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AUG

A u

G

! • .;

.g'f/dron,

c',el!

m

Marine

le vailfcau de

bois dans lequel on mee le goudron , pour y palfer les

cordag~s .

(Z)

A

u

G

E,

C1l

Mtwlge.

fignifie deux chofes:

1'.

un

canal de bois delliné a meme I'avoine du chellal:

1.'.

une grolfe pierre creufe deflinée

a

le faire boire: on

y vede I'eau des puits quclque tems avant de 'la lui

I~ijfcr

boire, ann d'en ,Óter la crudité.

<

V)

A

u

G E,

dam preftJIt( tOllteI le,. bOllt'r"u

011

attt–

IÚYJ

d ' o1l'vriers en mltaux,

ca

une caviré en picrre

placée devaqt la forge,

&

pleiQc d'eau, dont le forge–

ron fe fert pour arroCer Con feu,

&

étcindrc ou rafrai–

chir fes tenaillcs quand elles Com trop chaudes; de me–

me

qu.e

le

fer quand il faut le retourner. ou qu'il efl

trop chaud du

co",

de la main.

A

u

G E

a

rompre, ebez leI aartonnierI,

ea une

rande

c~ilfe

de bois,

i

peu pres quarrée ,

&

de la

mom. grandeur que

fa

cuve

it

tabriquer. On met dans

cene carlfe les rognures de papier qU'Oll dellinc

a

faire

au carton. avec de I'cau;

&

quand elles y ont pourri

pendant quelques jours, on les rompt avec une pelle

de bois, quclquofois garnie de fer, avant que de les

faire palfer dans le moulin.

A

u

GE,

d"nI leI SlIereri.!,

fe dit de petits canots

de boís taut d'une piece, dans IcCqucls on lailfe refroi–

dir le Cucre avant que de

le

meme en barique.

D'ou I'on voie

qu'allge

en général ell un vailfeau

ae bois ou de pierre, ou fixe ou amovible,

&

tranCpo(–

rabIe, de matierc

&

de figure ditférentes, Celon les ar–

(meS ;

mais partant deaillé :l. cootenir un liquide ou un

tluide .

• A

u

G

E,

d"nI leI VerrerieI,

ce font de gros hétres

creufés que I'on tient pleins d'eau,

&

qoi Cervem :l.

ta–

fraichir les ferremens qu'on a employés pour remplir

ou vuider les pots: c'efl aum au-delfos de cette cau

qu'on commCl1ce

¡\

travailler Ies 'matiercs vitriliées pro–

pres

it

fuire des plats.

Voye:¡;.

V

E

Il R

E

R I E

rn

platI

'Oft

a

'lIitr~

.

- A

u

GES ,

f.

m. autremem A PSI

D

E

S,

en lIj1ro–

nomie

, fom deux poims dans l'orbite d'une planete,

done I'un el! plus éloigné,

&

I'autre ea plus pwche

du foyer de cene orbite qll'aucon des autres poiots.

Ces points Cont placés , I'extrémité du grand axe de

l'orbite;

¡'un

s'appelle

aphllie,

&

I'autre

péribt!lie;

&

daos la lune, Pun s'appelle

apogl e,

l'aot.e

plrigh .

Voyez

ApSIDE, Ap"E'L1E, ApOGE'E,&C.

(O)

.. A

u

G

E

s,

r.

m. pI. (

Phy¡;olog. )

on di!!ingue trois

fortes de

can.ux

dans leCquels nos fluidos Com conte–

nus: le liquide a dans les uns un moovement conti–

lluel ; rels Cont les arteres , les veines,

&

autres

v.ir

feaux coniques

&

cylindriques: dans les amres, I'hu–

meor féjourne, comme dans la veme, dans la \'éli–

¡:ule da fiel, dans. les follicules adipeax;

&

on les ap–

pelle

'rlfer'llQirI .

d.ns

les troiliemes, I'humeuf eoule ,

mais d'un

~

mouvement interrompu,

&

ils rom tamÓt

vuides,

&

tantÓt pleins; tels font les ventrieules

&

les oreillets du cceur;

&

,c'el!

ce

qu'on appclle

a"gtI.

*

A

u

G E,

(Glogr.)

petit pays de France en N or–

m:mdie, comprenant les villes de Honfleur

&

de Pont–

l'Eveque.

A U GEL O T,

r.

m. (

IIgrie"lt.)

c'di le nom

qu'on donne dans les environs d'l\uxerre

a

une petite

folfe quarrée qu'on p,ratique de bonne henr/! dans les

vigiles,

&

fur laqoelle on hitre palfer I'hyver, pour

dans la Cuite y poCer le

c~apon

ou la crorrette, qu'on

recoll vre de [erre. Cene maniere de plamer la vigne

•'appelle

planter

a

l'

a"gelot.

A

u

GEL o

T

S,

011

1\

N

GEL o

T S,

r.

m.

pI.

danJ

I~I

S"lineJ,

ce Cont des cueillercs dc fcr placées Cépa–

rémellt entre les bourbolls, Cm le

derrier~

de la po

e–

le; , ou. elles Com fix ées an nombre de fix, appuyées

f.~t

le fond,

&

done I'ufage efl de reecvoir

&

de re–

t',nir les écumes

&

cralfes qui

y

Com portées par I'é–

bollition de I'eau.

Voya.

B

o u

R B

o

N

S .

Lü plr.tine de fer dont

I'a"gelot

efl fait,

a

les bords

r"pliés de quatre pouees de haut,

&

le fond plat: le

fo nd peur avoir

IlS

pouees de long, fur

10

de large.

Ge qui efl une fois jetté dans

ce

réfervoir ne rece–

Vl\nt plus

d'~gitation

par les bouillons,

y

refle ¡IlCqu"

e'!

qu'on 1'6re:

po~r

CN

eftt~t

,

I'augtlot

a une queue

011

mail\ de fer d'envirnn deux piés de long ,

ii

I'ai–

d... de laquel·le on le retire ordinairemem quand les der–

nieres chaudes do foccage font doonées.

Voyt>.:

S o

e-

CAGE.

.

On a fait I'épreuve des

augelotI

mis en-devant de la

pucle : mais ils ne fe ichargeoient alors que de

Cel ;

paree que le feu

é

[allt plus violent Cous cet endroit,

&

·74-3

I'eau pius agit.!e par les bouillons, I'¿come ';toit chaf–

.fée en arriere, comme on voit dans un pot

all

fen .

Voyez. Planche d"Nitrt de $alineJ, figltrt

1.,

un

1"'–

gel"t

0fI

angelot.

AUGET,

(Manlgt.) Voye:¡;.

CANAL.

A

u

G E T ,

f.

m.

&

A

u

G E T TE,

r

f.

(IIrt. milit.)

ce fom d,es eonduits de bois ou fe placem des faueiC–

fons qui conduiCent le feu a la cha·mbre des mines.

Poye:¡;.

M

1 N E.

(Q)

A

u

G

E T,

tn terme d'Epinglier

, efl une eCpece d'

au–

gt

fcrmée d'un bout, depuis lequel Ces parties latérales

VOIlt tadjours en diminuant de hameur.

11

fert • met–

tre les épingles daos la frottoire .

Voye:¡;.

F

R

o

T T

o

1-

RE.

f..i

Planche Il. dt I'Epinglíer.fig. 0, dam la

vignttte.

• A U

G 1

A

N.

(Glog . )

ville de la provinee d'Ad–

herbigian.

Lo'!g.

82.

10.

lat. Jepe.

37. 8.

• lI.UGILES,

C.

m. pI.

(Hifl. anc .)

peuples de Cy–

rene

en

Afrique; i·ls n'avoient d'autres divinités que

les dieux Manes; ils les invoquoient dans leurs entre–

priCes,

&

juroient

p~r

eux, ams Cur les Cépuléhres_

• A

U

G

1

T E

S,

(Hifl. nat.)

nom d'une pierre pré–

cieufe dont

iI

ea fait mention dans Pline,

&

qu'Otl

crait etre la meme que le callais autre pierre précieu–

Ce, d'un verd pale, de la grolfeur

&

du poids de la

topaze, imitant le Caphir, mais plus blanche.

A U G M E N T,

r

m.

terme de Grammairt,

qui

ea

fur-tout en uCage dans la Grammaire greque .

L'

tl1lg–

ment

n'ea autre choCe qu'une augmentation ou de let–

tres

00

de quantité;

&

cene augmentation

fe

fait au

commencement du verbe en eertains tems,

&

par ra2-

port

it

la premiere perConne du prérent de I'indicatif,

c'en-a-dire que c'di ce mor-la qui augmente en d'au–

tres tems: par exemple,

~J,,1

.. ,

'verbtro,

vona la pre–

micre pofition du mot

f.~ns

augment;

mais il y a

at~g­

m(nt

en ce verbc

a

I'imparfáit,

''Tu. oro,;

au

parfalt,

"I'Í'l"Uf)c&;

3U

plurqueparfait,

''I"t'TÚ~''';

&

enCOre

a

l'aolille

fecond,

irrv:our.

.

II Y

a deux Cortes

d'a"gmeNt;

I'un

ea

appellé

[ylla–

bi'flie,

c'ea·a-dire qu'alors le mot aogmente d'une

Cyl–

Iabe ;

"Jn.

n'a qoe deux Cyllahes;

hu,.""

qui el! l'im–

parfait en a trois; ainfi des autres.

L 'autre Corte

d'augment

qui fe fait par rapport • la

quamité profodique de la Cyllabe, el! appellé

augmen.

temporel,

iuú3--.,

venio;

,,).1,,3-0',

vtniebam,

ou

vous

voyez que

1'.

bref

ea

changé en

¡

long,

&

que

I'atig–

ment temporel

n'di proprement que le changement de

la breve en la longue qui y répond.

Voye>.: la Gra,..–

maire GrerUt de P.

R.

Ce terme d'

allgm."t [yllabi'lue

,

q~i

n'ea en uCa!;e

que dalls la gramrnaire gr,eque, devrolt aom etre applL–

qué

a

la grammaíre des langues orientales, ou cet

aug–

ment

a Iieu.

11

Ce

f.it

aúm dans

la

Langue latine des augmenta–

tions de l'une

&.

de I'autre efpece, fans que le mot

d'

aflgmtnt

y

foie en ufage: par exemple,

hovor

au no–

minatif;

bonoris,

au génitif,

&e.

voila

l'aagme..

t

[yl–

labir'lt; veniD,

la premiere breve,

vin;

au prétéri[, la

prerniere longue. voil" l'

aflgment temporel.

11

y

a aum

un

allgmtnt

Cyllabique

d.ws

les verbes qui redoublent '

leur prétérit:

mordto, momordi; can., eteini.

(F)

A

u

G M

E

N T

de d,t, ('}lIriJp.)

el! une portion des

biens du mari accordée

a

la

femme Corvivante, pour

lui aider

it

s'entretenir íuivant Ca qualité. Cette libéra–

lité tient quelqoe choCe de ce qu'on appelloit dans le

Droit romain ,

dOllation

ti

<aure dtI noe.. ;

&

quelque

chofe de notre

do,iaire coutftmitr .

Cene portion efl ordinairement réglée par le contrat

de mariage,

&

dépend abfolument de la volonté des

parties, qui la peuver.t tixeF

a

telle fomme qo'ils veu–

lem, Cans qu'il foit nécelfaife d'avoir aucun égard

a

la

dot de, la femme, ni aux biens du mari •

LorCqu'el1e n'a pas été tixée par

le

contrat de maria–

ge, les ufages des lieoK y Cuppléent

&:

la dérerminent:

mais ces ufilges varient fuivant les différens p.rlemens

de droi[ éerit : par exemple, au parlement de Toulou–

fe, elle cfl tañjours fixée ;; la moitié de la dO! de

la

fem¡ne; au parlemem de Bourdeaux,

I'aflgmt--:t

des fil–

Ies

ea

de la Illoitié

&

celoi des veuves du tlers.

Si un homme

ve~f

qui

a

des enfans du 'prcmier lit

fe remarie,

~Iors

l'aflgmt>1t

de

dot

&

les autres a-an–

lages que le mari fni!

3

Ca Ceconde femme,

ne

peuven t

jamais excéder la part du moins .prenant des enfans dans

la Cucceffion de leur pere.

La femme ¡¡uí fe remarie ayant des enfans du pre–

mier lit, perd la propriété de teus les gains nuptiaux

do premier mariage,

&.

fingulierement de l'

allgrntnt dI

dot