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658

AST

'\

*

A

S T A, (

G /og.

al/c.

&

modo

)

ville du royau·–

me d' Aflracan, entre Vif.1pOur

&

Dabul. Ril'iere des

Afluries, formée de eelle de Ove

&

de DOl'a; elle

fe déeharge dans la mer de Bireayc :; Villa - Viciofa.

Ql1elques Géographes prételldent 'lile c'cfl la Sura des

aneiens; d'autres difent que la Sura el1 la Tuerta du

ro)'aume de Léon.

R ,ti""

de I'ancienne ville des Tur–

deflans, dans l' Andaloufie, fur la riviere de Guadalet–

te; ce ruines rOn! confidérablcs.

.. l\. S T l\. B A T, ville d'Afie clans l'Arménie.

L ong.

64·

lat.

~9.

" A S "(

A

C E S , neuve ancien du royaume de Pont,

daus l'Afie mineurc. Pline dit que les vaches qui paif–

[oient fur res bords avoient le lait noir,

&

que ce lait

n'éroic pas luoios

bao.

*

A S T

1\

C

H A

R, ,.ille de Perfe, que -les aociens

appelloiem

Aftacara ,

pres du Bcndimir

&

des ruines

de Perfepolis.

.. A S T A

F F

O R D

01<

E S TER A C, contrée de

Franee dans le bas l\. rmagnae.

.. A S T A G

O

A, ville du M onoémugi, eu Afri–

que fur les confins de Zanguebar

&

les rivieres des

bons Si" ncs.

"AS'TAMAR, l\.CTAMAR,

01<

ABAU–

N A S, grand lac du pays des Indes, dans la Turco–

manie .

11

rec;:oit plufieurs rivieres,

&

ne fe déeharge

par aucune . On I'appel le auffi

lac de Vaftan,

&

1(1(

de Van,

Iieux fitués fur fes bords .

" l\. S T

A

R A C

ou

E S T A

R

A

e,

pcrit pays de

Franee en Garcogne, entre l'Armagnac, le Bigorre,

&

la Gafeogne.

ASTAROTH,

( Hijf. ane.

&

Thlolog.)

idole

des Philiflins que leS Juifs abbatirent par le comman–

dcment de Samuel. C'étoit auffi le nom d'un faux dieu

des Sidoniens, que Salomon adora pendam fon idola–

trie. Ce mot fignifie

trollpea" de brebh

&

riehe./Jel .

Quelques·uns diléut que comme on adoroir ]upítcr-Am–

mon, ou le 801eil, fous la figure d'un bé lier , on ado–

roit auffi ]unon.Ammonienne, ou

la

L Ulle, fous la

fi–

gure d'une brebis,

&

qu'il y

a

apparence

qu'/lftaroth

étoit l'idole de la Lune, paree que les auteurs hébrcux

le reprérentent fous

la

forme d'une brcbis,

&

que fon

nom (jgnifie

un troupoau de brebiI.

D 'autres croyent

que e'étoit un roi d'Alfyrie

a

qui I'on rendit des hon–

neurs divins apres fa mort,

&

qui fut ainr. nOll1mé :\

caufe de fes richelfes .¿ Mais ceue ídée u'a aueun fonde–

ment; il

Y

a beaueoup plus d'apparenee qu'

/lflaroth

efl

la Luoe, que les Peupl es d'Oriem adoroient fous dif–

férens noms. Elle étoít connue ehe1. les Hébreux (ous

le nom de

la reine

dlt

cie! ;

che. les Egypticns , fous

le nom

d'!fis

;

chez les Arabes, fOlls ccluí

d'/llitta;

les Alfyrims la nOll1moient

Mylúta;

les Perfes

Metra,

&

les Grecs

Dia"•. Baa/

&

Ajlflroth

fon¡ prerque tou–

jours joíl1!S dans l'Eeriture, comme étnnt les divinités

des Sidoniens . Thom. Godwin,

de ritibus H ebr<f'or.

lElien, Tertul.

in /lp%getí<.

C ie.

d. ::a!Tlr . dcor. lib.

1

l/.

Stmb.

H ef1c. (G)

A S T A R

OT

HIT E S,

f.

m . pI. (

Hijf. nnc. )

feae de Juifs 'luí adbroiem Aflaroth

&

le vrai D ieu,

joignant ces deux cultes enfemble. On dit qu'il

y

cut

de ces idolatres depuis Móyfe jufqu'ií la capti vité de

Babylone.

A

S T l\. T

H 1

E N S,

f.

m. pI.

(Thlol.)

hérétiques

du l1euvieme fiecle,

&

feaateurs d'un eertaio Sergius

qui

a

voir rcnouvellé les erreurs des M aníchéens. Ce

mot efl dérivé

~u

grec,

&

formé d'.¿ pri vatif,

fans,

&

d'

¡"'I",

Jito ,

Je

me ticns fcrme; comme qui diroit

'Variable, ¡'uonfoflnt

;

foit paree qu'i1s ne s'en tenoien¡

pas

a

la foi de l'Eglife, foit paree qu'i1 varioient daus

leur propre eréance. Ces hérétiques s'étoiem fOrtifi és

fous I'empercur Nicéphore , qui les favoriroit; mais fon

fuecclfeur Míchel Curopalate les réprima par des édits

extremement feveres. On conjeaure qu'ils étoient les

mell1~s q~e

eeux que

Thé~phane

&

Cedrene appellen¡

r4nth'gmllem ,

paree que N leéphore

&

Curopalate tin–

rent chacun

a

l'égard de ceux-ci la eonduite dom nous

venons de parler . Le P. G oar dans fes

N otes flir T héo–

¡hane

ií I'an

803 ,

prétend que ces troupes de vagabonds,

connus en Frailee fous le nom de

B ohémie/1s

ou

d'E–

gyptiens,

étoient des refles des

/lftflthiens.

Son opinion

ne s'aceorde pas avec le portrait que Confhnrin Por–

phyrogenete

&

Cedrene nous ont fait de cen e feae

qUI née en Phrygie,

y

domina,

&

s'étendit peu dan;

lc refle de l'Empire;

&

qui joignant I'urage du bapte–

me

3

la pratique de toutes les eérémonies de la loi de

Moyfe, étoir un melange abfurde du ]udúfme

&

du

Chriflianifille .

(G)

AST

A

S TER

/1

TT I

C

U

S

ou

O

e

U L U

S

e

¡.¡

R T–

S T 1, (]ardin"lJe.)

plome vivace de la grande clpe–

ce, a plulieurs tlges rougeatros, gnrnies de feu illes ob–

longues d'un verd elai r . La fleur efl radiée, agréable

ii

la vue, de eouleur bleue OU violene, quelquefois

blanehe

&

jaune dans le milieu ; les fommets fon¡ ob–

longs, garnis chaeun d'une aigrene.

JI

Y

en a deux .

différentes par rapport aux feutlles; elles eroilfem dans

des lieux ineul tes,

&

fe multiplienr de raeines éclatées.

On les voit en fleur dans I'automne; on les place dans

les parterres, daos les boulingrim,

&

entre les arbrcs

i[olés

&

le loog des murs de terralfes

&

des allées ram–

pantes .

(K )

" ASTERABAT

ou

ASTRABAT , vi!le d'A(ie

daus la"Perre , au pays, fur la riviere,

&

proehe le golíe

de mcme nom, vers la mer Cafpienne.

L ong.

71.

f .

tato

36.

f O.

A

S

TER

1

P H O LE , en latio

afteripbol;s,

efl un

genre de plame qui produit de petites teteS

ée~i!leufes '

ou [ont des fleurs dont les fleurons font au mllleu du

di[que,

&

les demi-fleurons ran¡;és [ur la eouronoe;

celte plante porte des femenees en aigrettes qui rom

fépa rées les unes des autres fur le fond du eal ice par

des ¿eailles .

Ponteder.. Di./Jert.

10.

Voyez

HE

R

BE,

PLANTE, BOTANIQUE.

( 1)

• A S TER ION,

(1'Ilyth .)

fleuve du pays d'Ar–

gos, dans les eaux duquel croilfoit une pIame dout on

faifoi t des COUronnes a ]unon l'Argienne . Le fleuve

Afler;on

fut pere de deux filies nommées

E"bora Por–

e)'mn"

&

/ler.na

,

qui [ervirent,

ii

ce qu'on dit, de

nourrices :; J unon .

A S T

E'R

1

Q

U E,

r

m.

terme de Grammaire

&

d' Imprimerie;

c'eft un figne qui efl ordinairement en

formc d'é!Oile, que I'on met au-delfus ou aupres d'un

mor, pour indiquer au leaeur qu'on le rcnvo)'e

:'i

un

figne pareil, apres lequel

iI

rrouvera quelque remarque

ou explication. Une fuite de petites étoiles indiquenr

qu'il y a quelques mots qui manquent. Ce mot étoit

en urage dans le m eme fens che. les 3nciens ; c'efl un

diminutif de ':.../ ,

Itoile .

1

fidore eo fait mention au pre–

mier livre de res origines;

flel/a en;m

.:..."

gr"eo Jer–

Yl10ne

di,itltr ,

,t

'{UD afterifeuJ

, .fieJJula

;ft

f'erivatIlJ;

&

quelques

Ii~nes

plus bas il aJoute. qu .Anflarque fe

fervoit

d'aftlrulu.

allongé par une peme Itgne "- pour

marquer les verS d'Homere que les copiftes avoient

déplac6s:

aft'"if&fu wm obelo; háe proprie /lrijfarch,u

UJ~Úfltf(,.

in

ji¡

'VerfibltJ 'lui non

¡UD

loco

pofiei

erllnt.

llid.

ibid.

Quclquefois on fe fert de

I'aftlritl"e

pour faire re–

marquer un mot ou une penCée; malS il efl plus ordi–

naire que pour cet ufage on employe celte marque

N

B,

qui fignilie

nota ben.,

remarque1. bien.

( F)

*

L'

aftlri'l"e

efl un corps de lettre qui entre dans

I'alfortimem général d'Ulle fonte. Son

<EiI

a la figure

qu'on a dit ci-delfus.

A

S

T E'R I S M E,

afotrifm,lJ,

f.

m. fignifie

en

A–

flronomie

la

m~me

chofe que

conftel/ation . V oy.

C o N–

S

T E L L AT I ON. Ce mot vient du grec ""'"

ftdla,

é!Oile .

f7O)lez

E T 01 L E.

(O)

l\. S

T

E'R I S Q U E,

nfterijC1tJ

,

genre de plante

a

/leur rad iée , dont le difque efl compofé de plufieurs

fleurons,

&

dont la eouronne efl formée par des demi–

fteurons qui font pofés fur des embryons,

&

qui font

fo(ltenus par un caliee ttoilé qui s'éleve au - deffus de

la fleur . Les embryons deviennem daos la fuite des fe–

menees plates

&

bordées pour I'ordinaire . 1"ournefort,

Inft. rei herb. Voyez

P

L A N

TE.

(1)

l\

S TER O

1

D E S, genre de plante

a

fleur radiée,

c'efl-a-dire dont le dieque efl compofé de plufieurs /leu–

rons ,

&

la eouronne de demi - fteurons qui tienneO!

a

des emoryons,

&

qúi font plaeés fur un ealice éeail _

lem:. L es embryons deviennent dans la fuite de fe–

menees o rdinairement oblongues. Tournefort,

Corol.

inft. rei herb. Voyez,

P

L A N

TE . (

1)

*

ASTECAN

O"

ASCHIKAN, ville d'l\.(je

dans la conrrée de Mawralnaher,

&

la provinee de AI–

Sogde.

• A S T E T L A N, provinee du Ilouveau royaume

de Mexique, dans

l'

Am¿rique feptentrionale , proehc de

la prov inee de Cinaloa, vers cene mer rouge

q~e

les

Efpagnols ont nommée

mar Verme;o.

• ASTEZAN

ou

COMTE' D'AS T, pays

d'ltalie au Piémom , qui le borne au eoucham; il efl:

du refle enclavé dans le M onrferrat .

A S T H M E, f. m.

(Med.)

difficulté de refpirer,

maladie de poitrine ,

aeeompagn~e

d'une efpeee de

(if–

flemem. On lui a aum donné les noms

de dyJpn/e

&

(j'or -

"