AVA
p:)ur 1:\ tumenr
a
l'ainc , lui douner beaueoup de IR–
vemcns émolliens,
&
lui faire garder un régime tres–
C'x:¡ét: on graillera en
m~me
tcms la tumeur avec du
f'llppuratif;
&
(j
I'on voit qu'elle vienne
á
fuppuration,
on la percer. avec un bouton de feu pour en faire é–
coulcr la matiere.
Quelqucs jours apres que la ñevre aura celTé,
iI
fe–
t :l
bon de faire prendre au cheval un breuvage compo–
[é d'une ouce de rhériaque
&
d'une once d'alfa-fcetida .
(V.)
.'\
v
11 N
r - e
o
R P S,
f.
m.
Urnu d'Arehiteélu"
, s'en–
rCild de la partie Caillante d'un corps d' Architeéture Cur
un autre corps, [oit par rapport aux plans, [oit par rap–
port aux ¿Iévations , Cans avoir égard
n
Icur largeur,
ni
:1
leur épaiacur '1ui peuvent
~tre
arbitraires; c'ell·"–
dire '1u'un pilallre, '1u'un corps de rcfcnd en nQmmé
4i'aNt-eOrpJ ,
10rC'1n'il fait reflilur Cur le nud d'un mur :
on dit de rneme '1u'un papillon fait
avant-eorpJ
dans
'un ba timent, Coit qu'i1 Coir compofé d'une ou plulieurs
croiCées.
( P)
_
A
v
11 N T -
e
o
R P S,
Ce prend en
Serrurerie
ain(j qu'
en
A"ehit<él",'c ,
pour tous les morceaux qui excedent
le nud de I'ouvrage ,
&
qni formem [aillie (ur ce nud.
L es moulures forment
avant-eorpJ;
mais les rinceaux
&
autres ornemeus de cette nature ne partagent poine
cette dénom ination .
A v
A N T -
Co
II R,
f.
f.
(Arehiteélure.)
c'en dans
un palais ou "h:lteau :.
la
campagne, une
eour
'1ui pré–
c~de
la principllle , comme la cour des m ininres
a
Ver–
failles,
&
la premierc COllr du Palais - Royal :\ Paris.
Ces [ortes
d'nva>Jt-eottrJ
Cervent
quelquefoi~;\
commu–
!liquer dam les ba(Jes -
d~urs
des cuiJines
&
écuries qui
Jont arre-z. [ouvent aux deux eÓtés. On les appelle en
luin
ntria .
(P)
.
A
v
A N T - F
o
S S E' ,
r.
m. efl ,
danJ la Fortifieation,
1m
forré qu'on conflruit au pié du glacis.
I/oyez. Plan–
~he
IV.
de l' Art milit. fig·
3.
On appelle auffi
nval11-fo.o'l
daos les lignes ou re–
trancbemens, le fo(Jé '1u'on fait '1uel'1uetois un peu
en·avam du cóté <!e I'ennemi, po'ur l'arréter lor[qu'iI
veur attaquer le retranchement.
V oye:t
R
~
T R
A
N–
cNE "
E N T,
011
L
J
G N E D E el R e o N V A L L
A,–
TI.ON.
L'avant-foff!
des places doi! etre toujours plein d'eau:
autremenr il Cerv iroit
iI
couvrir I'ennemi du fcu dc la
place, lor[qu'il [eroit parvenu
3
[e rendre maltre de
ce f?rré. <;ln faít,
e!.'~orte
.I!?qr
ce.nerairon que
I'avant–
.roff e
nc
pUlrre pOlOt etre 'illgné. AlI-del' de
I'av,",,;–
¡•
.oi!,
on conllruít ordinairement des lunenes, redou–
tes,
&e.
Vo)'eo¿
LUNETTE
&
REDOUTE. 00
cn\'eloppe le tom d'un aV:lnt - chemin couvert.
.
.A
v
A N T - G A R
DE ,
r.
f.
terme de GIlerre,
cn la
premiere ' ligne ou divilion d'une armée rangée en ba–
rail le , ou qui marche en ordre de bataille; ou la par–
lie
quí en :. la vuc de I'eonerni,
&
qui marche la
pre–
miere
A
lui .
Voyez.
L
J
G N E,
G
A R
DE,
A
R
M E'E ,
&e.
_ L:¡. totalité du
corps
d'une armée en compoCée d'llne
IIvant-garde,
d'ulle arriere-garde,
&
du corps de batail-
le.
f7.oy"Z
A
R R
J
E
RE- G A R
DE,
& c.
.
A.7Jlmt-~arde
[e dit auffi quelquefois d'une petite trou–
pe de ca valerie de quim.e ou vingt chevaux, comman–
dée par un lielltcnam, qui en un peu au-dela, mais a
la vt1e dll COtpS de batai1le.
(Q)
A v
A N T - G A
R
DE)
c'en,
en Marine,
une dcs di–
vilioos d'une armée navale, laquelle en fait
I'avalle–
garde
dans la rome,
&
doit tenir la droite dans I'oc-
sa(jou.
( Z)
. .
,
A.
v
A N T - L
o
G
J
S ,
r.
m . ."
Architeélr<re)
c'étoit
chcz les ancÍens Ic COtpS de logis de devant. 11 Y ct\
avoit de cinq e[peces,: le tOCC3l.1 '1ui n'étoit [eulement
qu'Ul1 auvent au poúnour de la cour; le tétranyle '1ui
¡;
v('¡it . '1uatre colnnnes qui [ervoient
a
porter cee auvent;
le cOJit¡thicn, décoré d'un périny le du meme ordre au
pourtóur de ia cour.; ,le tenitudinée , qui avoit des ar–
f,,(Ies COllI'ertes en "oute d'arréte, ainfi que I'étage da
dC{fus ,
&
le déco\1vert, dont la coor n'avoit ni porti–
~lIe,
ni périny le, ni :tuvcm en (aillie. Vitruve ,
liv. PI.
ch. ii;.
Palladio décrit,
liv.
JI.
ch.•
d.
l'avant-l.giJ
co–
'rynrhien ' qu'il a b3ti :\ la <:lhar;t.! de Vcnife pOllr des
_chanojncs' réguliers, 0\1 il a imité la
di(~olition
de ce–
lui Res R o\nains dOllt p:trle Vitrllve,
poge
329.
(P)
A
V
A
~
r -
~
A
¡ ",
r.
m. ('
MaJlége.
) c'cn le de–
v am du cheval ; [av¡;>ir
la
t~te,
le cou, le poitrail, les
¿paules.
L'av(l11t'mai;t
délié
&
mince, o'ell pas tou–
jours \1ne marque de légercté . Dans
les
[auts, crou-
To:,," l.
AVA
731
pades, ballotades
&
capriolcs, c'en de la rene de de,
hors qu'il faut aider le chcval , parce qu'il a
I'ava,,~>nai"
.rerré
&
la croupe en liberté . Au terre-a-terfc,
il
faut aldcr de la rene du dcdans de la bride, parce qu'
alors
la
croupe
en
Cerrée
&
I'avant-mai»
au large. On
dit
ce cheval cfl beaft de la main en aVIIII;.
(17)
A
V
A N T - M A
J
N,
terme de Parmzier ;
prendre une
baile
d'ava"t-maitJ,
c'en la chafler dCl'ant foi avec la
raqucn", aprés I'avoir pri[c du cÓté de la majn dont
on riem la raquctte . En prenant une. balle
d'"vant-main
il fam avoir le bras tendu
&
le raccoprcir un peu
e~
chalTaut la baile.
A
v
A
N T - PAR L
J
E
R,
f.
m. vieux mot qui s'cn dit
autre(ois pour
avoeat. Voyn
PAR
L
J
E
R
&
A
M–
PAR L
J
E
R , '1ui lignifiem la memc
cho[~.
A
v
A N T - PA
R
T,
f. m. expreffion d'uCage
da,,;
,!Jielf(lltJ eolieumes,
pour ligniñer le préciput de I'alné .
Voyez.
A
J
N E S S E
&
P
R t 'C
J
P U T. (
Ji)
• A \'
A N T-P
Fe
e
HE,
f. f.
(Jardinage.)
c(pece de
peches précoces, petites) rondelettes , terminécs par une
c(pece de tete, blanche, d'unc chair fine, mais pateu–
Cc, n'ayant '1u'un peu de la Caveur de la
p~che,
&
portées par un arbre, donr la fleor en d'un blanc bla–
fard, qui pourre peu de bois ,
&
qui n'ell pas beau;
la maturité de
1'lIvant'piche
précede d'un mois ou en–
vicon celle de bonnes pl!ches; elle prend ehair,
gro[~
(jt,
&
mt1rit des le commenccment de Juillet; elle
en
for! (ujette aux founnis ; la primeur ¡,it ron méritc
principal; elle n'ell guere b'onne \ '1u'en compote:
la
compote s'cn fait cOlnme celle de tous les fruits verds.
A
v
A N T - P
J
E',
f.
m.
en termCJ de BoUier,
c'eCl
le dclTus du [oulier; ce que les Cordonniers appellent
empeignc. Voyez.
E
M PE 1 G N E,
&
.ti,
fig .
43.
Plan–
.he
d"
Cordonnier-Botticr.
'
A
v
A N T - P
J
E U,
f.
m.
m A r.hitdlure,
en un hout
de bois qua"é, qu'on met lilr la couronne d'un
¡iell
pour I'entretenir a-plomb, lor[qu'on le bat nvec la fon–
nette pour I'enfoncer.
On nomme auffi
"'!Jant-pieu,
un morceau de fel."
rond poimu par un des bouts, qui fert
i\
faire des trou¡
pour pll\lIter des piquets, des jalons
&
des échalas de
trei1lage, lor[que la terre en ferme.
(P)
A
v
A N T - TER RE,
en termes de riv iere,
en
[y–
nonyme
a
rivIIge;
c'ell dans le méme fe os qu'on ap–
pelle les .rches de poms '1ui tiennent aUl: deux culées,
les m'eheJ avant-terre.
On dit auffi de deux batelUX
qui [ont
ii
cÓté I'un de I'autre, que celui qui
en
pres
le rivage, el!
avant-terre.
.
A v
A
N T - T R A ¡ N,
c'en,
ehez. leJ Charo'om,
la
panic antérieure d'un carroife: elle en compoféc d'une
(elleue dans laquelle en encallré un effieu qui palTe par
les moyeux des petites roues, d'un timon, d'une four–
chctte, de deux éremonts,
&
de quatre jantes de rond,
&
e. V oytZ la figflre
1.
de la Planche du Charro,..
C'ell aux deux cÓtés du timon que (om attachés le
chevaux '1ui tirem le carroife .
A v
A N T - T R
A
1 N,
comme qui diroit
train de de–
vant;
il fen
dam I'AI·till"ie,
il
mener le canon en
campagne: quant aux panies donr il e(\ compofé)
vo–
yez. I'"rtiele pn!eédent.
11
le joint
il
I'affut avec une
chevillc de fer, nommée
eheville ouvriere,
'1ui entre
dans ce '1ui s'app. lIe la
I",:ette de I'entretoife de I'a[–
fut ' Voyez
A
r;;
F U T .
( Q)
• A V A N T A G E
prúfit , IItilité, (Grammaire.
)
ter¡nc rclatifs au
bien-~tre
que nou, tirons des choCes
extérieures.
L'avantage
nalr de la commodité; le
pro–
fit,
du gaio;
&
1'lIúlitl)
du [ervice. Ce livre m'el!:
IItile
; . ces
le~ons
me Com
profitableJ
; ·Con commercc
m'en
avantagellx:
fuye. lés gens '1ui cherchem en tout
leur
avaneage,
'1ui ne Congent qu'a leur
profit,
Ex.
qui
ne [om d'aucune
"tilitl
auX autres.
A \'
A N T A G E,
f.
m.
terme de Juri(prudmu
,
eft
ce
'1~'on
accorde
a
'1ueL'1u'un au-dela
d~
la part que
I'u(age ou la loi lui attribuent. Ainli on appelle
avan–
tat.e
ce qu'un tcnateur donne
ii
un de [es héritiers au–
del:' de la portion des nutres; ce qu'un mariAOÓne
a
[a fcmme, ou la femme a ron mari, au-derade ce qui
en r6glé par le droit ou la cot1tume du Iieu .
Dans les coutomes d'égaliré) on ne peut faire aucun
avnnt age
ii
I'un de Ces héritiers, nu préJudicc des au–
tres; dans ceHe de Paris ,. les conjoints ne peuvent
s'
avantager
direélemem ni indircélement pcndant le ma–
riagc .
Poye:t
E
G A LIT E'
&
C o
N
J
o
¡
N T .
11.
v
A N T A G E,
en flyle de Prlltif(1le
011
de PalaiJ,
en un défallt obtenu contre uoe portie non comparan–
te, [oit par le demandeur ou le défendeur . Cet
IIvan–
tage
confine dans I'adjudication des conduliouS' de la
H hh hh
2
par-