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AVA

tl:.-

le

(emir prefque plus,

1:\111

il a\·Qir

<\imlnu~:

enlin

iI

Corrit pJr un abccs

qu~

fa

poiQt~

s

volt cauCe, trois

tra\·ers le doigr au-delTous du oreux de I'enomac; mais

J

':roir exrremement diq¡inu€,

&

la filie fur enriere–

Incnr ré!:lbli•.

Tra.n! phil. n'.

~I9.

Poy'z

''''ffi

ItJ

M l m.

tk

facaJ.

d~

Chir.

" Plufieurs perConnes (dit

¡vi.

Slonne,

a

I

'occar.on

el'un malheureux qui avoir

aval!

uoe grande quamiré

de caillous, pour remédier

au~

veots door il éroit

affll–

gé, lerquels ayanr rené dans Coo enomac , I'avoicm ré–

duir

a

ull

ét~r piroy~ble;)

" s'imaginent lorCqu'ils vo–

" ycnr que les oiCcaux JangullTem,

ii

moios qu'ils o'

'!–

"

vlllellt

des cailloux ou du gravier, que rico n'en

" meillcur pour nlder la digenioll que d'eo

aval<r

~

mais

" j'ai \ol\Jours condamné ccrte coutume, car l'enOlllac

" de I'homme ér3111 rout-a-fair différent des g<!(iers des

" oifqux , qui fOil[ cx.rrememeor fons, muftuleux,

&

" tapilTés d'une membrane, qui Cert avec

ce~

petits oail–

" lous

iI

broyer les alimens qu'ils om pris ;

I~s

caillous

; , ne pcuvel1l manquer de faire bcaucoup de mal. )'ai

" COllnu, continuc ccrte aUleur, un hommc qui , apres

" avoir

aval'!

pendant pluficurs ann<!cs neuf ou dix cail-

1011, par jour 3uffi gros que des noirertes , mourut

" fubitemcnr,

qtloiqu'il~

nc lui clIfrent fait allcun mal

" en

app3rcne~,

&

qu'ils euOcm roujours

p~lTé

" .

'

AV.!\1.I!R,

v.

aét

(Comm.) Avoler

une leme de

change ,

tln billct de -:hange; c'efi y meme ibn aval,

le COllCcrirc,

en

répondr~:

certe expreffion en peu ufi–

lée.

(G)

A

l' A LE R

fa fi'all., terme de ehapdier;

c'en ¡¡¡i–

re

dcCcendrc, avec I'infirumem appcllé

avaloir<,

la

6-

eclle depuis

re

h~ut

de la fórme d'un chapeau juCqu'au

bas, qui

Ce

nomme

le

lin,.

Vo)'ez

C

1\

A

P"

A U

&

AVALO\R¡;;.

A

v

A

1."

R

d" Vi" d"", (<ne cave, t<Tme de 7'o"ne–

l;er ,

c'en le dercenelre dans la cave par le moyen du

poubin.

Voyez

A

v A LAG E

&

P

O

u r,

A

1

N.

• A

V

A·L

1E S,

f.

f.

(Commerce

&

M

~nufal1r.r

e.)

e'en ainfi qu'on appelle les laínes qu'on enleve

eles peaux de mOUlons au fortlr des mains du bouc her .

On

~onv?it aiC~mem

que ces laiqes éram d'une qualitl!

forr rnféTlellf,C

a

cclles de roiCon, on ne peut guere le$

employer qu en trames .

, A

V

A

LO I RE,

r.

f. out/l donr les

Chape/ier!

fe

fer."ent pour avaler la 6celle, on la faire deCcendre de–

pUlS le haut

de

la forme jufqu'au has.

V.yez

C

H A–

PEAU.

L'

oVII/oire

en un innrument moitié de bois

&

moí–

lié de euivre ou de fer

1

la partie qui en comporée de

bois a cinq ou fix pouces de longueur, deuI de lar–

geur,

&

deux ou trois ligues d'épiUThur: ma/s elle efi

plus

I~rgc

par en· bas que par en-h3Ul; le bas efi garnl

dans toute

ilI

longueur d'une ralnure, pour mleux em–

braffer

la

ficelle: la part/e de

l'

IIt!a/oire,

qui efi de fer,

lui ticm lieu de manche,

&

efi garnle par fa partie fu–

périeure d'une petlte plaque de ter fur laquelle le Cha–

pelier appule le pouce en

tf'ualant

1"

ficelle . V.

C HA–

P!!

A U,

&

la fig.

10,

Planche du Chape/ier"

A

v

A

LO

1 R E

d'emba"

r.

f.

terme de Botlrrelier;

c'en une partie du harnois du cheval, qui confifie

en

une large bande de cuir double, a!rujettie par les deux

bouts

.1

deux gmnds anneaux de fer

a

I'extrémité eles

teculcmens,

&

Coutenu,e par deux bandes de euir qui

deCcendenr dn fur-dos,

&

qui la tiennent en une po–

fition horiComale dans Iaquelle elle regne autour des

eUilr~S

du cheval:

I'avaloire d'embaJ

rert

i\

faire recu–

ler le earroffe au moyen des bandes de e6té qui tirem

les

c~a?nertes,

&

par conCéquem le timon en arriere.

V oy<z la figure

9.

Planche du Bo"rreli<r, 'fu; reprl–

f e"tc

ravaloire

d',,,, cheval de /imon.

*

A

V

A L

O N,

(Glographi< .)

ville de France en

Bourgogne dans l' Auxois , Cur le Coufain.

L Ollg.

~r.

:2.2.

lat.

47. 1S.

I!

y a dans 1'\le de Terre-neuve, Amér1que Cepten–

lrionale , une Erovince de meme 110m .

A

V

,"\

L

U

RE, f. f.

(Man/ge

&

ilfarlcha/.)

e'en

un hourrelet, ou cercle de corne, qui fe forme au Ca–

b?t d'ull cheval quand ce dernier a été blcffé,

&

qu'il

vlcm de la nonvelle corne qui poulTe l'anc1enne devant

elle; c"en propremem

la

marque de I'enelroir oa la nou–

velle corne touche I'ancienne .

L e

II'1mlu"J

n'3rrivem que par accidcns

&

bleffures

~

la come! lorfque celle-ci a été cnl:\mée par une bleC–

lure, ou par quelque opérarion,

iI

re fait une

avalNre,

c'en-. -dire , qu'il croit une nouvelle corne

a

la piace

de eclle qui a été emponée . cette nouvelle come efi

plus rabmeu Ce 'llus groffiere

&.

plus molle que l'ancien-

T.me

.

AVA

lJe , elle psrt eommunémem de la eouronne,

&

defccnd

toOjours chalTaDt la vieille devaot elle: lorfqu'on voir

une

avalur<,

on peut comp!er que le pié efi al téré .

(1/)

• A V A Z A N

E,

(Hifl. "at. bot. )

forre de noi–

fettes fon douces

&

d'une odeur agréable quand elles

Conr broyées

1.

qu'on rrQuvG fur un

~rbriffeau

du Brélil ,

dOn! on ne <lonne poim la

d~fcciptioll,

&

qui Ce con–

Cervent confites dans le fucre; c'efi un des mcilleurs

fruits du Brélil .

11

n'efi pas Déceffaire d'avernr que cet–

te deCcriptioll efi rirée d'!!n voyageur ou d'un hillorieD,

&

non pas d'un naturaline.

A V

fI.

N

CE, f.

f.

(eom""r... )

fe prend pour

an~

ticipatíon de tems. Payer un billet, une promcffe

d"a:

vanee,

c'en en compter la valeur avanr le rcms de fon

échéance, ce qui fe fait ordinairemeDt en eCcomptant .

f/o)'<z

ECHE'ANC!!

&

ESCOMPTER.

A

v

A

NCE, fignilie auffi pret d'argent ou fourn1ture

de marchandifes

1

j<

[ui!

~n

aVlln..

a<'«

""

t<l,

c'éft.

.-dire, je Ipi ai prété des fommes conlidérables , je

lui ai f0urni bcaucoup de marchandiCes .

A

V'

A NCE; on dit

en

t<rme! de lettra de chang.. ,

avan" pONr 1< tirmr,

10rCque d'une lertre négociée ,

celui qui I:¡ négocie en

re~oit

plus que le pair, c'elt–

'-dire, plus

qu.~ l~

fomme portée par

la

leltre: 011

sP:

pelle au contralre

avance po"r 1< donneur

&

p,rt< p.""

le tirmr,

lorrque par la négociation, celui

a

qui appar–

tiem la leme, n'etl re'Yoir pas I'emiere valeur .

(G)

A ....

A N

e

E,

O"

S

A 1 L L 1

~,

en Archieellur<;

c'el1

oro.

dinairement la ligne eu la dmance qu'il y

a

emre I'ex–

trémité d'un membre ou d'unc moulure,

&

la parrie

découverre de I!\ colonne ou de

toui~

autre partie d'oli

Pava""

fe fait ,

Cependam il y a des autenrs qui regardeot

1

'avance

,

ou la

[aillie,

eomme venant de I'axe de la colonne,

&

11s la

elétiniff~m

une ligne droite compriCe entre I'axe

&

la Curface exrérieure d'un membre ou d'ut1e moulu–

re. Voy~z S Al L L J E . (P)

• A

v A NCE,

(cap . d')

cap du Magellan, d!,-ns l'

A–

mérique méridionale, ainfi nommé de ce q\l'11 eft

le

plus avancé dans le détroit de Magellan .

*

A V A N C E R

le! plante!,

(~gr;&ulture.

)

c;:'efl

hater leur aecroiOemem ou leur fruit ; ce qui s' opere

par le fumier qu'otl Ieur donne, ou par le

remueme~t

des terres, ou par

l'arroC~ge :

\OUS ces moyens prodUl–

fem le meme effet .

A

v

A

N

e

E

R,

dmu 1<

Commtr.ce,

a

différens fens.

11

lignilie

1".

faire les frais d'·une

emrepriC~

avant que

le tems foit venu dc s'en

r~mbourCer;

ainfi I'on dit qu'·

un homme a

avanc!

tous les frais d'une manufaél:ure:

2~.

11 fe prend pour preter de l'argem ou fournir

a

cr~dlt les marchandifes:

3".

en fait de payemem, on dlt

avanccr

IIn

paye_nt

, o'efi -

a-

<lire

I~

faire avaut l'é–

chéance .

Voy<z

A v

A

Ne E .

'(G)

A v A N

C

E R ,

<1<

t<rme d. Tire"r d'or

; e'en don–

ner au til d'or le quarrieme tirage pour le mettre en

état d'etre fini daos la derniere opération qui fe fait

par les rourneuCes .

f70yez

TI

R

~

U

R n' o R .

A

V

A

N

C E

U R,

f. m. ouvrler employé

a

une

op~rarion parrieuliere dans le drage de I'ur.

Voy.

A v

A N–

CER

&

TIRI!R 1.'OR .

*

A V A N 1E,

outra{e

,

a1fron'

,

¡nfu/te,

(

Gra...-

maire . )

termes relatifs

i

la nature des procédés d'un

homme envers un aurre .

L'infult<

efi ordinalrem"nr dans

le diCcours;

l'affro1S$

dans le refui;

I'outra~<

&

l'ava–

nie

dans I'aaion: mais

I'infulte

marque

d~

1étourderie;

I'out,'ag<,

de la violence;

&

I'avani<,

du mépris . Ce–

lui qui vir avec des érourdis, efi expofé

a

des

;nful–

te!;

celui qui demande

a

un indifférent ce qu' on ne

doit attendre que d'un ami, mérite preCqu'un

a1fro"t.

11 faut éviter les hommes violens fi l' on craim d' ef–

Cuyer des

outrageJ;

&

ne s'attaquer jamais

a

la popu–

lace, fi I'on ell Ceofible aux

avanieJ.

A v ANI!!, (

Hifl. modo

&

e omm<rce. )

ce terme

en parriculieremenl' ufité dans le L evaO!

&

dans rous

les états du gratld-feigneur, pour figniti,::

I.cs

préfens

ou les amendes que les bachas

&

les dOllamers Turcs

exigenr des marchands Chrétiens, ou leur fom payer

injutlemem

&

fous de faux prérextes de coO!ravenrion"

Quand les

avanie!

regardent toure une naríon, ce

foO! les ambalTadeurs ou les conCuls qUI les réglent,

&

qui enfuite en ordonnent la levée Cur les marchands

&

particuliers de la narion, mais ordiDairemem de I'a–

vis

&

avee la participation des principauI d'cmr'eux .

Pour les

ll'IJaniN

particulieres, chacun s' en tire au

meilleur marché qui lui efi poffible, en employant t01l

jours.néaomoins le crédit

&

\'enttemife des ambalfa'Cleurs

ljhhh.11

00