752
A VO
ques pincées de fel, m iCe chaude Cur le ventre dal1s
un Jinge fin, foulage
I~
coliqlle; Curtout
(j
on y ajoü–
te le genievre & le cumin; & Ca rarine en cataplaCmc
delTeche
&
digere médiocremeut.
A V O 1R,
v.
na .
terme dt Commtrce
&
de te–
n",r¡
d. livrtl.
L es marehands
&
négoeians, ou lellrs
commis
&
premiers
gar~oos
qui lienneO[ leurs Jivres,
00[
eoütume dI! mettre ce mOl
avoir
en gros caraéle–
re au commencement de chaque page,
a
main droite
du grand livre, ou Jivre d'exlrail
&
de raiCon, ce qu'
ils appellent
It eótt! du ,rt!dit,
ou
del detteJ a8iveJ,
par oppolition aux pages
i
gauehe, qui fonr le cóté
du débit ou des dettes palIives, qu'on di!lingue par le
m ot
doie
aulIi c!crit en grolfes lemes .
Tous les autres livre¡ des
n€~ocians
qui fe tiennen!
en débit
&
crédit, doiveut pared lemem avoir ces deux
titres
it
chacuue des pages oppofées.
Voyo:_
L
I V
No
E .
A
v o
1 R )) U PO I D
s,
OH
A
v
E R D U
V
o
1
s,
(C
0';'–
merce.)
terme ufité en Angleterre, pour défigner une
¡ivre de
16
onces.
Voyn
POI
D
s.
L a proportion d'une Iivre
averd1lpoiJ
¡¡
la Iivre
troy,
en ceBe de
JI
7
~
14.
Voyn
L I
V
R E
&
O NCE.
Toutes les marchandiCes peCantes Ce vendent
a
l'
a–
verd1lpoiJ
,
comme épiet!ric;s , fromage, Iaine, plomb,
houblon,
&
e.
Les bOlllangers qui ne rout poinr établis
en des villes, fom tenus de vcudre leur pain
a
I'(/ver–
dllPoil ,
&
les :ulIres
11
la
livre
troy.
Les ApOlhicaires
achetent leurs dCflgues
~
l'averd"poÍl,
mais i1s vendem
leurs médicamens
:l
la livre
eroy . (G)
• A
V O N , (
G/og.)
II Y
a u ois rivieres de ce nom
en Angleterre ; l'une palfe
a
Bath
&
a
Brillol, l'autre
a
Salisbllry,
&
la troilieme
a
Warvick.
A V O R T E MENT, s'employe,
en Mtdecine,
pour I'accouchement avant terme d'un fretus humaill
imparfait, foit vivam ou mort.
Voyez
A
e e o u eH
E-
ME NT
&
GRO
E
SE:
D ans ce Cens
avoreemtnt
en la
m~me
chofe que ce
<¡ue nous appcllons communément
fn1ljJ"·co1l,he,
les
Larins
abortlll,
&
quelquefois
nbaltuI.
L'
avortement
pem arriver dalls
IOUS
les tems de la
grolrclfe; mais s'il arrive avaot le Cecond mois apres
la conccption, on I'appelle propremcnt
¡nlljJ' con<eptim
ou
¡a1tx germt . Voyez
C o
N
e
E P
TI
O N .
11
Y
a
des cKcmplcs
d'avortemenl
par la bouche, l'a–
nus , le nombril,
&e.
Voy.
FOETUS, EMURYON,
& e.
L es cauCes ordinaires de
l'avortement
font des ·éva–
cuations immodérées , des mou vemens violcns des paC–
fions Coudaines, des frayeurs,
'&c.
les
autr~s
caufes
fom la grofTeur
&
la pefanteur du fretus, I'irritation
de
la
matrice, le relachemcm des Iigamcns du pl.cen–
ta,
la
foiblelfe
&
le défaut de nourcilUre du fretus;
tiop manger , de longs jcOnes ou de longues veilles,
l'uf~g~
des corRS baleinés, les mauvaifes odeurs, les
violcns purgatifs ;
&
en
génér~1
tout ce qui tend
A
pro-
voquer les rcgks.
•
L es fymptollles qui précedent d'ordinalre
l'avoree–
me",t,
Com une tiene cominne ou inrcnnincme, une
douleur dans les lombcs
&
¡¡
la
t~te ,
une peCantcur
des yeux, un at1ailfement
&
un relfcrremem du ventre;
un écoulement .de fang pur ou aqueux, une diminution
des mammelles, un lait C¿reux ,
&,.
Lorrque le mo–
mellt
de la
f tlll{{e
,0N, h.
en venu, les douleurs fOI1l
ii-pcu·prcs les memes qite ccHes de l'accouchement.
L'avortemene
efl: dangcreux quand la grollelfe en fon
avancée,
&
qu'ainli le fcrlUs en d'une groereur COIl(i–
dérable; quand la caure en tres-violente, que la ITIlla·
de a de fortes cp nvulfions, que I'accouchelllent en pré–
cédé Ol! fuivi &'une grande hémorrhagie, que le fretus
efl pourri,
~
e. dans d'autres cas il en raremem mortcl .
Le traitclfJcnt doit
~tre
aonforme aux [Ylllptomes par–
ticuliers
&.
a\lX circonnances. Si
la
malade en plétho–
rique , il f.tllt [aigncr des que les premiers fymptomes
paroilfcm. En cas
d'hémorrh3~ie,
il fau! avoir recours
:mx afl:ringens appropriés;
&
s ils ne réulIilIent pas, aOx
fomemations '.
:lUX
inje€tions, aux fumigatioL1s. S'i1 y
a
un léneCme ,
tI
faut elnploycr la rhubRrbé;
&
s'il
y
a
un rclkhement habituel dJ:s vailleauJ.: de la marrice on
te [crvir:t dn gaya".
Voy<t.
GROSSESSE.
(N)'
A V ORTO N, f. m. Ce dít en général de tout ce
qui viem avant le tems léglrimc. celui de fa maturité
ou de Ca perfeaion, arbrcs , fruíts. plantes, animaux.
Voy'z
A
v o
No
T E M E N T •
N ous avons un
trait~
faít cxprt:s CUf le
bapt~me
des
avortonl .
Le dellein de l' auteur en de montrer qu 'un
avorton
peut
&
doit étre baptiíé, ero quelque tems
&
iI
~uelque
terme qu'il vieL1JJc
lIU
monde, par la rafCon qu'
AUR
on ne conttott pas le tems précis ou le
f~tl1s
com–
menee d't!trc animé . et ouvras.e comicnt
plulieur~
choCes curieufe
&
rares · il en inmulé
Horno
d"hill1.
fi~'e
d_
baJ>trfmo abortivorHm. LlIgd.
1674.
i"·4·.
(N)
*
¡\
v
01
T,
C.
m. ell cn Flandre une meCure de
folides . Quatre
avotl
f011l la rafiere,
&
la rafiere cou–
ticm environ leo livrcs de COlzat, poids de mare,
111
grainc ét3nt bien Ceche .
.. A V O T
H-1
A 1R,
ou
viI/tI de 'Jair,
(
Gt!ogr.
&
Hifl.
¡ai"te.
)
Elles étOient nu nombre
de
trcllle ;
J air,
Jl1ge d,cs ltraélites, en étoit maitre: il avoit trell–
te ti Is, dom elles tilrcm
le
partage .
A
V
O
U
T R E,
f.
m.
('JHrifp.) OH
AvoUI::–
S
T
RE, tcrmes qui fc rencomrent dans quelques·unes
de nos anciellnes co'lltumes ,
&
fom Cynonymcs
~
adul–
t /rin.
"
Li
(/VO'dres,
dit Beaumallolr ,
eh. xviij.
font
" chil qui fom engendré en femmes mariées , d'nu·
" trui que de leur Cdgneurs ou hommes mariés.,.
( H)
• A
U R
A
ou
G
A
L
L
I
N A S S A,
( Hifl·
"fat. )
oiCeau d'Amérique, qu'on appclle
coff{Ilallth
dans la
nOllvelle Efpagne; il a le fond de la couleur noire,
quelques teillles de ro¡¡ge au cou,
ii
la poitrine
&
aUI
ailes; les ongles
&
le bec recourbés , les paupieres rou–
ges,
&
du poil au from. On prétclld qu'il vole pref–
que tO\.ijours,
&
qu'il Ce nomrit
de
(crpens. Si 011
compare celte dereription avec cd le
d'a v.u'.
qui pré–
ccdc, ou ceBe
d'autr1lcht
qui I"a (uivre, on s'apperce–
vra aifément combien elle en déte Ctueufe.
*
A U
R A C H,
( G/ogr . )
viHe d'AHemagne dans
la pnrtie méridionale de la Soüabe, au duché
de
Wir–
temberg , Cur le ruifleau d'Ermn.
Longit.
2f·
4.
lat.
48.
2f·
• A
U
R A
1
N, petite vi!le de Franee , dans la gé–
néralité
&
I'élcaion de Paris.
A
U
R A
l
S,
(G/og. anc.
&
mod.)
ancienJ1ement
IIl1d1l1 ,
momagne de Barbarie eu Afrique, nu rO)'nume
de Tunis proche la cÓte.
• A
U
'R
A
Y,
viUe
&
port de France dans la balfe
Bretagne
&
le gol fe Morbian.
L ongi:.
47· 44.
lat.
l4.
40 .
8.
• A
VRANCHES,
(G/og . )
ville de France eJl
balfe Notmandie , dans la contrée
3ppellé~
de
ron.
nom
l'
IIv.·"",hift,
proche la riviere de Sée.
Long.
16. 17.
H.
lat .
48. 41. 8.
• A
U
RA Z-E R-Z EB, parrie du mont Atlas, quí
s'étend beaucoup
rur les
cOlltins de la C onfiamine
&
de Zeb .
• A U RE,
(Glogr.)
II Y a en France
t~ois
petite5
rivieres de ce nom; I'une dans le Perche, qUI a
f.,
four–
ce
a
la foret du Perche, pa(fe
:1
Verneuil, TiHiers
&
N0J111ncourt,
&
fe jerre dans !'Eure prochc Anet; I'au–
tre dall I'éleélion de Bayeux, baigne les murs de cet–
te ville
:l
l'ocient ,
Ce
joinr cofuite
¡¡
la Drome,
&
fe
perd avec elle; la troilicme dans le
B~rry,
palfe
a
Bourges,
&
ret;oit l'Aurone
&
l'Aurclle.
. /lURE/I /l LEX/lNDRIN/I ,
en Plu,rmacit,
cCpccc d'opiate ou d'antidote renoOlmé pnr les livres
des ancicns ,
~
comporé de quanrité d'ingrédiens .
On le nomme
attrta ,
de !'or qui entre dans fa com.
po(jtion;
&
al.x n"drint,
d'
Alex:\Ddre medecin, qui en
fur I'inventeur . O n dit que c'en un bon préfervatif con–
tre
h
colique
&
l'apoplexie; mais on lui arrribue une
infilliré de vcrtus daos l'épilepÍle, les maladies des yeux ,
les affeaion·s de la poitrille
&
du bas-ventre, On en
pelll voir la reeetre dans
M)'rtpflll:
la dolé en de
la
grolfeur d'lllJe noifetre.
11
faU[ remarquer que lOutes
les drogues 'lui y emrent, nu nombre de Coixanre-dou–
·Le, en font un
~
leéluaire des plus compofé ,
&
dOlt!
. Ia plupart des ingrédiens perdent lenr vertu par le mé-
lange,
&
del·ienJ1em inl1tiles. D'ailleurs ce remede n'é–
t3D! comporé que de plantes aromatiques
&
de drogues
ex trcmement ehaudes , nc peut convenir que dans les
cas ou il faut employer des remedes fortifians , renau–
ram
&
toniques: dans ces cas la thériaque vaut mieux
a
tous égards que l'antidore d' A lexandre.
Voy.
e
o R–
DIAL, ALEX I PHARMAQUr;:S, THERIAQ.t:I!.
(N)
• A
U R
E
G U
E, petite riv iere de France en Picar–
die, traverfe le Sa!lterre, palfe
a
Roye,
&
fe jette
d~ns
la Somme .
A U
RE I L L O
lÑ,
f.
m.
fartic dll mt!titr
d't!toff~
dt
Joie.
11
y a pluficurs
aMtll/OI11
au métier d'étolfes
de Coie; ils ferveut
iI
tenir les enfuplcs fur lcfquelles
fom plfées les chaloes de roie . Ces
Qur';l/onl
fom cloüés
cOlme les piés de derriere du mérier; il
en
faut deux
pour ehaque enfuple.
¡fu-