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AUL

J et:

E

T R A N G U I L L O N.

e'di

la mc!me chore que

1'ef'{ltin"ncie

des hornmes.

11

s'agit a-préCem de favoir

ti

les

avivu

deviennem

douloureuCcs: on pourroit , ce me femble , en douter

a(fez raiConnablomem, attendu que les opérations que

1'01\ fait aux chevauK qu'on dit avoir les

aviv<J,

qui

fom de les pre(fer, de les piquer , de les hattre ,

&c.

dans le tems qu'on les croit a(fez douloureoCes pour

tounn enter un chcval au pain[ de I'agiter avec force,

feroicm -capables d' y cxciter une inrlammation

b~:i\lcoup

plus violcme, d'allumct Con

m~l,

-&

de le rendre fu–

ricux. Je les croirois donc plut/)t inCenfib\es , puiCqu'

elles ne fOil! poim

c~t

cfi"r,

&

qu'alors ('n n'el! pas

a

la cauCe du mal.

Je

trouve une raiCon dans le prover–

be meme des Maréchaux , pour 3ppuyer cene opinion;

car ils diCem qu'il .n'y a jamais

d'avives

Íans rranchées.

11

pourroiL done bien fe faire que ce qu'on appelle

avi

ves ,

ne m t aurre choCe que mal au ventre, d'autant

plus que les fi gnes de>

avivu

10m-les memes que ceux

des tranchées ; car le cheval Íe tourmeme exceUi vc-'

mellt par la douleur qu'il [ouffre: il

[e

couche , Ce rOu–

le par terre, Ce relcve [ouvent, s'agite

&

Íe débat for–

tement.

L es remedes dellin':s pour guérir les tranchées, gué- .

ria eO! les

avivcs,

Íans qu'iI íoit be[oin de les bame ;

ainli quand vous croirez qu'un cheval a les

"vi7/es ,

donnez-Iui des

reme~s

pour des tranch':es.

17.

T

R A N–

CH E'E.

(1/-)

A V

1

V O IR,

f.

m. inflrument de cuivre qui a la

forme d'une lame de coureau , arrondi par un bout,

&

emmanché de I'aurre dans un morccau de bois,

&

dont

Jes Doreurs Íe [er\'ent pour. érendre I'or amalgamé .

170'

yez

O

o

R E R A U F E U

&

PI.

/l.

du DO"eltr , figu–

r.

g,

/'(/vivoi

r .

• A U L E R CES

011

A U L E R C IENS,

r.

m .

pI.

( H ijI.

a"c .)

habirans de I'ancienne Gaule qu'on di–

vifo it en

l1¡dercr, C enomani , Diablmtcs,

&

EbHrovi–

ees,

ceu. du M , IIS , du Perche

&

d'Evr~ux.

Tite–

L ive

&

CéÍar en fOnt mention comme d'un [eul peu-

\ pie .

• AULIDE,

r.

f.

('G/ogr. tlne.)

ville

&

port

/le la Béotie fur le dérroit de N egrcpont. Ce fut le

renrlez-vous des Grees qui allerent au fiége de T roie.

A

U L I

Q

U E, adj.

( H i¡f. mod. )

dénomination de

c:errains. afficiers de I'empereur qui compoCent une cour

fupérieure, un con[eil dont la juriCdiél:ion s'étend :\ tout

en dern ier reU'oTt fur toUS les fujets de l'Empire, dans

les proces dOn! il connolt .

Vo,!e~

E

M PE R E U R,

E

~l.

PI

RE.

'N ol1s diCons

conf'; a"li'lue, eou" "lIli'{ue,

ehambre a/tli'{/u, conftillcr a"/i'{,,.

,

&c.

L e con Ceil

a!!/i'{ue

ell érabli par I'empereur, il

en

nomme les officiers ; mais I'éleél:eur de Mayence a droit

de vifite. II

di

compofé d'un prér.denr catholique,' d'un

v ice-chancelier préfemé par cer é leél:eur,

&

de dil-huit

a(ferTeurs Oll confcillers , dont neuf fOil! proteflans,

&

\leuf «)Ilt catholiq ues.

tloyez

A

s

S E S S E U R .

lIs Íont parragés en dellx tribunaux: les gens de qua–

lité occupent I'U II,

&

ccux de robe I'autre. lis tien–

nem leurs afremblées en préfence de I'empereur, d'o11

leur vient le Dom

de

j uflitium imperatoriJ ,

jullice ou

tribunal de I'empereur, comme celui du

conf';l auli'l'le .

de ce qu'iI Íuit la ca ur de I'empereur,

aula ,

&

que

fa rélidence efl toujours dalls le lieu que I'empereur

habite . Cette CODr

&

la chambre impériale de Spire Íom

aflez, dans I'u[age de [e contrarier, a cauCe de la pré–

v ention qui a liou entr'elles,

&

que ou lle cauÍe ne peut

s'évoquer de I'une

a

I'autre.

Voye~

C

1'1

A M R R E

1

M–

P

E' R

I A L

I!.

L'empereur ne peut empecher ni Cufpen–

dre les décifions d'aucune de ces cours, ni évoquer

a

fon tribunal une caufe dOn[ elles ont une fois pris con–

noi(fance,

a

moins que les états de l' Empire \l'en foient

d'avis .

IJ

ell néallmoins des cas 011 ce conÍeil s'abllient

de prononcer définitÍvement fans la participation de I'em–

pereur;

&

dans ces cas on prononce ,

fi"t votllm "d

C "'farem,

'{fU

/e

ra~port J'e~

fajJe

ti

Clfar,

c'efl-a-di–

re :\ I'empereur en loo con!e,l.

Le

confdl

al,/i'l1/e

n'a été

origin~irement

inflitué que

pour connOltre

d~s

différ.ends entre les [ujets des em–

pereurs .

011

r

a

de~uis,

porté .Ies conteflations des: Cu–

jets de l'Emplre,

&

,1 s efl attnbué [ur la chambre ,m–

périale de Spire ou de Wetzlar, une eÍpece de droit

de prévention, qui ne Íe Íouffre pourtanr que dans les

proces des particuliers: les princes n'o.n pas encore re–

connu certe juriÍdiéHon . Mais fous les empereurs Léo–

pold

J

oCeph

&

Charles V

1.

le conCeil

auli'{ue

a

falt

plufi~lIfS

emreprifes cantraires aux libertés germaniques,

cmnme de conlifquer les duchés de Mantoue

&

de Gua-

AUM

(talle, de mettre

:iU

ban

d~

l'Empire les éle8:eurs de

Baviere

&

de Colo!!.ne.

,.L e,conCeil

".,,/i'{It<

celfe :luffi-rÓt que I'empereur meurt,

s ,1 n efl contlllué par ordre cxpres des vicaires de l'Ern–

~ire,

3U

nom dcfquels il

~end

.nlo.rs

[es jugcmcos,

&

fe fere de Icur [ceau. Hc,lf.

hiftolre de

l'

Empire ,

l\

U L I Q V E,

('Lh!ol.)

nom qu'on donne

a

1

'aél:e ou

3

la

the!e

q~e

[outient

~n

j.eunc théalogicn dans quel–

ques ulllverlltés,

& -

parncuheremem dans celle de Pa–

ris, le jour qu'un li:cmié en

Thé~logie re~oit

le bon–

net de doaeur,

&

a bquelle préhde ce meme licell–

tié, immédiatement apres la réception du bonnet.

On .nomme ainli cet aae du mOl

aula,

ralle, par–

ee qu',1 [e palfe dans une f.111e de I'univerfité

& ii

Paris daos ulle falle de I'archeveché.

Fo)'cz

U

N I'V

E

R–

S 'T E', D EGRE' , D ocTEuR,&c.

(G)

A

U

LI T,

A

U LI T C H I E N S,

tume de V e–

ncrie ,

dollt on uÍe pour faire guctter les chiens lor[–

que I'on

Veut

lancer un liovre .

• '\ U L N A I E

0#

A U N A 1E,

f.

f.

(Jardin.

>

dI

Ull

Iieu ¡>Ianté d'a ulnes .

V oyez.

A

u

L N E .

(K

A

U L N

E,

r.

m.

a/111u,

genre d'arbre qui porte

s

chatons compofés de Ileurs :\ plufieurs étamlnes qui s'é–

levent d' un ealice fair de quatre pieces. Ces /leurs Íont

rama(fées en peloton

&

attachées

a

un axe: elles Íont

fl ériles. Le fruit fe rrouve [éparément des chatons; il

elt compoÍé d'écailles,

&.

rempli d' embryons dans le

commencement de fon accroilfernent. D aos la [uite il

deviem plus gros,

&

alors il renferme des femences qui

pour I'ordinalre COD! applaties. Tournefort,

¡nfl. rci

herb. Voyez

P

L A N TE.

(I )

11

vient de boutures

&

de n)arcotte; il aime les ma–

récages

&

les lieux frais. Son bois efl recherché pour

faire des ruyaux ,

&

les Tourneurs I'employem en

é–

chelles, percl\es,

&

autres ouv rnges.

(K)

Alma

rotundifolia gllltinofa viridiJ ,

C. B,

On em–

ploye,

en Medecine,

fon ¿corce

&

Ía feuille. L'écor–

ce efl allringente

&

deUieative. Ses feuilles vertes ap–

pi iquées, ré[ol vem les tumeurs

&

diminuent les in/lam–

mations; priÍes intérieuremenr, elles Ont la vertu vul–

néraire; miles dans les

[ouli~rs,

elles foulagent les

voyageurs de leur fatigne.

.

On s'en fert en décoél:ion pour laver les

pié.

de~

voyageurs, afio de les délaU'er ;

&

I'on

en

frOlte lé

bois des IitS pour faire mourir les puces.

Le fruit efl allringeD!, rafrokh¡(/ant

&

repercuffif dans

les in/lammarions de

la

gorge, étant pris en garga–

riÍme de meme que I'écorce,

I1 ;

3

une autre

eÍ~ece d'auln~,

qui efl le

fra"gu/~

ou

bourgeoe .

Voyez.

B

o

U R G E N E .

( N)

A

u

L N E

noir,

arbre.

Voye~

B o

U R G E N E •

A U LO F ,

ti

/a rifle,

en

Mari"e,

c'efl un com–

-mandemem qne I'on fait au timonier de gouverner vcrs

le vent, 10rCqu'il en viem de riCées.

Voye2:.

R

1 S E'E •

(2)

• A U L

P

S,

(GIO$')

ville de France !ln Proven–

ce, au dioceÍe de FréJus.

Long.

24·

5'.

lat,

43· 40.

A U M A 1L L E S,

terme ,<./itl dans pltljieurs

d.

nos eo{¡t umes ,

ponr fignifier des betes

d

cornes,

&

me–

me d'autres belliaux domefliques. Du Cange croit que

ce mOl a été fait du Latin

ma..ualia pecora , fe" tlni–

malia

manfluta ,

Cftlte

ad

manlU

ac,edert

t onftU1Jtrll1lt.

(H)

• AUMALE

Oft

ALBEMARLE,

(G/og,)

ville de France dans la haute Normandie, au pay s de

Caux .

Long.

19.

20.

lat.

49.

5'0.

A U

M E,

f.

f.

( Commerce, )

c'efl

Ull):

meÍure

HollandoiÍe qui Cert

11

m~furer

des liqueurs. Elle con–

tiem huit fleckans ou vingt verges , ce qui fair la tier-

ce Angloi[e ou

...!.

tollnean de F rance,

& ;.

o'

Angle-

o

1

terre. Arbuth.

tab,

33.

Voyez. a1/ffi

M

I!

S U RE,

&e.

(G)

A

U

M E' , adjea. pris Cubfl.

ec"me de piche

él

M

Chaffe;

il

Íe dit des grandes mailles

a

filets, qu'on

pratique de I'un

&

de I'autre cÓré d'uo tramail ou d'ulI

hallier:

I'",/m/

facilite I'enrrée

&

empeehe la [ortie.

• A U M l G

N

O N

(L')

riv iere du Vermandois

en 'Picardie; elle pa(fe

:l

Vermand,

&

fe jene dans la

Somme, au-de(fu5 de Péronne .

A

U M O N E. [. f. (

'I'hM. moral,

)

efl un don

qu'on fait aux pauvres par compalIion ou par charité_

Vo)'ez.

C

H A R I T E' •

L es ecc\élialliques ne fublilloienr autrefois que d'

au–

móne,

la ferveur de la primitive égliÍe engageant les

fi deles

a

vendre leurs biens

&

a

en dépofer le prix aux

piés des Aplitres pOur I'cntretien des pauvres, des veu-

ves,