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AS!

paleJ foot Sumatra, Borneo, Java, 1'lIe des

C~lebes,

les Moluqucs, les Philippioes, les Maldives : elJe peut

avoir d'occideot en orient environ 17fO lieues,

&

du

midi au repteotrion

I

no.

L es peuples de ce vane comineot, ceux rur-tout qui

en

occupeot le milieu,

&

qui habitent les c6tes de

1'0-

céan

rep.tentrio~al,

nous fom peu conous: excepté les

Mofcovues qut en polfedeot quelque portion ,

&

dotlt

les caravand en traverfent tous les nns quelques el1-

droits, pour fe rendre

a

la Chine, on peut dire que

les

Ellrop~ens

n'y font pas grand négoce. S'il y a quel–

que chofe d'important

a

obferver fur le commerce d'

11-

Jr-~,

cela ne concrme que les c6tes méridiooales

&

o–

rientales: le leaeur trouvera

llUI

différens anicles des

noms des lieux, les délails généraux auxquels DOUS nous

fommes bornés fur cet objet.

A SIL LE,

afilhu,

infeae que quelques auteurs Ollt

confondu avec le taOn ; cependant 00

a

obfervé des

ditrérencei marquées entre I'un

&

I'autre, quoiqu'i1s fe

relfemblent

iI

quelqucs égards.

L'afill.

tourmeme bcau–

eoup les breufs,

&

les pique vivement; on dit que fon

bourdonnement les fait fuir dans les forets,

&

que s'ils

oc peuvcnt pas I'évitcr, i1s fe meltent dans I'eau juf–

qu'au ventre,

&

qu' i1s fe jettent de l' cau par-delfus

le corp! avec leur queue, pour faire fuir les

afilies.

C'en

pour cettc raifon qu'on

a

appellé ces infeaes

»

1I1.fc

,.

bon–

ri,t

1,,1

b",.llIri",.

M ouRet leur dotme le nom

~rec

:,~,,,:

mais

iI

convient que ce meme 110m app:mient

aum

a

d'autres infeéles. M. L inn:x:us diaingue

I'afille,

r

~/lTJIJ,

&:

l~

taon, en trois genres dépendans d'une

m2me clalfe;

&

iI

rapporte trci"Le efpeces au genre de

l'afil/•.

Fauna Suecica,

pllg.

308.

V.

l

N S E

e

TE.

(1)

d

S

I

N Al R E S, adj.. pris Cubn.

(Hifl. al1c. )

tetes

que les Syracufains célébr-oicm en mémoire de I'avan–

tage qu'i1s remponerent fur Nicias

&

D emonhcnes, gé–

néraUI des Athéniens, aupres du /leuve

Afinarius,

au–

jourd'hu;

Faltonara,

rivicre de Sicile.

(G)

• A S

1N

A R A, petite .Ie d'ltalie, pres de la c6te

occidentalc de la Sardaigne.

L ong.

~6.

lat.

41.

A S

1

N E

I

(bit. )

Cynonyme dont on fe fert au pa–

·In/s

pour éYlter le mot

';n.,

qui

a

quelque chofe de

trivial.

(H)

• A S

1

O

N-G A BE R,

ville d'ldumée, fur le bord

de la mer Rouge.

• A

S 1

O

U

T

H

o..

S O l O

U T H,

vilJe de la hau–

te Egypte .

• A

S I S

1

A, ville d'l11yric, dans un lieu qu'on ap–

pelle aUJourd'hui

B lribir

ou

Btrganu,

&

on I'on trou–

ve enCOre des ruInes.

• A S

J(

E M-I

A L

E S) vi11e ruinée d'Afie, avec un

pOr!, non loin de M ilet.

00

prétend que c'étoit I'ao–

denne Halicarnatre; on y trouve encore aujourd'hui des

mubres

&

des monumeos andens ,

&

J

aeques SpOll

a

conjeéluré que ee foOl les ruines de Jafi ou Jam; on

y

voit le rene d'un théalre de marbre.

• A

K

E R-M O R

K E M,

ville de la contrée d'A–

baual. dans la Chaldée, qu'on nomme aum

I'lrat¡rto

Arabit¡ltt.

Cene ville s'appeHe auffi

S.rmenrlll,

fur la

r /ve orientale du Tigre .

L Ol1g.

71.·

lO.

lat. [oPI.

34·

On

dit qu'elle s'appelloit autrefois

Sal1irah.

• A S K

R

1G ,

petite viHe d' Aogleterre, dans la pro–

vince d'Yorck .

A S L

A

N

1,

(CommerCt.)

monnoie d'argent de

Hollande

&

que I'on fabrique auffi

il

Infpruck, c'en

l e daller 'ml!me: cene efpece a t3n! pour effigie que

pour éculfoo un !ion;

&

cet animal en TlIrc s.'appellam

",I"ni,

c'cn en cOllCéquence

qu~ Ic~

Tures. om

no~mé

le dalleF

~sJa"i

.

L es Arabes qUt pnrent le hon de l em–

prciOle pour un chien

(&

ils

n'eu~ent

pas abC?lument

ton ear

jama~

iI

n'ya eu d'emprelllte plus équtvoque)

app;lIcrent la

m~me

piece

abulusb. Voyo;.

A

B U

JI:

E S B

&

D"' LLER.

• A S M I R E·E S, montague d' Alie dans le pay.s

de~

Seres qu'habitent les Afmiréens, peuples répmdus aulh

daos ie canton de Calaja, qui en fon étendu,

&

"Iui

fait panie de la Tartarie priCe en général .

SM O D A

I

AS MODE'E,

(7'h1010gi~.)

en:

le nom que les J uifs dODneot 3U prince des

~~moDs ,

comme on peut voir dans

13

parapbraCe Chalda.que fur

)'EecJéliaOe

'"p.

j.

Rabbi El ias dans

Con

diélionnaire

!n–

titulé

Thisbi,

dit

qu'Afmodai

en le méme que Samae.I,

qui tite fon 110m do. vetbe hébreu

[a",ad

,

c'en-a-dlre

dltNtirt,

&

ainfi

Afmoda;

lignifie

IIn dlmon

dejlruél.ur.

V oya.

...

M ...

EL.

(G)

.. A

,

(Glog . ""c.

&

mod.)

ville de l'Egypte, fur

le

il; on prétend qw:: c'di l'ancieDllc Sycone.

L ong .

49.

10.

lat.

38 .

If·

Tom~

1,

AS O

• A S O LA, ,dile d'ltalie daDs la L nmb:lrdie, au

Brelfen, dans l'état de In république de Venife .

L ong.

l7.

48 . lat .

45.

tf·

S O LO, viIJe d'ltalie, dans le Trévif:1D,

:l

la

fource de la riviere de MouCon.

L o

g.

1.9.

30.

la,it.

4r· 49·

• A S O P A,

tlo)'t'::;

A

N ... P L Y

TE .

*

A

S

O

PE, /leuve d'A(je dans la Béotie, aujour–

d'hui la Morée; c'étoit un bras du

C~hyCe ,

qui dc–

fcendoit du mollt Cythéron , arrof()it le pays des Thé–

baios, pafloit par Thebes, Platée,

&

Tanagra,

&

fe

déchargeoit dans la mer emre Orope

&

Cynofure. C'en:

aujourd'hui

1'lIfopo,

qui fe rend daos le détroit de

Né–

grepom, vis-a-vis d'Orops .

11

Y

avoit daos la TheU"alie un autre f1euve du mc–

me nom, aux environ! des Thermopyles; on I'appcl–

le

IIfapo

~ujourd'hui:

il en en L ivadie;

iI

fon du mont

Bunina,

&

fe rend dans le golf. de Z eiton .

L'lIfopt ,

/leuve de Macedoine, srroCoit Héraclée.

*

A S O P H

01<

A Z A C H,

(G/og . IInc .

&

mod. )

viIJe de la pctite Tartaríe

iI

I'embouchure du D on qui la

traverfe,

y

forme un pOr!,

&

fe jeue dans la mer des

Zabaques, qu'on appelloit autrefois les

P

a/I/s Mloli–

dn.

.Les anciens l'appelJoiellt

'1anais

de I'ancieo nom

de la rivicre.

&:

la meuoient dans la Sarmatie Euro–

péenne. Les h aliens I'appellent encore

la '1ana:

on y

a joiut depuis une nouvelle ville appellée

Saint P iorr•.

C'en

d'Afop-h·que

viem noe panie du caviar qui fe dé–

bite

a

ConHaminople,

&

cet objct en conlidérable.

11

en viem auffi des enurgeons

&

des mouronoes. L es

Tures

&

les

G

recs y fotlt un grand tra6c en efcla–

ves Ruffiotes, Mingreliens. Mofcovites,

&

autres.

*

A S O R,

(G/og . )

11 Y

a eu plulieurs viIJes de ce

nom; une qui fm capitale du royaume de

J

abin. que

Jofué réduilit en cendre: eJle appartint

3

la

tribu de

N ephtali: une autre qui appartint

3

la rribu de Juda:

une troilieme de la tribu de Benjamin.

llfor

fut enco–

re le nom d'un pays é¡endll de l'Arabie dcfene.

• A S P A L A T H,

a!pa/athl/s,

( Hij!.

nato bot. )

celte plante , que quelques - uns appelJent

tr)'fifcrptl/m ,

en un gros buitron Iignem:

&

é¡>ineux , qui crolt le

long du Danube, a

N

ifaro

&

a

Rhodes . Les Parfu–

meurs s'en fervem pOllr épaiffir leurs parfums. Le boo

efl peCant, rougc3tre ou pourpre Cous I'écorce , rend u–

ne odeur agréable,

&

en amer an gollt .

1I Y

en

a

une

efpece blanche , ligneuCe

&

fans odeur : il en échauflant

&

anringeot: on en ordonoe la décoélion en gargarif–

me pour

le~

aphthes, pour les ulceres,

&c.

M.

Her–

man

&

d'amres pen[ent que

I'n!pa/ath

n'en autre cho–

fe que le bord du cvrife: il nous viem de la Morée;

il en réfincll1'

&

tleúril ¡¡·peu-prcs eomme la rofe.

00

en fait cas

a

1:l.

Chine.

00

en lire une huile elfemiel–

.Ie, d'unc odeur

Ii

femblable 3 erlle de rofe, qu'on peut

donoer I'une pOllr l'autre; on ne les reconnoltra qu'au

plus ou moios de force dans I'odeur: I'huile cffentieJle

de rofe eft la plus forte. Les anciens l'appeJloient

Rhr>–

dium lig num:

mais on ne Cait s'ils om voulu dire qu'il

venoit de Rhodes, ou qu'il avoit ¡'odeur de la rofe.

• A S PE, vaJlée du

B~rn,

entre'" haut des Pyré–

nées

&

la viJle

d'OI~ron.

L a riviere d'Oléroo patre

dans cet endroir ,

&

s'appelle le

gave d'IIfpe .

A S

~

E

<?

T,

r.

m ..

a!peéltLJ, tn Ajlronomie,

fe dit

de la Iltuanon des étOlles ou de; planetes, le, unes par

rapport aux autres; ou bien c'en une certaine configu–

ration ou relation mUlllelle eotre tes planeees, qui vieot

dc leurs fituaLions

dans

le "Lodiaque, en yerto defqucl–

les les Anrologues croyent que leurs puilfances ou leurs

forces croilfent ou diminueOl, felon que leurs qualités

a–

aives ou paffives fe convienoent ou fe comrarienr .

V oy.

PLANETE,

&c.

Quoique ces con6gurations puitrent elre variées

&

combinées de mille manieres, néaomoins on o'en con–

lidere qU'110 petit nombre; c'efl pourquoi on dé6nit

plus cxaaemem

I'a

!p.él

la rencomre ou I'angle des ra–

yons lumineu:\' qui viennent de deux plaoetes

¡¡

la terre.

V O)'o.::;

R

A Y O N

&

A

N G

LE .

La

doarine des

a[p.éls

a éré introduire par les A–

Ilrologues, commc

le

foodement de leurs prédia ions.

Ainli Kepler définit

I'a(p.a.,

un angle formé par des

rayons, qui partanr de deux planetcs,

vie~neDl

a

fe

re~contrer fur

la

terre

&

qui om la propnété de prodUl–

re quetque io Buenre' oaturelle . Quoique toutes ces opi–

nions foieD! des ehimercs, oous al100s

1e5

rappon er id

enpeu de mots.

L es anciens comptoieot cioq

a!p.éls,

a

favoir, la

coojonélion marquée par le cara8ere

el,

I'oppolition

par

cP ,

I'afprél

trine par

D.,

J'arpeél

quadrat par

O ,

Vvvv

&c

1'.-