Table of Contents Table of Contents
Previous Page  824 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 824 / 864 Next Page
Page Background

746

AUG

France les hermites de faint AuguRio ont une

eODgr~gation particuliere, dite

la c.mmlmautl d, B.urg"

0U

la provine< d, p,ine Guillilume.

Les

A ltgufli7l' dlcha,¡f–

JII

font une réforme de cet ordre, commencée en Por–

tugal en

15"74 .

Tous ces religieuI fom véms de noir

&

fOn! un des quatre ordres mendiaps.

110,/,z

M EN–

DJA

NS.

11

ne faut pas confondre ces religieux avee différens

autres ordres ou

coogr~gations,

dont les membres, foos

le titre de

chanoino rlgulier"

profeflent la regle de

fain! Auguílin, tels que ceux de Latran, du faint Se–

pu\chre, de faim Sauveur, de faint

Ruf,

du Val des

écoliers,

&

en particulier de la congrégation de Fran–

ce, plus connus fous le nom de

Génovlfaim

qu'ils ont

tiré de la maifon de fainte Génevieve de Paris, dont

J'abbé efl t011jours le\ir

rup~rieur

général.

n

y a auffi diverfcs abbayes de filies

&

de chanoinef–

fes

de

I'ordre de raint

lIuguflin

.

Voyez

RE

L

J

G

I E

u–

SES

&

CHANOINESSES.

(G)

A

u

G U

S

T

I

~

( Saint),

neuvieme corps des caraae–

res d'lmprimerie ; ra proponion efl de deux lignes deux

points, mefure de I'échelle . Son corps double efl le

petit canon .

Voye<- lo proportiom de, carat!,rn d'Im–

pri»",i"

&

!'ex cm;lc

I'Mticl,

CA

R A

e

TER E .

• A

u

G U S Ti

N

(Sain,), G/og.

fon de l'Amérique

feptclltrionale, fur

la

c6te orientale de la Floride,

a

I'extrémité d'une langue de terre.

Longit.

298. 30.

lat.

3

Q

• A UGUSTINE, adj .

f.

CHifl.

anc.)

nom d'u–

ne

f~te

qui fe cél ébroit

a

R ome le

4

des ides d'Oao–

bre, en l'honneur d'Augufle ,

&

en mémoire de fon heu–

reu. retour, apres la pacification de la Grece, de l'Afie,

de la Syrie ,

&

des provinces conquifes fur les Panh¿s .

Elle étoit folcnnelle,

&

accompagnée de jeux .

V'y,z

AUGUSTAUX.

(G)

A U G

U

S

TI N I E N

S,

f.

m. pI.

C

TMol. Hift.

ucllJ.)

nom qu'on donne dans les écoles aux théolo–

giens qui foutiennent que la grace efl efficace de fa na–

ture abColument

&

moralement,

&

non pas relarivemellt

~

par degrés .

Voy,z

G

R A

e E E

F F 1

e ACE . On les

appelle ainfi, parce que dans leurs opiniolls ils fe fon–

dem principalement fur l'aurorité de Saim Auguflin.

L e fyfleme des

lIug,tjlinie111

fur

la

grace , fe réduit

principalGmcnt

a

ces poims .

l'. 11s diflinguent entre les reuvres naturelles

&

les

reuvres furnaturelles; entre I'état d'innocence,

&

I'état

de nature tombée.

2'.

lis foutiennent que toutes les créatures libres dans

I'un ou I'autre de ces deux états, om befoin pour cha–

que aaion naturelle, du concours aauel de Dieu.

3'.

Que ce concours n'efl pas antécédent, ni. phyú–

quement prédéterminant, mais limultanée

&

flexIble au

choix de la volomé; enforte que D ieu concoutt

a

tel–

Je ou telle aétion , paree que la valonté fe détermine

a

agir,

&

Ii

elle ne s'y détermine pas, D ieu ne prete

pas Con conconrs.

4°. Que quant aux reuvres furnaturelles, les

m~mes

créalUres libres , en quelqu'état qu'on les fuppore, ont

befoin d'un fecours fpécial

&

furnaturel de la grace.

f'.

Que dans I'état de nature innoecnte, cetre grace

11

'a pas été efficace par elle-méme

&

de fa nature, com–

me elle I'efl maintenam, mais ver[atile;

&

c'efl ce qu'

ils appellem alltremellt

adjutoritm, fin, 'lfto .

6°. Que dans ce

m~me

état de nature innocente,

iI

n'y a point eu de decrets abfolus, efficaces, antécédens

au COllCClltement libre de la vo lonté de la créature,

&

par conCéquent nullc prédellination

a

la g loire avant la

prévifion des mérites, nulle leprobation qui ne fuppora t

la prévifion des démérites.

7'. Que dans I'état de nature tombée ou corrompue

par le péché, la grace efficaee p3r elle meme, efl né–

cecraire pour toutes les aaions qui font dans l'

ordr~

furnarurel .

8'. l is fondem la néceffité de cetre graee fur laSeu–

le foiblecre de la volomé humaine, confidérée apres la

chute d'Adam,

&

non fur la fubordination

&

la dépen–

dance dans laquelle la créature doit etre du créateur

eomme le

v~ulent

les Thomifles.

'

9'. lis fom

ordinairem~nt

conliaer la nature de cet–

te grace efficace dans une certaine déleaation

&

fuavi–

té viaorieufe, non pas par degrés

&

relativemem com–

me I'admettent les ] anféni.!les.,

I~ais

fimplement,'

&

ab–

folument , par laquelle Dleu melme la volont.! au bien

f.~I!S toute~o~s

blelfer fa

!iber!~.

Quoiqu'i1s avoüent

qu~

Dleu a d allleurs une mfinlté de moyens iDconnus

ii

J'holllme, pour déterminer librement la volonté [ui–

V3Dt ce principe de raiD! Augullin:

De", ",iri, keffa-

AV!

bilib,¡f'l"t ",.di, h.min" ad Je vo,at

&

trahit. Lib. l.

ad fimplic .

10°.

Outre la grace eflicaee, ils en admcttent encore

un: autre f?ffifante, grace réelle,

&

proprement dite,

qUJ donDe a la volomé acrez de force pour pouvoir,

foit médi3tement, foit immédiatement, produire des reu–

vres furnaturelles

&

méritoires , mais qui pounam n'a

jamais fon elfet fans le fecours d'une grace efficace.

I

1'.

Quand Dieu appelle quelqu'wl efficacemem, iI

lui donne, felon eux, une grace efficace;

&

il accor–

de aux autres une grace fu/lifante pour aceomplir

fe~

commandemens, ou au moins pour obtenir des graces

plus abondames

&

plus fortes, afin de les accomplir.

12°.

lis foíltiennem que quant

a

I'étar de nature tom–

bée ,

iI

f.1ut admettre des decrets abfolus

&

efficaces

par eux-memes, pour les reuvres qui fom dans l' or–

dre furnarurel.

13'.

Que

la

prefcience de ces

m~mcs

reuvres efl fon–

dée fur ces decrets abfoJus

&

efficaces.

14'.

Que toute prédeflination foit

a

la grace, foit

a.

la gloire, ell emieremenr gratuite .

1

fO.

Que la réprobation pofitive fe fait en vlle des

péchés aCtuels,

&

la réprobation négative, en vde dll '

feul péché originel.,

Ge fyfleme approche fort dll Molinifme pour I'état

de namre innocente ,

&

du Thomifme pour l'ét3t de

nature tombée .

Voye<-

M o

L

I NI

S M

E

&

T Ho

M 1 5-

ME.

On divife les

A ug,tjliniens

en rigides

&

rélAchés _

L es

rigides

font ceux qui foutiennem tous les points

que nous venons d'expofer . Les

rI/áchlI

Com ceux,

qui dans les reunes furnatureJles, en diflinguant de

fucilcs

&

de difficiles, n'exigent de grace efficace par

elle-meme , que pour ces dernieres,

&

foutiennent que

pour les :lutres, telles que la priere par laquelle on peut

obtenir des graces plus abondantes , la grace fuffifame

fuffit réellemem,

&

a fouvent fon elfet, f.1ns avoir be–

foin d'autre fecours . C'étoit le femimem du cardinal

Noris, du P. Thomaffin,

&,

felon M. Haben éve–

que de Vabres, celui que de fon tems on fuivoit le pLu·s

communément en Sorbonne. Tournely,

trat!o de grato

parto Il. 'lUd!ft.

ti.

parag.

1

I.

'

A u

G U

S

T I N 1

EN

S,

ell auffi, felon Lindanus , le

nom de quelques hérétiques du xvj•. fieele, <!iCciples

d'~lt

facramentaire appellé

IIttguflin,

qu'

Co.atenoa que le

~Iel

ne feroit ouven

a

perfonne avam le Jugement dermer _

(GÁ

U G

V

S T O W,

(G/og.)

ville de Pologne, dans

le duché

&

palatinat de Podlaquie, fur la riviere de N a–

reu .

L ong.

41. 37.

lat.

n ·

25'.

.. A V 1 A,

( G/og.)

petite riviere de Galice, en Ef–

pagne. Elle fe jette dans le M inho .

.. A V 1G N O N, capitale de I'état de meme nom ,

enclavé dans la France, mais dépendant du pape; la

ville efl fur le Rhone .

Longit.

12.

28. 33.

latit. 43.

n ·

2 5'.

AVIGNONET

01/

VIGNONET,

(G/og.)

ville de France , dáns le haut L anguedoe , au pays de

Lauragais , pres de la riviere ·de L ers .

.. A VILA,

(Hifl.

nat.)

fruit des lndes. C' ea,

dit L émery,

'I'rait/ del Droglttl ,

une cfpeee de pom–

me, ronde, charnue, jaune,

&

plus grolfe que I'oran–

ge; elle crolt fur une efpece de liane, ou plante ram–

pante qui s'attache aux arbres voifins,

&

'lu'on trouve

dans l'Amérique EfpagDole . Elle contiem dans [a chair

huit ou dix graines pIates , orbiculaires,

&

termin~es

en

poime obtufe. Ces graines [ont unies les unes aux au–

tres, mais fe féparem facilement; elles fom convexcs

d'un e/lté,

&

concaves de I'autre, de la largeur de nos

pieces de vingt-quatre fous, épailles d'un demi-doigt ,

couvertes chacune d'une peau médiocremem "paiíTe, du–

re, ligneufe , un peu (aboteufe, principalement en la par–

tie convexe,

&

de ceuleur ¡aunatre. Sous cette peau

efl une amande tendre, amere, qu'on eflime grand con–

tre-poifon,

&

remede exeellent dans les humeurs ma–

Iignes, On en prend une ou deux pour dofe.

.. A

V IL A,

( G/og. )

ville d'efpagne, dans la vieille

Caflille.

L ong.

13.

22 .

lat.

4

0 .

31'·

11 Y a

3U

Pérou, en l'Amérique méridionale, dans

la province de Los Quixos, du cÓté de Quito, fur la

riviere

d.

Napo, une autre

IIvila .

.. A VIL E S,

(-G/og.)

petite ville d'Efpagne , au

royaume de Léon, dans l'Aflurie d'Oviedo, fur la ba'ie

de Bifcaie.

10ng.lJ

.

36.

lat.

43· 41.

A VIL L O N N E R,

V.

alt.

temu d. Fartconne–

rie,

donner des ferres de derriere; on dit :

ce faueon

(lvillom,. vigollrettfomC/lt Jon gibier •

AVIL- .