AS5
ceS" ¡Mes toot le rene de leur vic ,
-&
que
la
nuit
&
i'obCcurilé leur inCpircnt preCque 10uJours des idées ef–
frayante . De m eme , on accoulUme les enfans
a
join–
dre
a
I'idée de
Di...
une idée de
f orm.
&
de
figure,
&
par-la on donne naiUance
a
IOUles les aorurdités
<Ju'i1s melem
a
I'idée de la divinité.
Ces
faulfes combinaiCons d'idées
Cont
la cauCe Celon
M. L ocke , de I'oppofilion irréconciliable qui en enlre
les différcntcs feél:es de philoCophie
&
de religion ; car
on ne peut raifonnablement Cuppofer, que tallt de gens
qui CoutienDent des opinions difteremes,
&
quelquefois
contradiél:oires les unes aux autres , s'en imporent
a
eux–
m emes vo lontairement
&
de gaielé de cerur ,
&
Ce
re–
fufent
a
la vérilé: mais l'éducalion, la c01i
ru
me , &
I'~[pril
de pan i, Olll lellement j oiot enCemble dat" leur
efpril des idées diCparales, que ces idécs leur paroitTent
élroilcmem unies ;
&
que n'óralll pas maltres de les Cé–
-parer, ils n'eo follt pour ainli dire qu'une Ceule
~idée.
C etle prévention en cauCe qu'ils altachenl du Cens
¡;
uo
jarg'oD, qu'ils prennent de abCurdilés pour des démon–
ílrations; en6n elle en la
Cource
des plus grandes
&
preCque de IOUles les erreurs dom le m onde en infc–
dé .
eX)
A
s s
o e I
A T
ION,
t"me de droit A"g loit,
en une
patente que le roi envoie COil de Con propre mouve–
snent, foit
:1
la requetc d'un eomplaignalll , aux juges
d'unc atri Ce , pour leur alfocier d'autres perConoes dans
le jugemem d'un proees .
Po)'ez
A
s
S
I
S
E .
A la palente d'
aJ!ociatioll,
le roi jOiDl uo écrit qu'il
adrelfe aux juges de I'atrife par lequel il leur ordonne
d'admettre ceux qu'il leur indique .
A
s
S
o e
lA T
ION,
m Droit commm"
en l'aggré–
gation de plulieurs perConnes en une meme foeiéeé ,
f ous la eonditioo exprelfc d'en partager les eharges
&
l es avantages. Chacun des membres de la Cociété s'ap–
pelle
ajJócil. Poyez
A
s
S
o e
I
E'
fd
S
o
e
I E'T
¡;:' . (
H )
A
S S
O C I
A
T ION
01<
POR T U G A, Ile de
l'
1\
mérique [eptentrionale,
ii
quator'te milles de la Mar–
gueriee vers I'oecident .
, /\ S
S
O C
1
E' ;
adjoint ,
gui faie membre Oll partie de
c:jlle lql1e choCe .
V o)'a,
A])
J
o
I
N
T,
A
S S
o
e
J
ATI
o
N .
Ce mm
ea
compoCé des m ots htios
ad
&
fociru ,
m embre , eompagnon : ainli OH dit les
aff"cih
du do–
él:eur Bray" pour la eonverfiOll dés N égres, &e.
A SSOCJll ,
m terme de Commerec,
en eelui qui fait
une parde des fonds avec les autres eommerpns &
qui pan age avee ellX le gain, ou COllífre la perte au
pro–
rata
de oc qu'il a mis dans la «)ciéeé.
( G)
A S S O LE
R,
( Agrimlture .)
figni6e' panager les
terres laboursbles d'une métairie pour les Cerner diver–
fement., ou les lailfer. repoCer , qualld .on en
\ve~t
faire
u ne rat[onnable explOttalloll: en la plupart des l..
~ux
on
p artage les rerres en trois fol s ;
1'110
Ce Ceme en froment,
ramre en menus grains , & le troilieme rene en jache-
r e .
( H )
.
A S S O M P TI O
N,
fubn. f,
e
TUologie .)
du la–
tin
affmnptio,
dérivé
d'aff"mer. ,
prendre, enlever . Ce
m or figni60ir autrefois en général le jour de la mOr!
d' un (aim,
'luia .j"l anima i" cre/um affumitllr . Po–
yez
A
N N I V E R S A I RE .
I1ffom1tio"
,
fe dit auj ourd'hui partieulierement dans
l' Eglife Romaine, d' une ft te fo lennelle qu'on y céle–
bre tous les ans le I
f
d' AOnl, pour honorer la mort,
la ré(urreél:ion,
&
I'entróe triomphante de la Cain–
te V ierge dans le ciel. E lle
ea
eneore paniculiere–
ment remarql1able en Franee depuis I'année 1638, que
l e roi L ouis XIII. choifie ce jo ur pour meltre
la
per-
10nl1e
&
fo n royaume
Cous
la proteé'tion de la S . Vier–
ge, vceu qui a été renouvellé en 1738 par le roi Louis
XV. aél:uellemem régnal1l .
C ecee túe Ce célebre avec beaucoup de Colenniré daos
les ég liCe d'Orient, autri bien que dans celles d'Oeci–
denc : cependant
I'affumption
eorporel le de la Vierge
n'efl point un an icle de foi , puiCqoe l'E gliCe ne l'a pas
décidé , & que plulieurs anciens & m odernes eo Ont
douté . 11 en rar que les Peres des quatre premiers /ie–
e les n'ollt rien écrit de précis Cur cene matiere.
U–
fuard , qui vivoit dans le neuvieme (jecle , dit dans Con
m an yrologe, que le eorps de la Cainte Vierge ne Ce
~rouvant
point fur la terre , l'EgliCe, gui en Cage en fes
.Jugemens, a mieux aimé ignorer avee pióté ce que la
divioe Providcnee en a fait, que d'avaneer rien d'apo-
e ryphe ou de mal fondé fur ce
Cujee
:
pita .t.git f obrí. –
tal E H/eji", cum pi. tat. Irefeire, 'luam alitl"id fri'Uo –
lum
&
apocr)'phum i"de tenmdo doc.r. ;
paroles qui
Ce
trouvent cnCOre dans le martyrologe d' Adon, & dans
plufieurs autres qui n'appellent point eette fcte
l'affom-
ASS
655
ptío"
de la fainte V iorge, mais feulement foo fom·
meil ,
dormitio
,
c'efl-a-dire
la f i t. de fa mort;
nom
que lui ont al1tri donné les Grecs , qui I'oor dé/ign¿'e
taotÓl par
I"~"<'''''''
trlpal
ou
paJ!age ,
&
tamÓl par
x.ifA""'c , fommeiJ
ou
repos .
éanmoins , la créance commune de l'EgliCe en qne
la Cainte V ierge cfl relfufcitée ,
&
qu'elle en dans le
cie! en carps
&
en ame . La plt1part des Peres Grecs
&
L aeins qui om écril depuis le
1
ve fi ecle Com de ce
Cenriment;
&
le cardinal Baronius dit qu'on ne pour–
roil Cans témérité alfurer le contraire . C'en au tri le
Cenrimeot de la F aculté de Théologie de Paris , qui en
condamnant le livre de Marie d'Agreda en
1697,
dé–
elara entr'autres choCes , qu'elle croyoit que la Cainte
Vierge avoil élé enlevée dans le del en corps & en
ame . C e qu'on pem reeuell ir de plus certain de la tra–
dirion depuls le
1
x
e (jccle, e'en
qu~
parmi les orne–
mens de égliCcs de R ome Cous le pape PaCehal, qui
m ourut en
824,
iI
en fait mention de deux, ou étoit
repréCemée
I'a.rfomption
de la
f~inte,
V ierge en Con eorps;
ce qui montre qu'on la croyolt des-Iors a R ome.
11
en parlé de ceue fete dans les capilulaires de C harle–
magne & dans les decrels du coneile de Mayence tenu
en 1lt3. Le pape L éon IV. qui mourur en
8í) ,
infli–
tua I'oél:ave de
l'affomptio"
de la Caime Vierge, qui no
fe célebroie point encore
¡;
Rome. En Greee eeue
fe–
te a commencé beaueoup plUlÓl, fous l'empire de Ju–
n inien, Celon quelques-uns; & Celon d'autres,
Co~s
ee–
lui de Maurice, comemporain du pape S . GrégOlre le
grand . André de Crete Cur
la
6n du
VI le
liecle, té–
moigne pourtam qu'elle n'étoir élablie qu'eo
pe~
d'en–
droies : mais au XII. elle le fut dans tout I'emplre, par
une loi d.e l'empereur M anuel C omnene . Elle I'étoit
alors égalemeOl en O eeident, eomm.e
iI
parol t par l'é–
plere 174 de S. Bernard aux ehanomes de L yon; &
par la créance commune des égliCes qui
Cuivoien~
1'0-
pinion de l'
affomption
eorporelle, eomme un
fe!lllme~t
pieux , quoiqu'i¡ n'eul pus été déeidé par I'Egltfe um–
verCelle.
Mart)'rol. a"áen.
Tille~ont,
,?ift.
eceléfiaft,
F
leury,
hift. ecelé[. tomo
VII:
Batllet,
'Ulel de¡ Sames
-
e
G)
"
d
*
A S S
o
M P T
ION
(1
s
LE]) E L,' )
de
e
l' Amérique Ceptemrionale dans le golfe de S. Laurent,
& l'embouchure du grand Ileuve du meme nom.
Long.
316. lat.
49. 30.
.
A
S S
O
M P
TI O
N ,
vilIe de l' .'\mérique
méridtOnal~.
dans le Paraguai propre, fur la riviere de Paraguat,
L ong.
323 . 40.
lat. mlrid.
2f·
30.
.
1
A
S
S O N,
e
Glog. anc. )
ville de l'Eolide, provm-
ce de l' Alie mineure; e'en mainteDant
Affo.
On l'ap–
pelloil autri .iadis
Apollo"ie.
A S S
<?
N A H
O"
A
s s o
N A,
r.
m.
e
Hift
r~od. )
c'el! le ltvre des Turcs qui coatient leurs tradmons.
C e mot en arabe;
iI
Iigni6e parmi les M ahométans,
ce que lignifie
mifna
parmi les Juifs.
Son""
veUl dire
une Ceconde loí , &
al
en I'anicle de -ce mot. L'alco–
ran
ea
I'écriture des M ahomélans, & la
Jo""a
ou
I'af–
fo na
comiem leurs traditions . N os 3uteurs
~ppellem
or–
dinairemem ce livre-U
zure
·ou
Sonne .
Ricault,
de
I'empir. GUoman . Vo)'ez
S
o
N N A .
(G )
A S S O N A N C E,
r.
f. terme uCieé
en RUtori'!ue
&
dan¡ la Potti'l"e,
pour lignifier la propriété qu'ont
eertains mors de Ce terminer par le meme fon, fans
néanmoins faire ee que nous appelIons propremem
ri~
me .
V!Jez
RIME .
L'ajjona",",
qui en erdinairement un défaut dans la
langue angloife,
&
que les bons éerivains
fran~ois
ont
Coin
d'éviter en profe, formoit une efpece d'agrémenr
&
d'élégance dans 13 langue latine, comme daDs ces
membres de phraCe,
milit.m compartl'Uit, . xereít"',.
ordinavit, aúem
/lIftravit.
.
Les Laeins appelloient ees fortes de chules
jimilit...
d.jinentia ,
& leurs rhéeeurs en Ont fait ulle figure de
mots . Les Grecs ODt autri connu & employé les
ajJo–
nanCeI
Cous
le titre d'
'I""~¡"'T".
po)'e,,-
H
o
M
o I 0-
T E' e. E U T
o
N.
(G)
ASSOR T I MENT,
r.
m.
temu de P cintttr.,
qui dé(jgne proportion & convenance entre les parties.
Un bel
"ffortiment .
Ces ehoCes (Ollt bien
"jJó,·ti".
On dit eneore
a(fortiment
de eouleur, pour peindre,
& I'on De s'en Cert meme guere que dans ce cas .
L'af–
f ortimmt
el1 eompofé de routes les eouleurs qu'on
~m
ploye en peinture .
e
R )
A S S O R T IR,
en e-rm. de
P
lumaffi.r,
e'en choi–
Cir les plumes de m l'me grandeur, & les alfembler avec
s couleurs convenablcs .
A S S o
R T 1 R ,
en t"me de H aral,
e'en donner
a
/