Aun
mI""
r,m
4t,g.,d.
C'efl de-U que v!ent le verbefub–
h¡¡ffare,
venóre en public,
&
le fubflamif
Jubhaflatio ,
veñte ainfi exécutée, qu'on
a
francifé .
Yoy.
S U
B H
A–
STATION .
(H)
• A U D A
CE,
h"rdie1!e, c1fr.llterie (Grammai–
re);
termes relatifs
a
la nature d'!!nc aaioo,
a
I'état
de I'ame de celui qui I'entreprend,
&
¡¡
la maniere a–
vee laquelle il s'y porte. La
hardic1!e
marque du cou–
rage;
I'audace
de la hauteur;
l'e1frollurie
de la dérai–
fon
&
de I'indéceoee.
H"rdie1!e
fe prend toiljours en
bOllne part;
audace
&
e1fronterie
fe prennent toiljours
en mauvai';'. On efl
hardi
dans le danger,
aNda,ieux
dans le diCcours,
.1frontl
dans fes propofitions.
Nous diCons avcc raiCon
qu'audace
Ce prend toiljours
en
m~uvaiCe
part: en vain nous objeaeroit-on qu'on
dit quelquefois
U".
noble audate;
il efl évident qu'a-
10rs I'épithete
noble
déterminc
audace
¡¡
~tre
peís dans
un fens favorable; mais cela ne prouve pas que le mot
nudace,
quand
iI
ea
feul, fe prenne en bonne pan.
11
n'en preCque point de mot dans la langoe, qui ne fe
puifle prendre en bonne pan, quand on y joint une é–
pithete convenable: ainfi Flechier a dit
"ne prudente
tlmlritl,
en parlant de M. de Turenne . Cependam
un écrivain aura miCon quand il dira que le terme de
t l m¡"itl ,
&
une infinité d'autres, Ce prennent toíljours
en mauvaiCe part .
II
ea
é ..
ident qu'il s'agit iei de ces
lermes pris tout Ceuls,
&
faos aueune épithete favorable
néceLTaire pour changer l'idée naturelle que nous y at–
.taehons.
• A U DE, riviere de France dans le bas Langue–
doc : elle
a
fa fource dans les mollts Pyr¿nées, palie
a
CareaLTonne,
&
fe jette dans la M éditcrranée .
A UD
1
E
N
CE,
f.
f. en général efl l'attemi0n
qu'on donne
i\
quelqu'un qui parle . Ce mot efl déri–
vI!
du "erbe lltio
alldio,
qui fignifie
,ntendre
Ol!
Icoll–
ter.
A U
D I
i:
N
e
E,
en
ttrmc de P a/aiJ,
fignifi e I'affi–
ilanee des juges au tribunal,
a
I'effet d'oüir les plaidoyers
des parties ou de lellrs avocats; e'efl en ce Cens qu'on
dit demander, foll iciter I
'""dicnee
, donner
al/di,n«,
le–
ver
I'alldienee.
Une affaire ou caule
d'attdien«,
efl
celle qul efl de nature
a
etre plaidée, qui n'efl pas une
cauCe de rapport .
I/oyez
R
A
P
POR T .
On appelle auffi
flltdiente
le ¡¡cu mem 011 s'aLTem–
blent les confeillers pour oiiir les plaidoyers ; c'ea en
ce Cens qu'on dit venir
¡¡
I'(flldience,
fOrlir de
I'audi-
6n,, :
&
le tems que dure la féancc des juges ; en ce
dernier
~ens
on .dit qu'une caufe a oceup¿ trois, qua–
tre ou clllq
IlUd"n(e!.
(H)
A U
1> I E N
e
E,
fe dit auffi des cérémonies qui fe
pratiquent dans les cours , lorCque des amba(f..deurs
&
des mini!!re publics fout admis
a
parler aux prinees .
Yoyez.
A
M B A S S
A
D
E U R . Un tel ambaLTadeur en–
voya demander
audien«,
prlt fon
nltdit1"e
de congé,
& c.
On donne une
alldienee
folemncllc ault ambaLTadeurs:
celle qu'on accorde au x envoyés
&
~ux
réfldcns n'e–
xige pas tant de eérémonlal .
L'ufage de toutes les eours exige qu'lls falTent trois
révérences avant que de Ce couvr)r
&
de s'aLTeo!,., ce
qu'i1s ne fom meme qu'aprcs 'en avoir
apper~il
le fi–
gne que le roi leur en fait, apres
s'~tre
affis
&
cou,
vert lul-meme . L orfqu'il ne Ce Coucie point de les fai–
re \Úfcplr ,
&
fe couvrir,
il
rolle dcbout
&
découver~
'lItln,,,.
oppilltum'Nfl' tiJU¡Mts ,.,rnAJ.
Bec.
M:lis avanr
tOllr
faudroit
(avoir ce que AsncllUI a
voulu entcndre
par
le
mor
1,.'."".1.
Je
trol1ve méme
d.:uu b. Table
PeutlOgcri:me pllllieurs
roi,
ce mor
_ti
IdlrlMS
¡ríg,dlf.' .
8c
aucnn que je rache JU{'lu'ici J'a intcrpre–
Jées p,our h6,n:Uc.rics.
Dlln.
Les
7"_11%'
nommées par cer :.ureur I'on
..c"dole du
VIO
~
autrel
cbofes
a
manger. milis
il
n'en
bien cJair
6 I'on
y
donnon encore
~
loger .
Le
concil~
de Tours. du 8.13. par le canon
x~r.
ordonna que
"' .
Pr,s6JIt!J
!dtrnlfJ
IIIl~td""'ur
cfm,dtnd,'
/';" "JIT/I
~aH1f
••
Am–
n1lco
Marc:elh,rJ dans le hv.
~~.
ch.
IV.
hifloir
¿crir
a
j'an
363-
qu: A.mpelllu
P,He~
du Prerolre
j1atucrar
nt
Tllbtrl/4
ti;",..,;,.
A"tt
".r4m
9N¡art"m
ttptrl" .lflr .
",tlt
.tI
"Plltt prljlitutMm dit; f p.t;lIm
Ii–
~.
coO.",
f"'puurmt '('rlllm
,
'tI1I. IIIU't.(lHS
,ul'¡"m
mtl."tI,ns
1Jid,}'(t~,.
In
PIlJlll,o,
L~s
l'clICIIO.s
~hetotent
a
mang~r
de
ces
hée~lleries ,
~:üs
arres
cela il, fe
pr~C!nRient ~
loger chez le.
particulicrs .
L'AnQniOle S3kmiren
dans
.I~,
paralipomenes
pubJl¡!s par
Mura–
,ori
T Qm , I
~ , p
I l . ttTl!",
¡,,,/I,,
oou, fair voir
les
marchands
de
,Amalphi
<Jui
:lllerent
1
Tarane
pOJlr
4élivrer le Prinee Siconolphe
'Jni
y
~roit
priConnier .
tI"I' fi"il
(dic.il)di,i
datA
f ..
,fft, .
i/li IMC ,
lilAC
gr"d;t"a~tur
ifuII¡;
¡'fa14ri .
F'
h~j!!fm.d,'
tmj.ubal/I
1JOUI ,
IjUp.
" ""1 Úl
d"'ttl
mallfitllltm
Les concitrgc.t des
prjfon~ .
émth par ct:.
cris . le!! :.ppelJoiene en Jeur difane .
Vt"i1t
&
hll.c
"ollt
Mc
m¡m,_
1t;
b
'1Nodlifll mu,,,u tlt;" dt
d4le .
Alors les
m.archands de
Amal.
phi donnar,t
i
eux de
l'ar¡;~nt
lenrs ditent :
dd
f o,,,,,. pttJiu da.
1'[,!Nt
'JO"'"
,m;t,
,
"te
".n
! ,.u;, ua
1Jilld ,
.
118 n'1 avoicnt dona des
anberse.
PllblKjuc¡,
&
" 00 chcrchoit un
Aun
l ui-/I1~lne .
Cette maniere de marquer indireaement dtl
m¿pris paLTe pour un .trron!. Apres une
audiellct
ob–
tenue,
&
fur-tout la prem!ere,
il
n'efl pas de la bien–
Céallce de s'emprell er pour en obtenír une autre .
(H)
A
u
D t E N
e
E, cour eceléfi.flique d'Angleterre, qui
fe ticm tOutes les fois que l'areheveque veut connoitre
en perfonne d'ulle caure.
La
tOur
d'
""diene.
coon07t principalemem des dif–
férends mús au fujet des éleaions, des confcrvations.
des réceptions des eleres,
&
des rpariages .
(H)
AUDII!NCE
0"
AUDIENCE ROYALE,
(Hifl .
moá. )
nom que les ECpagnols om dOODé aUK tribunaul:
de junice qu'ils On! établis dalls l'Amérique. Ces tri–
bunaux comiel1nent fouvent plufieurs provinees dans leur
reDorr, qui pourtam efl limité;
&
ils jugent fans
"p_
pel, comme nos parlemens . Les membres qui les com–
poCent font
l
la nomination de la cour, qui y envoye
fouvent les Efpagtlols nalUrels,
&
tout s'y décide fui–
vam les lois du royaume . Quelques géographes mo–
dernes ont divifé la nouvelle ECpagne en
audieneu.
fuivant le nombre de ces tribunaux.
(G)
A UD
1
E
N
C
1
E
R ,
f. m .
( J"riJpr . )
fe dit d'un
huiffier qui efl préCent
¡¡
I'audiellce pour appeller les cau–
fes , impofer filenee, ouvrir ou fermer les portes ,
&
amres offices.
Grand
A
u
DIE N
e
I
E R, efl le nom d'un officier de
la grande chancelJerie, qui rapporte
a
M. le challcelier
les Icures qui fom
a
fcelter,
&
qui y met la taxe. l1
Y
en a quarre .
On appelle fimplcment
a"diencier!,
ceux qui font
cetre meme fonétion
a
la petite chancellerie.
l!
Y
en
a
ql1atre au parlement de Paris.
(fl)
A
UD
1 E N S
OH
A U D E'E
N
S
ou
V
A DIE
N
S,
r.
m.
pI.
(Hifl.
ect/I[.)
hérétiql1es du IV . fiecle, ainfi
appell és du nom
d'Audi,,¡
leur chef, qui vivoit en Sy–
rie Ol! M éCopotamie vers I'an
342;
&
qui ayant décla–
mé contre les mceurs des eccléliafliques, finit par dog–
matifer
&
fonner un fchifme.
E ner'autre! errcurs
iI
cél ébroit la plque
a
la
fa~oll
de Juifs ,
&
enCeignoit que Dieu avoit une figure hu–
maine ,
~
la
reLT~mblance
de laquelle I'homme avoir
été créé. Selon l'héodoret, il croyoit que les ténebres,
le
f~u
&
I'eau n'avoiem point de commencemenr. Ses
fea ateurs donnoienr l'abfolution fans
imparer
aucune fa–
t;,faétioll eanonique, fe conten..l/r
de
faire paLTer les
pénitens emre les livres Jñcrés
&
les .pocryphes . lis
tnenolcnt une
vie
rrcs-retirée,
&
ne fe tronvoient point
au ~
aifemblcics eccléfiafliques , paree qu'ils difoient que
les impudiques
&
les adulreres y étoiem
r.~ íls.
Cepen–
dam T héodoret aLTilre qu'¡¡ fe commettoit beaucoup de:
erimes parl11i el1 x. S. Auguflin les appelle
Yadi"'J
par
erreur,
&
dit que ceux qui étoient en Egyptc cnmmu–
niql10ient avec les Catholiques . Quoiqu'ils fe fuflent
donné des
év~ques,
leur feae fut peu nombreufe;
k~r
héréfie oe Cubliqoit déja plus,
&
a
peine connoiLToit-on
leur nom du tems de Faeundus, qui vivoit dans le cin–
quieme ficcle.
Le
P.
Petau prétend que S. Augl1flin
&
Théodorct
ont mal pris le femimeát--des
A"diens
&
ce qu'en dit
'S.
Epiphane, qui ne reur attdbue, dit-il, d'al1rres fe n–
timens que de croire que la relTemblanee de l'homme
avec
D ieu conoaoit dans le corps . En effet, le texte
de
S.
Epiphane ne porte qne cela,
&
ce pere dit expref–
fémem que les
Audiens '
o'avoient rien changé daDs
la
do-
:trile dan.! lel
maiCon~
des r articulien , Dans la France encare
iI
n'y avoit pas la moJe
de~
Hótcllerie.s comme on peut voir d:\ns '
les
C3pitttlnires
do
TeodoJphe
Evéquc d"Orlt'ólns cap.
:x
V. dans
le..
quel
il
p.arle de
cene m.aniere
.,limo"tndj
f Uf1I.
lit
h,.n,,',a/ilA1tm
di/¡gAM,
á
-u/U ",{pit urn
prtl'""
dtlrtllllll
tr
ji
eu,'
/ o,lt
h,f,i–
tium
pr~fljttrint,
nulllfm
l2b l' "":'1ctd,,,.
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1'"ipiIU,. ,
[ponu
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JI
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leol chnpitre. donné.t :lll publlc par Collotills
e,
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ffJ.JI.d fit¡uiJ Pf'tJbjlt1' Fr.
, allpt,.,,,tt h'{pilolitdftm ,U,i1
'tI;"n.
tib" J
ex""¡',,t
"on f offt
:
falllm i"
áom.
{Ha . tum
l¡~tntl,
rtc;pin;
flllf4mtlllUm, f Deum . tHIU,U1t .
ft'IJIIJI"
"ti
Il(lum
,i
pr/lj1tr ;
i:T
ad
t.
m lll"Nm 'JIU
, i
nt't.ITAr~"
f u",
•
t; 9M.rtre
4¡1j Ht.,nt ,
Cela
.!J'¡nlinuoit
comme
dit
Ricolpbe Evl!que
de
Soi(fon.s
dó'lnt Je
chap,
XII.
tiC'
fa
conflje. de I',mnée 889'
N,
fi
,,/i1"ls
pA"pUH7P
~,fpil¡um
pDJlultl.'tII}'j: .
i7
impar,,,t nM
",,,",,.i,,
t)tl,,,
4 fJmUm
j ltCtnS
lltl
d
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¡/tI'~"
lid
foigo",
tlIf'
''';,!It"
b" m;s
"f Pt,it"te "urjat", .
MalS dan.s
Je Siecle
XIII.
&.
m~mc:
['hu
avane ,
dan,
prerque ¡oure, les
ville"
d'lcalic,
y
¡'avoit des Auberge, pubhque..
On
peut voir ¡
a.de!fn.
l'auceur
de
la Chronique de Parme.
Tom,
IX
'7t!,..",
ltdlie
Cepen_
dant
Ci
nOlU
convenon. que chet les Romains
ils
y furent
aum ,
pou.
vons 1 joQe rine dout!;:r.
qu·3pr~.
I'inondation de. 8:ub::.res qui ren..
verrerent toUte l'économie du Gouvernell'ent civil . fu rene
abolie••
puifque
apreJ
cela.
pérfoone
~e
recevoit ,
chez
foi
auelln
FaUtr ,done
des Auberges publique•• le
CJ!l::
Mutator~
c,n pet(uadé
.!tre
den~éc.
pa,r Joute ¡'Italíe , la FondauOD des
lIopnaax
pour
la
Pelleruu .
V'J.
¡·.Artl,l.
Rtf/I.I.
($) .
•