Table of Contents Table of Contents
Previous Page  729 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 729 / 864 Next Page
Page Background

ASS

?Iié~s

les unes Cur

les

aurre!,

&

on eu forme encore

une pile.

Quand tomes les feuilles que comient un volumc

om c!ré alfembld'es , collationnées , pliées,

&

qu'enfin

elles .ont pris le nom de

'pare;'s,

on alfcmble ces par–

lies comme on a alfcmbl

é

I~s

feuilles, de gauche

a

droire, en

commen~3nt

par les premiercs;

&

cela

s'ap~

pelle

mettre les parties en co'1's;

alors le

volum~

ea

\lmier. Si le livre a plufieurs volumes, on aíTemble

ces

volumes ainfi formés, en mcltanl le premier fur

le fecond, le fecond fur le rroifieme,

&<.

&

l'exem.

plaire ca complet;

il

ne Ini m:rnque plus que d'etre

~cndu.

A S S E M

B

L E'E ,

f.

f.

(Hift.

&

JurifPrlld.

)

jOIl–

~lion

qui fe filit de perfonnes en un meme Jieu

&.

your

le meme delfein. Ce mor ea formé du latin

adJ¡mll–

(are,

qui

ea

compofé de

ad

&

jim,,1

,

enfcmble. Les

t!.J/'emblles

da clergé font appellées

f)'"odes, con,iles,

&:

en Anglererre

eo"vorations,

quoique

l'affel1lklle

de

I'églife d'EcoíTc, qui fe fair rous les am, retienne le

nom d'

affel1lblle g¿nlrale. Vo)'a:.

C o N

V

o

e

A

T ION,

SYNODE, CONCILE,

&f.

Les

affembllet

des ju–

ges,

&<.

fonr appellées

eONrs,

/Xc.

Voye:<:

C o

u

R .

On appelloir

eomitia,

comices, les

affemblles

du peu–

pIe romain .

Voyez

C

OMtTt.A,

COMICE,

fj!c. L'aJ–

¡e",blle

d'un prédicareur

di

fon auJitoire; les acadé–

mies On! leurs

aj!emblles

ou leurs jours d'

affemblle .

Voyetr.

A

e

AD E

M 1

E,

&e.

Les

affembll<s

des presby–

réticn, en l\ngletcrre, ,'appellent alfe. fouven!, par ma–

nie~e

de reproche, de,

convmt;c"les. Vo)'ez

C o N–

VENT ICULIL

Sous les gouvernemens gorhiques, le pouvoir fupre–

me de faire des lois réfidoie dalls une

aJ/'emblle

des é–

lars du royaume

~

que I'on eenoie tous les ans pour la

ml!me fin que le eiene le parlemenc d'Angleterre.

1I

fubfiae encore aujourd'hui quelques foibles reíles de

cet ufa¡¡e dans les

aff,mb./lu

annue\les des états de

L anguedoc, de

Bretagn~,

&

d'un 'petit nombre d'au–

tres provinces de France; mais ce ne fom plus que

les ombres des anciennes

aJ!embUes.

11

n

1

y a qu'en

Angleeerre , en Suede,

&

en Pologne, que ces

af–

fomuUes

one conCervé Icurs anciens pouvoirs

&

privi–

Ic:ges .

AffembUes d. champ áe MarI. Voye>:.

C

H

A.

M

P.

DE

MARS,&C.

A SSE

M

BL E'E, ea un mot ufieé particulierement

dans le monde, pour exprimer une reSuuion ou com–

paguie de plufieurs perfounes de I'un

&

de I'autre fexe,

pour joüir du plailif de la converfation, des nouvel–

¡es,

du jeu,

&f.

Q."artier

ou

place d'aJ!emblle

daos un camp.,

&f.

Vo)'ez

Q

u

A

R

T

1

E R D' AS

S

E

M B L

E'E. Qn fe fere

aulli du mm

aJ!emblle

dans

l'art milita;",

PQur défi–

gner l'aélion de bame une feconde fois la caille ou le

tambour, avaut que I'on fe mette en marche .

Voyez

TAMBO UR.

Quand les foldats entell<lent cet appel, ils abbattent

leurs tentes, ils les J'olllellt,

&.

vone Ce meme fous les

arme,. Le rroifieme appel Ju tambour ea

ap.pe

\lé

la

marfhe,

de meme que le premier s'appelle

la g ¿n¿ra–

le. Voyez

GE'NE' RALE.

(H)

On die auffi

U'I<

affemblle de crlanfÍ.r.s, Nne affem–

bUe áe n¿gocians .

L es

a.Demblles

g¿nérales des lix

corps des Marchands de la ville de 1'aris, fe tiennent

dans le bureau du corps de la Draperie, qui en ea le

premier.

(G)

A

s

S

E M

BLE'E

S,

adj.

f.

pI.

en A,nata,.,ie,

épithete

de glandes qui Cont voifilles les uncs des autres .

Voye;;

ATTRO UPE'ES

&

GLA NDE .

(L)

A

S S

E

M

n

L E'E,

en terme de .ChaJ!e ,

c'ea le líeu

ou le rcndez-vons ou tous les chalfeurs fe trouvent.

A

SS E

M B

LE R ,

dans pltt.fie1lrs Ares,

c'eíl met–

tre lOutes les pieccs

a

leur place, apres qu'e\les fOn!

lailIées.

A SS E

M

BLE R

"n cheval, (Manlgq.)

c'eíl lui te–

oir la matn en Cerran! fes cuilfes, de

fa~on

qu'i! Ce ra–

courciffe pour ainfi dlre, en rapprochanc le train de der–

riere de celui de devam ; ce qui lui releve Ics épaules

&

la

t~te.

(V)

A

s

S

E

M B

LE R

'"

L;brai,;e ,

o'ea réunir enfemble

on pluficurs feuillcs, ou p.lufieurs partias, ou plufieurs

volumes d'un meme livre, ainfi qu'il a été d/t

&

dé–

uillé plus au long au

mot

ASSEMBLAGE.

• A S S E N, petire viII

e

de MollaBde, dans la fei–

gneurie, d'Ower-

y

Ifel .

• A

S

S E

N S E, ville ma,it,ime de Danemark, dans

lllle de Fionie.

Long.

28;.

la:.

fj'.

If.

'l'.me l .

ASS

651

A

S

S

E

O

1

R

m,.

",ve,

c'eíl,

ch,>:. lu Túntl/y;,,.I,

la préparer, y meme les drogues

&

ingrédiells nécef–

faires, pour qu'on pui/Te y laiaer les éwff'es, laines"

foies,

&f.

en bain. Le chcf.d'oouvre des afpirans el1

mairrife, efl d'

affeoir

une cuve d'iuoe effieurée,

&

de

la bien ufer

&

tirer, jufqu'i ce que le chef-d'reuvre

foit aceompli.

Voyez. !'art;cl.

92.

du 'l'einturiers,

f.!f

I'areicle

TE I N

T U R E

de notre Dilliomu';re .

Le ré–

g lement de 1669 dó:fend de réchaufter plus de deu%:

fois une cuve allife de gueCde, d'indigo,

&

de paílel.

pOur les draps qu'on vcue tcindre en noir.

A

s

S

E o IR , v. aél.

en Arehiteaure

&

M afonne–

r;e;

c'ea pnCer de niveau

&

a

demeure les premiere.

pierres de fondations, le carreau, le pavé,

&c.

(P)

A

S S

li

o

I R

Utl

eh.val fur les hanches,

(

Manlge

. )

e'ea le

drelf~r

¡¡

exécuter fes airs de manége , ou

i

galoper avec la croupe plus balfe que leS ¿paules .

Af–

feo;,' le !er,

e'eíl le faire poner.

Voy.z

POR T

l.'.

R..

( V)

• A S S E R,

r.

m.

(Hi(l. anc.)

efpece de bélier

des anciens, que Vegece décrit de la maniere fuivan–

te. L'

affer

eíl une pOlllre longue, de moycnne gll6lf.

feur, pendue au mat, de m"me que la vergue,

&

fer–

rée par les doux boues. L orfque les vailfeaux cnnemis

venoieue i l'abordage, foit a droite, foie agauche, on

fe fervoit de cette poatre; poulfée avec violenee, elle

renverfoie

&

éeraroit les foldaes

&

les matelots,

&

[ai"

faie auffi des trous au navire .

• A S S E R A, ville de la Turquie, en Ellrope,

dans la Mac¿doine, fur la riviere de Vera, proche Sa–

lonichi.

• A

S

S E

S ,

f.

m.

pI. peuples de la Guinée, en Afri–

que, fur la có're d'Or, fore avant dans les terres, ao

couchallt de Rio de Volla.

ASSESSEUR,

r.

m.

(Hifl. m odo

&

JI/riJpr.)

ea un adjoim, dOn! un maire de villc ou aatre ma–

giílrae en chef d'une ville ou cité, fe faie affiaer dans

le jugement des proees, pour lui fervir de confeil.

11

y en a en eiere d'office dans plufieurs juriCdiélions.

Voyez

M A

1

RE.

JI

faue que.

l'aJ!effeuT

foit hO,mme

gradué.

Quand il n'y a qulun juge dans une ville, ou i! n'y

a po/m de maire, on l'appelle auffi en quelques en–

droits

aJ/'effe ur .

00

appe(le aum

affeJ!,,,rs

les confeillers de la cham–

bre impériale .

11 Y

a deux efpeces

d'aJ!eff,"rf

dans cette chambre

impériale,

I'ordina;re

&

I'extraordinair< .

L es

affef–

jeurs

ordinaires fom a préfent au nombre de quarante–

un, dom cillq fone élus par l'cmpereur, favoir trois

comtes ou barons,

&

deux jurifconfulres, ou deux avo–

caes en droie civil; les éleéleurs en nommellt dix , les

fix

cercles dix-huit,

&c.

lis

agilf~nt

en qualité de con–

feillers de la chambre,

&

ils ont les appoimemens 'qui

y fom

attach~s .Voyez

IMPE'RIAL

G'

GIiAMllRE .

(H)

AS-SETE-IRMANS,

Hes

d'Afrique, dans

l'Océan éehiopique, décou\¡ertes

par

les Portugais, ao

nnmbre de fepl,

&

appell6es par les F

ran~ois

les

Sepe–

FrereJ

~

A S

S E

T

T

¡;;;

vo)'e~

E

S

S E T TE.

ASSEZ, SUFFISAMMENT,

(Gramm. )

ces deux moes fone tous deux relaeifs a la quantieé ;

mais

affez

a

plus de rapport

a

la quantité qu'on veut

avoir,

&

ft<ffifamment

en a plus

il

celle qu'on veut

emp!.o)\er. L'avare n'eíl a jamais

affez.;

le prodigue

jamais

ft,.¡fifammcnt .

On

di~, ~'efi

aJ!ez,

quand on

n'ell v.eut pus dav:llltage;

&

cet"

fuffit ,

quand

on

a ce

qu'il [:lut.

A

I'égard des dores, quand il

y

a

affez ,

ce

qu'on aj011reroie reroit de trop,

&

pourroie nuire;

&

qunod il

y

a

frtffifiVtW<mt,

ce qui s'aJ ol1teroir de plus,

memoit I'abondance-

&

non

I'exd:~ .

0 0

dit d'un petit

bén6tice, qu'i! rend-

fuffifa".ment

;

mais

00

ne dit

pa~

qu'on ait

aj¡:ez

de fon revenu.

AJ/.z

parolt plus gé–

l1éral que

Iu,ffi(amment. Vo)'!z Synon. fra,tp.

A S.S I [).A R IUS

POUl'.f:

S S

E

DA'

R:

1

U

S,

fub.

m.

( Hifl. ane.

)

gladiateur qui combattolt allis fur

UD

char.

Effedllm,

char ou chariOl, dit

M.

Ducange,

eft

'1uafo aJ!cdum. ab aJlid'endo.

Le

ch

~ngel.lle.nt

de quel–

ques lemes,

aife.

ordinaire dans les 1l1fctlp.tlons. a for–

k

mOl

a:fítdttr'it'~

de

effedAritts.

011

voie

dal1S

Sué–

tone qu'un gladiateur nonuné

P ojius,

combattoit ainli

fur un cmr,

&

exciea la jaloufie de l'emperellr Gali–

gula, qui fonit du fpeélacle. el> fe· plaignallt que le

peuple donuoit plus d'applaudilTemcns

¡¡

ce Pofius,

qu'¡¡ Illi-meme

P ojio. eJ!edar;Q.

Cetee maniere de com–

battre aRome' fut

dei

chars

daos

lei. fpeél-acles, s'é...

Xxu:

1I

toit