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(

-7~4-

A T T

C'di pour cel:! que 13 \'Itelfe avec laquelle delU pe–

lits corpufculcs tendent

a

s'approcher I'un de I'autre,

eft en raifoo ioverfc de leurs Illaffes ; c'cn

3Um

pour

ceue méme Iaifoll que le mouvement des grands corps

ea naturellemeot

Ii

lenl, que le fluide envirooLlaot

&

les autres corps adjaceos le retarde"t

&

le diminuent

conlidérablemcnt; au lieu que les petits corps font ca–

.p;tbles d'un mouvemem bcaucou!, plus lt'and,

&

fOIll

en c!tat par ce moyen de produire un trcs-grand nom–

bre d'cffets; tam

iI

e,a vrai que

I~

force ou I'éoergie

de

I'attraélion

ca

beaucoup plus conlidérnble dans les

' petits corps que dans les grallds , On peut

,mm

dédui–

re du meme principe la ra:fon de <;c,tte axiome de chi–

mie :

la ¡_II

lI'agiffm:

'Ttl<

<[¡¡nnd'i /¡

fonl

diJ!Olll ,

X

r y ,

Si

Utl

corpufcul~

placé dalls un lIuidc ea

é.

galement auirc! en tout fens par les particules environ–

naptes ,

iI

ne doit reccvoir aucun mouvement : mais s'il

Fa

auiré par quelques panicules plus fonement que par

d

'¡lU

tres , il doit fe mouvoir vers le cÓt¿ 00

I'attraélio"

ea

la plus gr¡lOde;

&

le mouvemell! qu'il aura fen.

'Proportionoé

a

I'inégaliré

d'/Zt/rallioll;

c'ell-o-dire que

plus

Ceue

inégatité fera grande, plus 3uffi le mouvc–

lI\e"t fera gr,aod,

&

au conrraire ,

X ,Y,

$i des corpufcules nagent dans un flu idc,

&

qu'

ils s'attirent les uns

le~

aotres avec plus de foree qu'ils

n'attirent les particules intermédiaires du fluide ,

&

qu'

íls n'en Con! attirés, ces corpufcules doivenl s'ouvrir

un palfage a-navers les panicules du Ruide

&

s'appro–

cher les uos 'des

:lutre~

avec une force

6~ale

a

I'exds

de leur force amaélive fur celle de parues du Ruide ,

X V

1,

~i

un corps

ca

plong~

d:ln¡ un Huide dOD!

le panicules foien¡ auirées plus fortetr.ent par les p:lr–

tíes du

corp~,

que les partics de ce eorps ne s'3t1irent

mumellemcl1!,

&

qu'i1 y nit dalls ce corps un uombre

confidérable de pores ou d'imcraices iHravers lefquels

Jes particules du Buidc puilfcllt pa(fer , le fluide tm ver–

fern ces por!!s, De plus,

Ii

13

cohélion des pan ics du

corp~.

n'Cl1 p:lS ,(fez lorte pOllr réfiaer

~

I'eltbn que le

/luido fera po"r les féparer , ce corps re di(foudra,

1/0-

ya,

D)

S

s o

¡:.

U T

.1

o

N ,

D one pour qu'UIl menarue fuit capab-le de di(fou–

dre un corps donné, il faot trois condirions:

1°,

que

les p:lrtiri du corps Quirent les

p~rricules

du men(lrue

plus foncment qU'elles ne s'attireo\ elles-memes les u–

lIes les

,utres~

2·,

que les pores du corps foient per–

IIHiables aux paniculcs du l1)enaruc :

3',

que la cohé–

fion des panies du corps ne foit pas alfez fone pour

réfiller :\ I'eflqn

&

iI

I'irruption des particul,es du meno

arue,

I/oyn

M

~

N

$

T R

U E ,

X

V 11.

~es

fels ont une graode force attraélive, me–

me lorfqu'ils font féparés par beaucoup d'iolcrlHces qui

laiffell! un libre pa(fage

a

I'eau : par conféquent les par–

tieules de I'eau fOllt fortement attirées par les particu–

le fatines : de

fon~

qu'elles fe précil?item dans les po–

res des parties

faline~ ,

féparem ces parties,

&

di(fol7

venr le fel

,f/Qyn

E

r. ,

XV 11 1,

S i les corpufc ulcs fimt plus anirés par les

parti,es du Ruide qu'ils ne s',IJircm les unes les aotres,

eef corpufcuks goivent s' éloiglJer

le~

UIlS

des aUlres,

&.

fe répandre

~:l

&

h\

dans le /luid!! ,

Par exemple, fi on difToll! un peu d!! (el dans une

grande

ql!amit~

d'eau, les panicules du Cel, quoique

A'une pefanteur f'Péci6que plus grande que celle de I'cau,

re

répandroll!

&

fe difpoferom dans Inute la malfe de

I'ca\l, de maniere que I'eau (cra :wffi falée all fond,

qU'3

C3

pariia fupérieure , Cela ne ' prouve-t-il' pa._ que

les panies du fel Oljt 'une force

~~lItrifuge

ou répulfi–

ve, par laquelle dles tendell!

a

s'éloigner les unes des

au~

i

ou ph'ltl\t qu'elles fom anirées par I'eau plus

fOf/cment qu'elle

De

s'anircllt les unes les autres

l

En

effii!, cOll)m? tQut c:orps !))onte dan

s

I'eau, lorlqu'il en

IT)qlns awré par

f~

gravité terreare qqe les partie$ de

1

7

!,3u , de mCl)'le toutCf les parties de

rc:I

qui Ronenr dans

I'cau,

&

qui (o)l¡ moios attir¿es par une partie quel–

conque

~e

fel que;: les

parrie~

de l'cau ne le fonr; [Ou–

tes ces parties , d);-,e, doivcnt s'éloigner de

b

'pan ie

de fel donr il s'agit,

&

lailfer leur place

¡¡

I'cau qlli

en en _plus auirée , J'iewtoo,

Opt, p, 363,

X

I~,

Si des

corpufcule~

qui nagem dans un Ruide

tcndcnt les uns

ver~

les allfres,

&

que ces cqrpufcules

foieO[ élaftiques ,

il~

doiveqt apr'

s'~tre

rencontrés s'é–

loigner de nouvcau

I

jufql!'~

ce

qu'i1~

rencomrent d'au–

tre corpufcules

qUt

le~ r~flécbilfellt;

ce

qui doit pro–

dllire une grande quaotité d'impullions , de répercufIions ,

&

pour :linfi dire de conRir entre

c~s

corpulcules,

01

en vertl! de la force aumai,'e , la yitclfe de

ce~

corps

aug n¡emera c!'ntiquellerpem ; de

¡n~niere

que le mou-

ATT

vement imeflin des parricules deviendrs

c060

Ceofible

aux yeux ,

1/,

M

o u v

E M E N

T I NT

E

T IN ,

De plus, ces mou,vemens CeroO! différcos,

&

feront

f'lus ou moins fenti\>les

&

plu OU moins prompts, fe–

Ion que les corpofcules s'attirerom I'uo I'autre avec plus

ou moios de force,

&

que leur

élaaicit~

fera plus ou

moins gr:mde .

XX, Si

les corpllfcules qui s'atrireot Pun I'sutre vien–

nent

a

fe toucher mutuellemenr, its n'auront plu de

mouvemer.t, parce qu'ils ne peuvent s'approeher de plus

pre , S'ils fom plac¿s il une tres-pellte <linaoce I'uo

de I'autre, íl$ fe mouvront: mais

fi

on les place

a

u–

ne diflance plus grande, de manie¡e que la force a–

" ec laquelle ils s'atrirent I'un I'autre, nc Curpaffe poinr

la force

av~c

laquelle

i1s

anirent les panicules il1termé–

diaires du Buide; nlors

i1s

n'auroO! plus de mouve–

ment ,

De ce principe dépend I'explicalion de 10US les

ph~nomenes de la fremenlation

&

de I'ébullitioo,

P'Y'~

F

t:

R M E

NT AT ION

&

E'B

U

L LIT ION,

A inli on peut

c~pliquer

par-la pourquoi I'huite de vi–

triol fermeore

&

s'échauife quand on verfe un peu d'eau

delfus; car les particules falines qui

Ce

lOuchoient foot

un peu defunies par l'effulion de I'eau : or eommc ces

panicules s'3nirem I'une I'autre plus fonement qu'ellcs

n'nttirent les parriculcs de I'eau,

&

qu'elles oe font

pas

égnl~ment

attirées en lOut feos, elles doiveO! nécelfai–

rcment fe mouvoir

.'¡c

(ermemer,

I/oy...

y

I T R • o L,

e'en auffi pour cene raifon qu'il fe fait une ti vio-

' lente ébulHtion, 10rfl}u'OIl ajoilte :\ ce mélaoge, de la

lima!lIe d'acicr

I

c~r

les particules de I'acier Cont fort

élal!tques,

&

par conféquem Com réfléchies avec beau–

coup de force.

011

voit auf¡:j pourquoi cerl3ins menJlrues agiITeot plus

fonement,

&

dWolvent plus promptemem le corps lorf–

,que ces menflrucs onr été Olél és avec t'eau , Cela s'ob–

fcrve lorfqu'on v.erfe fur le plomb ou fur quelques au–

tres métaux de ¡'huile de vitS'iol, de I'eau-forte, de l'eC–

prit de nitre, reéti6és ; car ces

métau~

ue Ce dilfoudlOot

RjI'apres qu'on

y

aura verfé de I'can,

XXI.

Si les corpufcules qui s'anirent mutuellemeot

I'un I'autre n'om point de force élallique, i1s oe feront

point réfléchis: mais i1s fe joindrom en petites malfes,

d'ou naitra la cqagulation,

Si la pefanteur des panicules

2inli

rc!unies furpane la

pe(an!our du fluide, la précipillUioo s'en Cuina,

f/oy.~

PRECIPITATIOH,

XXI!. Si

des corpufcules nagennt dans un Ruide S'M–

tir,,,'

mUluellemenr ,

&

ti la figure

de

ces corpufcu–

les en telle, que quelques-uoes de leurs parlies ayeut

plus de force

a/tralli'V.

que les autees,

&

.que le con–

t3a foit aum plus fort daos cerPlines

pani~s

que daos

d'autres, ces corpufcules s'unirom en

pren~u,

de cenai–

pes figures; ce qui produira la cryaallif"tion,

I/oyt~

CRYSTALL ISATI OH ,

Des co¡'pufcules qul font plongés dans

UD

fluide doot

les parties om un mouvement progreffif égal

&

unifor–

me, s'

attirent

mutuellemeO! de la méme maniere que

fi

le lIuide élOit en repos: mais

Ii

toutes les pardes du

fluide ne Ce meuveot poim ég¡¡lemem,

¡'al/raélion

de~

corpufcules ne'fera plus la m2me_

C'cfl

pour ceue raifon que les fels

n~

cryaalliCent

pnint,

ii

llloins que

I'e~u

OIi

on les l1)et ne fOl! froide,

XXIIJ,

Si

~ntrc

deux panicules de fluide fe trOuve

placé un corpufcule, dont les deux c6rés oppoCés a–

yent une grande force

attraéli'V~ ,

ce corpuCcule for–

cera les parricules du fluide de s'unir

&

de fe congluti–

ner avcc lui;

~

s'il y a plulieurs corpufcules de cene

forte répandus dans le flu ide, ils fixcroO! tootes les par–

ticules du fluidc,

&

eo feroD! un corps folide,

&

le

Buide fera gelé ou ehangé en glnce,

Poy...

G

L

A

e

E •

XXIV,

Si un corps envoye hors de lui uoe gran –

de quamité de corpufcules dom

I'al/raélion

foit tres–

forte¡ ces corpufcules lorfqu'ils approcheron! d'un corps

fon eger , CUrmOntl!fOnt

p~r

leur

altraélio/1

la pefan"

leur de ce

~orps,

&

I'~uireronr

ii

eUI;

&

comme ,les

corpufcules fom en plus graode abondance

a

de pcmes

diflances du corps , qU'3 de plus grandes, le corps le–

ger fera cOlltinuellement tiré vcrs I'end.'oit 00 I'éma–

lIation eft In plus denfe; juCqu'il ce qu'enfio

iI

vienDe

s'attacher au corps meme d'ou les émaoatioos parltot ,

l/oye::,

E'

M A N A T

ION,

Par-liI on pelll

e~pliquer

plulieprs phénomenes de I'é–

leél ricit¿,

Voy,..

E'L

E C

TRI

el

TE' ,

N

o u

3\'0115 crO devoir rapporter ici ces différens

théorc me fur

l'al/raélioD,

pour faire voir comment

on a raché d'cxpliquer

a

I'aide de ce priocipe plurieurs

phé-