ASS
tin étalon l'a jumont qui lui convient le mieu!:, tant
par rapport
a
la
figure que par rappon allX qual ités ,
On
aportie
la Jument
a
I'étalon bien ou mal,
(1/)
A
S
S O
R U
S,
( Géog, anc.
&
mod,)
ville de Si–
die, emre Enm
&
Argyrium , Ce n'dl aujourd'hui
qu'un petir bourg appellé
Afaro;
il efi baigné par le
ChryCas,
.
11 Y
avoit encore en Macédoine, proche la riviere
d'Echédore, une ville de meme nom ,
A
S
S O S, (
Géog, nnt,)
ville maritime de Lycie,
fur un promonroire lort "levé, A utre ville de meme
nom dans l' Eolide,
11 Y
en avoit une troilieme en Mi[–
nie ,
e
'efi de la premiere dont on a dit,
Affon eas, 1/t
t¡itiltJ
ad exitii terminos
eal.
.
*
A SSO UPISSEMENT, f. m,
(Med, )
état
de I'animal, dans lequel les aétions volontaires de ,Con
corps
&
de
Con
ame paroiíJ'ent éteintes,
&
ne [ont que
fuCpendues,
11
f.~ur
en dillinguer particulierement de
deux eCpeces: l'un qui efi nature!
&
qui ne provient
d'aucune indiCpoútion,
&
qu'on peur regarder commc
le commencement du Commeil ; il efi occalionné par
la futigue, le grand chaud, la peCanteur de l'atmoCphe–
re,
&
autres cauCes Cemblables: I'autre qui nait de quel–
que dérangemenr ou vice de la machine,
&
qu'il faut
amibuer
a
toutes les caures qui empechent les erprits
de /luer
&
re/luer librement,
&
en aíJ'ez granda quan,
tité, de la moelle du cervaau par les nerfs aux orga–
nes des Cens;
&
des murcies qui obéiilent
a
la volon–
té de ces organes,
a
I'origine de ces ncrfs dJns la moel–
le du cerveau, Ces cauCes [ont en grand nombre; mais
on peut les ropporter
l·,
a
la pléthore, Le Cang des
pléthoriques [e rarétie en été ,
11
étend les vailreaux
déjil fort tendus par eux-mcmes; tout le corps réliClc
~
cet effon, excepté le cerveau
&
le cervelet,
OU
tou–
te ¡'aétion efi employ¿e
ii
le comprimcr; d'o':' il s'en–
fuit
affu"piffeme>lt
&
apoplexie;
1-• .
á I'obfiruétion;
~O,
a
I'elfulion des humcurs;
4·'
a
la compreflion;
S·,
a
1';nHammation;
6°,
a
la Cuppuration; 7°,
a
la gao–
grene;
S·,
:l
I'inaétion des vaiíleaux;
9·.
a
leur aflitir-
1cment produit par I'inanition;
10°.
a
I'urage
d~
I'opium
&
des narcOliques, L'opium produit ron 'effet 10rCqu'il
ea
encore daos I'efiomac; un chien
a
qui on en avoit
fait avaler, fut dilTéqu¿,
&
on le lui trouva dans I'e–
fiomac:
il
n'a donc pas beCóin poor agir, d'avoir palré
par les veines laétées;
11 ·,
a
l'uCage des aromates, Les
D roguifies diCent qu'ib tombent dans
I'a./Joltpiff'ement,
quand'ils ou Vrent les cailres qu'on leur envoye des In
des, p,eines d'aromates;
I2.,
aux matieres fpirimeufes ,
fermentées,
&
trop appliquées aux narines: celui qui
flairera long-tems du vin violem, s'enivrera -
&
s'OffOtt–
pira;
13·,
aux
m~mes
matieres inrérieuremenc pnCes;
14··
a
des alimcns durs, gras, pris avec exces,
&
qui
s'arrctent long-tems dans I'er¡'omac. On nouvera aux
diff¿rens articles des maladies ou
I'affoltpiff'cment
a
Jieu, les remedes qui conviennent,
On lit dans les mémoires de I'académie des Scien–
ces, I'hil!oire d'un
affoltpiffement
extraordinaire . Un
homme de
4í
ans, d'un tempérament Ccc
&
robuCle,
. a
la nouvelle de la ' mort inopinée d'un homme avec
Jequel il s'étoit querellé, fe proClerna le viCage con–
tre terre,
&
perdit le Centiment peu -a-peu, Le
26
Avril 171
f
on le porta
a
la Charité , ou il demellta
¡'eCpace de quatre mois entiers, Les deux premiers
100is
il
ne dnnna aucune marque de mouvell1ellt ni
de Centimem volomaire, Ses yeux furent fermés nuit
&
jour : il remuoir reulcment les paupieres.
11
avoit la
reCpiration libre
&
aiCée; le pou Is petit
&
lem, mais
égal , Ses bras relloient dans la lituation ou on les met–
toit,
I1
n'en étoit pas de meme du reCle du corps, il
falloit le routenir pour faire avaler
a
cet homme quel–
ques cueillerées de vin pur; ce fut pendant
c~s
quatre
mois [a reule nourriture: aufli devint-il maigre, rec
&
décharné, On tit tons les remedes imaginables pour
difliper ,cette léthargic; Caignées , émétiques, purgatifs,
véficatOlres, CangCues ,
&t,
&
I'on n'en obtint a'autre
eflet que celui de le réveillcr poor un jour
1
au bout
duquel il retomba dans ron état, Pcndant les deux pre–
miers mois il donna quelqucs lignes de vie, Quand on
avolt difleré
ii
le purger, il Ce plaignoit,
&
Cerroit les
mains de Ca fcmme, Des ce tems il
commen~a
" ne
fe plus gher; il avojt l'attention maehinale de s'avan–
ceroau bord du lit, ou l'on avoit plac¿ une toile cirée,
I1
buvo.ir,mangeoit, prenoit
~es b~~illons,
du potage,
de la vlande,
&
rur-tout du Vltl, qu
JI
ne celra pas d'ai –
mer pendant
r:~
maladie , comme
iI
faiCoit en
r:~nté,
Ja–
mais il ne décollvrit Ces beCoins par aucun figne, Aux
heures de res repas on lui pa/J'oit le doigt fur les lel'res ;
ASS
iI
ouvroit la bouche f.1ns ouvrir les yeult, avaloit ce
qu'on lui
prérel1(oi~,
[e remettoit
&
attendoit patiem–
m em un nouveau ligne, On le ra[oit régulieremem;
pendallt cette opératiqn
iI
refioit immobile comme un
mort , Le levoit-on aptes diner, 0n le rrouvoit dans
fa chaiCe les yeux fcrmFs , comme on
I'y
avuit mis ,
Huit jours avaot Ca Cortie de la aharité, on s'aviCa de
le jetter bruCquement dans un bain d'eau froide ; ce re–
mede le Curprit en eflor
1
il
ouvrit les ycux, regarda
fi–
xement, ne parla pOll1t, Dans cet état fa femme le tit
tranCporrer chez elle, on il
el!
préCentemem, dit I'au–
teur du mémuire, On ne lui fait point de remede ; il
parle d'ailez bon [ens,
&
il revient de jour en jour ,
Ce fait' efi extraordinaire: le ruivant ne l'eH pas moins .
M ,
Homberg lut en 1707
3
l' Académie I'extrait d'u–
ne leme hollandoiCe imprimée
ii
Geneve, qui collte–
noit l'hiCloirc d'un
afhupi{f'ement
caufé par le chagrin,
&
précédé d'une afleétion mélancolique de trois mois,
Le donneur hollandois l'empone Cur eelui de Paris! il
dormit ux mois de Cuite
r:~ns
donner aucune l11arque de
Centiment ni de mouvement volontaire, Au bout de
lix
mois il Ce réveilla, s'entretint avec tout le monde pen–
dant vingt-quatre heures,
&
fe rendormit :
peLH-~tre
dort-iI encare,
A S S O
U
P
L 1R
"n cheval (en Man ¿ge
,-)
c'efi
lui
f.~ire
plicr le cou, les épaules, les c6tés
&
autres
parries du corps
a
force de le manier , de le faire tro–
ter
&
galoper,
Che·val n{f'o"pli,
ou rendu rouple, La
rene de dedans du
cave~oo
attachée courte au pom–
meau , eCl tres-utile pour
nffouplir
les épaules au ch:–
val
11
f.~l1t
aider de la rene du dehors pour
aJ!oupltr
les épau les , On dit,
te
.Jli offouplit e.xtraordinntrem,cnt
le cou
,¡
te
cheval, AJI'ouplir
&
rendre léger ell le ton–
dement du manége, Quand un cheval a le cou
&
les
épaules roides ,
&
n'a
point de mouvement
a
la Jam ,
be, il faut eíJ'ayer de
l'nJ!ouplir
avec un
cave~on ~
la
Neucafi le , le trOler
&
le galoper de telle Corte qa'on
le mette rouvent du trot au galop,
(1/)
A S S U JET T
1R
lIn mát
ou
,/"e/,/u'nutre pice.
de bois,
e'efi l'arrerer de
fa~on
qu'ellc n'ait plus au -
elln mouva,ment,
(Z)
, ,
A
s s u )
E
T T
1
R
la ero"pe d'un thevnl,
&.
lnl elar–
gir le devant, Avec la rene
de
dedans
&
la )ambe ,de
dehors on
affujettit
,la
,croL1~e;
&
meme, la Ja.mbe, In–
térieure de derriere
a
1
extéfleure de demere, etreclt le
cheval
&
l'élárgit par-devant,
AjJ'ujettir
le derriere du
chev.I,
A
S
S U
R,
(Géog, ant.
&
mod,)
ville d'Afie, fur
la c6te de la mer de Syrie; elle ell prefqu'el1tierement
ruinée .
I/oy.z,
A
N T 1 P A
TRI
DE,
A S
S
U
R A
N C E
<ollatlrnle,
dans la juriCpruden–
ce angloiCe, eCl un aéte acccíJ'oire
&
relatif
a
un autre,
dans lequel on Ilipnle exprelrément Ulle claufe qui étoil
cenrée contenue au premier, pour en alfúrcr d'autant
plus !'exécution, C'el! une eCpece de Cnpplémeut d'aéte,
A
s s
U
R
A N
e
E,
e>l D roit commU>I,
eH
la lureté que
donne un emprunreur
a
celui qui lui a preté une Com–
me d'argenr, pour lui répondre du recouvrement d'iccl–
le, comme gage, hyporheque ou caution ,
A
s s
U R A N
e
E,
ou
poli« d'
nff~ranu,
terme d.
Comi'/uree de mer;
c'ell un contrat de convention par
lequel un partieulier, que !'on appelle
a./J~rertr,
[e char–
ge des riCques d'une négociation maritime, en s'obli–
geant aux pertes
&
dommages qui peuvenr arriver [ur
mer
a
un "ailreau ou aux
marchandire~
de [on charge–
mellt pendant Con voyage, Coit par tempetes, uautra–
ges, éehouemenr , abordage, changement de route, de
voyage ou de vailreau ; jet en mer, feu, pr'fe , pilJa–
ge, arret de prince, déclaration de guerre,
réprér.~illes ,
&
généralemeut toutes Íortes de fortunes de mer , 100-
ycnnanr , une certaioe [omme de rept, huit , dix pOUI
cent, plus ou moins, relon le riCqu,e qu'il y a
a
eou–
rir; laquelle [omme doit etre payée comptant
a
I'alríl–
reur par les almrés, en lignnnr la
polite d'«jJi;,"']te ,
Gette famme s'appelle ordinairement
,prime
ou
<olÍt
d'«./Jiirnn ..e, l/oye<:
P
R I M E ,
Les
polites d'«.!Jilrante
rollt ordinairement dreíJ'écs
par le commis du grelte de la ehambrc des
a./JI/rana"
,
dans les lieux ou il y en a d'établies;
&
dans ceux. ou
il n'y en a poine, on peut les faire pardevant nOlaires
ou rons lignatnre privée, Dans les échelles du L evant
les
polite! d'ojJilrfliJte
pel1vcnt étre pailées en la ehan–
cellerie du conrulat, en prérence de dcux témoins,
Ces
po/i tCJ
doivent contenir le 110m
&
le domicile
de cclui qui Ce fait aíJ'úrer, [a qualité, Coit de proprié–
tajre , Coit de commiffionnaire,
&
Ics effets Cur leCquel;
1'''jJi;ranec
doit étre
r:~ile;
de plus les noms du navirs
<ir
dll