• . A U
G M E NT ER,
aggrandjr,
(
Gram.
Sy". )
I'un s'applique
i
I'c!tendue,
&
I'autre aux
Rombr~.
On
tlggrandil
une ville,
&
on
augmmu
le nombre
~es
d–
toyens: on
aggrandje
fa mailon,
&
on en
IIflgm"" ft
les érages: ou
aggrandit
fon lerrein,
&
on
aflgme1llft
fon bien. On ne peul Irop
augmenltr
les forces d'UD
élal , mais on peUl Irop l'
aggrandir .
A
u
G M E N
TER,
ero,'tre:
I'un fe fait par dévelop–
pemeor , I'aulre par addilion. Les I>lés
eroiffen',
la ré–
colle
augmenee .
Si I'on dil égalcrnenl bien, la r iviere
<roít
&
la riviere
augmente,
c'ell que dans le premic:r
cas on la confidere en elle· meme
&
abllraétion fuite
des caufes de fon accroilfemenl,
&
que dílns le fecood
I'efpril louroe fa vue fur la nouvelle quantité d'cau tur–
ajoulée qui la fail hauífer.
L orfque deux expreffions fom bonnes, il faut ree u–
rir
1
la dilférence des vues de I'cfprit, pour en tronver
la raifon. Quant
iI
la
m~me
yGe, il n'ell pas pnfliblc
ql1'clle foit également bien délignée par deux
c~ prer
lions différemes .
• A
U GO
N,
(M ONT)
G /og. tlne.
&
moá.
mon–
lagoc d' ltalic, partie de l'Apennin , lilUée dal1s le Pa–
veCan , que quclques géographe¡ prennenl pour l'
Augi–
mil
des aociens; d'aulres préreodelll que l' Auginus
cil
IJOtre
Monee·codoro.
A U
(j
U R E
<),
r.
m.
(Hifl. ane
) nom de digni–
té a Rome: c'"wient des minillres de la religion , qu'
on regardoir comme les interpreles des dicux,
&
qu'
on conCnl loil ponr
Cavoir
Ii
on réuíliroir
~nns
Ces eo–
trcpriCc . lis en jugeoient par le vol des o.Ccaux, par
la maniere door maogeoienr
les
poulets facrés. Les
tlll–
g ures
ne furell! d',.bord créés qu:au
n?mbr~
de
tr~¡'
Ol1
de qualrc,
&
?Cpurs
~ug~entés
JuCqu a qUln7.c: lis JU–
roienr de ne revéler Jamals aucun de leurs myllercs ,
f..IIS
dome pour ne pas fe déerédiler dans l'cCpril (ju
peuple; car les grands
~
les
fa~'ans
n'en éroielll ,fas
dupes , témoin ce que Clcéron dlt de leurs cérémol1l<s.
qui étoiel1l
fi
ridicules, qu'il s'élOnoe que deux
augu–
res
puillcnt s'el1lre ·regardcr fans éclaler de rirt!. L eur¡
prédiélions élOient néallmoins rangées dans I'ordre des
prodiges nalUrels, mais perConne n'en avoil la cié qu'
cux ; auíli intcrprétoiem·ils le chane
&
le
vol
des oi–
Ceaux
a
leur fantailie, lamÓt pom, tamÓt contre,
Varron a prétendu q\le les termes
d'altg llr
&
d'"ng"–
ritmo
yenoient
ex avium garrie",
du gafouillement (fes
oifeaux, qui faiCoil un des objels principaux de I'auell–
tion des
allxura.
Fenus
&
L loyd, :ll1glois, en onl liré
I'élymologie moios hcureuCement; le premier,
ex avjuy,.
geftu,
la comenance des oifeaux;
&
le fecond, d'
avi–
<tIrllJ, tlvj",rillm ,
foin des oiCcaux, parce que les
are–
gllres
étoiem chugés du foin
d~s
poulels facrés. Le
P. Peuoll lire ce nom du celt.ql1e
"re,
fo.e,
&
g rrr .
hornllle ' de forte qu':\ fon avis
I'augure
élOit propre–
mem c;lui qui obCervoil les illtellins des animaux,
&
devinoit I'avenir en conlidérant leur foic; opinion qu¡
confond
I'augure
ave~
.I'"rIlJpict,
dom
I~s
fonél ialls
foor néanmoins trcs-d.llmguées dans les anclens aUlcurs .
(G)
( 1)
A U
G
U R 1U M ,
¡cienct augurale
011
des augures.,
l'art de prédire I'avenir par le vol
&
le mangor des 01-
feaux. Les R omains l'avoicne
re~(\e
des T ofcans, che?'
leCquels ils avoienl Coin d'emrclenir
Ii
1
jeuoes Paericiells
comme dgns une efpece d'académie, pour ICur appreu-
drc
crifices. On doil
n~anmoins
juA:emenr diRingucr les augurel de.
Aru(picCJ
I
paree
quc les prcmien ne (c meloient
point
de I'c:x:lmen
des enu:1i11es : c'ca
peur
ceta,
')u·" )" :1yoient
le,
p~
(at
cc..
der_
"iers :
c'ccl
poue
cela.
que plu.
pr~remen.t
l'
Aru
(plcl.nc.'2ppclloit
E:ui(picine ah
¡"¡pin.,.,
Zxr• . Selle
If}vt'ntlon
de polltlque.
'J01
fe
(ervolt
de
Jo¡
Rchglon. IX
~('
la
ce~~ahté
du
pcuple pour.
ce.
6nl!
On
peur
lire
(ar oeb UD
dilcouu
fau rar
le Sayant
M SlmoD Pe.
ron, pa<mi 1 ..
ru~moi,
.. de I·"codtmic
de
"'noDC T. l .
(D)