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AUR

Aureillo" {trv.."t

,r

porter In batU!"rttt.

11 faut deux

aurci/lom

de celte efpecc; i1s fervem

~

appuyer la ban–

qucue,

&

foO! cloüés aux piés de dcvallt le métier.

I/o)'e>:. ['"rtid.

VELOURS, O" nous expoferoos tOUI($

les

parties

du

mélicr.

• A

U

RE L

1

E N N

E,

adj. (

Antir-)

oom d'une

lI0rte de Rome placée au haut du

J

a",cule . .

00

I'ap–

pelle aujüllrd'hui

portt ¡Je S. Pllneracc.

( 1)

A

U

R E N G A EA D, ville des

ln~cs,

capitale de

la province de Balag3le, daos Ics élAIS du Mogol.

L ong.

9).

30.

Inl.

19.

10.

A U

KEO LE

O"

COURONN

E

DE GLO

I–

R E,

atteCtée par

les

Peintres

&

les Sculpteurs aux füints,

au, vierges, 3UX tl1artyrs

&

aux doéleurs, comme un

témoignage de la viCtoire qu'ils 00! remponée.

I/oy,z

COURO ·NE.

L e

P.

Sirmond dit que cette coOtume eft emprnn–

tée ' des Payens, doO! I'ut:tgc étoie d'environncr de ra–

.yoos les t"tes de leurs divinit<!s .

( 1< )

(2)

• A

U

R

1

B A T (P

A Y 5 D')

G/og.

comrée de Fean–

ce. partic des Laudcs , /ituée prcs de l' adour

&

de

D ax fa capitale, habirée autrcfois par les Tarbelliens .

• A U

R

I

C

K,

(Glr.g.)

villc d' Ailemagnc dans

1'0-

oflfri fe , ou Frife orielltale. au ccrcle de Weflphalie.

Long. 2S. Int .

n.

28.

• A

U

R

I

C

U

LA

1

RE, ce qui efl

rel~tif

3

l'oreil–

le.

Voye::.

O

R E 1 L

LE.

Ainji difons-nolls un témoio auriculaire,

tl1Irie"IIIJ

le–

jliJ.

un témoin par oüi-dire .

V.

T E'Mo

1

N,

P

R E

u–

VE, T¡;;\f01

GNAGE,

&e.

Ainfi

eonfeffion aHri<ttlairt

efl celle qui fe fait fecre–

temeO! • l'oreille.

Voyez

CON

F

ES S ION .

A u R

1

C U L Al RES,

medccinn ,

lUcdicamens que

1'0n

prcnd dans les maladies de I'orcille.

Le doigt qui [uit le pClie doigt s'appelle

a"riwl"irc,

en grec

."¡"'"

a

caute que I'on s'en cure l"oreille.

A U R 1G A,

nom latin de la coullellatioD du Co–

cher .

Voy'z

C oc

H

E R.

(O)

• A U

t{

I G N

Y ,

petite lle fur les cllles de Nor–

mandie, :lUpreS du Cotelltin, [ujette aux Anglois.

A V R I L,

f.

111.

quatrieme mois de I'année, fuivam

la

ruppurntion ordinaire . C'élOit le fecond mois de I'ao–

cienne "\lltée romaine c'ell·ii-dire de I'année de Romu–

lus. qui

c<!m~eltc;oit

' par Mars,

&

qui al'oit dix mois.

Numa aJouta a cene ""née les deux mois de Janvier

&

Février,

&

le mois

d'Avri/

fe trouva alors le qua–

ttieme.

V o)'e>:.

M o

1

S .

Ce mot viem dI) laun

tlpri fiJ, d'apcr;.,

j'ou\'re

:l

caufe que dans ce mois la terre commellce ii

ou~rir

íon fein pour la produCtioD des végél:lux.

V.

P R

1

N–

TE M S.

Dans ce m.ois le fol eil pareourt le ligne du Taure:lu,

00,

pour parler plus exaélemem , le foleil entre au

ti–

gn6 du Taureau vers le

20

Avril,

&

parOlt parcou–

rir ce fign.: jufqu'au

20

de Mai environ; c'erl-a-dire

que la terre parcourt alors réellemem le tigne du Scor–

pion, oppoCé

a

celoi du Taureau.

Voya.

S o LE

1

L

&

TAUREAu.

(O)

• /\ U R 1 L L A C.

(Glog'·. )

ville de France dans

la balfe !\uvergne, fur la J ordane .

L ong.

20.

3.

latit.

44· H·

A U R I L LAG E

0"

A

U

R 1 S LA G E, terrne

11

ti

té dans quelques coülumes pour tignitier le protit des

ruches de mouches

:'i

miel qui n'om poiO! de maltre.

Ce protit appartient dans quelques eodroits au feignenr,

&

dans d'autres au roí.

(H)

A U R I L L A S, adj. pI. (

Manlge) ChevtJJlx au–

yillaJ,

fom ceur qui om de grandes oreilles,

&

'1ui les

branlclIl fOlll'cnt.

(1/)

U R 1O LE,

(Glo/{r.)

petie royaume de la pref–

qu'il e de l' Inde, en-dec;a du Gange ou du Malabar.

II ya" quinle licues dc Calicut une petite ville de me–

me nom.

A U R O N E,

nbrotanum,

genre de plante qui nc

differe de l'abfYll1he que par fon port extéricur; car les

fleurs

&

les fru ils de ces

deu~

genres de plaote Cont

entielcmem fembl:lbles.

V Oy1z

A

B 5

y

NT

11

E. Tour·

neforr,

l»fr. rú he..b.

VDyn

P L

A N TE.

(l)

To"'e l .

Ce) Onrre

cene Pone

plncle

ad

{cromet du mone Jtmiculw. aujonr_

d'hni

Mllnt.,i•.

quafi

m.,,1

,,,,rllU.

il

Y

avoit ene voyc:

~dt

ce nom.

Elle é rolf du nombre da

grandes rQatc:s

milit.1irc:s .

&t elle con.

dai(aic

(!JIU

le long de 13. mer. IU(qU'3 )'¡fe .

JI

en

reae

encore

des \·efbgl" .

&

011

voir {ur pied Qnc eolonne milli:tire

a

)'cndroit

qu'nn "rtR11c

i/

P.nte

titilA

fin,

Nou,

aVO"'

~un

détail

(on

curicux

&

{;¡v

:a.nt

(ur ce.ctC ,'oye:

dans les

voyages pólf

la

To(~ne

da

SICQl

;rarsioni Vol. VI. P'C' 77-

&

fcqq.

(r¡

AUR

753

II Y

a

plutieurs efpeces

d'""ro",

d'uf.1ge en Mede–

cinc.

. Ll premiere eft

I'"brotanum

"'''1

a>zgIlflifoliIlIn ma–

l/U,

C . B. Elle comiem beaucollp d'huile exallée, dcs

f:l.s \'olalils

&

6xcs:

:ll~

en

incili~e,

a!tenuame, :lpé–

rtllVe,

déterfive, vulneralre, réfolmlve: clle réfille aux

\'cnins, elle tue les vers; elle eft diurétique, cmména–

gogue. carmillative: le jus des fcuilles

&

la leffivc de

leurs cendres foO! crollre les cheveUI.

La

f~conde

efl

l'abro/ fln"m ¡",min",

Oll

chama!-ev–

pari.f!rlJ of. gamo

La

venu efl

la

meme que dans la

précédent~

.

.

La troitieme eCpece

di

l'nb..ot""l1m eampeflre,

C .

B.

P.

artemiji" tmuif. li"

~ffie.

hifl. Oxo".

Cene cfpece

efl tantlll verd3lre, tamlll blallcMtrc,

&

quelquefois

d'une odeur

&

d'un goüt approcham de In carlioe:

el–

le crol! dans les 1ieux incultes; clle cfl incitil'e

&

apé–

rilive comme I'armoife. On dit qu'elle calme les dou–

lenrs des nerfs

&

de I'eflomac.

(N)

A U RO

RE,

r.

f.

(Aftro". phyfiq.).

efl

le crépuf–

culc du malin, cetle lmuiere foible qui commence "–

paroltre 'luan

a

le folej¡ ell :.

18

degrés de l'horifon,

&

qui continue en augmeUt3nt JuCqu'au lever du foleil.

V oyez

CRE'PUS CULE.

N 'cod fair venir ce mOl dll verbe

aM.feo,

dérivé

d'aHTltm, fluía

"b

or;~nte

Jo/t

air

aHrtfcit,

paree que

le foleil le\'am, dore pour ainfi dire, I'armofphere.

Les Poetes 001 perfonnifié

I'allrore.

Voye?

pI/u haJ

A

u

R

o

RE.

(Myth.)

AURORE nORE'ALE

on

LUMIERE SEPTEN–

TRIO N

A

L

¡;;,

auro,'" bor.ali"

ef?ece de nuée rare,

Iranfparente

&

lumineufe, qui paroir de tcms en tems

- fur l'horifou, la nu il, du clllé du nord. Ce phénome–

ne n'a pas élé inconnu aus ancicns.

On eo trouve la defcriprion daos Ariflore,

Mlllorol.

l. l. ch. jv .

f .

Plille,

Hifl.

nat. l.

ll.

e.

xxvj.

Selle–

que,

íl:!"fl. nato l. l .

e.

xv.

!Y.

d'autrcS qui font ve·

nus apres eu!. M . de Mairan nous

i

donné une lifle

exaéte de ees anteurs, daos fon

traité de

l'

allrore borla–

le;

ouvrage pleill de recherches curieufes, lant hiflori–

ques que phyliques

&

géornétriques,

&

le plus com–

plet que nous connoiffions Cur cette maliere.

Mais les anciens om en quelque forte multipli.! ce

phénomene en lui donnaot différens noms. On croyoii:

autrefois qu'¡¡ y avoit un grand mérile

a

favoir inven–

ler des ooms pour chaque chofe. Ce talem s'efl exer–

eé rur le phénomene en qucfl ion.

00

donne le nom

de

poutre

a

une lumiere oblongue qui pnroit dans l'air.

&

qui eft parallele

a

l'borifon. Cene meme fone de

lumierc s'appelle

fleche,

lorrqu'une de fes extrémilés for–

me une poime en maniere de B.eche. La

torehe

eíl une

lumiere qui fe tient fufpendue en I'air de 10Ules fortC$

de manieres,

m~is

qui a une de fes eXlrémirés plus lar–

¡¡e que I'autre . On appelle

chevrc d"n¡a"tc

une lumie–

re

a

laquelle le velll

f.~il

prendre diverles tigures

&

qui paroit lamÓ( rompue

&

lantat en fon entier. 'Ce

qu'on nomme

6othy"0"

ou

antre,

n'efl nutre chofe qu'

un air qui paroit creufé en-dedans, comme une pro–

fonde caverne,

&

qui efl

enrour~

commc d'une cou–

ron ne. On appelle

P)'ehi.

ou

tD""'''U,

la

lumíere qui

fe manifefle lous la forme d'un gros tooneau rOlld qui

paroít brü lán!. 11 efl airé de s'appercevoir que taus ces

uoms-lii fom de peu d'importance,

&

qu'oo en peur

inventer fuivant les dífférentes formes que prend la lu–

miere. fans élre plus habile pour cela. MuíIch.

Effay

d. PhyJi'l'u,

Ces phénomenes ne paroilfent pas fouvent dans

le~

pays de l'Eu-rope qui fOn! un peu éloignés du pole fe–

ptentrional, mais ils fom

a

préfem fort ordinaires daos

les pays du nord .

n

erl cenain, par les obfervalions de

MM. Burman

&

Celfiu5, que les

aTlrore¡ horlale¡

forr

écfatsntes n'avoielll jamais été li fréquemes en Sue,de,

qu'clles I'on! élé depuis I'an

17[6.

On ne doit póur–

tam pas croire qu'¡¡ n'y ell sil poillt eu avam ce terns-

LIIII

la,

(1.)

11 o'ell

p:u

bien cerr-.tin que le

mot

d",AurL.I•

ienne des

rayolu

~vec

les qaels fernbJoit étre cnvironnc!e Ja tétc des

Pivini{~es

fa..

yennes;

)'orinion Ja plus prob. ble

c'cft. qu'eJle tire for:

nom

de

CCJi

voiles

dont

on

cotlvroit

la

t¡!re

des

Dieux en.- fair. ñt allafioD

:\nx nn!1gc.s.

6m~ole

de Icur Divinité. C'ea: une conjeélurc du Pere

Pauli do! LucqueA Religicux de la Congreganon de Clercs

de

Ja

Me.

re

de

Djeo

dan, (a d,trertation de NutwllCJ

Arlreo.

VaJead•.

L",~

17>1· iD 4".

r.S'

9.

(M)