Table of Contents Table of Contents
Previous Page  778 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 778 / 864 Next Page
Page Background

ATlt

A

T RE ,

,n

Verrerie,

ell une pierre de

gr.es

de dou–

.ze

:i

quin;¡.e pouees d'épai.íreur, qui convle la Curfaee

-du fOlld du four, pour

r~eevoir

&

confcrver les matic–

res

vitri,ti~!!s

qui tombem ,des poes 10rCqu'ils Ce caLTeot,

ou qu'ol) ¡es a trop remplis . '

~

'A

TRI, v'ille d'Italie au

ro~auO'te

de Naples, danf

1'4bru'ne ultérieure.

L ougit,

31.

3~:'

latit,

4~,

3f'

, ' . A

TRI

B U N 1E,

e

G/og,

/f,04,)

riviere de Saint–

p omingue; elle ,coule .dans

I,a

paj,t~ o:~Id¡:n.t~r~

de

1'/–

,le,

&

fe Jette dans la mer.

• A'TRIUM,

CHifl,

anc,~

e'étoit ·un lieu PílrtiGu–

lier des inalfons, des temples

&

palais

d.e,

anClen¡, lI

n'eíl pa¡ faeile de d,érermine,r I,a po!ition

&

I'uf.°ge de

ce Ueu , I)ou p'lus

qU)!

des amres, Marcial femble eon–

Tondr.e le vembule avec

!'atrium,

lorfqu'il dit que I'en–

.'droir ou 1'on' voyoit de COI1 tems le grand coloue ,

I:t;

ies

pegmata

ou

¡rac~ines

de théatre

&

d'amphithé¡Hre,

,éroit

I'atrimn

de la maifon dorée de Néron .

II

s'cl!

fe,rvi pour déligner eet endroit, de l'expreffiot)

'atri" re–

gIl,

9r Su,éton.e place

le~

mcme$ ehofes dans le ve!!i–

'bule ¡ju palais de Néron:

.peflibulum

.¡/tl

¡uit

¡"

~:IO

f.0lqfJ~s,

&e.

Le

pocte ell moins

a

croire iei que I hi–

frorien; ' car il

ell

eonll~nt

que

k

vellibule étoit devaot

la maiCon,

&

l'

atriu,,!!

au-dedans . Plulieurs oot pris

"vee Marcial '1'

atriun¡

pour le venibule; mais Aulugcl–

le les réfure,

II Y

en a 'lui on¡ erÍl que

l'atrillm

&

)'impl1!vium

élOit u'n Ceul

&

m~me

endroit; mais il

parolt qu'ils Ce Con¡ aum trompés,

L'qtrium

étoir di–

ftingué du vellibulc' en ce qu'il faifoit ' par¡ie de la mai–

(on;

&

de

I'implu"¡um

ou eonr de dedans, en ce qu'il

!!t~it cou~Crt :

Qn

m~ngeoit

daos

I'atrium,

On y gar–

dOI¡ les Images de elre des andtres , Verrius Flaceus

~nfeign~i~

la' Grat)1maire aux pctits cnfans

dan~

I'otrium

de Canllo'} .

QIl

wenq eommunc:menr

J'atrium

pour

la, Calle

d'~nrrée : ~es

habits élOien,t líardés aans

I'a"

fr,u""

L

fltrlllm I,hertatú

éroit une cour

m~nag~e

d,ans un des (emples que les Romains

~levere\)[

á

I~

lIbené: ce f4t-J3', dit Tile-Live, ,¡n'on dépola les 6ta–

ge~

des

Tarell~ins .

11

Y

avoit des archives; on

y

gar–

aOlt

le~

tables

&

les aaes des eenfcurs & les lois eon–

tre les venales inceaueuCes: ce fut ,la q'u'on tira au «In

daus -Iaquelle des quatre rribus les

af!ranc~is

enrreroient,

L e , temple de yelra avoit

~uíIj

une cqur

appell~e

<t!trtt,tm.

.

.

~

A

T R O P

t:

T

E

1'f

E,

e

Glo~.

anf'

&

"!od,)

con,

trée de la Médle la plus feprentnonale, ou elle étoit

b,orn~e

par l' Albanie,

a

I'orient par

I~

l)1er Cafpie,

:i

1

oceldenr par la grande Arménje ,

&

au midi par la

Partbie, C'",1l aujourd'lmi

le Kilan.

'

, A

l'

~

O PHI E,

voye?,'

C

O N S

<>

M P T ION.

• A

T R O"P O

S,

une des pa[ques' : e'étoii la

plu~

igée,

.Ie

Ca fonaion , cclle de cou¡¡er le

111

<le la vie ,

f/oyez

P.,.

R

Q

u

E S •

'

A

T T

A

C

Ji

E,

f.

f,

fe dit en Mn';ral

&

de la eho–

(e qui Cen :\ émpécher qu'une a!jtre ne s'eo Cépare ou

De s'eu éloigne,

&

de I'endroic ou I'on retient quel–

que choCe. Dans le premier cas on dir

attacher 'ine

,apifJ(rie

..

un mur;

IJ¡.

d~n~

le fecond,

?'tettr~

un che-

1)al

a

l'

att4ch!

.

.

, A

T T

~

e"

¡;:,

I~~tr~f

d'attache,

Com une permiffion

par éerít des offiCiers ou juges des lieuK; ,- I'cfret

d'au~

~orif~r

dans

I'~tendue

de leur rellort, I'exécution d'a;

~es

, lemes ou jugemens émanés d'ailleurs.

eH) .

.' }\ 'T

T ,A

e

HE,

e

l'(Ifln¿ge

, )

fI'let~re

un chev.a{

4

l'

tU,

tache,

c'en )'anacher

iI

la mangeoire pour le nourrir

av'ee du foin, de la paille & de I'avoine Prendre ranl

pour

!'flttflch e

<I'\jn cheval, e'ea

Ce

'faire payer une rom:

file pour metrre Ceulelnem !ju

chev~1

a

eouver~ ~endallt

guelqqe tems,

e

V)

,

1\

T T A

e

HE,

en' '}4fdinage

,

fe dit d'un omemen¡

de ¡):trrerre qui Ce lie

a

un II1me,

&

qui y en pour ainli

flire atlaché.

C~t

orncmem fen

d'attache '

¡¡

eelui-ei

I

(K)

, •

'

, A

T T A

e

H

~ f~

_dI! ,

chez les Bijoutiers,

d'un aC–

femblage de diamans rpis en ceuvré,

eompoC~

de dcux

pieces faires en agraffe ou autremem,

&

s'aeerochani

¡'une

Ü

I'autre.

'

'A

T T A

e

H '¡;: ,

r,n !lonne.terie,

Ce dit de !Fands bas

gui vont juCqu'au hiut

qe~

euiífes,

&

qu'on nomme

~~ffi

bas

a

hott~~

.

.

'

. A

T T A

e

,H E ".11

e

h~rp('lterte,

Ce dit d'une grofTe

p,lecc de bOls qUl porte a-plomb Cur

le~

Coles qui

C0\1-

fíent le mouJin, q\ji traveríe yerticalement

tout~

El

char–

peote, qui fen d'axe

¡¡

cet¡e machine,

&

fur laquelle

e~le

tourne quand on lui veut faire prendre le vent,

ro),ez

M

o u

L IN A'

v

F;

N T.

~

T 1'.A

e

H

ETB

q

s

S E

l'

tE,

en Jerr(1e ¿'.f.perom,ier

~

'AT'T

c'elt un morceau de rer de forme conique

iI

'Ces

detr·J:

eXlré.mités, qui Com creu('ées pour cooíerver la [t' te du

c1ou. L '

attache-hojfúte

forme

a

Con milieu une efpeee

de eollet 'luí cm,e dans un étau.

V oyez jig,

3,

Plan-

f

he

de

.1'

f!.peronnier

,

< •

A

T T A

e

HE,

I,.es

FOilde1lr.J

appellent ai)1o

de~

bouts

de tuyaux menus , Coudés par un

bOUl

contre leS cires

.de

I'ouvr~ge"

&

par

.."autr~

contre les, égouts

1

& dir–

poCés , de mantere qu lIs pUlllenr condulre ' la clre

dan~

'les égOUlS qui aboutiífem

a

une i¡Tue g,énérale

3

cha–

que partie de la figu,e qui pe!)! le permeme ,

V oyez

F

o

N DE R l E,

&

1"

Planches des figures en bro/Jlt.e.

. A

T T A

e

RE}

efl

un pctit mOFcea\¡ eje pcau de mou–

ton de dOl17.e ou

,quin:z.e

lignes de

lon~,

d.out fe (er–

vem les 'Fondeurs de caraéleres d'lmpnmene pOur at–

tache, la matrie.e au bois d.e la picce de de¡[us

du

moule. On met' ceue

atta&h.

d'un bout

¡¡

la matrice

,qu'on He avee du 61,

&

de l'autre on I'applique avcc

la Calive {ur le bois. du moule . Cetle

attache

n'emp~,:he pas la matrice d'crre un peU mobile; mais

CO,l1lLne

,elle

ea

arrclec

Pí!'

le jobet & le Jimblet, elle

repren~

fa place li-tÓt que I'ouvrier rcferme Ion moule,

I/oyez

PI,

!l.

jig,

I.

'P.

E:>'

la jig,

4.

de la "Iéme Planche,

fJ'';

la reprlferfte

.,.

partifu lier .

A

T T A

e

HE.

On dOI1l¡e

~e

nom,

dans les grojJes

Forges

a

deux pieces de bois qui íen'em

¡¡

comenir le

drome

~

CelIe

Ji

A

qui Co{lriem

I'e~trémiré

9

du dro–

me,

vig,

l .

f'I ,

1/1,

(org,

s'appelle

1'1

petite tlttach,e;

celle

KS

qui porte l'autre panie du drome qui la

tra~

yerCe s'appelle

la grande attache,

Le drome ell

Ceu–

leme~t

emmorroiCé avee la petite

attache;

mai.

iI

paíf(:

a-ttavers la grande.

Voyez

D

R

o

M E,

V oy,

F

0 R G E •

, A

T T A

¡:;

HE,

m

te"m~

de I/annerte,

ell

une efpe–

ce de lien qu'on fait de pluoeurs brins d'ofier, pour

tenir plus

tolide!p-en~

I!!

"o~d

§r.

I~

réne de I'ouvragl?

enCemble,

, A

T T

4

¡:

HE,

.en

Vitrerie, Ce

dit des

pr¡i~s

moreeaux

de plomb de deux ou trois pouces de long, d'une de,

mi· ligne d'épliífeur fur une ligne

&

demie de lar6eur ,

que les Vitriers Coudenr fur les panneaux des Vlrres,

pour fixer les verges de fcr qui ,les tielluent en place.

~

A

TT

A

C

H EM E

NT ,

atta.:he, dlvoNemmt,

e

Gram.)

Tous rparquenr tlne dirpofirio

ll

habitud

le de

Fume pour un objlit qui npus

,,0

cher,

&

que nous

cra~gnons

de petdre, 9n • de

I'a!t~chemen~

pour, Ces

amls

&

pO'ur

Ces

devoleS,

on

3

de I arrache

a

la vle

I:t;

pour 'fa m.¡trefle,

&

I'on ea

dlvo,¡1

Con prinec

&

pour r. patfJe: d'oa I'on voit

qu'sttache

fe prelld Or–

din.iremeot en mauvaiCe pan.

&

qu'attathement

&

dl–

vouement

fe prennem ordinaíremem en bonne, On dit

de

I'attachem."t',

qulil eh

/inc~re;

de

)'atMche,

qu'el–

le el! fprié;

&

du

dlvoflemen:

I

qu'il etl Cans rt'f"rve .

A T T A HE R,

lier ,

e

/lrt "I'chani'lue . )

On

lie

pour empeeru deuJ opJers de

Ce '

féparer; on

tlttache

quaad on en veu¡

arr~ter

un; on

Jie

le~

piés

&

les

mains; on

attache

,

un poteau; 011

lie

avec une corde;

on

au",he

avec un clou, Au · figuré, un homme eíl

til

~uand

j[

n'a pas la liberté d'agif; il ell

I1JfacU

quand il ne peut changer. L'aurorité

lie,

"ine!ination

I'tt~hc

¡

on

!!I1

(il

a

fa fc¡p¡ne

&

attachl

ü

Ca mal–

trelle .

A

T T

4

~"E

I!- ,

v. aé[. Ce dit,

dan! les M am'fallu–

r~s

de

foi~, d~s

fel)1ples, du cprp.,

de~

arcades

lit

des

alguill,s: c'el! les mettre

eh

~tat

de rravailler.

Veyez

VELOURS CISELE' .

'

A

T T A

e

H E R

les rames de R"btJnnerie,

e'en I'a–

étion de fixer les rames

a

I'arcade du baton

cIa

rerour.

Voici comme cela

s'e~écutc ,

On prmd deux l'óllgueurs

Céparées de ticelles

i\

.rames, de quau'e aulnes environ

ehacune

i

leCquelles long ueurs Ce plíent en deux Cans

leS couper,

A

¡'endroil de ce

eli

il

Ce

forme une bou–

clene pareiJle

a

"celle

qu~

1'01\ fait pour attacher les an–

neam

:1

des rideaux; enCuite

r~s é¡u~tre

bouts de ces

1011gueur~ C~

¡>slfeot daAs I'arcade du

b~ron

de retour:

apres quoi il

fe

forllle une double bouc'lerre 'nu moyen

de la premiere, én paf[ant les Iqngueurs :\·travers cette

m~m<!

premiere ; d'ou' il arrive que le tout Ce trOuve

f1 oublell\em

arrét~

ü

la-dite arcade, On voit airément

que voila qualre

rame~ attae~~es

enfemble d'une Ceule

opération; ce qui doit fe faire

quar~lite

fois Cur chaque

retour, puifque Pordinaire e(\ d'y en meme

.60,

ainfi

qu'¡¡ fera dit

a

!'anicle

rarae

.

Voyez

R

A M E •

A

T T A

e

HE

R

le

minellr

..r

fin

011'1I1"tJge,

c'ell,

danJ

.'fltta'l'" des plaCe!

01<

lá guerre d_, jilgel)

faire en–

Irer le mineur dans le folide de I'ouvrage, pour

y

fai–

re,

une breche par le moyen de la mine ,

17oy'II:.

M

f

N E •

~'attll,he,,!~m

ti..

mincar Ce

fait au milieu des faces ,

ou