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ATH

f¡¡cilemont la Coc!éré en regle. Mais quand cela Ceroit,

les pol!tiques one le droir de maineenir leurs érabliffe–

m eos ,

&

de traiter en enllemis ceux qui voudroiene

les détruire.

11

n'y a poim de politiques moills fenfés

que ceux qlli prihenr I'oreil le 3UX illfinuarions de l'a–

,hlifme ,

&

qui ODt l'imprudence de f.1ire profeffion ou–

verte d'irreligion. L es

athle!,

en flatam les fouveraills,

&

en les prevenam comre tOnte religioll, leur fom al1-

tane

de tOrt qu'i la religion

m~llle ,

puifqu'ils leur brene

tout droit, excepté la force,

&

qu'ils dégagenr leurs

fuj ets de toute obligarion

&

du fermene de tidéliré qu'

ils leur om fait . U n droit qui n'efl érabli d'uue part

que fu"

la

force,

&

de I'autre que [ur la crainte, tbt

ou tard fe détruit

&

Ce renver[e. Si les fouverains pou–

v oienr détruire tOute con[cience

&

toute religion dans

les eCprits de tOl1S les hommes , dans la penrée d'agir

eu[uire avec une enriere liberté , ils fe venoienr bien–

Ibr enfevelis eux-memes [ous les ruines de la religion .

L a eonfcience

&

la religion ellgagenr 10US les fújets:

P .

iI

exécuter les ordres légilimes de leurs fouveraills.,

ou de la ppiffance légiOarive

a

laquelle ils [0111

[0\1-

m is, lors meme qu'i1s fom oppofés

ii

leurs

intér~ls

particl1liers:

2' .

a

ne pas rériller

ii

cetre meme pui[–

fallce par la force, comme

S.

Paul I'ordonue.

R om.

ch. xij. ver!

12.

La rel igioll efl plus encore le

[0\1-

tien des Rois, que le glaive qui lem a été remis.

Cee

.rticle eft tiré de¡ papler! d.

M.

fOrllley,

[eerltaire

tle I'acadlmiq .oyale de Pruffe.

(X)

A

T

H

EL 1

~ I

,

r.

m.

(HI{J.

modo

) étOil chez les

:l1lC!Íens S:lXOIlS,

anc~tres

des Anglois, un tilre d'hon–

neur qui appartelloir en propr,

i

I'héritier préfomplif de

la couronoe.

Ce mor vien! du mol Snxon

",deling,

qui efl dérivé

de

,edel,

noble.

011

l'écril aum quelquefois

udeling,

,dling , ethling

&

etheling.

Le roi Edouard le con feffeur, étanr fans ellfans

&

voulaue faire Con héricier Edgar, done il éroit le g:and

ollcle marernel , lui dOlloa le premier le 00111

d'athe–

ling;

les amiqualrcs remarquen[ qu'il éroit ordinaire aux

Saxons de joindre le mm de

Ihlg

ou

ing,

a

un nom

chrée,en, pour marquer le fils ou le plus jeune, com.

m e

Edmondmg,

pour le tils d'Edmolld;

Edgaring

pOllr le fils d' Edgar : c'efl pour cela que quelques-un;

Ollt cn1 que le mm

aeheli";

devaie ligoifier origillaire–

m en!

le ji" d'ren noble

ou

d un prince.

Cependane

iI

y

a

apparence que le mOl

atheling,

quand il efl appliqué

a

I'héritier de la couronne, tignltie pJíh6t

1m

hom",.

4 0üé

de p"¡JieurJ belle¡ 'lualitlI,

que le fils d'un 110-

ble!

&

ce lerme paro!1 répnodre au

nobilij[.

C

<lIar

qui

élOl1 en ufage che2 les R omains.

I/oyez

C E S

A R

&

NO B l L I SS I~ E.

(G)

.

,

A T

H

E

M A

D O

U

LE T,

r.

m.

(Hifl. mod.)

c'efl

le

premier ou le principal milliftre de I'empire des Per–

fes . Ce mot, felon Kempfer, s'écril en Perfao

athe–

moadd""let;

felon T avernier,

athematdoulet;

[eloo

Sanfon,

e'madoldet .

00

le

re~arde

comme originai–

remem Arabe ,

&

comporé de

ittmade

&

daulet

, c'efl–

a-dire

la conjian«

en

la majeftl;

ou [elon Tavernier,

le f"pport de! richef;

&

[elon Kempfer,

l'app"i

& "

.rlfi/~e

de la cOllr.

L

~lItoriré

de

I'aehemadoulel

relfemble beaucoup

a

cel–

le du grand virir de Turquie, excepté qu'il n'a poinr

le comman4erne)1t de I'armée, comme le grand vifir.

Poyez

V

I S IR ,

L '

athemadoulet

efl grand chancelier du royaume, pré–

fi dem du conGoil, [urimendant des tinanoes;

& iI

etl

chargé .de. t?Ules les 1Iltaires élrangeres: c'el1 un véri–

table VlcerOl ou gouverneur du royaume; il intitule ainri

les

ordennan~es

&

édits du roi:

Bmd~

derga ali il

.lia e!madaulet;

c'efi-a-dire

moi

'Ir';

fll~!

Ir

¡i"!ti,,, de

la puiffanc<

,

la erlature de cette COl<r, la pllu prtiffante

tle toule¡ la eo/,r,J,

&c.

(a,

. A

l'

H.E

~

E;

E ,

Cubfl..

~.

( H ift. anc.

) c'élolt un

]\eu .pllbllC a Rome, ball

1

an

13f

de Jefus-Chrifl, par

l'empereur Adríen, /,our fervir d'auditoire aux fa vaos

,1&

a

~ellK

qui, felon la eoúrume, voudroient IIre

o~

déclamer leurs ouvrages en préfencll d'une nombreu (e

a1Temblée.

It

[ervolt auffi de

~ollége.

&

I'on

y

falCo!t

des

le~on~

pubhques.

011

conJeaure qu' Adrien nom–

lna ain li

C~t

éditice dU gree

A'~~,",

Minerve,

déelfe des

fciences, ou de

I~

vil le d'Atoenes , qui avoir été le

[é–

Jonr

&

comme la mere

des

beaux arts. Un femblable

4thenlc

eonrtruir

a

L yen par I'empereur Caligula, fut

eéleore p.a.r les ,g;ral\ds

homm~s

qul

/f

enCeígnerent,

&

par les pnx qu

y

fOllda ce pnnce. On a élelldu ce ti–

Ire

d'atbenée

au¡ coll!!ges, aUI académies. aux biblio-

1I1e<}u s)

au~

yabinets des

favaos _'

(G)

ATH

ATHENE'ES, adj. pris fubtl.

(Hifl. ane.)

f~te

que les Alhr:llkl1s céléoroient en Ilhonneur de Miner–

ve. Eriche ¡nius troifbne roi d' Alhenes I'avoir· inllituée ;

!or[que Théfée eut rallemblé les douze bomgades de

l'

An;"l ue pour ,en former une ville , la felc célébrée

par touS les pCllplcs réullls pm le nom de

P anathlnltN .

I/oye<.

P

A

~

A T H

E'NE'E S . (G )

A

T H E N

E

S ,

(Glog.

anc.

&

mod.)

ville de Gre–

ce,

c¿,

ebre par fon ancienneté, par les [avans hom–

mes

&

les gra\,ds capir\lines qu'elle a produits. C'el1:

au jomd'hui peu

de

chofe en comparaiCon de ce qu'elle

'étojl: il y a quio'¿e

a

rei2e mille babieans, dom le lan–

gage en un grec corrompu; eUe appartienl aUK Turcs–

etle efl fur

le

gol fe d' Engia; e'eti la capilale de la

Li:

vadie.

Long.

41. H·

lae.

38.

On I'appelte vulgaircmenr

Setine!;

il

Y

a une cita–

delJe; e'étoil

l'acropole

des anciens: celte cieadelle el1:

enlre deux éminel1ces; l'une éroie le

MufdOum,

&

I'au–

tre le mont

Anchefmul.

JI

Y

a quelques antiquités;

celles du chateau leJllt les mieux confervées. Ce cha–

teau efl [ur une colline; il renferme un temple en mar–

bre blanc

&

a

colollnes de porphyre

&

marbre noir.

qu'oll dir magnifique

&

[pacieux. On voil au fromi[–

pice des figures de cavaliers armés; dans le pourtour,

d'aUlres figures m oins grandes, des bas reliefs ,

&e.

Au

bas du chateau, il relle dix-fept colonnes de

m~rb~e

blanc , de erois cenlS qui formoiel1l anciellnemenr le pa–

lais de Théfée : ces colonnes 001 dix-huil piés de rour

au moins

&

[ont haules

iI

proportion; 011 Iil [ur une

porte qui etl e!lliere, au-deh

rs:

C ette ville d'Athenes

efl affdrlme4t la ville de 7 héJle;

&

en-dedans:

CeUe

ville d' Atbeilc! efl la ville d' Adrien,

&

non pal de

7'hIJle.

On voil cncore le

fanari

ou la lanrerne de

Démoflhene ;.. on dir que c'ell-Ia que ce grand orateur

s'enfermoie pour érudier [00 art. C'ell une pelile tour

de marbre, envirollnée de tix colonnes cannelées,

&

eouverre d'ull dome, au-deffus duquel

H

y

a UDe l¡¡mpe

a

Irois beC's en ornement d'archileaurc; la fri[c efl char–

géc d'un bas relief ou I'on difliogl1e quatotze groupes

de deux fi gures chacun ; ce

[Olll

des Grees qui com–

barrenl ou qui [acritieor.

11

y a encare quelques ruilles

de l'aréopage, d'un lemple de la Via oire, I'arfenal de

L icurgue,

UII

eemple de Mioerve, la rour des V

cnts

dOlll Virruve a parlé

&

quelques autres monumens.

I

• A T

H EN S E

y:

vil/e d' frlande, daol le comté

de GalloVl'ai .

L ong.

8.

4

o .

lat .

13·

• A

T H E'R

E

M

E,

r.

m.

(Mld.)

maladie qui

a

fon

fiéJc

dans les ampoules des poil., ou huiteufes ou

[o!bacée~;

ces ampoules ne déchargeam point leurs Cucs)

10rfqu'i1 arrive, par quelque cau[e que ce foir, que \eues

orifices [one bouchés ,

iI

en vient loajours de nouveaux

par les arteres ,

&

elles fe gonflent d'une

fa~oll

énor–

me.

l/oye<. Infl. de Boerbaave, tomo IV.

Iroduites par

M. de la M érrie.

A T H E'R O M E,

~¡I~I''''

en

C

hirt/rgie,

en une

tumeur dOI1l la mariere eJt d'une confillance de bouil–

lie,

f~ns

qu'il y nil de douleur ni chal1gemem de COll–

lem

a

la peau.

Voyez

T

UM

E

U R E

N

K

1ST E'E .

L'athérome

el1

enfermé dans uo kÍlt ou fac mem–

braneux; il ne cede poil1l quand on le tonche avec le

doigl , .

&

il

n'y refle aucune impreffion.

Voye<.

K

1ST -

&

EN K l

STE' .

L '

at'hérome

etl ai"ri Ilomrné du grec

.¿itJp"',

forte de

bouillie ou de pulpe ,

:l

quoi reffemble la mariere de

certe tumeur .

IJ

n'dt pas fon différeor du mélicéfis

&

du tl¿arome,

&

il fe guérie de meme par l'amputa–

rion.

I/oyez

M

¡;:'L l

e

E

R

15

&

S

T E'A T

o

M E.

(r~

• A T

H

E

R S A T

l\. ,

f.

m.

(Hip. ane.)

nom d'()f–

tice ou de charge chez les Chaldéells .

1I

efl attrioué

a

Néhémie dans Erdras,

&

il

fignifie

limtmont de roi , .

ou

gotl'lJcrneur

de

provirJce.

*

1\

T

H

I E

S ,

vil le de France dans le Vermandois ,

en Ficardie, rur l'Armignoo.

A

T

H

LE

T E S,

e

m. plur.

(Hift. ane. G)'mnafti–

'l¡J0

.' c'ell-il-dirc

combaetam,

du grec

'¿9A.'~~' ,

gui

vient

d'd.8Atr~.,

cumbattre;

nóm qu'on doonolt

propre–

mene

ii

Ccux qui dans les jeux PUblics comb'l!oicnr

a

la IUlte ou :\ coups de poings,

&

qui

a

éré enCuite com–

mun :\ 10US ceux qul difpulOient le prix de la cOlUfe,

du fau r,

&

du di[que ou palel. L es .Lnrins les dil1in–

guoiem par ces cinq nOI11S particuliers;

luaatorel,

lu t–

teurs;

p1lgilu

, c.ombatralls

a

coups de poings;

cur{o–

re!,

<!oureurs;

¡dltatoreJ ,

[auleurs;

&

difeoboli,

Jel–

teUrs de di[que ou joüeurs de palel, auxquels répondent

ce~

cinq noms greC's

>1r~~"lCr1(IIJ,

7fJ,,'T./,

IpO~li" '¿~'T/KOI ~

&

I,n.e;,..".

l/oJez

G

y

M N A S T

t

Q

u

E .

L es exercices de.

IItbl.tes

furent

d' aboId inflitués pOUf

.exer-