ATM
L. raiCon de eelte différence doit
~ue
:utribu6e
3 b
quamilé de vapeurs
&
d' exhalaiCons grofficres, dOD!
1'<tÍr ell chargé,
&
qui ell bien plus eonlidérable dans
13
panie infétieure de
l'atmoJphere
qu'au-delfus. Ces
vapeurs éunt moins élafiiques,
&
moios capables par
conféquellt de raréfaaion que l'air pur, il fuul nécef–
[airemenl que les raréfuaions de l'air pur augmcmem
en plus grande 'taiCon que le poids De diminue.
Cependam
M.
de FOl1lenelle explique autremem ce
phénomcne, d'aprcs quelques expériences de
M.
de la
H ire; il prélend que la force élafiique de I'air s'aug.
meme par J"humidilé;
&
qu'ainli l'air qui ell prochele
fommet des momagnes, élant plus humide que 1'<tÍr in–
férieur, eel par-U plus élafiique,
&
eapable d' oceuper
un plus grand efpaee qu'il ne devroit occuper nalurel–
lemem, s'il éloit plus fec.
Mais
M .
J
urin foihient que les cxpériences dom on
fe ferl pour appuyer cene explicalion, ne font poim du
10ut eoncluantes .
Append. ad Varen. G/ograph.
M .
Daniel Bernoulli donne dans fon
Hydrodynami–
que
une aUlre mélhodc pour d¿lerminer la
ha"'eur de
r
atmofphere:
days cene
m~lhode,
qui cll Irop géomé·
trique pour pouvoir elre expofée ici,
&
mife
a
la por–
tée du eommun des leaeurs, il fail emrer la chaleur
de I'air parmi les caufes de la dilalalion.
La regle des compremons en raifons des poids ne
pe.utdonoer la
hautcur de I'atmofphere;
car il faudroit
q,ue eelte hauleur mI iufinie,
&
que la denlilé de l'air
ftll n41le
a
fa furface fupérieure.
I1
feroit plus nalurel
de fuppofer la denlilé de I'nir proponionnclle, non au
poids comprimam, mais
a
ce mc!me poids augmenré
d'un poids coullam; alors la
hautettr de
r
atmoJpher.
feroit finie,
&
ne feroit pas plus difficile :l. Irouver que
dans la premiere hypothcfc, eomme il ell démonrré
dans le
Traitl des fluida,
imprimé chez David
1744.
Quoi qu'il en Coit, il ell confiant que les raréfaélions
de I'air :\ différemes hauleurs, ne fuivem poinl la pro–
pOrtilln des poids donr I'air efi ehargé; par conféquenr
les expédenees du baromelre, f.,iles au pié
&
fur le
fommel des montagnes, ne peuvenr nous donner la hau–
leur de l'
atmoJphere;
puifque ces expériences ne fonr
failes que dans la panie la plus i"férieure de l'air .
L'at–
moJphere
s'étend bien au-dela;
&
fes réfraaions s'éloi–
gnenr d'aulan! plus de la lo: précédente, qu'iI ell plus
éloigné de la lerre . C'ell ce qui a engagé
M.
de la Hi–
ce, apres Kep1er, :\ fe fervir d'une mélhode plus an–
cienne, plus limpIe
&
plus fUre pour trouver la haueeur
de
l'atmoJphere:
eeue mélhode ell fondée fur l'obCer–
valion des crépufcules.
Tous les Afironomes conviennent que quaod le fo–
leil ell
a
dix-huil degrés au-delfous de I'horifon,
iI
en–
voye un rayon qui louche la furfaee de la lerre,
&
qUl ayant fa direéHon de bas-en-haue, va frapper la fur–
faee fupérieure de.> l'
atmofPhere;
d'ou il ea renvoyé
juCqu'a la terre, qu'il louche de nouveau dans une di–
reaion horiContale. Si done iI n'y avoit point
d'atmo–
{phere,
iI n'y auroit pas de erépuCeule: par cOllféquent
ti
l'atmoJphere
n'éroit pas 3Um haUle qu'elle efi, le cré–
pufcule commenceroit
&
fi"iroi t quand le foleil Ceroit
a
moills de
/8
degrc!s au-delfous de I'horifon,
&
au
eontraire: d'ou 011 pen! conclure que la grandeur de
l'are donr le foleil
ea
abai{fé au-delfous de l'horiCon,
au eommencemenl
&
a
la fin du crépufeule, déecrmi–
ne la hauteur de l'
atmolfhere.
11
faul eependant remar–
quer qu'on doil foullralre
32'
de l'are de
18 d ,
a
cauCe
de la réfraélion qui éleve alors le foleil plus haut de
32'
qu'il ne devroil
~ere;
&
qu'il fqut eneore Oeer
16
mioutes ponr
13
difianee du limbe fupérieur du foleíl
(qui ell Cuppofé envoyer le rayon) au centre de ce
meme afire, qui en le poinr qu'oll fuppoCe
a
18d
moios
32' :
I'are rellanr feea par eonféquenr de
17d 12';
&
e'ell de cet are que 1'011 doit fe fervir pour déeerminer
la haueeur de
l'atmoJphere.
L es deux rayo
liS ,
I'un direél 1 'auere ré8échi, qui
fonl touS deux cangens de
la
furfaee de la terre doi–
venr néeelfairemem fe eouper dallS l'
atmo{pbere
d~
ma–
niere qu' ils fa{fent entr' eUK
W1
angle de I7d'
12',
&
(1)
L"aunorphere noos
fait
e1~rimenter
de
ttb.gr2ndJ aY'anuge. non
p""
Cculement par rapport
i
la
lamiere. mais par rappon
aum
?r.
b
chaleur . Elle
n'cO:
jamai, 6 6paíffe ni
fi
profonde
'lui .puilfe
11(.I0J
inrercepter
t.3.Dts
de, rayon,
~
nOQl
(:\ire (entir nn frold inCurpor–
a ble;. mais
30
conttaire
3.ec(on
~paiOcor
c'eft la
caure
de la
chaleur néceOólire
A.
1:\ vic
des plllDre.
&
des
arum:w.x: . Les
exba...
laj{om
&
les
vapeuu.
dont
1',lttDo(pbere
ell compolée. Ce rem_
pliffcnt des
~rric.s ~Iocifiquc.
qoi
pant"l)[
du
roleH .
&::
C.1Q{COt ..
¡n6
4';¡utaOt plus de:
chagd.
qu'Us
(OO[
en plut
Braad nombre
a
lc:.J
r~
..
ATM
que I'are de la Itrre eompris entre
les
poinls louchans
[oie aum d.
17 d 12':
dOllC par la narure du cerele ,
une ligne qui pareiroit du centre,
&
qui eouperoil cee
arc en deux parties t!gales , reDcontreroie les deu
13-
yons
¡¡
leur poinr de concours. Or il efi fucile de trou–
ver l'exees de eeue ligue fur le rayon de la lerre;
&
cee exces Cera la hauleur de l'
atmoJPhere.
M.
de la
Hire a trouvé par ceete mélhode la" hauteur de
l'atmo–
(phere
de 37223 roiCes, ou d'environ diI-fepe Iieues de
-trance.
La
meme mélhode avoit o!lé cmployée par
Kepler : mais eet allronome l' avoil rejeuée par ceue
Ceule raiCon qu'elle donnoit la
hauleur~c
l'atmoJpber.
20
fois plus srande qu'il l1e la eroyoit .
Au relle,
11
faul obf«ver que dalls 10UI ce calcul
I'on regarde les rayons direét
&
réBéchi comme des
Iignes aroiles; au lieu que ces ruyons Com en cfti;t des
lignes eourbes, formées par la réfraélion eominuellc des
rayons dans leur palfage par les couehes difleremmem
denfes de
l'"tmofphere.
Si done on regarde ces rayons
comme deux eouehes femblables, ou plulOI comme u–
ne fcule
&
unique eourbe, dont une des eXlrémilé, eQ
tangeme de
la
terre, le fommet de ceCle courbc, élla–
lemem difianr des deux cXlrémirés , donnera la humeur
de
l'atmofphere:
par eonCéqucm on doit trou,'cr cene
hauleu!" un peu moiodre que dans le cas ou on IUI'–
pofoit que les deux rayons élOicllI des Iignes droitc ;
car le poinl de concours de ces del1x ratuns qui toU–
ehent la eourbe :\ fes extrémilés , doil etre plus ham
que le fommet de la courbc, qui tourne Ca concl\"ilé
verS la terre. M. de la H ire diminue done la bUleur
de
l'atmofphere
d'apres ee princil'e ,
&
ue lui donne
que
36362.
roiCes, ou
16
lieues .
Hift. de I'a,ad. ro)'.
del ScienceI an
1713,
pago
61.
Voy. les arueles
R¡,'–
FRACT ION
&
CRE' I'U CUL E ,
&<.
( 1)
Sur
l'atm'ofPhc re
de la lune
&
ces planctcs,
'II0yez
leI artides
L
u
N E
&
P
l. A N E T E.
Sur
l'atmoJphere
des eomeles
&
du foleil,
'II0y'<.
C
o
M E T E
&
S
o r.
E 1 L ;
,'o)'n a/IJJi
T
A CHE ,
AU,RORE DORE'ALE,
&
LU M IERE ZODIA–
CA
LE.
AtmoJphere
des corps folides ou durs, ell une efpe–
ce de Iphere formée par les I'c[Íes eorpuCeules qui s'&!–
chappenr de ces corps.
V oy.
S
P H E R E
&
E
M A N A–
TI ON.
M . Boyle prétcnd que rous les corps., meme les plus
folides
&
·Ies plus durs, comme les dlamans, ulll leur
atmoJphere . Yoyez.
D
lA M A N
l;.,
PIE R R.E P R E'–
e
1E U S E.
Yoy. allJJi
A
I M A N T,
M
A G N E T 1 S
~l
E)
&r.
(O)
• A
l'
O C
K
011
A T T O C
K,
capital", de la pro–
vinee de
m~me
nom, au Mogol en A fie , 3U conHuent
du Nilao
&
de I'(nde.
Lo>tg.
90. 40.
lat.
32.
20.
*
A T O
L L O
N
011
A T T O
L L
O N , Cubo
m,
(
G/og. )
amas de peciles ¡les qui fe louchclll preCque.
Les M tldives Cont difiribuées en lteize
atol/. nI.
• A T O
M
E,
(H~p.
nat. )
auimal mieroCeopique
le plus petil,
a
ce qu'on préleud, de 10US
CCUX
'lu
l
011
a déeouvens avec les meilleurs microfcopcs . On
dit qu'i1 parQit au microfcope, lel qu'un grain de fable
fon fin paroit a la vOe,
&
qu'on lui remarque piu–
licurs piés , le dos blane,
&
des écailles.
A
T
o
M E
,f.
m. pecils corpufeules indivilibles , qui ,
felon quelques anciens philofophes , étoiem dcs élémens
ou panies primirives des corps nalurcls. Ce mot vient
d'
<i
privarif,
&
de
.,.I¡.o''' ,
je ,ollpe. V oyez.
A
T
o
MI S–
ME.
Atomes
fe dit auffi de ces pelils grains de pouíJiere
qu'on voit voltiger dans une chambre fermée, dans
1:1-
quelle entre un rayon 4e foleil.
A T O M ( S M E,
P hyfique eorpufcttlaire trh
-
an–
eien"e.
Slrabon, en parlaar de l'érudilion des Phéni·
ciens, dit
(lib. XVI. p.
pi.
Idit. Gene'll. Voyez auffi
SextItI Emp. ad'll. Math. pago
367.
Idit. Gen.)
') S'il
" en faul eroire Polidonius, le dogme des atomes ea
" al1cien,
&
viellt d'un Sidonien nommé
M ofehuI,
qui
" a vécu avalll la guerre de Troie" . P ythaJlore paro?t
avoir appris cene doarinc en OricO!;
&
Ecphanlus •
eéle-
renir. Si
l'atmo(rhcre
eft: rare
Be:
déli6e,
iI,
pereent
&.
,'en voor.
8c
l'ambicnt n'co
relle pas
écbauflé, La
cha.leur
cO:
bieo plur gr:an..
de
~
merare que nou' rommes
plu'
pr~,
de (a
fource:
&.
qa.e
le,
rayon.
tombeot
direélcmenr: maja
pour cela
tUf
le.
hllDreura
de.
monugnet
Jit~J
le,
Cordill~r;1S.
y
f.
:iir3-t.iIune
chakur ¡)Iu.
gran–
de. Ql1'3
ólucune
aurre partie 4fe la tene
f
poior du
(001,; ;10
COI'J.
trure
il
y
fait
un
(rQid
u~.-feofible .
&.
la ncigc a'y pelptcuc:
I"atlllo(pberc Ceta la caaCc de
c<.
4,tnemeDJ. (CI)