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,

ATH

exercer

&

former les jeunes gens aux tr!vaux

&

aux

fatigues de la gucrre: mais ils dégénererent bien-tÓt en

fpeaacles,

&

ccux qui s'y adolllloicnt, en hommes pu–

blics. lIs menoient une vie dure:

&

quoique quelques–

uns d'eux ayene ét'; fameux par leur voracité,

&

ayent

fait dire , Plautc comme un proverbe

pugilice

&

MMe-

1ice vÍ'/"re,

pour marquer un homme qui

man~e

benu–

coup; il eCl certaln qu'en général ils pratiquOlent un

régime tres-auClete, bechant la terre un mois avant le

combat pour fe rendre les membres fouples,

&

s'abCle–

Dant des boilTons fortes

&

du commerce des femmes :

ce qu'Horace nous apprend par ces vers:

f) ui /fudet optata'" mrfr. co»tinge" "'eta'" ,

fr¡" lta tI/lit f"ie,!,,, puor, f"da vie,

&

alfit,

IIbftin/tie 'lJenere'

&

vino,

Art, poet.

Epiaete

&

S, Paul lenr

r~ndent

I'\!

m~me

témoigna–

ge :

qui ' in agone eontendit, ab omniblu fe abftintt ,

lis

Invoquoienr les dicux avanr que de combaure,

&

leur

lacritioie!1! fur fix autels . Qualld ils avoient rempórté

la viétoire, ils étoienr honorés d'une couronne ,aux ac–

clamations du peuple, chantés par les poetes

&

re~\h

dans leur patrie comme des vainqueurs, pui[qu'ils yen–

troient par une breche faite aux murs de la ville; leurs

noms éroiellt écrirs dans les archives , les in[criptiOllS ,

&

autres monumellS publics ; entin les cérémonies de

leur triomphe Ce rerminoient par des feClins publics

&

particullers . l is éroient toute Icur vie révérés de leun

concitoyens, prenoient la premiere place aux jeux pu–

blics ;

&

les Grees, [elon Borace, les regardoient cam–

me des e[peces

de

dieux •

Pal"'a,!u~

nobilis,

T erramm domino! ev ,hit ad deoI.

Od, lib.

l.

Un nutre privilége des

atMeteI

moins orill3nt, mais

plus utile, e'étoit ce111i

d'~tre

nourris le reCle de leurs

jours aux dépens du public; privilége que leur contir–

merel1t les empereurs:

&

l'on ajo(¡roit

:l

cer avanrage

I'excmption de toute eharge

&

de toute fouétion civi–

le; mais il fulJoir pour I'obtenir avoir été couronné

ou mbins trois fois aux jeux Caerés; les Romains y a–

Jourerent meme dans la fuite cette eoudition, qu'une

des cQuronnes eut ér'; remporrée a Rome ou en Gre–

ce,

On leur érigea des Ilatues ; on alla meme jufqu';i

leur rendre les honneurs divlns , Tous les exer<;Íces des

atbleee!

étoient compri. fous le nom générique de

..

h~48,."

pentatble;

&

eeux qui réunilfoiellt tous ,ces cinq

talens , étoient appellés par les Grecs ..

¡,~.e."

,

&

par

les Latins

'!"i,,'!ltertionef .

(G)

\

A T H

L

ETl

QU

E , adj ,

(Hifo, anc, )

branche de

1a GymnaClique, comprennnr tout ce qui eoncernoit les

athletes

&

leurs exercices.

VOl~'Z

G

y

M

NAS

t

I Q

u

E .

(G)

• A T H L O N E,

(G/og.)

ville d'lrlande, au com–

té de RoCcommon, [ur le Shannon .

l.¡Qngi:.

9,

30,

lat,

j'3,

2 0 .

, AT HLOTHETE,

e

m ,

( HijI ,a"e , )

nomde

celui qul prc!lÍdoit aux combats des áthletes ,

Voya:.

A.

1,l0NOTHET'E,

(G) ,

*

A T

H

M A T A,

(G/og, faint,

,) ville de la Pa–

lefline , dans la tribu de Juda , lituée entre Aphera

&

Cariath-Arbe ,

• 1\

T H O

L ,

(G/og , )

province de l'Eeolfe fepten–

trionate , pleine de lacs; Blar en eCl la capitale_

• A T H O S, (

G /og, ane,

&

"'04,)

01<

A

G I

o

S

O

R

o

s,

OH

M o NTE-S

1\

NT o, haute montagne de

Gre~e,

ell Macédoine, dans la pre[qu'ile du Sud, au

golfe de Contelfe. On dit qu',un peu avant le coucher

du fOlcil , I'ombre de

l'Ae/m

s'étend juCqu'a Statime–

ne ou L emnos,

*

A T

H Y

R,

(HijI. 'ane,)

c'étoit le nom que les

Egyptiens donnoient au mois que nous appellons

No–

f,Jembr~

.

AT HYT E S,

adj . pI . pris [ubfl ,

(Hift . an&,)

[a–

critices qui fe faifolent anciennement fans viétimes,

&

qui étoient proprement les facritices des pauvres qui n'a–

voient pas le móyen d'acheter des animaux pour

~tre

immolés aux dieux, Ce nom eCl grec,

"eu~

.. ,

d'.. pri–

vatif,

eJ.. ,

j'

immole,

(G)

• ATIBA R, (m,( Commerce.) nomquelesha–

birans de Gogo eQ Afrique, donnent o la poudre d'or,

&

dont les Européens ont fait celu! de

Tibir,

qui a la

m eme lignitication. '

A T L A N T E S,

r.

m,

pI ,

ter"'e

el'

IIrchiteélurc,

en

un

DOm que I'on donne

a

des figures ou demHi-

ATL

695

gurcs humaines, qu'on employe en gui[e de colonnes

ou de pilallres , pour CoOrenir un morceau d'archireétu–

re, COlllll1e un balcon ou autre chofe Cemblablc ,

1/0-

y'ez

COL o N" E,

él

(,

On les appelle aufli

te/amone!.

( P)

.

A T L A NT

r

QUE, adj, m,

( G/o~,)

Odan atla,,–

ti,!ue ;

c'ell ain li qu'on appelloit autrefOls

&

qu'on nom–

me quelquefois aujourd'hui, cene partie de l'Océan qui

eCl entl'e l'Afrique

&

l'Amérique,

&

qu'on déligne plus

ordil1aircment par le nom de

mer du nord,

Vo)'ez

O –

C

E'A

N,

( O )

ATLANTIQUE

ot<

r SLE ATLANTIQUE,

(G/og, )

lle ,célebre dans I'antiquité , dont Piaron

&:

d'autres écrivains ont parlé,

&

dOn! i1s ont dit des cho–

[es extraordinaires. Cette ile eCl fameu[e aujourd'hui par

la diCpute qu'il y a entre les modernes fur ron exillen-

ce

&

fur le Jieu ou elle éroit liruée,

'

Vile IItlanti,!"e

prit ron nom d'Atlas, tils atné de

N epwne, qui fuccéda

a

ron pere dans le gouvernement

de cette He,

Platon eCl de tous les andens auteurs qui nous re–

Clent, celui qui a parlé le plus c111;ircmellt de eCHe ile ,

Voici en fubClance ce qu'on lit dans fon

Tymt.

&

dans ron

Cricia!,

L'IItlanei,!"e

étoit une grande ile dans l'Océan oc–

cidental, ,lituée vis-o-vis du détroit -de Gades, De cer–

te tle on pou\'oit ai[émem en gagner d'autres, qui é–

toient proche un grand continent plus vaClc que l'Eu–

rope

&

l' Alie,

Neptun~

regnoit dans

1'lItft",ei'!"e ,

qu'

il dii1ribua

a

[es dix enfans , L e' plus jeune cut en par–

tage I'extrémiré de cene ¡le appell¿e

Gade! ,

qui en lan–

~ue

du pays (jgnifie

fereile

ou

abondane

en

mOllto11! ,

L es de[cendans de N eptune y régnerent de pere en tils

durant l'eCpaco de

9000

ans,

lis

poUédoient aufli dilfé–

rentes autres íles;

&

ayanr palTé en Europe

&

en Afri–

que, ils [ubjuguerent route la L ybie

&

l'Egypte ,

&

toute'

l'Europe jufqu'a l' Afie mineure , Entin

I'íle Allanti,!,,"

fut engloutie [ous les eaux;

&

long-tems apres la mer

étoir encore pleine de bas 'fonds

&

de ballcs de [aole

:l

I'endroir oi] certe i le avoit été.

L e favant Rudbeck, profeUeur en l'Univerfité d'Upfal,

dans un traité qu'i!

a

intitnl

ti

lIelantÍ<a five

manh.im

,

[ourient que

l'Atlanti'!"e

de Platon t'toit la Suede

&

/:¡

N orvege,

&

auribue

a

ce pays rout ce que les anciel1s

Ollt dit de leur

íl. IItlami,!"e,

Mais apres le pa(fage

que nous venons de citer de Platon, on eCl furpris fanS

doute qu'on ait p(l prendre la Suene pnDr

I'íle , Aelan–

ti,!rte;

&

quoique, le Iivre de Rudbeck [oit plcin d'une

érudition peu commune, on ne fauroit

s'emp~cher

de

le regarder eomme un vilionnaire en ce poim ,

D 'autres prétendent que l'Amérique éroit

I'íle Ae/an–

ti,!"e,

&

concluénr de-la que le llouveau monde étoit

connu des anciens, Mais le

di[~ours

de Platon ne pa–

rOlr point s'accorder avee certe iMe:

il

fembleroit plu–

tÓt que l' Amérlque [eroit ce vaCle comlnent qui étoit

par-deli

l'íle Aelanti,!,!"

&

les autres tles dont Pia–

ron fair mention.

Kircker dans fon

J'(1"nduI fuburrane"I,

&

Becman

dans ron

Hijloir< de! íleI , ehap, v ,

avancent une opi–

nion

b~nucoup

plus probable que celle de Rudbeck.

L'Atlll>,ti,!"e,

felon ces auteurs, étoit une grande

i1ct

qui s'étendoit depuis les Canaries ju[qu'aux

A~Qres;

&

ces ile$ en' [ont les reCles qui n'ont poin: été éngloutis

[ous les eaux.

(G)

A T L

l\

S,

f.

rn .

~n

ANato".ie ,

ea le nom de la

premlere vertebre du con qui foutienr la tEre.

Elle

efr

ainl; appellée par allulion au famen! mont

IItla!

en

Afrique , qui eCl li haur qu'i1 femble foutenir le

ciel;

&

a

la fable ou il eCl dit qu'un roi de ce pays

la

nom–

AtlaJ,

portoit le d el [ur fes épaules.

L'atlaJ

n'a poinr d'apophy[e ópineufe , parce que le

mouvement de la tete ne

[e

fait pas fur eene verre–

bre, mais [ur la feconde , Comme elle eCl obligée de

tourner toutes les fois que la téte fe meut circulaire–

ment,

,6

elle avoit en une apophyCe 6pineu[e, elle au–

rolt g<!né le mouvement ejes muCcles dans I'extenfion

de la téte, E.lle ea d'ailleurs d'un ti(fu plus tia

&

plus

ferme que les autres vertebres,

&

elle en diftére enca–

re en ce qU6 les autres

re~oiven t

d'un c6té

&

[001

re–

~ues

de I'autre, au lien que la premicre vertebre

re~oit

des deux cÓtés; cnr les deux condyles de I'occipital [ont

re~us

dans [es deux ca virés fupérieures, ce qui forme

ron artlculation avec la tete;

&

en meme tems deulC

éminences de la [econde vertebre, font

re~~es

dans [es

deu. cavités lnfé'rieures, ce qui fait fon articulaJion avec

la feconde vertebre,

(L )

A

T

L

A

S,

(G/og.)

On

a

dOt\\lé

ce

nom

3

des

re_,

c¡¡\\il,~

.

/

,