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ós+

ASS

Brachet

a

Orlians, de gueules au chiel! braqué,

II¡¡tS

d':ugent.

(V)

A

S S

1S E,

tu "" d. Droi"

formé du latio

affid~o,

s'30eoir aupres; c'c.!l une Céan<i:e de juges aITemblés pour

entendrc

&

jug~r

des caufes.

Voya:.

]

U

G E

otJ

]

u–

ST ICE,&C.

.I1ffife

Ce prtnoit anciellnemcnr pour une ftanee el:–

traordinaire qne des juges fupérieurs tenoienr dans des

pé~cs

iuférieurs

&

d.épcndans de leur juriCdiéliou, pour

VOIC

ti

les officiers Cubalrernes s'acquittoient de leur de–

voir, pour recevoir les plaiotes qu'on fai Coit <lOmr'eUI,

&

pOUI prendre connoilTance des appels que I'on faiCoir

de ces jurifdiéliolls fubalternes .

Voye~

ApPEL,

& c.

En ce [cm

ajjiJ~

nc fe dit qu'au plurier: il fe ricm

encore daos quelques jurifdiaiom par les juges fupé–

rieurs des fé:mces qui fout un relte de cdancien uCage.

.I1ffife

étoit auffi une cour ou affemblée de feigneurs

qui lenoiem un rnng eontidérable dans I'état : elle Ce

renoit pour I'Qrdinaire daos le palais du prinee, pour

iuger en dernier reffort des affaires de eonféquencc .

L'autorité de ces

affi{el

a été tranfportée

:l.

nos parle–

melis.

Voyez

C o UR, PAR LE ME NT .

L es écrivains appellem ordinairement ces

..

.!fifa, plll–

rita,

mallrz p"bliea,

ou

euri", !Lenerala

;

cependam il

y

a quelque différence entre

aJliJe

&

plaeis...

Les vi–

comtes qui ll'cftoient originairement que lieutenam des

comtes

&

qui rendoicm juílice en leur place, renoient

deux e(peces de cour; I'une ordinaire qui fe tenoit tous

les jours,

&

qu'on appelloir

placitum;

I'autre extraor–

dinaire appellée

a.!fife

ou

p!aeitum generale,

i\ laquelle

le comte affiíloit en perfonne pour l'expédition des af–

faires les plm iljlportantes'.

Voye~

C

°

M

TE,

V

I

e

o

~1-

TE.

J)e-la le mot d'

a.!fife

s'étendit

i\

tous les grands jours

de judicsture, OU il devoit

y

al'oir des jugemens

&

des

caufes Colennelles

&

extraordinaires .

La

conílitmion des

a.!fifes

d'Angleterre efi affcz dif–

férente de celles dont on vieor de parier . On peur les

délinir une cour, un endroit, un

tem~

ou des Juges

&

\ des jur6 examincm, décidcm, eipédient des ordres.

JI

Y

a

en ,'\ nglelcrre deux efpeces

d'a.!fifel ,

des gé–

néra lcs

&

~es

p3lticu lieres. Les

a.!fifes g/n/rala

fom

celles que les juges t:ennent deux fois par an dans les

tlitfcfreote tournées de leur départemeur .

My ord Bacon a expl iqué ou développé la Llature de

ce~

affiJeI.

I1 obCerve que toutes les comtés du royau–

me fom divifées en tix départemens· ou circuits; deux

jurifconfu ltes nommés par le roi, dont ils ont une com–

m iffion, fom obJil(és d'aller deux fois l'année par toU–

te I' éteudue de chacun de ces départemens: on appclle

ce.,

Inrilconfultes

jugeJ d'a/liJe;

ils om différentes com–

m imons, ruivant lclquelles ils tienneot leurs féances.

l°.

Une commiffi 0n d'<!nrendre

&

de juger , qui leur

eíl adre(lce ,

&

a

plulieurs autres dont on fait le plus de

cas daus leurs dt!l'artemens rerpeaifs. Cene commir–

[¡on leur donne

k

oouvoir de trairer

OU

de connolrrc

de trahilons , de mcurrres, de fél onies,

&

d'autres cri–

mes ou "malverCatiolls.

Voyez.

l'

R

A

H

I S o N,

F

E'L

0-

NI

E ,

~"

'

L eur feconde commiffion con(jílc dans le pOllVoir

de vuider les priCons , en exécutant les coupables

&

é–

largiITant les innocens : par cette Gommiffion ils peu–

vent diCpoCer de tout prifonnier pour quelqu'offenfc quo

ce foit .

La troitieme commiffion leur eíl adreUée, pour pren–

dre ou reccvoir des tirres de poffeí!ion, appell ées

:lU

ffi

a/lifeJ;

&

pour faire Ii\-deffus droit

&

juniee.

lis ont droit d!obliger les juges de paix qui font fur

les Iieux,

ii

affiíler aux

".!fifes,

a peine d'amende.

Cct établiffement de juges ambulans dans le\¡ dépar–

temens,

commen~a

:m

tems d'Henri

II .

quoiqu'un reu

différent de ce qu'i l eíl

a

préCeilt .

~!a.!fiJe

particuliere

eíl une commiffion fpéeiale, ae–

cordée

a

certaines perfonnes, pour conn()ltre de quel –

ques caufes, une ou deux; comme des cas ou

iI

s'agit

de Í'ufurpation des biens, ou de ql1clqu'autre chofe fem–

blabl e: cela étoit praliqué fréquemment par les 3n<!Íens

Anglois. Benaon,

liv.

l/f.

e. xii.

A

S

S I

S E,

f.

f. c'eíl,

en .I1rehiteélrtre,

un rang de

pierre de mi!me hauteur, roit de niveau, Coit rampnnt,

foit comínu, foil intenqmpu par

I~s

ouvertures des por–

tes

&

des

croi ré~s .

.I1ffife de pierre

d",~,

eíl ce!!e .qui

f~ ~et

fur les

fondarions d'un mm de

ma~onnefle,

ou I1 n'en faut

qu'une deux ou 'trois, jUfqU'3 hauteur de retraite .

Affif ;

d~

parpain ,

ei! celle dont les pierres rraver–

fem !,épailfeur d'un mur. Gomme les

a./irel

qu'on met

ASS

fup

les

mur.

d'échifre, les c1oiCoos,

&c.

( 1' )

A

s

S I S E,

c'efl ,

ehez les mr.rchalldl BomlttierJ

&'

181

Fnbriq1lftnl d. bal

4 11

mltier,

la foie qu'on itend

fur les aiguilles,

&

qui forme dans le travail les mail–

les du bas. U:1ft.

:>..

du reglement du mois de

F

évrier

1672,

pcrmit aux maltres Bonnetiers de fai re des bas

a

guatre brins de

tr~me

pour

\'a.!fiJ.:

mais les abus qui

s'cnCuivirent ., donnerent Iíeu i\ la rJ!formation

de

cet ar–

tiele;

&

l'artic1e

4

de I'arrt-t du confeil du

30

Man

1700,

ordonna que les foies

préparé~s

pour les ouvra–

ges de bonneterie, ne pourront avoir moins de huit

brins .

V.y.~

I'artiele

SOl E

&

M o U L I NAGE

DE

so

1

¡¡

S.•

A

5 S

I

S E,

ville d'Italíe, dans I'état de l'EgliCe , an

ducht de Spolete: on

y

remarque l'églife del faint

F rnnryois, qui eíl

a

trois étages.

L ong.

30.

12.

latit .

43· 4·

A

S

S 1

S

T

A

NT,

adj. pris fubíl.

(Hift.

mod.)

per–

COl1l1e nommée pour aíder un officier principal dans I'e.

l"ercice de ffS fouaions. Aínfi en

A

ngleterrc , un

é–

veque ou prctre a fept ou huir

affiflam.

A.!fiflant,

fe dir principalement d'une efpece de con–

feillers qui Cont

immédi~tement

au-deffous des généraux

ou fupérieurs des monaíleres,

&

qui prennent Coin de.

affaíres de la communauté. Dans la congrégation de

faint L nare, chaque maifon particuliere a un Cupérieur

&

un

alJiflant.

Le général des

J

éCuites a Cillq

affiflans,

qui doivel1t ':tre des gens d'une expérience conCommée.

choifis dans toutes les provi nces de I'ordre; i1s pren–

nent leur nom des royaumes ou pays qlli fom de leur

reITort; Cavoir, I' ltalie , l'Efpagne, l' Allemagnc, l:t

France,

&

le Portug:tl ·.

Voyez

G

E'NE'R AL,

J

E'·

SUITES.

Pllltienrs compagnies de négocians en

Angl~terre

ont

au ffi Ieurs

a.!fifl">1f .

On appe1le encore

IllJiflanl

ceux qui font condalll–

nés a atfifler

a

l'exécutiol1 d'un criminel .

Voyez

A

B '

SOLUT ION.

( G)

A

S S [S T A N

S,

adj. prls Cubo s'eíl dit

au P alai;

des

deux anciens avocats qui étoient obligés de fe trOllver

:1

I'audicnce pour af!iílcr

I~ur

confrcre , demandeur en

requete civile, au nom de Ca partie . Cet ufage

:l

été

abrogé par I'ordonnance de

1667,

qui veut Ceulement

qu'aux lettres de requéte civile Coir attachée la conCul–

tation de deux. andens avocats

&

de celui qui aura fait

le rapport; qu'elle contienne fommairemcllt les ouver–

tures de

requ~te

civile,

&

que les noms des avocats

&

les ouvertores foient inCerés dans les lemes .

( H)

A

S S

1

S

TER,

aider, fecourir; (Gramm.)

On

f~eoure

dans le danger; on

aide

dans la peine ; on

affi–

/fe

dans le befoin . Le

fecollrs

ea de la géoérolité;

I'ai–

de,

dc I'humanité;

I'affiflance,

de la commiCération.

On

feeoure

dans un combat; on

"ide

a poner un far–

de3u; on

a.!fifle

les pauvres .

Sy11On. Franf.

A

S S O, petite ville de la Mingrelie, que quelques–

uns prennent pour I'ancienne ville de Colchide qu'oll

appelloit

SlIri"m, SlIrum,

&

Archeapolh.

'

A S S O C

1A TI

O

N, f.

f. eíl I'aaion d'affocier on

de

f?~mer

une. fositté ou compagnie .

Voyez

A SS

0-

elE, SOCIETE, COMPAGNIE,

~c.

A S

s

o

e

I

AT [

°

N, eíl propremem un contrat on

traité, par lequel deux ou plulieurs perfonnes s'uniITent

enCemble, roit pour s'affifier mutuellement, foit pour

Cuivre mieul: une affaire, Coir enfin pour vivre plus com–

modémem. L a plus /lable de toures les

af!oeiatiolts

efi

celle qui fe fait par le mariage.

A

s s oc

lA T ION

tI'idles,

c'eíl quand deux ou plo–

(jeurs idécs fe fuivent

&

s'accompagnenr conílaml11ent

&

immédiatemem dans l'eCprit,

de

maniere que I'une

faffe naitre infailliblement l'autre, foit qu'l1 y ait entr'el–

les unc

relat~on

naturelle ou non.

V oyez

1

D

E'E, DI

F–

F O RMITE.

Quand il y a entre les idées une connexion

&

une

relation naturelle, c'en la marque d'un efprit

excelleu~

que de favoir les recueillir, les comparer

&

les ranger

dans I'ordre qui leur oonvient pour s'óclairer dans fes

rccherches ! mais quand il n'ya point de liaiCoo entr'el–

les, ni de motif pour les joindre ,

&

qu'on ne les unit

que par accident ou par habitude ; cette

nf!oeiut;on

non

llaturelle efi un grand défaut,

&

elle eíl, généralement

parlant , une Cource d'crreurs

&

de mauvals raifonne–

mens.

Voye~

E

R R

E

UR.

Ainti I'idée des

re'lJe1Ja1lf

&

des

eJprits

n'a pas réel•

lement plus de rapport :. I'idée des

tln/bref.

que celle

de la

I"miere:

cependant il cíl fi ordinaire de joindre

les idées de

revenan;

&

de

tln/bres

dans ¡'efprit des

enfans , qu'í1 leur ell quelquefois impoffible de féparer

cos