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AUB

juOe priI. Les aneiens om eu des

lIu¡',rttI

eomme

DOUS (1).

Lt:s nÓrres om leurs lois, dom les princi–

pales Com de n'y point reeevoir les domieiliés des Iieux,

m ais

(eulem~llt

,les palfa-Ils

&

les voyageurs; de n'y poim

¿onner retratte a des gens CuCpeéh, Cans averrir les of–

ticiers de poJiee; de n'y Coutfrir aueuns vagabonds,

gens Cans aveu,

&.

blaCphématcurs,

&

de veiller

¡,

la

fúreté des choCes

&

des perConnes.

Voy. l. traitl

J,

la

Poli",

p.

72.7.

Dans la capitale, I'aubergi!le ea eneore

obligé de porrer Cur un regi!lre le nom

&

la qualirc!

de celui qui entre ehez. lui, avcc la date de fon entrée

&

de Ca Corrie,

&

d'en rendre compte

3

l'inCpeéleur

de

poliee.

11 Y a

des

aub,rg'J

ou I'on peut aller man–

ger Cans y prendre Ca demeure. On paye

a

lam par

tete, en comptant ou Cans compter le vin ni les aurres

líqueurs.

'

A

u

8 E R G E,

"l/01"1:

1\

L 11

t

R G E.

(K)

A U BE R GIS TE,

f.

m. celui qui tienr auberge,

VOJ."I:

A

u

B E R G E

A

U

B E TER RE,

(Glog. )

ville de France, dans

l'Angoumois, Cur la Dronne.

Long.

17. 4°.

lat.

4f. If.

AUBIER, arbrilfeau,

"l/oy'~

OSIER.

(1)

.. A

u

B I E R,

f. m.

(Hifl. nato ]"rJtnag•. )

e'el! une

equranne ou ceinture plus ou moins épailfe, de bois

bl:1oc, imparfuit, qui d3ns preCql1e tous les arbres fe

di!lingue aiCément du bois parfait qu'on appelle le

ct:rur,

par 13 ditférenee de Ca eouleur

&

de Ca dureré. Elle

fe trauve immc!diatcment fous I'écoree,

&

envelop~e

le bois parfair, qui dans les arbres Caios

ea

a

peu-pres

tout de la m':mc eouleur, depuis la cireonférence JUC–

qu'au ceotre.

Le double ou faux

aubi,r

ell une eouroone enticre

de

bois~

imparfait, remplie

&

reeouverte par de bon

bois ; dam les arbres atraqués par des gelécs violente!,

le bois parfair fe rrauve Céparé par une couronne de

bois blanc; enCorre que Cur la coupe du tronc d'un de

ces arbres, on voir alternativement une couronne d'

au–

bi",

puis une de bois parfait, enCuite une Ceconde eou–

ronne

d'Qllbi",

cntin uo maffif de bois parfuir. Ce

défaur e!l plus ou moins grand,

&

plus ou moios com–

mun, Celon les ditférens terreins

&

les diIfc!remes lirua–

tiol1s . Dans les rerres fortes

&

dans le toulru des fo–

rets, il en plus rare

&

moins coofidérable que dans

les clairieres :& les. terres légeres.

A la fcule tnCpeél:ton de ces couronnes de bois blanc

on voit qu'elles [om

~e

tnauvaiCe qua1icé;

&

on

le~

trouve telles par I expenénce.

Voye", I'article

A

R B RE.

Voya.

In

Mlm . de

r

AcaJ.

1737,

p.

276.

,

• A U B I E RE, ville de France en Auvergnc

a

une lieue de Clermont.

'

A U B 1F O 1N, f. m.

(Hifl . nato bot. )

plante qui

doit Ce rapportcr au genre appellé

b1uet

.

Voye::.

B

L U E T •

(1)

• Camerarius alfílre qu'en Saxe on fait boire • ceux

qui om la jaunilfe

&

la rétenrlon d'urine, un verre de

biere dans lequel

011

a fuir bouillir utle poigoée de cet–

te herbe.

Pour facilircr la Corrie des dents aux ,petils enfans,

le meme aureur leur faiCoit haillner les gencives avec

¡'eau diflillée de

cya""J,

melée avec le fuc d'écrevif–

fe. I1 dit que la poudre des lIeurs de cene plante fair

réfoudre ¡'éréfipele du viCage. Tragus prétend qu'un

demi - gros de graine de bluer purge alfez bien; que

I'cau dilliJlée de

[a

lIeur ea bOllne pour la rougeur

&

(

1)

Le. Auberge. publiqueJ. que les ft31ien. nornmcnt

OP,,.¡•.

ne

rurent {la.! en ufage

dilQ'

le, Sede. barbares cornme nou, le

dé–

monul. l'immorrel

Mur.1tori

dan. {es diCfertmions

Car

les .1ntiqui_

tés

muli¡

Mví .

Les ;aneien, Grec. de méme

&:

les Romains dans

le.

premieu

6eclcs depuis la fontJation de Rome n'cnrent pc'int d'au–

berges; I'on cherchoit

.2lon

3 loger chcz les

3mi,

00

alltres

per~

fonnes . Ce

fut. la

qu'oo invcnta le.

t,jflr.

h,r,it.lts

p3rce que

le.

hOFamc..s de eeux

teros·la

que I'on me permc:ne de: me rcrnr des

cs:prctTions

de

J':mcien SconaR:e de

b

Thcb~ide,

t¡lIl1l1iAm

"." , ••

'".Id 0111"tl {NII'

hofpiltl

tI.r"r"

IljJ',rd,m

¡I/;I ti...",.

t¡N.m

¡lit'

• d h.r,;I;.

,.'"&trji .jI",tI,bAJlfI

, ,..tp,fil,

h,/,'-I¡¡

8ce. De teh fign. ux

ou

'tffn'1I

nous

en a donné

un éruJit:

craÍté le P.

Tomm:lITin

En–

(uite

dans

Rome

peu.a.pcu.

l'on

üigea

de. ':lUberges en gr.lnd

nombre

oa étoient

re~Os

les

éU3Dger.

&.

lea pa(fagcrs. Plaate

&;

platieur. aurre. auteurs

font

meluion de ce. 3uherges.

entrC

let–

qaels l'on

do\t compter

Juliu.

M.1ternu. Firmicu.

'¡v .

rv. ch. IS·

Attronom. ou en parlant de ¡'étoile

de

VéRlu

il s'exprime

de

la

(orre.

fi ill titjlO;, l.e;'

OHm". fM''';f ,

{,A,;tI

¡'.fpitu.

,'pitul.riol .

r.b,,.,,.,.¡III,

&e.

L'on a derivé de ce

nom

1"[li"I,

celo! d'hólc

Se

p3rmi

Jea

lt.aliens

celui

d',JI, .

DaD'

le.

ficeles

(ubCequen. peu

de

venig~J d·~aberg~.

fe

ttouvcnt

en

lralie.

comme

nou~

le

(ont

voir ces moti ete

l'em~r~ur

Ch:trlemagoe dan. le C.1ritulaire de

I'an 80z.. publié rar

Ipalu%~. Pr~,;,i"'~J

.

t

h•

mn;

"'.I". ,..-

)fr.

IJet!'" ,I/V'I

1ft/1'"

'."It"

1,,',&,;n;J

h.¡pit;.

Jtlf'~~'"

4Nt/.tIfIft ;

¡«_

,JI

fiTl'

l,r,s ,.i1f;,

p.""

Dt"",

Amltulantib,u

p,r

tlr,..", .

fUf CN;I;I",

;1"4111.

/,./t,,.

.".,,,.

Df¡ •

-ti'

1'_/"1' ¡.IIII,,,.

.,,¡"'.

f"..

f.Rwe.

Aue

735

l'inflammation des yeux. On la rtlld plus aélive en

y

ajoutant le champhre

&

le Cafran. La décoél:ion de

'yall14J

e!l diurétique

&

emménagogue.

Hifl. da Plant.

do

","l/.

ti,

PariJ .

• A UBIGNY,

(G/.g . )

ville de France dans le

Berry ,

filr

la Nerre.

L."g.

2.0. 6.

11ft.

47. 29. If.

A

U I3 1

N,

f.

m.

(Manlge)

allure qui ¡icm de l'am–

ble

&

du galop.

Un cheval qui

Va

I'aubin

e!l peu e!limé, paree que

cene allure vient alfez. fouvent de foiblelfe des rcios

&

des jambes, qu'elIe n'ea prapre ni pour le train ni pou r

le carralfe,

&

qu'elle ne peur durer.

(f/)

.. A

U

B 1

N DE

P

O

U A N

C E (S

A 1 N T ),

ville

de Franee en Anjou, dans I'éleél:ion d'Angers.

A

u

B 1 N D U

Ca

R M 1 E R

(Saint )

,

ville de F.t3Ilce

en Bretagne .

Long.

16.

IS'.

lat.

48.

Ij'.

A U B 1N E T (S

A I N T ) ,

f.

m.

Marin,;

c'ca

UD

poOl de cordes Coílreou par des bouts de

mars

paCés

de travers fur le pht bord

i

l'avam des vaifleaux mar–

chands; il couvre leur cuifine, leurs marchandiCes

&

lcurs perConnes; mais

00

I'Óte ordinairemem dal1s le

gros tems, paree qu'il empéche de manceuvrer: on dir

qu'il y a un pom coupé, quand il y a un

Jaint aubi–

net

a

I'avant,

&

un fufain

a

I'autre bout.

Voye2:.

PON

T.

(Z)

• A

UBONNE,

(G/og.)

viIIe de Suiífe au can–

ton de

Berne,

Cur la riviere de meme nom , daos le

pays de Vaux.

Lo,,:.

2.3·

n.

lae.

48.

30.

A U B

O

U R

S,

(Hifl. nato bot.)

arore mteux eon–

nu fous le nom

d'lbenl.,

ou de

¡aux /blni,. l/.y'2:.

E

B E'N I E R •

(1)

A U B R 1E R,

C.

m.

(Hifl. mtt.

Ornilhologi,.)

oi–

feau de proie m ieux conllU fous le nom d'

hob."au .

l/oJtZ

H

°

B E R

f,

A U. (

1)

A U BRON

011

A U BERON , f. m . .(

S,,,,,–

"r.)

c'ea une eCpeee de cramponet • peu pres en fer

i

cheval, lequel elltre dans la tete du palatre d'une Cer–

rure

a

penecn bord,

&

qui

re~oit

les penes

&

g~chet·

tes de ladlte Cerrure. 11 fe rive Cur une plaque de fer

de mcme largeur

&

longueur, que la téte du palarre

de la Cerrure,

&

s'attache

BU

couvercle du cotfte . On

rrouvera dans nos planches de Serrurerie plufieurs figu–

res d'

m.bran

&

d'

aubronni,r, .

A U

R

R

()IN

N I E R E

ou

A

u

B E R

o

N N I E RE;

c'en,

tn

Strrurer;e,

I'alfemblage de la plaque de m\!–

me longueur

&

largeur que la téte du palatre

&

de

l'aubron.

• A U B U S S O N,

(G/ot.)

ville de France, dans

l~

Marche, aux confins du Limofin, fur la Creufe.

L ong .

19.

4f.

lal.

4í. f8 .

A U

q

A G U RE L,

(Glog.)

ville d'Afrique , ca·

pitale du royaume d'Adel, fur une mooragoe.

Long.

61. H

lat.

9.

10.

• A U

eH,

(G/og.)

ville de France, eapitale du

comti d'Armagnae,

&

mérropole de toute la Gafco–

gne, proehe la riviere de Gers .

Long.

18.

10.

lat. 43'

40·

A U C TI O N, Cub. f.

(Hip. a"c.)

eCpeee de ven–

te chez les Romains qui fe failoir par un crieur public

Jub haftá,

Cous une lance attllchée des deuI bouts

a

cet

eHer,

&

par I'autorité du magiarat qui

~arantilfoir

la

vente en livrant les choCes vendues: cela s appeUoit

au–

¿ho,

accroilfement; parce que, fuivanr Sigonius, les

bieos <!toiem veodus

a

I'cnchere,

t;

nempe

'1u; pluri.

t1Ium

(:r

/11'''''',

b

..,,,.m

",,,,,

¡/Ji

tltllt!." ,

Et le mf:me Empercur par

la Loí XI.

lon{;

.obMc.li

<¡ue

ordonoe:

ut IItllU

puf."..r

.ti n'J 'fIt–

nilnt;

",."P'II""

(c'cll-a-c.lirc ¡'Auberge)

tia.,.,.

(:r

9••

,,«tff.,.;.

¡NM.

ji,,1t

VlC;".

rifo

TI,MAI .

Pcpin

Roí d'1ta1ie

ron

lils

con6rma

&:

cxplíqua

la

nléloe

loi

par la XVI. de (es Lois: envoici le. ter_

mes

Dt

Epirt.!;J

..A",,'I;/"u . ir u_i,,"",,,.

/tu

T/"jil

ti.,.;,,¡eiJ,

'(Id

"tli'lN;' h.",illi¡'HJ

'u; ..

d P.I.';lIm

vt1IifUtr .

lItl

;nd,

1I.duIII.

1Itl

,Ú';N4m.t¡'"

P"lH'"

P'"

"'JIJU",

n.JI

,,,m .

",

t¡""rtdo hJb,rnlfm

t,mp"s

fu,,,"' ,

",,11., ."dt4,

m.nfio/'J,m

tllI.", .tI ¡,fu

¡",.ntu

in

'."f.m

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il'}t

;"rArtlU

;/'JiHfl; lJIIII.,

tAM/.J

(,. , .

ru )

folllllllr .. Louis Il.

Augulle dans le c3pitulaire

rícinen.

publíl!:

par

Mutaton

r.m.

J•

P.

,,11.

"tY

Ir./ .

otdonna que

(lar

le"

:t.ffi

de

C~f:tr

en voyagc.

non

".oltj1t",ur ¡M.I•• AU'

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De: ce que l'on

VII!IJ[

de dire . l'on

poUITOlt /lour_

tant

prc!(umer qu'y fulfent Je.

lieos:

dd\:inés IlOur

loge!

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3ble.

f.

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"ar

IIn

diplome de Charle le Chauve

rOl

de

Fr::a~ce

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Et

quoique

dan.

pluúeurs

villes

y

forrent

dCJI 3abeq;CI

~

des

h'–

tellerie., ce me

Cemble:

que I'on peur

condure

par

un P-7lf;'lse

de

AgneUu.

Joi

dans

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A~C~e\f~q~es d~ Ra.~Dne

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