ASS
dix, le roi oc rt!(joit foo droit que de quatre cents qoa–
raure.
(G)
• La guerre commenc<'e entre I'ECpagnc
&
l'An–
glelcrre en 1739, avoil rompu le lrliré de
l'ajJi",,,:
fes
quatrc ans qui refloiem Ont été rendus par la pail
de 1748 .
A S S
1
E
N T
1
S TE, ce10i qui a part, qui :\ des
"aions dans la compagnie de I'amente.
Voyez.
A
5-
SJE N
TE .
(G)
A S S [
E
T TE,
tam.
d. CoI/dIe,
efl la fonélioo
de
I'alfé~ur.
Voye:::.
A
S S
E'E
U R •
A
s
S
I E T TE, c'etl,
ti.
fait d, boj¡,
I'érendue des
bOls délign¿e pour etre vendue . L'
ajJi'tte
fe fait en pré–
fencc des officicrs des eaux
&
foréts par I'arpenteur :
elle s'exécute par le mcíurage,
&
le mefurage s'alTure
par des
tr~nchées ,
des laxes ,
&
la marque des marte–
áux du roi , du grand-mamc
&
de I'arpenteur, aux piés
corniers,
&
au! arbres des lilieres
&
parois.
V.
M
A
R–
TEr. AGE.
011
dit que
le
roi donne une terre en
ajJi,tt"
lorf–
qu'il amgne des rentes fur cene terre .
A
s
S
I E T TE,
(Lettres d')
fom des lemes qui s'ob–
ticnoent en chancellerie pour fuire la répartition d'unc
condamnation de dépens fur toure une communauté
d'habitans . Par ces lemes
iI
efl cnjoint aux thréroricrs
de France d'impofer la fomme portée par la coodam–
nation, fur tous ceu! de la communauté qui fom cot–
tifés
a
la taille, fans que cette impolition puilTe nuire
ni pr('judicicr aux tailles
&
:\utres droits royaul.
Ces Icmes s'expédient au petit fceau jufqu'a la fom–
me de cent cioqual1te livres,
&
m~me
jufqu'i celle de
nois cents livres, quaod la condamnation efl portée par
UD arret; mais quand la fomme excede celle de cellt
cinqu:mte livres, ou qu'il
y
a condamnation par arret,
port':e au-deta de trois cents livrcs,
i1
fam obtenir des
lettres de la grande chanecllerie .
(H)
A
s
S 1E T
1:
E
dt, vnijJ,atl,
ou
vaiJJ,au
tn
ajJi-et_.
(Mar. ) Voyn.
E
S
T
1
V
E. Un vaiíTeau en
ajJiette
efl
c.elui qui
en
dans la lituation convenable pour mieux
!llee .
.M_nrt
1/11
vaijJtQJt dal1S fOil ajJi_tte.
(Z)
A
S
lE T TE,
(Ma7lIge.)
L'
n/fi,lt,
du cavalier etl
la
fa~on
,dont
iI
ea
poCé Cur la Iclle.
11 Y
a donc une
bonne
&
une mauvaife
aiJi_tt•.
On dit qu'un cavalier
ne perd
poin~
l'njJi,tte,
pour dire qu'i1 efl ferme fur
les étriers.
L'
ajJiette
cfl
(¡
impl'lrtante, que c'eít: .Ia feu–
le chofe qui falTe bien aller UD cheval .
(V)
A
s
S I
E T TE, nom que doonent
les H orlogers
a
une petite piece de laiton qui etl adaptc!e lur la tige
d'un pignon; c'efl fur cene piece qu'on rive la roue.
Poy«,
PIGNON, ROUE, RIVURE, RIVER,&C.
(7)
\
PI
S S
I E T TE,
e1f ter,pttl de D. y,ur,
ea
une como
polition qu'on couche fur le bois pour le dorer. El–
le fe fait de bol d' Arménie , de fanguine, de mine de
plomb broyés enfemble avec d'autres
dro~ues,
Cur
leC–
quelles on verfe de la colle de parchemtn qu'on paf–
fe au-travcrs d'un linge, en le remuallt bien avec les
drogues
1
jufqu'¡¡ ce qutellcs Coient b·en détrempées .
. A
S S
I
E
T TE,
term_
d,
PavellYs;
c'efl le Ilom par
lequel ces ou vriers délignent la lurface qui doit etre
placée dans le fable.
L'ajJittt,
etl mujours oppof¿e
a
la
furface fur laquelle
00
marche.
• l\.
s
S
I E T
TE,
terme de Ttintllre;
c'efl l'état
d'une cuve préparée d'itlgrédieos,
&
difp" Cée
a
recevoir
cn bain les étolfes, fils, foie, laine,
& c.
Voyez
A
5-
!lEO
1 R •
A S SI G N AT,
f.
In.
t_Ylm d. ']urifpmd"1Ce
ulité lingulierement en pays de Droit écrit, efl l'afte–
&ation fpéciale d'un héritage
a
une rente qu'oo hypo–
thequc
&
amcd delfus . QlIelquefois meme le créan–
cíer, pour donner plus de fUreté
:l
l'ajJignat,
Oipule
qu'i! percevra lui meme les arrérages de la rente par
les mains du fermier de I'héritage fur lequel elle efl af–
Ilg~e
.
V.
A
f f
E C
T A
T
IO N
&
H
y
P
o
T H
E
Q
u
E .
L'ajJignat
cfl un limitatlf ou démontlratif: dans le
premier cas il nc donne qu'une aaion réelle : dans l'au–
tre il la donne perfonnelle.
Voy~z
D
E'M
o N
S
T
R
11.–
'l"JF & LIMITAT¡F.
PI S S 1G N A T
ION,
f.
f.
terme d_ Pr/ltique-,
qui ligoifie
Ul1 ,xploit
par lequel une partie efl appel–
lée en jutlice
a
cerrain jour, heure
&
lieu, pour ré–
pondre aux fins de I'exploi!.
Voy,z
A D
J
o U R NE–
M
E NT, qui ell a-peu-pres la meme chofe. '
Tout
~jO\1rnemellt
pnrte
ajJig natiol1'
,
fed 1fon vice
'V,ritÍ;
car
l'njJignati011
cn conféquence d'une fai(ie ,
pOl][ venir affirmcr Cur iceIle,
&
l'ajJignaJ.Íol1
a
venir
dépofcr en <¡ualité <le témoin, n'emporrcnt pas ajoqr-
ASS
653
nemenr. L'
"jfit'IIrtion
n'efl cenfée
~jol1rnemeot
que
quand celui qu'on affigne elt obligé
:l
latisfaire aUI fins
de I'cxploit par une convention cxprelle ou tacite; eo
tout
ature
cas
l'llffiglltltion
n'en poiut ajouroement, ce
n'ell qu'UQe fommarion ou comm:mdement fait par au·
torité de jutlice.
( H )
A
s .
1
GNATI o N,
daHs le Commcrte
c'ell une
ordonnance, mandemenr ou reCcription, pour faite payer
une dene fur un certain fond, dans un cenain tems,
par cerraines perfoones.
L orfque des gens de qualité, ou nutres, donnent des
, ajJignatio1fJ
• prcndre fur leurs fermicrs ou :lUtreS ,
a
des mnrchands, il en • propos que ce marchands les
faíTem nceepter par eeux fur qui elles fom données ,
pour éviter les cometlations . Q uand une fois 0\1
a
ac–
cepté une
n/fignation,
on fe rend .le débiteur de celui
a
qui clle a été donnée.
Comme ces fones d'
ajJignatioHs
peuvent etre négo–
ciées par
ceu~
a
qui elles appartienuent,
~I
etl bon de
remarquer qu'¡¡ ne faut poim ,'en cha'ger tilns faire
mettre de(]us I'aval de celui qui l'a négociée, paree
qu'on le rcnd par-l. gar:mt du payement ,
&
que d'ail–
leurs on a trois débiteurs pour un; Cavoir, celui qui
a
donué
l'ajJignation
en premier lieu, celui qui I'a ac–
cepté,
&
celui qui y a mis fon aval .
On ne peut revenir fur ce dernier, oon plus que
~~r
celui qui a donné
l'ajJignation,
Cans rapponer des dlh–
geoces en bonne forme, ql1i jutlifient l'impombilité qu'on
a eue de s'en faire payer par celui fur lequel elle a été
donnéc.
A S S ( G N E R, fignifie donner une ordonoance,
on mandement 0\1 une rcfcription • quelqu'un,
poue
charger quelqu'autre du payement d'uoe fomme.
(G)
A
S S
1MIL
A TI O N,
f.
f. compoCé des mots la–
tins
ad
&
fimilis·,
femblable; fe dit de l'aaion par la–
quelle des chofes fom rendl1es femblables, ou ce qui
fait qu'une chofe deviem femblable
a
un autre.
Voye:::.
SI MIL I T UDE .
A
s s
1
MIL A" J
o
N,
en Phyfiqfle,
fe dit ptoprement
d'un mouvement par lequel des. corps transforment d'au–
tres corps qui om une diCpofition convenable, en une
nature Cemblable ou homogetle
ii
leur ptopre nature.
VOJez
MOUVEMENT, C ORPS,
t:ic.
Quelques philofophes lui donnem le nom de
m01lve–
ment de multiplicalion,
dans I'Qpinion ou ils fom que
les corps y
{OOl
multipliés , non pas en nombre, mais
en malTe; ce qui s'exptime plus proprement par le
mou–
"'ement d'/lugmentation
OU
d'auroi.D'ment. Voyez
A
c–
CROIS SEM ENT.
N ous avons des exemples de cette
"jJimilalio1f
dan
s
la flamme qui convenit I'huile
&
les panicules des corps
qui Cervent
a
nourrir le feu , en mariere srdente
&
lu–
mineufe . La meme choCe Ce fai r aum remarquer dans
I'air, la fumée
&
les erprits de tome eCpece.
Vo)'et;.
FLAMME, FEU,
&c.
On voit la mcme chofe daDs les végétauI, ou la
terre imbibée de Cues aqueux, étant préparée
&
digérée
dnns les vaiíTcaux de la plante, devieOl d'une nature
vésétalc,
&
en fait ascro!lre le bois, . les, feuilles, le
frult,
&c. Voyez.
VEGETAL, VEGETArION,
S
E·v
E,
BOl
s,
F
R U I T,
&c.
Ainli dans les eorps animaux nous voyons que les
alimens deviennent femblablcs ou fe transformem en
fubtlance animale par la diaetlion, la chylification,
&
les autres opérations uécelfaires
a
la nutrition.
Voy'z
ALIMENT, DIGES ·TION,CHYLIFICATION,
N
u
T
R
J T ION,
A
NI
~I
AL,
&
c.
(L)
• A
S S l
M
S H I
R E
O"
S
K
l
R ·fI S
S
J
N, provin–
ce de
l'
EcoíTe feptcOIr ionale, ou plus propremem par–
tie de la provillce de Rofs, le .loug de la mer, OU
fom les Heorides .
• A S S
I N
I B
O U L
S,
(L
A C D' )
lac du Canada
daos l'
A
mérique Ceptentriollale: on dit qu'il
fe
déchar–
ge dans la baie d'Hudfon .
. • A
S S
1N 1
E, royaume
de
la Zone-torride, fur
la
c6te d'Or .
A
S
S
1
N O
Y S
ou
C O N
1S,
f.
m. pI. fauvages
qui habitem entre le Mexique
&
la
L oiliane, vers le
32< dcgré de latitude feptemrionale.
A S S
1
S, adj. fe di!,
Itn
.(J1anlge,
du cheval
&
du
cavalier . Celui-ci ell bien ou mal
ajJis
dans la felle;
&
lO
le cheval etl bien
ajJis
Cur les hanches ,
I.or~que
dans fes
airs au manége,
&
meme nu galop ordmalre, fa crou-
pe el! plus balre que les épaules .
A s S I S
en termes de Blafon,
fe dit de tous les
animaux
d~metliques
qui fom Cur leur cul, comme les
chieos,
I~s
cbats, écureuils
&
aUtres .
Bra-