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Asr

poinr de rendre do f.1ng

p~r

la pl:Úe. Cettc expéricnce

8

fuite & répéeée plol1eors fois fur d'aucre ferpeos de

ce

pays; rels que

13

eouleuvro ordinaire ,

l:!.

eoulcovre

a

eollier) & l'oeyer, qui n'om donn¿ aoeone m3rque de

venio.

Il

feroir

¡¡

l'ouhailee que ces expériences fulT'em

bien eoooucs de tour le monde; on ne craindroit plus

ces ferpel1s, & leur morCure ne donncroil r as plus d'il]–

qúi¿tude qu'elle oe eaufe de mal.

Vo)'a.

S

E R P E

jo¡

T .

(1)

Cependam) felon plulieurs aureurs, le meilleue re–

mede comre cerre piquure ell I'ampurarion de la par–

tie affeétée ; linon on fC3rifie les eh3irs qui fout

aox

enyirons de la piquure jufqu':\ l'os, afin que le venin

ne fe commuoique poim aux p3rties voilines , & I'on

doir 3ppliquer des eauteres fur les aurres; ('ar le venin

de

l'aiPic,

diCent-ils,

auffi-b¡el~

que le Cang du raureou,

tige les humeurs dans les 3r1eres . P. lEginene,

li'/J.

V.

ch. xviii.

011

peur, fel on d'aulres , &uérie

la

piquÓre

de

l'aiP'c ,

auffi-bien que cclle de la Vlpere, en oiguanr

la panie affeétée ayec de l' huile d'olive chaude: mais'

le meilleur remede ell de n'avoir point de peur .

(N)

A

S

PIe,

(Art. milit.)

011

a

donné

~utrefois

ce

110m

a

une piece de cauon de dou'l.e Jivres de baile , qui pe–

foit

42S'0

Jivres .

(Q)

A

S P 1R A

N

T,

adj. m.

<n Hyáralllitfue :

on ap–

pellé un ruyau

aiPirant,

cel ui dom on fe rert dans une

pompe pour élever l'eau

a

une certaine hauteur .

II

doir

erre d'un plomb moulé bien

ép~is

& reforgé , de crain–

te des foufilures qui empechotoient l'eau de momer.

(~)s

PI R A N T,

~dj .

pris Cubil. cn celui qui afpire

a

quelque choCe, qui ycut

y

paryen ir: iJ fe dir parrieu–

Jierement des

~ppremis

qui vculent devenir mairres, foit

dal)S les lix corps des Marchands de Paris, foir

d~ns

les communautés des Arls & Méticrs .

AJpirant

la maítriJ.

dans les lix corps des Mar–

ehanéls de Paris, ell celui (ju! ayant l'age requis, fait

fon rems d'apprentilT'age, & feryi chel. les mailres, aCpi–

re a fe faire receyoir mattre lu i- meme.

PerConne ne peut afpirer a e:re rer;(j Marchand , qu'il

n'air yingr ans accompl is,

&

ne rapporte

le

brever &

les certificats de fOl)

apprl'n¡ia:~ge ,

& du fervice qu'iJ

a fair depuis cQe¡. les ma1lres . Si le contenu aux cer–

tificars ne fe Irouyoit pas vérirable,

l'aiPirant

feroir

déchu de la maitriCe; le

m~hl'e

d'appremilfage qui au–

roir donné fon certificar, coodamné en

1'00

livres d'a–

mende,

&

les

¡¡U

tres C!ertificateurs chacun eo

300

li–

vres .

L'

a{pira"t

J

la maítriJe

doit étrc interrogé fur les Ji–

vres

&

regillres

¡¡

partics doubles &

¡¡

partles limpies;

fur les lemes & billcrs de change; fur les regles de

I'~rilhm~rique;

fur les parties de l'aune, fur

fa

Iívre &

poids de mare; fur les mefures

&

les poids, & fur les

<jllalités des marchandiCes

~lItam

qu'il doit convenir poue

le commerce dollt il cnleod fe meler.

11

en défendu aux particuJiers & aux communautés

de preudre oi rceevoir des

aJpiran!

~ucuns

préfells pour

leur réceplion, ni autres droits que eeux qui font por–

t~s

par les Ilatuls,

filUS

quel que prércxre que ce puíae

Clre

a

peine d'amende, qui ne peu t

~Ire

moindre de

100

'Iiyres .

11

efl auffi défendu

a

l'aJpirnnt

de faire au–

euo feflin,

3

peine de nul \i lé de

f~

réeeprion.

Outre ces réglemens gén¿raux, porrés par les arti–

eles

3 , 4

&

S'

du rit.

r.

de Pord. de

1673 ,

chacun

des

fix

corps de Marchands en, a de particu liers, foit

pour le rems d'appremilT'age, foit pour eelui du feryi–

ce che'l. les mah res , foir poue le chef-d'reuvre : les

voici.

Daos le corps des

Dr~piers-ChaulT'etiers,

qui efl le

premier des lix eorps, les

"Jpiran!

a

la maítriJ.

ne

fOlu point renus de faire chef·d' ceuyee; il fuiEr qu'i1s

ayem feryi les M arehands D rapiers trois ans en quali–

d·appreotis. & deux ans de¡>uis la fin de leur appren–

JjlT'age .

Quoique les Apothieaires , Epiciers, Droguilles, Coo-

1ifcurs & Ciriers, ne fulI'ent qu'un & meme corps, qui

~(!

le deuxieme des

fi¡

corps de Marchands; Déaomoins

les

AiPirnn¡

fom renus de difféeentes choCes, felon l'é–

tar qu'ils veulent

embr~lI'er

dans le corps.

Ceux qui a,í'pirent

¡¡

la Pharmacie ou Aporhieairerie.

dojyen~ ~voir

fair quatrc ans d'appremilI'age

&

fix

an–

nées de ferYic\!

cbez

les maitres: outre cela ils doivent

étre examinés & faire chef-d'reuvre .

Dans le corps des Marehands Mercicrs-Groffiers–

Joüaill iers, qui ell

k

troifieme des lix corps, les

oJ–

p;ranJ

ne fom alfujelris

a

aucun

ehef~d'reuvre;

il futEt

pOlle étre admis

a

maitrife, qu'ils ayent été au feeyi-

ASP

ce des brchand' Icrciers trois aos en 'lualitc! d'ap–

prcmis , & uois autres apres leur apprcntu1age

en

qua–

Iiré de

gar~ons.

D aos le corps des

M~rchaods

Pelleliers-H nubnooiers–

Foureurs, qui ell le

qu~tricme

des lix eorps les

aJpi–

ra"J

a

la maitriCe doivem juflificr de leur appremiCJage

& dlJ fcryice chet les mattres; Cavoir, quntrc

:1IIS

d'ap–

prentilT'nge & quatre ans de ferYice, & ils fom obligés

a

chcf·d'reuvre .

Ceus qui

af~irem

a

erre. rer;t'ls .dans .le corps des M ar–

chands Bonneners-Almulclers-Mltonl1lers, qui ell le cin–

quieme des

fix'

corps, fom

~uffi

lenus de faire chef–

d'reuy re. &

do~vent

avoir fair leur

appren~iC\~ge

de cinq

ans , & . le feevlce des maures

pend~nt

clllq autres an–

nées.

Enfin ceux qui aCpirent

a

fe fuire receyoir daos le

fixieme & dernier eorps des

March~nds .

qui ell celui

de l'Orféyeerie , doivem jullitier de huir ans d'apprenrif–

fage & de dec..x ans de fervice chc'l. les matlres: outre

cela ils fom encore obligés de faire chef-d'amyre, &

de donoer caurion de la fomme de

1000

Jivres.

Les

0iPiran¡

J

la maíeriJe

dans les communautés des

Arts & métiers, om auffi leurs réglemens, leur tems

d'appremilT'age , celui du fervice chet les mai rres, &

lem chef-d'reuvre: milis preCque tous differem fuinnt

la divcrJité dcs profcffions & des ouvrages qu'on

y

fuir.

011

rrou\'era dans ce D iétionnaire les dérails les plus

importans

:l

cet égard fous les noms de difli!l'ens l\rts

&

1\1

ériers.

(G )

A

S

P IR A

T

l O N ,

f.

f.

(Gramm. )

Ce mOr ligni,

fíe

propremcllt I'aétion de celui qui rire I'nir eXléflcur

co-ded:ms . &

l'expiratÍfn,

ell

1'~aio[J

par laquelle

00

repoufTc ce

m~me

air en-dehors . En Gramlllaire par

nJpiration ,

on entend une eertaine prononciation furte

que l'on donne

3

une leme,

&

qui fe fai t par

aiPira–

lion

& eeCpirarion. Les Grccs la marquoiem par leue

eCprir rude " les Latins par

,h,

en quoi nous les aYOIlS

fuiyis . Mais nOl.e

h

ell rrcs-fouvel1l rnuette, & ne

m~r­

que pas toüjours

l'aJpirntion:

elle ell muette daos

hom–

me . ho",,'te ,

hlroi'n~,)

&c. elle ell aCpirée en

haut.

hnMeur , hlroJ ,

&c.

v oy.

H.

(F)

A

s

P 1 R A T

IO N,

f.

f.

en

la mclme

choCe.

'"

l-Iy–

drnlllir¡uc,

qu'

nfcenjion.

L'c3u dans les pompes ne peur

guere clre arpirée qu'a

2)

ou

26

piés de hauI , quolque

I'on puilT'e

I~

pOlllT'er, fuivam les regles , juCqu'iI

32

piés ,

pouryu que I'air exrériellr comprime la furt:'ce de I'eau

du puils ou de la rivierc dans laquelle trempe le myau

de

l'aJpiration;

aloes

I~

colonne

d'~u

fait équilibre a–

vec

I~

colonne d' air . Si on

n'~Cpire

l'eau qu'a

l O

ou

26

piés de haur, e'ell

~tin

que le pillon aie plus

de

vi–

vaciré & plus de force pour tiree I'eau .

V oyez.

Al

R •

P

o

M PE .

(K)

ASP IRAUX, f. m. pi. fe dil dans la plllpart

des

labor~toires

011

I'on employe des

fourn~ux ,

d'un

trou pratiqué devam uu fourneau, & recouvert d'une

grille. Ce rrou fert a defeendre ou a pénérrer dans le

fourneau pour en tirer la cendre, &

a

pomper l'air pour

animer le feu & chalI'er les fumées dans la cheminée:

c'efl pour cela qu'iI n'efl couvert que d'une grille, quoi–

que cela foit moins commode aux ouyriers qui rravail–

lenr autour des chaudieres .

VOY'''''

F

o

u

R

jo¡

E A U •

Or–

dinairemem dans les laboratoires

011

I'on rafine le fu–

cre, deux

tJ.fpiratlx

futEfenr pour un fourneau de rrois

chaudieres .

A

S P 1R

E'E adj. f.

t<rm.

d.

Grammair<;

Icure

ar–

pirle.

La méthode Greque de

P. R.

dit 3uffi

nJpi–

rant e.

ni.

KJ..:r1J'"".

T4Ü.

(ont

I~J ttntt~l,

E ;

pOllr moy."neJ Jont rCflleJ :

C e! troiJ,

Bi.,..a. ,

rá.p.p.t& .

bb."T.)

AlpirantcJ

~;.

xi. e i-rc.

Autrefois ce ligoe

h

étoir la marque de l'aCpiration.

comme

iI

I'ell eneore en Latin, & dans plulieurs mots

de norre langue.

00

partagea ce ligoe en deux parties

qu'on arronéir; l'une Ceryit pour l'efprir doux, & l'au–

tre pour I'efprir rude ou apre . Notre

h niPirt.

n'cfl

qu'un eCprir apre , qui marque que la voyeHe qui la

fuit, ou la conConne qui la précede, doir erre aceom–

pagnée d'únc aCpiration.

R h.torica ,

&c.

En chaque natioD les organes de la parole fuiyem un

rnouvemem parriculier dans la prononciation des mots;

je veux dire, que le meme mor ell peononcé en cha–

que pays par une combinaiCon particuliere des organas

de

la

parole : les uos prononccnt du golier, ¡es aurres

du haut du

pal~js ,

d'autees du bour des levres,

b e.

De