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ATT

t.u bren su tiers,

a

le prendre du cOté des a¡¡gles

tl~n­

qués

d~J

baílions, demi-Iunes, ou autres ouvrages

é–

quiva~ens

_ 1I vaudroit mieux que ce fUr en

approch~n!

des {paules , parce

q~e

I'effet de la mine couperoir une

parpe des

retr~nch!!mens,

s'i1

y

en avoit: mais on s'at–

t ªche pour I'ordif)aire

a

la partie la ph¡s en état

&

la

plus

commo.de.

Cet

attache"lént

doit toujours erre

préeé<Jé de l'oG:eupation du chcmin

couy~rt,

&

de I'é–

tablilfement des parnes nécelfaires fur le meme chemir¡

couyert; de I:¡. rup.ture des flanes qui peuvent ayoir v/le

fur le logement 4u mineur;

&

de la defceme

&

paC–

fage du folfé, auquel il faQt ajotlter un

10geJll~nt

G:a,

pable de

cOot~nir

l O

ou 30 homll)es devant le folfé,

four la gqrde du mineur ,

Apres cela on fair entrer fous les mandriers

l~

mi–

Ileur, qui ,commenee aufli-rOt :\ percer daos I'épaule–

ment,

&

a

~'enf<)r¡cer

daos le corp. du tl!ur du l1lieux

J :lu'il peur.

: .H

fam avoyer que cette ¡néthode en dure, longue

.&:.

tres-danger~L¡Ce,

&

qu'elle a fair périr une

in~nité

'de m ineurs; car ils fom long-tems expofés, ' •. au ca–

Don dq

~ancs,

dom I'ennemi Mrobe toujours quel–

'1.ue

~

coups de tems en tetl)s, mc!me quoiq¡¡'jJ Coit

M–

_mon!é

&

en grand defordre, paree qu'i1 y remer ¡je

nouvelles

piec~s

1

~vec

lefquelles il rire quand

iI

pellt,

&

ne manque guere le 10gelTleor ejL¡

lJljn~ ur;

l·.

~q

moufquer des

¡~JJailles

&

des flanes haur

!Sr.

bas , s'il y

en a .qui

Coi~q!

Uf!

peu en érat;

3".

aux pierres,

'bom~

l¡es , grenades

~

feux d'areifice que

l'enn~mi

rache de

pou'ifer du haut en bas des parapets;

4~.

au.

rurprife~

des rorties dérobées qu'on ne manque pas de faire forr

fréquémment;

&

par-delfus cela, a toures les ruCes

&

courradiélions des conrre-mines : de [one' que la con–

dition d'un

min~llr,

en cer étar, eíl' extremerllent dan–

gereuCe,

&

recljerchée de peu de gens;

&

ce n'efl: pas

fans raiCon

q~'qn

dif g¡¡e ce ' mérier eíl le plus péril–

leux de la gueHe ,

Quand cer

attachement

eíl

~vorifé

du canon en bar–

teries ftlr les chell!ins couverts, clefl tour autre choCe;

le péri! t)'en eíl pas

~

beaqcoup pres li grand. On en–

fone!, IIn

p'o~

eje

4

QU

5'

piés de profondeur au pié du

¡pur, ou

iI

Ce

loge

&

fe mel

a

eouvere en fort peu de

tems du canon

&

du moufquer des flanes, des bom.

bes

&.

g~enade,s,

IX feux d'anifice, qui ne peuvém

plgs lUl nen falre, Peu de rems apres fon

attachement

il n'a plus <llle

I~s

forties

~

!es

con~em¡qes

a

erain~

dre,

"

. Ajoutons

a

cela que li

apr~~

avoir décombré IX vui–

dé ron r,'ou de ce qu

l

¡¡

allm rrouvé d'ébranlé pqr

11'

c allon ,

11

en,

relfo~r

po.ur

un peu de re¡ns,

&

qu'oq re–

comm~nce

a y falre tlTer

fO

qu 60 c;oups <4e canon

'bien enfemble,

c~la

contribuera beaucoup'

~

I'aggrandir

&

a I'enfoncer ,

Ce meme canon !t¡i rend encore un bon

oiliG~,

quand il y a des galeries ou contre-mines dans l'épaif,

feu. du mur, paree qu'il les peut enfoncer • droire

&

a

gauche a que1que diílance du mineur,

&

par ce mo–

yen en interdire l'u[age

a

l'ennel1ji;

il

fen

m~rne

:\ di–

fpo[er la prochaioe ch(\re du revé!emem,

&

a la faci–

liter,

Iftta'!. des places, par

M , !le Vaqban,

(Q)

A

T T

A,

e

H E R

hau.t,

(M.anlg~.)

c'eíl anadier la.

longe du licou aux llarreauJ¡ du ratelier, pour empC,–

cher que le cheval 'ne rpange Ca liriere,

(V)

S'

A T T A

e

H E R

ti

l'

Ipero'!, (Ma1flge.)

c'eíl la me!,

me chofe que fe ietter

(~

l'c2Pero\,\.

ji,

S

E JET TER ,

(V)

A

TT

A

e

HE II

S E,

C;

1',:

nQm

qu~

ron donne

dans les manufaél;ures d,e 'foie,

a

des filles donr la fon–

élion eíl d'attacher les cordages qui Cervenr dans

te.<¡

rnériers ,

V oyez

M

E: T I

E

R 'A

V

E

LO

I:J

R S,

• ATTAL[E,

(G /ag.

,\11"

&

mod,)

ville

ma~

ritime de l' Afie mineure dans la famphylie; on la nom"

me aujourd'l]ui

S~talie,

11

Y a eu 1lI1\; autre vill,e

~~

\l1ét:l\e

n\lI~

dans l'Eo,-

~ ,

I

• A TT AN 1TES,

(Hift. 9nc, )

fone de gheaux

que faifoienr les

~nciells,

&

qOllt il ne nous recte que

le nO!ll .

• A T T A Q

U

E,

el1

Méd.~cine,

fe dir d'un acccs

ou d'up paroxyfme.·

"

Ainli pn dit ordinairement

at,taqu.

de

~outte,

att.–

'fIle

d'apop,lexie,

Cett~

attaq1le

a 6té violente _

voyez

1\C~E'S , P~ROXYSMi,' &c.

A

T T A Q

u

E,

f.

f,

(Jlrt ""ilit.)

effort ou

tent~rive

'lu'on fait contre une per[onne ou contre un ouvrage

pour ¡¡arveuir

a

s'en relldre mal tre "

voy.ez

I'arlicl~

s, ",'.

.G~,

UU

ATT

701

!I.

T

'!

a

Q

u

E

brrt['{fd,

ou

d'embll.e,

efl une

attaqRe

.que I'on

f~\r r.~ns

obrerve, roures les précaurions

&

I$!S

forma lités qui s'o.l;>Cervem QrdirllliremeJ)J dans un liége

r~lé .

<

l>~ur

prendre

le

p,ani <;le

bruf'l!ur

Je fi.ége

d'un~

pla–

,ce ,

I1

f'¡u t erre afT6ré de la tOlblelfe de)a garlllfon,

ou que la

plae~

ne foir défenduc qUl! par les .hab(ralls.

~

que les défenfes Coiel)r en lt1l1uvais cca,r .

L'objet de ces fOTtes d'

attar"es

el! de s'emparer

d'abord des

d~ors

<le la place, de s'y bien ¿rablir,

&

de fair,e enfuire des tranchées ou

d~

couverrs pour met–

tre les ¡rot¡pes a I'abri du feu des remparrs,

~

cOllti–

uuer enfuite le

pr9gr~s cj~s

a.tta11ffJ

pour s'emparer du

corps de la place ,

.

Lorfque cette

fJjt{/'!1!e

r!!uffit,

e¡l~

dono!! le moyen

d'abréger beaucoup le liége; mais pour

y

parvenir il

fau t

n¡:celf~iremeor

furprendre la place, atraquer vigou–

reufement l'ennemi

d~ns

fon chemin couverr

&

[es au–

tres dthors;

4.

ne pas lui donuer le rems

d~

fe recon–

noltre . En

lILl

mot il f.au.t

,brt,[,!uer

les

atta'l"rs,

c'eíl–

~-dire

s'y

port~r ~vec

la plus grande vivaciré ,

11 Y a plulil!urs

~in;onflances

ou cetre

ror~

p'at(a–

q'"

peut fe tem¡:r , co¡nm!! lor[que la [aifon ne per–

met pas de faire un

fi~ge

dans les formes; qu'on dI:

jnforl)l~

que

l'

!!nnepli

ea

a

por~e

dI! venir en peu de

tems au Cecours d¡: la place,

&

qu'on n'¡:n pas e/1 é\at

¡le lui réfi fl:er; eofil\ lorfqu'il eíl ellemiel de s'en ren–

dre maltee treS'promPle¡neot,

&

que la na¡ure des for–

tifications

&

des rroupes qui les défeodenr, ne permet

pas de penter qu'elles

fqi~nt

en érar de rélHler

a

une

atta'!"e

vive

&

f0l1renue ,

.

ATTfl.QUE D'EMBL ¡;:'¡;:,

,!,OYFzt,-de.l!us

ATTA–

QUE

BRUSQUE'E,

A

T T ·A,

Q

u

E

:p

f.

B

~

S

T ION S;

c'eíl,

dans la g uer–

re du filgés,

routes les diCpolitions qu'pn fai! pour en

challer imlJlédiarement l'ennemi

&

pénétrer dans la vi[–

le. Ce¡te

atta'ltte

el! ll! principale du fiége,

&

elle en

~íl

auffi ordina·irement la derniere : on s'y

pr~p~re

dans

le méme rems qu'on trav¡¡ille

a

fe rendre maltré de [a

¡lemi-Iune ,

.

" LorCqu'on

ell

maltr~

dp chemin gouvert, on éta–

" blir des batteries fur

Ces

branches, pour, battre en

"

brech~

les fa<!es des

b(lftions

du froor de

I,alta'!u.

&

" ceHes de la demi-Iune. t-es bred¡es fe Pl1luquenr vers

" le mili!!u des faces, pour pénérrer plus aiCément daos

le baílion. On fait une defceme de folfé vis-a-vis

" chaque face des

kajliot!s atta,!,,";

ou bien,

&

c'e!l:

" I'ufage le plus commun, on en fait feu lemenr vis·a–

vis les faeés du frollt de

l'atta'!"e.

On y

~rocede

I "

comme dans la defceote du foflé de la deml-Iune,

" &

1'0n fe eqnduir au(ji de 111

m~me

maniere pour le

Pl!lTage du follé, foi¡ qu'll foit fea ou plein d'eau;

" c'eíl-:\-dire' que s'il ejl: fec ; Qn cond1lir une fappe

dans le folfé depuis I'ouverture de In deCcente juCqu'

" au pié de la

br~che

1

&

qu'on I'épaule fortemenr du

" e/lté du

fl~nc

auquel elle eíl oppoCée, Si le folle en

" pleio d'eau, on le

p~lfe

Cur un poor de fa[cines, que

" I'on conflr\lir aum com¡pe poqr le patTage du folfé

" de la demi-Iune,

,, ' Les pl!tteries ' 4tablies fur le haur du glacis poue

" oatrre en breche les faces

d~s kajljo~J,

tirent Cur la

" parri(l des faces oq doir erre la' breche,

&

elles

ti–

" rem

roure~

enCemble

dr

en fappe, comme on le pra–

" tique dans

I'atta'!ue de la demi-¡une

:

/!¡

10rCqu' el–

" les om fait une breche [ut!ifanle pour qu'on puilfe

" ¡nomer

a

l'atTaur Cur ' un grand fronr, 00 conCerve

" une parrie des pieces poqr batrre le ham de la bre–

" che,

&

011 en recule quelques-unes fur le derriere de

" la platte-for!lle, qu'on difpoCe de maniere qu'elles

" puilfem bat¡re I'ennemi lqr[qu'i! fe ¡iréCcnre vers le

" haut de la breche, Tout cela Ce fa!r peodam le tra_

"

v~il

des defcentes du fofié

&

de; fon palfage, On fe

" [ert auffi des mines poqr augmenrer la breche, me–

" me quelquefois pour Ií\

f~ir~,

4

pour ccr effet on

y

" atrache le mineur,

.

" Pour attacher le mineur loril¡ue le folfé e!l: Cee

j[

" faur qu'i! y ait un logement d'érabli proche I'ouver–

" rure de la defcente, pour le foutenir en oas que I'af–

" liégé [alfe quelque fonie Cur le mineur, On lui fa1t

»

une entrée dans le revétement avec le canon , le plus

" prcs que I'on peut du fo nd du folfé, afin d'l\voir le

" delfous du terrein que I'ennemi occupc,

&

des

ga~

" leries qu'il peut avoir

p~ariquées

dalls

I'intér!e~r

des

" terres du

baftion.

Ot) peur avec le canon fatre un

enfoneement de

5'

ou 6 piés, pour que le mioeur y

" foir biemOt

it

couver\,

II

s'occupe d'ab,ord a

,¡re~

., les décombres du trc:tu,

pou~

pouvoir

l'

placer

UQ

•• ot¡