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ASP

le tout fera cuit, dérayez des

jaune~

d'ceufs avee de

la

creme dc rair; jetccz-y vos

aJper$tJ;

faires rier la r.,lU–

ce,

&

f"rvcz: vous aure7, des

aJp<rges

ell petits pois.

Les

aJp"gu

cn ragoue fe mettem cuire da

liS

I'eau,

apres qlloi 011 les fait égouttcr: 011 les faupoudre de

fel mellu; 00 Icur prépare une raace au beurre, vi–

naigre, ¡el

&

mufcade,

&

00 les arrange dans certe

fauce.

Les

n[perges

A

l'huile demandent encore moins de fa–

S;0ll; on les fnit cuire a l'eau, on les égoutte,

&

011

les met fur un plat: on a daos une fauciere du vinai·

gre, de l'huilc

&

du fel dont chacun fe fert.

L'ajperge

ordinnire,

a(paragus [ativa.

C.

B.

contient

beaucoup d'huile

&

de !él ellentiel; 00 fe fert en Me·

decin~

de fa femence

&

de fa r3cine.

La racine eft apéritive, propre • chalI'er la pierre

&

le grnvier des reins, pour lever les obílruélions du me–

fentere, de la rate, de la matrice

&

des reins .

C'ea

un apéritif des plus chauds : 00 la met au nombre des

cinq rncines apéritives majeures.

Les baies rouges, {eches

&

en poudre, font utiles

dans la dylI'enterie

&

le crachement de fang.

L'aJperge

f~uvage

ea odorante,

&

contient un fuc

glutineux q,1i doone une couleur rouge au papier bleu.

Son [uc approche du tartre vitriolé, aillous dans beau–

coup de phlegme. La racine ea tempéeante

&

apéri–

tive.

(N)

A S

PE

R GIL L V S,

genre de plante qui ne diffe–

re du

botryeiI

&

du

byJJltI ,

que par l'arr3ngement de

fes remences; car nous les avons toujours vues arron–

dies ou ovales. Elles font attachées

¡¡

de longs ti la–

mcns qui font droits

&

noüeux,

&

qui tiennent daos

de ccrraines plantes a un placenta rond ou areoncli; fur

d'aurres crpeces ils font attachés au fommet de la tige

ou aux eameaux ,

r.~ns

aucun placenta,

&

ils relfemblent

• :lUX

épi de l'eCpece de

gramen,

qu'on nomme vulgai–

cernent

pié-de'poule.

Ces tilamens tombent d'cux - me–

mes qu:md ils [om murs,

&

aloes les femences fe fé–

porellt Jes unes des autres.

N ova plantarum genera,

par

M .

Micheli .

Voy.

P

L' A N TE .

(1)

' . A S PE R

1

E JO,

(Géog. ane.

&

mod.)

ville rui–

née d'ECpagne au royaume

&

V

alence .

iI

Y

a au meme

royaume un bourg appellé

Afpc,

biti des ruines de I'an–

cienne Afpe . La riviere de Lerda coule entre Afpe

&

Ajperiejo.

A S P E R l

TE' ,

f.

f. ."

ttrme de Phyji'lue,

ea la

meme chofe

qu'áEreté. Voya.

A

P R E T E' .

(O

J.

• A S P E R O S A, ville de la Turquie en

~urope,

~ans

la Romanie, CUt

l:l

c6te de

l'

Aechipel.

Long.

42.

fO.

lal.

4

0 .

r8.

A

S P

E

R

S

ION,

f.

f. (

7'hlolog.

)

du laqn

ajptr–

tere,

tormé de

ad

&

de

jpargo,

je répands.

C'eft I'aaion d'afperger , d'arroCer , ou de jetter

<ra

&

la avec un goupillon ou une branche de quelqu'ar–

brilfeau, de I'eau ou quelqu'autre fluide.

VOy<1r.

G o

u- .

PILLON.

Ce terme ea principalement conCacré aux cérémonies

de la religion , pour ex primer I'aaion du pr<' tre 10rCque

dans I'égllfe il répand de I'eau benite fur les affiaans

Ol!

fur les fépultureS des tideles . La plurart des béné–

diéliuns fe eerminent par une ou plufieues

ajperjiolts.

D~ns

ies paroilI'es

I'afperjion

de l'eau benite peécede

tous les ditnanches la

~rand'melI'e.

Quelques-ulls ont foutenu qu'on devoit donnee le ba–

pteme par

ajperjion;

d'~utres

prétendoient que ce devoit

';tre par

immerJion.'

&

ceue

d~roiere

cO\ltume

a

ér¿

alfez long-tems en ufage dans l'Eglife . On ne voi, pas

que la prcmiere

y

ait été pratiquée .

Voy,,:.

B

A P T

€,–

ME ,

IM ~I ERS ION,

&

ASPERSOIR.

(G)

• ASPERSOIR,

f.

m . (Hift. an&.&mod.)in–

firument compofé d'un manche garoi de crins de che–

val chcz les anciens,

&

de foie de porc parmi nous ,

dont irs fe Ceevoient pour s'arrofee d'eau lultrale,

&

dont

1l0US

nous fervoos pour nous arrofer d'cau benite.

V.y.

Antir. PI. V Ill. fig .

13.

1m

afper[oir.

Les Payens a–

voient leurs afpeelions, auxquelles ils attribuoient la ver–

III

d'expier

&

de pueitier. Les pretres

&

les facritica–

reurs re préparoieot aU N facritices; I'ablurion étoit une

des prépararions requiCes: c'ea pour quoi

iI

y avoit a

!'entrée des tetÍt plcs,

&

quelquefois dans les lieuI [ou–

terrains , des rérervoirs d'cau ou i1s fe lavoient. Cette

ablution étoit pour les dieux du ciel ; car pour ceux

des enfers ils

le

conrentoient de I'afperfion .

Voya,

S

A–

~IU F ICE S.

A S PE

R

UG

O,

rapelte,

genre de plante a fleur

monopétale f;li te en forme d'emonnoir,

&

decoupée.

Le

calice elt en forme de godet ;

il

s'applatit de luj–

Tome l .

ASP

m ~me

quand la fleur

ea

tomb':e :

iI

en fore un pillil

qui ell attaché :\ la parrie potlérieure de ' Ia Ileur, com–

me un clou,

&

qui

ea

entourée de quatee embryoDs.

Ces embryons deviennent dans la fuite des femences

qblongues pour l'ordin3ire; elles n!ürilI'ent dans le ca–

Irce, qui devient beaucoup plus grand qu'¡¡ n'étoit lorf–

qu'il foateuoi t In Ileur,

&

qui ea alors

Ii

fort applati.

que fes parois Ce touchent

&

fom adhérentes. Tourne–

fort,

ln/f. rei b"ú. Voyelr.

P

L A N TE.

(1)

• ASPHALION,

(Mytb . )

nom fouslequelle8

Rhodiens bitirent

un

temple

a

Neptunc dans une

He

qui parut fur

la

mer,

&

dont ils fe mirent en polfeC–

tion.

11

fignilie

ferme

,

/fable

,

&

répond au

/fabilitor

des Romains,

&

Neptune fut ré" éré daos plulieurs en–

droits de la Grece fous le nom d'

AJpbali." .

Comme

on lui amibuoit le pouvoir d'ébranler la terre, 00 lui

accordoit 3Um celui de I'affermir.

AS

P

HA LIT E,

terme d'Anatomic,

qui fe dit de

la cinquieme vertebre des lombes.

VOy<1r.

V

E R T E–

BRE.

On I'appelle ainti

:l

caufe qu'on la cOD<¡:oir comme

le fuppore de toure I'épine . Ce mot ea formé de la

particule privative .:

&

.,J....,

je ["pplante .

(L)

• A S P H A L TE,

aJphaltlls

,

tum.

On a donn6

ce norro au bitume de Judée, paree qu'on le tire du

• lac

Afp~altide;

&

en général tout bitume folide porte

le 11010

d'~[phalte :

par exemple, le bitume que I'on

a

uouvé en Suilfe au commencemeor de ce fiec1e,

&c.

L'

aJphalte

des Grecs ea le bitume des Latins.

Le bitume de Judée ea folide

&

pefant, mais fad–

le

a

rompee. Sa couleur ea brune,

&

m~me

noire; il

ea luiCant,

&

d'une cculeur "élineufe tres-forte , fur–

to\lt 10rCqu'on I'a échauffé:

i~'

s'enllamme ailémet¡t.,

&

iI

Ce

liquetie au feu . On ..rouve ce bitume en plu(¡eues

eodroits; mais le plus eaimé ea celui qui vient de la

mer Morte,

autrem~l1t

appellé

lac ajphalt;'lue,

dans la

Judée.

C'ea

dans ce ,.¡¡eu qu'étoient autrefois

Sodo~é'

&

Gomorre,

&

les :lutres viltes fur lefquelle. Dleu lit

tomber une pluie de foufre

& .

de feu pour punir leurs

habitnl1s. II n'eft pas dit dans l'Ecriture-fainte que eet

endroit ait été alors couvert d'un lae bitumineux ; 011

lit fculement aux

27.

&

28.

,'er[els du xjx. ehap. d,

la GeneJe,

que le lendemain de cet incendie Abraham

regard3nt Sodome

&

Gomorre,

&

tout le pays d'alen–

tour, vit des cendres enllammées quí s'élevoient de

la

terre comme la fumée d'une fournaiCe. On voit

au

xiv. chapo de la Gen .

que les roís de Sodome , de

Gomorre

&

des trois villes yoilines, Cortirent

de

che?

eux pour aller a la rencoorre du roi Chodorlahomor

&

des trois autres rois fes alliés, pour les combame,

&

qu'ils fe cencontrerem tous dans la valtée des Bois,

O"

il

Y

avoit bealleoltp

tie

puiu de b;fume.

Voy.

auffi

Tac.

Hifl. liv.

v..

e. vj.

11

ell

a

croire qu'il fort une

graod~ quantit~

de

bi–

rume du fond du lac Afphaltique , i! s'éleve au-de/Tus

&

y furnage.

11

eft d'abord liquide,

&

Ii

vifqueux qu'a

peine peut-on l'en tiree; mais i! s'épaiffit peu-a-peu,

&

ir

devient auffi dur que la poix feche. On dit que 1'0-

deur puante

&

pénétrante que rend ce bitume ea tort

contraire au! habitans du pays,

&

qu'elle abeege leurs

jours; que tous les oireaux qui palI'ent pae-delfus ce lae

y

tombent mom,

&

qu'il n'y a aucun poilfon dans

ces eaux. Les Atabes ramalI'ent ce bitume, lor[qu'i! efi

encore liquide, pour goudronner leurs vailfeaux .

l1s lui Ont donné le nom de'

larabé de Sodome;

fou–

vent le mot

karabl

fignitie la merne chofe que

bitume

dans leur langue. On a auffi donné au birume du lae

Afphaltique le nom de

gomme de funlrailles

&

de

mumie;

parce que che? les Egyptiens, le peuple em–

ployoit ce bitume

&

le pilfafphalte, pour embaumer

les corps morts . biofcoride dit que; le vrai birume de

Judée doit etre d'une couleur de pourpre brillante,

&

qu'on doit rejetter celui qui el! noir

&

melé de matie–

res étral1geres: cependant tout ce que nO'J$

e~

avons

aujourd'hui eíl 110ir : mais

ti

on le calfe en petlts mor–

ceaux,

&

Ii

on regarde ii·teavers les parcelles,

~n

ap–

per~oit

uoe petite mIme d'un jaune .couleur de

iaf~an:

c'eíl peut-etre

13

ce que D iofconde a voulu dlre.

Souvent on nous donne du pilI'arphalte durci au fe,!

dans des chaudieres de cuivre ou de fer, pour le vral

bitume de Jud¿e. On pourroit auffi confondre ce bi·

turne avec la poix noire de

S~ockhol~,

parce

9

u 'ellc

ea d'un noir fort luifaor :

mal~

elle o eft pas

b

dure

que le birume de Judée,

&

elle a. ainli que le pitfa–

Cp~alre,

une odeur puante qui les fait aifémem recon–

noltre .

Vvvv

lo