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AUG
France les hermites de faint AuguRio ont une
eODgr~gation particuliere, dite
la c.mmlmautl d, B.urg"
0U
la provine< d, p,ine Guillilume.
Les
A ltgufli7l' dlcha,¡f–
JII
font une réforme de cet ordre, commencée en Por–
tugal en
15"74 .
Tous ces religieuI fom véms de noir
&
fOn! un des quatre ordres mendiaps.
110,/,z
M EN–
DJA
NS.
11
ne faut pas confondre ces religieux avee différens
autres ordres ou
coogr~gations,
dont les membres, foos
le titre de
chanoino rlgulier"
profeflent la regle de
fain! Auguílin, tels que ceux de Latran, du faint Se–
pu\chre, de faim Sauveur, de faint
Ruf,
du Val des
écoliers,
&
en particulier de la congrégation de Fran–
ce, plus connus fous le nom de
Génovlfaim
qu'ils ont
tiré de la maifon de fainte Génevieve de Paris, dont
J'abbé efl t011jours le\ir
rup~rieur
général.
n
y a auffi diverfcs abbayes de filies
&
de chanoinef–
fes
de
I'ordre de raint
lIuguflin
.
Voyez
RE
L
J
G
I E
u–
SES
&
CHANOINESSES.
(G)
A
u
G U
S
T
I
~
( Saint),
neuvieme corps des caraae–
res d'lmprimerie ; ra proponion efl de deux lignes deux
points, mefure de I'échelle . Son corps double efl le
petit canon .
Voye<- lo proportiom de, carat!,rn d'Im–
pri»",i"
&
!'ex cm;lc
,¡
I'Mticl,
CA
R A
e
TER E .
• A
u
G U S Ti
N
(Sain,), G/og.
fon de l'Amérique
feptclltrionale, fur
la
c6te orientale de la Floride,
a
I'extrémité d'une langue de terre.
Longit.
298. 30.
lat.
3
Q
•
• A UGUSTINE, adj .
f.
CHifl.
anc.)
nom d'u–
ne
f~te
qui fe cél ébroit
a
R ome le
4
des ides d'Oao–
bre, en l'honneur d'Augufle ,
&
en mémoire de fon heu–
reu. retour, apres la pacification de la Grece, de l'Afie,
de la Syrie ,
&
des provinces conquifes fur les Panh¿s .
Elle étoit folcnnelle,
&
accompagnée de jeux .
V'y,z
AUGUSTAUX.
(G)
A U G
U
S
TI N I E N
S,
f.
m. pI.
C
TMol. Hift.
ucllJ.)
nom qu'on donne dans les écoles aux théolo–
giens qui foutiennent que la grace efl efficace de fa na–
ture abColument
&
moralement,
&
non pas relarivemellt
~
par degrés .
Voy,z
G
R A
e E E
F F 1
e ACE . On les
appelle ainfi, parce que dans leurs opiniolls ils fe fon–
dem principalement fur l'aurorité de Saim Auguflin.
L e fyfleme des
lIug,tjlinie111
fur
la
grace , fe réduit
principalGmcnt
a
ces poims .
l'. 11s diflinguent entre les reuvres naturelles
&
les
reuvres furnaturelles; entre I'état d'innocence,
&
I'état
de nature tombée.
2'.
lis foutiennent que toutes les créatures libres dans
I'un ou I'autre de ces deux états, om befoin pour cha–
que aaion naturelle, du concours aauel de Dieu.
3'.
Que ce concours n'efl pas antécédent, ni. phyú–
quement prédéterminant, mais limultanée
&
flexIble au
choix de la volomé; enforte que D ieu concoutt
a
tel–
Je ou telle aétion , paree que la valonté fe détermine
a
agir,
&
Ii
elle ne s'y détermine pas, D ieu ne prete
pas Con conconrs.
4°. Que quant aux reuvres furnaturelles, les
m~mes
créalUres libres , en quelqu'état qu'on les fuppore, ont
befoin d'un fecours fpécial
&
furnaturel de la grace.
f'.
Que dans I'état de nature innoecnte, cetre grace
11
'a pas été efficace par elle-méme
&
de fa nature, com–
me elle I'efl maintenam, mais ver[atile;
&
c'efl ce qu'
ils appellem alltremellt
adjutoritm, fin, 'lfto .
6°. Que dans ce
m~me
état de nature innocente,
iI
n'y a point eu de decrets abfolus, efficaces, antécédens
au COllCClltement libre de la vo lonté de la créature,
&
par conCéquent nullc prédellination
a
la g loire avant la
prévifion des mérites, nulle leprobation qui ne fuppora t
la prévifion des démérites.
7'. Que dans I'état de nature tombée ou corrompue
par le péché, la grace efficaee p3r elle meme, efl né–
cecraire pour toutes les aaions qui font dans l'
ordr~
furnarurel .
8'. l is fondem la néceffité de cetre graee fur laSeu–
le foiblecre de la volomé humaine, confidérée apres la
chute d'Adam,
&
non fur la fubordination
&
la dépen–
dance dans laquelle la créature doit etre du créateur
eomme le
v~ulent
les Thomifles.
'
9'. lis fom
ordinairem~nt
conliaer la nature de cet–
te grace efficace dans une certaine déleaation
&
fuavi–
té viaorieufe, non pas par degrés
&
relativemem com–
me I'admettent les ] anféni.!les.,
I~ais
fimplement,'
&
ab–
folument , par laquelle Dleu melme la volont.! au bien
f.~I!S toute~o~s
blelfer fa
!iber!~.
Quoiqu'i1s avoüent
qu~
Dleu a d allleurs une mfinlté de moyens iDconnus
ii
J'holllme, pour déterminer librement la volonté [ui–
V3Dt ce principe de raiD! Augullin:
De", ",iri, keffa-
AV!
bilib,¡f'l"t ",.di, h.min" ad Je vo,at
&
trahit. Lib. l.
ad fimplic .
10°.
Outre la grace eflicaee, ils en admcttent encore
un: autre f?ffifante, grace réelle,
&
proprement dite,
qUJ donDe a la volomé acrez de force pour pouvoir,
foit médi3tement, foit immédiatement, produire des reu–
vres furnaturelles
&
méritoires , mais qui pounam n'a
jamais fon elfet fans le fecours d'une grace efficace.
I
1'.
Quand Dieu appelle quelqu'wl efficacemem, iI
lui donne, felon eux, une grace efficace;
&
il accor–
de aux autres une grace fu/lifante pour aceomplir
fe~
commandemens, ou au moins pour obtenir des graces
plus abondames
&
plus fortes, afin de les accomplir.
12°.
lis foíltiennem que quant
a
I'étar de nature tom–
bée ,
iI
f.1ut admettre des decrets abfolus
&
efficaces
par eux-memes, pour les reuvres qui fom dans l' or–
dre furnarurel.
13'.
Que
la
prefcience de ces
m~mcs
reuvres efl fon–
dée fur ces decrets abfoJus
&
efficaces.
14'.
Que toute prédeflination foit
a
la grace, foit
a.
la gloire, ell emieremenr gratuite .
1
fO.
Que la réprobation pofitive fe fait en vlle des
péchés aCtuels,
&
la réprobation négative, en vde dll '
feul péché originel.,
Ge fyfleme approche fort dll Molinifme pour I'état
de namre innocente ,
&
du Thomifme pour l'ét3t de
nature tombée .
Voye<-
M o
L
I NI
S M
E
&
T Ho
M 1 5-
ME.
On divife les
A ug,tjliniens
en rigides
&
rélAchés _
L es
rigides
font ceux qui foutiennem tous les points
que nous venons d'expofer . Les
rI/áchlI
Com ceux,
qui dans les reunes furnatureJles, en diflinguant de
fucilcs
&
de difficiles, n'exigent de grace efficace par
elle-meme , que pour ces dernieres,
&
foutiennent que
pour les :lutres, telles que la priere par laquelle on peut
obtenir des graces plus abondantes , la grace fuffifame
fuffit réellemem,
&
a fouvent fon elfet, f.1ns avoir be–
foin d'autre fecours . C'étoit le femimem du cardinal
Noris, du P. Thomaffin,
&,
felon M. Haben éve–
que de Vabres, celui que de fon tems on fuivoit le pLu·s
communément en Sorbonne. Tournely,
trat!o de grato
parto Il. 'lUd!ft.
ti.
parag.
1
I.
'
A u
G U
S
T I N 1
EN
S,
ell auffi, felon Lindanus , le
nom de quelques hérétiques du xvj•. fieele, <!iCciples
d'~lt
facramentaire appellé
IIttguflin,
qu'
Co.atenoa que le
~Iel
ne feroit ouven
a
perfonne avam le Jugement dermer _
(GÁ
U G
V
S T O W,
(G/og.)
ville de Pologne, dans
le duché
&
palatinat de Podlaquie, fur la riviere de N a–
reu .
L ong.
41. 37.
lat.
n ·
25'.
.. A V 1 A,
( G/og.)
petite riviere de Galice, en Ef–
pagne. Elle fe jette dans le M inho .
.. A V 1G N O N, capitale de I'état de meme nom ,
enclavé dans la France, mais dépendant du pape; la
ville efl fur le Rhone .
Longit.
12.
28. 33.
latit. 43.
n ·
2 5'.
AVIGNONET
01/
VIGNONET,
(G/og.)
ville de France , dáns le haut L anguedoe , au pays de
Lauragais , pres de la riviere ·de L ers .
.. A VILA,
(Hifl.
nat.)
fruit des lndes. C' ea,
dit L émery,
'I'rait/ del Droglttl ,
une cfpeee de pom–
me, ronde, charnue, jaune,
&
plus grolfe que I'oran–
ge; elle crolt fur une efpece de liane, ou plante ram–
pante qui s'attache aux arbres voifins,
&
'lu'on trouve
dans l'Amérique EfpagDole . Elle contiem dans [a chair
huit ou dix graines pIates , orbiculaires,
&
termin~es
en
poime obtufe. Ces graines [ont unies les unes aux au–
tres, mais fe féparem facilement; elles fom convexcs
d'un e/lté,
&
concaves de I'autre, de la largeur de nos
pieces de vingt-quatre fous, épailles d'un demi-doigt ,
couvertes chacune d'une peau médiocremem "paiíTe, du–
re, ligneufe , un peu (aboteufe, principalement en la par–
tie convexe,
&
de ceuleur ¡aunatre. Sous cette peau
efl une amande tendre, amere, qu'on eflime grand con–
tre-poifon,
&
remede exeellent dans les humeurs ma–
Iignes, On en prend une ou deux pour dofe.
.. A
V IL A,
( G/og. )
ville d'efpagne, dans la vieille
Caflille.
L ong.
13.
22 .
lat.
4
0 .
31'·
11 Y a
3U
Pérou, en l'Amérique méridionale, dans
la province de Los Quixos, du cÓté de Quito, fur la
riviere
d.
Napo, une autre
IIvila .
.. A VIL E S,
(-G/og.)
petite ville d'Efpagne , au
royaume de Léon, dans l'Aflurie d'Oviedo, fur la ba'ie
de Bifcaie.
10ng.lJ.
36.
lat.
43· 41.
A VIL L O N N E R,
V.
alt.
temu d. Fartconne–
rie,
donner des ferres de derriere; on dit :
ce faueon
(lvillom,. vigollrettfomC/lt Jon gibier •
AVIL- .