AUD
doélrine
de
t'Eglife; ce qui ne feroit pas véritable, s'ils
euCfent donné
a
Dieu une forme corporelle.
A U D 1T E U R,
f.
m.
(Hifi. mod.)
en général
celui qui écoute,
&
fingulieremenr eelui qui ell préfent
a
une harangue, un fermon ou autre difeours prononcé
en pub
Iic.
Mais A UD I T E U R , '"
terme de Droit o,.
de Palai!,
fe dit de plufieurs fortes d'officiers commís
pour oüir des comptes . C'elt dans ce fens qu'on ap–
pelle
allditetlrJ des eomptes,
des officicrs dollt la fon–
élioo elt d'examiner
&
arre ter les compres des finan ces _
du roí,
&
rapporter
a
la ehambre les difficultés qui s'y
ttOUVCIlI pOUl" les y
f.~ire
juger . Originairement ils n'é–
taiem pOlOt conCeil lers, on ne les appelloit que
eler,,;
mais en
lrp
íl leur fut permis d'opíner fm lcs diffi–
·cultés qui fe préfenteroiem dans les comptes dont ils
feroienr rapporreurs.
1/0)'0:'
C o MP TE .
C'cfl dans le mcme fens qu'on appelle auffi en An–
gleterre
at/diteurs,
plufieurs
e/alfes
d'officiers de
l'éebi–
'I"ier,
chargés du recouvrement des deniels publics
&
des revenus eafuels de la coutOnoe, du payement des
troupes de terre
&
de mer,
&
:lUtres dépenfes publi–
ques ; qui
re~oi·v('nt
&
exa¡ninent les comptes des eol–
leélel\rs particuliers difperfés daos les provinces, veil–
lem
:l
leur conduite
&
leur payent leurs gages: tels
¡bnt les
at<ditetl" .des ref'is,
les
audite1lrs des re'/,,–
nJ!!,
les
atrdt~te-:lrJ
dI!.
prtt,
&c.
A
u
D I T E U
R
S
conventrrels
ou
collfgituo:,
étoient
anciennement des officiers établís parmi les religieux,
pour examíner
&
régler les comptes du monaflere .
Qunnd c'efl un particulier f.tns caraélere qui
re~oit
un compte qui le concernc lui-meme, on ne l'appelle
pas
mlditetlr,
mais
oyant, Voyez
O
y
A NT .
IIl,ditetlr
fe prend aulft pour juge dc caufes qui fe
décidenr
a
l'audience. C'efl de cene forre qu'efl le ju–
gc
n1lditellr
du ch3telet de París, qui juge
fomm~¡jre
mem
al
l'audience toures les caufes qui n'excedelll pas
cinquallle Iivres; tels font
a
R ome les
auditeslrs de ro–
te
&
les
attditeurs de la chlJmbre apofioli,!"e. Voyez
ROTE
&
Ap, OSTOLIQUE
(ehamb,·e. )
A
UD
I
'F
E U R s'efi dit 3Ulft des enque¡eurs commis
pour I'inflruélion des proces. On appelle
m~me
fou–
vent les notaires,
atl'diteur!,
en Angleterre
&
dans
quelqnes c011tumes de France, On a meme donné ce
Dom
,aux
tél~lOills
&
a'ffiflans qui étoient préCens
a
la
pa~an~)Il
ou a la leaure de quelqu'aéle, ou qui le fiJus–
fcnv01ent.
(H)
AUDITIF, VE "adj .
en Andomie
fe dit de
quelqnes parties relatíves 3 l'oreille .
Voy.
O
RE I L LE.
Le conduit
auditi!
e~terne
commence par
le
¡rOn
attditi!
externe ; il a environ cioq ou
fix
Iignes de pro–
fondeur; il efl creuCé obliquement de derriere en-de–
vam; il Ce termihe en-d'edans par un bord ciTculaire
qui a dans fa circonférence une rainure fitu.;c entre
I'a~
pOflhvfe mafio'ide
&
la 6Cfure ou fElure articulaire.
Cé conduit manque dans les enfans ,
&
on trouve
a
fa place un pelit cerele ofieu!, qui dans les adultes de–
.vieO! la bafe de ce cooduit .
'Irou allditi! ex ternl!'.
~
V.
T
Trol< at<diti! interne.
S"
oyez
E M
POR'"
1..
L'artere
auditive
externe fe diflribue
a
l'oreille ex-
terne; c'efll un rarneau de la carotide externe .
V oyez
CAROTIDE.
L'at<ditive
interne fe diflribue
a
l'oreille interne en
paCfant par le trou
at<diti!
interne; c'efl un rameau de
l':lrIere bafrlaire .
Voy.z
B
A
SIr. Al RE .
(L)
AUDITION,
r.
f.
temu d'e Palais;qui
ne fe
dit que dans deux phrafes;
I'audition
d'un compte,
&
l'
audieion
des témoins : dans la premiere il (jgnifre I'a
réception
&
l'examen d'un compte: dans l'autrc il
ti–
gni6e la réception des dépofitions, foir d:ms une
enqu~te ou une information.
Voyez
C
°
M
P
TE,
E
NQ
u
i–
TI!
&
INFoRMATloN.
(H)
A U DI T O
1
RE, f. m . nom colleélif de perfon–
nes atremblées pour en ¿couter une qui parle en put.lic .
Voyez
ASSEMBLE'E, DISCOURS, ORAISQ-N,
&c.
A
u
D
I T o
1
RE,
(Hifl.
mod.)
frége, hanc, tribunal
aRome. Les divers magiflrats avo;ent des
auditoir/!'s
confo[m~s
a
leur dignité; ccux des officiers fupétieurs
s'appel101ent
tribltnat<x,
&
ceux des inférieurs
f1/bfrllia.
Voyez
TRI
n u
NAL.
L es juges
pedan/es,
ainfi nommés paree qu'ils ju–
geoient debout, avoient leurs
al,ditoires
dans le porti–
que d.n pnlais ímpérial; ceux des Hébreux' aUI portes
des vllles. L es Juges des allciells Ceigneurs avoient kurs
Jiéges fous un orme planté devalll le principal Illanoir
&
c'était-Ia leur
allditoire
,
'
Tom~
1,
AVE
737
A"ditoir<,
en ce fens, c'ell-a-dire employé comme
fynonyme
a
tribunal,
ne fe di! que du liége de Juges
(ilbalternes.
(H)
A
u
D
11:
°
IR
E,
dans les snciennes églifes, étOir la
partie ou les a'lftllans s'inflruifoiem,
f~
tenam debout .
Voyc:c
E'G
L
t
S
E.
L'''flditoire
étoit ce qu'on appelle aujourd'hui l.
nf!f.
l/oye<.
N
E F •
-
•
Dans les premiers ficeles de l'Eglife on ..éolllcnoit
ii
feverement le peuple dalls les bornes de cer
""dit"i~e,
que le concile de Carthagc excommunia Ul¡e perfonne
pour en "tre Corrie pendanr le fermon .
(11)
.
*
A
V
E
1
RO,
(G/ag.)
ville de Portugal fur l'é–
tang de Vouga.
Long .
9. 30.
lat.
40. 30.
• A V
E 1
R O U, tÍ,.íere de France dans le R oüer–
gue, a
f.~
fource dans
la
terre de Several, au-deCfus de
Rhodcs ou elle patre, puís :\ SaiOl-Antonin,
a
Bour–
niquct
&
a
NegrepeliHe;
re~oit
le Braut, le Le7.err,
1:1
Bonnelle
&
le Lerre avec le Canda,
&
fe jone dans
le Taro
au
lieu dit
la pointe d' /lveiro" .
A V E L
A N E
DE
011
V A L
A
N E DE; <;'efl ainfi
qu'on nomme la coque du gland. On s'en fert poue
paCfer les cuirs.
• A V EL LA, ville d'Ital ie dans la terre de La–
bour, avcc titre de marquifat,
¡¡
quarre milles de No–
le
&
quinze de Naples , du c6té de Bénévem.
• A V E L
L 1N
O,
( G/og.)
ville d'!talie au royau–
me de N aplcs, dans la princlpauté ultérieure.
Long.
32.·
33·
lat.
4.0.
n·
A V E L
1
N E,
eorylru fert
"l/X
avtllana JjlveftriJ,
J.
B.
J.
129.
Les meilleures
avelines
ou noifettes font celles qui
fom &rotres, mures, dont I'amande efi prefque ronde.,
rouges tre, plcine de fuc, d'un bon gour,
&
qui n'efi
point vermonlue; elles fOn! plus nourriCfames que les
noix: 00 les eroi! peélorales; mais elles font vcllleufes
&
difficiles
¡¡
digérer.
Elles conticnoenr une moyenne quamité de fel vo–
lati!
&
eITemiel , beauconp de parties huileufes
&
terre–
{hes.
Leur ufage n'ea point nuifible, 5'i! efl moMeé,
&
fi
on a l'eflomac bon .
Plufieurs penfent que les chalOns
&
les coquilles des
noifectes fom allringentcs.,
&
les &mandes tres-difficiles
a
digérer; qu'elles chargent l'e(lomac,
emp~chem
la
rcfpiration
&
rendent la voix tauque: maís leur émul–
fion, avec l'hydromcl, efl bonne contre la
IOUX
feche
&
h1Vétérée .
(N)
A
V.
E
L 1N 1
E R, f.
m.
(Hift.
"at. boto
)
arbriCfeau
qui dÓit fe rapporrer au genre nommé
noifetier. Voy<%
NOISETIER_
A V E M A R
¡
11
ou S A
L U T
A T ION A N–
G E'L
1
Q
U E, (
'I'hlologie.)
priere
a
la fainte Vierge,
trcs-ufitée dans l'EgliCe romaine. Elle efl compoCée
des paroles que l'ange Gabriel adreCfa a la fainte Vier–
ge 10rfqu'iI vint lui annoncer le myfle,re de l'lncarna–
tion; de celles de faint Elifabeth, lorfqu'elle
re~ut
la
vilite de la Vierge;
&
enfin de ceHes de l'EgIiCe, pour
implorer fon interceffion. On l'appelle
A'lJe M aria ,
paree qu'elle <2ommence par ces mots, qui fignifienr
jt
vot<! falve
Ma~iY!.
On appell'e auffi
ave maria
les plus petits g'rains da
chapelet ou
rof.~ire,
qui indiquent que quand on le ré–
dre on doit dire des
ave;
a
la différence des gros grains,
fur lefquels CDn dit le
pater
ou l'oraífon dominicale,
V.
CHAPET, ET
&
ROS.AIRE.
(G-)
.
A V E N
A
G E,
f.
f.
terme d'lr D
'i.iteoatt<mier,
re–
devance en avoine dOe
a
un feigneur.
(H)
*
A V E N Al,
( Géogr.}
ville de France en Chum–
I'agne , .proche la riviele de Marne,
&
non lofn de
Rheims.
• A V E N CHE
8"
A V
AN
CHE,
(G/ogr.)
vil–
le de SuilTe au camon de Eerne.
L ongit.
2.4· 37.
latil,
46.
ro.
A
VENEMENT,
fe dit de la vellue
dn
Meffie.
On diflingue denx fortes
d'avencmens
du Meffie; I'un
accompli lorfque re Verbe s'efl incarné ,
&
qu'il a pa–
ru parmi les hommes
rev~lO
d'une chair monelle; I"au–
ne fUlOr, lorfgu'jl defcondra vifiblemem du del dans
fa gloire
&
fa majellé, pour juger tous les hommes.
Les Jnifs foOl touiours dans rallente du premicr
"ve–
n'ement
du Melfte,
&
les Chrétiens dllns celle du fe–
cond, qui
préc~dera
le jugement .
(G
¿
On
dit 3uffi
avenement
d'un prince
a
la cournnne .
A V E N T,
r.
m .
(Hifl. Ecc/lf)
tems confilcré par
l'E¡pire pour fe préparer
ii
célébrer di!;.nemenr la ate
de ,'avenement ou de la naiíTance de }efus-Chrifl,
&
1
i
i
i i
'lui
1,