Table of Contents Table of Contents
Previous Page  714 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 714 / 864 Next Page
Page Background

1

NOMS

DES E't 01 LES.

La Polaire

Acharnar .

.. du Bélier

Aldébaran.

.. de la Chevre

Rigel ...

.. d'Orion.

Canopus. ,

Sirius ..

Procyon

• de I'Hydre

Régulus . , .

L'épi de la Vierge

Arcturus ... •.

Antares .

«

de la L yre .

.. de l' Aigle,

.. du Cygne.

" de PegaCe.

Fomalhaut .

Ase

ASCENSI ON

ASCENSION

droite

en

lH2.

droite

en

17fO.

-:::-~

\--:::--:-

-----

-----

J

10 19

P'–

:>.1

H

30

28 10 30

6j" 16

ff

74 2j"

00

7"f

3

2

°f

8f 18

10

94

32

20

197 H 3j"

J

210

j"8 32-

243 24 20

Z

277

03 10

294

32 j"o

308 09 40

34

2

j"8 3f

340 49 40

~ o

39

Il

22 00 00

28 17

10

6j" 23 4

1

~

74 33 47

T

7j" 37 P'¡

8j" 24 4j"

94

3 j"

00

-----

98

3

1

f7

~

111

3

2

ff

J

138

49

3

6 ,

148 44 f6

198 ce

f4

2TT

0 4 00

243

3

1

40

277 07 10

A 'S CE Nsr

°

N, fe dit proprement' de I'él évation mi–

raculeu[e de

J.

C . quand

iI

monta au cíel en corps

&

en ame, en préCencc

&

a la vuc de fes apÓtres.

Tertullien fait une énumération fuccinéle des ditfé'–

rentes errcurS

&

héréfles que I'on

a

avancées [UF

1'.11-

f .."jian

du Sauveur .

Vt

&

i/li erubefcant '{Iti adfir.

mant earnem in ccelis 'lJacuam [enfu

lit

'lJagj~am

,

ex–

empta

e

hrtfta, federe; aHt r¡ui earnem

&

al1imam

tantumdem, out tantummodo nnimam, &arnem 'lIero

nan jam.

L es Apellites pen[oienr que

J.

C. laiiTa fon corps

dans les airs

(S .

Augufiin dit qu'ils prétendoient que

ce fut fur la terre),

&

qu'il moma fans corps au ciel:

comme

J.

C. n 'avoit point apponé de corps du

ciel,

mais qu'il J'avoit res:u des élémcns du monde, ils foa –

tenoient qu'en retournant au cie! il l'avoit refiimé

ii

ces élémens .

Les Sel euciens

&

les Hermiens

~royoient

que le corps

de

J.

C. ne monta .pas plus haut que le fOleil,

&

qu'il

y rena eo dépót: ils Ce fondoienr [ur ce paffage des

pCeaumes;

il a plaet! fan tabernacle dans le Jolcit.

S.

Grégoi.re

de Na1.iaoze attribue la meme opinion aux

Manichécns .

Le jour de

l'Afunjian

ell: une fete célébrée par l'E–

gliCe dix jours avam la PemecÓte, en mémoire de

l'Afle"jion

de Notre-SeigneUl.

(G)

*

ASCENSION (rSI!.E

DE L'),

dans l'Océan,

entre l'Afrique

&

le Brelil , découverte en

1

j08

par

Trinan d'A cugna le jour de

l'Aflel1jion

.

Le manque

de bonue eau

a

empeché qu'oll ne s'y érabllt .

011

l'ap–

pel le

le BureaH de la Paffe.

Lorfque les vaiffcaux

qui Vielll1enr des

lnd~s

orientales s'y rafratchilTem, i1s

y

laiffent une lettre dans une bouteille bouchée, s'ils

Ollt

quelque choCe

a

faire Cavoir " ceux qui viendronr

apres etlx: ceux-ci caffent la bouteille,

&

laiffent leur

réponfe dans une autrc bouteille.

L ong.

f.

lat. miro 8.

II Y

a une autre Ile de m eme nom dalls l' Améri–

que méridio!lale, vis-a·vis les cÓtes du Brelil.

A S C E N

SI

O N

EL, adj.

diff¿renee aflenjionelle ,

terme d'Aftr.

La

difft!rence "jcenjionelle

en la dift'é–

rence entre l'a[cenlion oblique

&

l'a[cenfion d roite d'un

mllme poim de la (urf.'1ce de la Cphere.

V.

ASCE~SIO~.

Ainfi de

27 d

f4'

qui en l'aCcelllion droite du premier

dcuré de Y, otal][ I4

d

24' ql1i ea l'aCccnlion oblique

du

b

meme degré Cur I'horifon de París, le rene I3 d

3d

en en la

di/í¿rellce

(l[ce}ljionell~.

Si

on réduit en heu-

Ase

res

&

minutes d'heure les degrés

&

minutes de la.

dif–

flrenee afcenjionelle,

on eonnoit de combien les Jours

de l'année aux quels elle répond, ditferent du Jour de

I'équinoxe : car ajo\ltaot le double du tems de cene

difft!renee af<mijo"c/le

aux

12

heures du jour de l'é–

quinoxe, on a la durée des longs jours, le Coleil par–

courant la moitié de l'écliptique , qui

di

du cÓté dn

poIe apparent;

&

ti

I'on Ote ce memc tems de

12

hell–

res, on aura la longueur des

p.e~its

jours, qui arri vent

quand le roleil parcourt la mOltlé de l'éc\iptique, qui

eH du coté du pole invifible. Ainli le double de

13 d

30'

efi

27d ;

leCquels réduitS en tems,

¡¡

raiCon de

;1.'

d'heure. pour chaque degré, on

~\Ira

une heure

&

48 :

ce qui fait connolrre que le Coletl étam le

20

Avril au

premier ,degré de

V ,

l~

j?ur eH de

1

3

heu~es

48'

fll~

l'horifon de París,

&

alOft des aurres ; enfulte dequOl

I'on conno,t facilement l'heure du lever

&

dll .coucher

du foleil . Dans les flgnes Ceptentrionaux, les a[cen–

fious droites des degrés de

1'~c1iptique ~Ollt·

plus gra.n–

des que leurs a[cenfions obllques ; mals..

~u

contralre

aux (ignes méridionallx, les aCcenlions

dr~mes

des de–

grés de la meme écliptique fom plus pemes que leul'S

aCcenlions obliques.

M.

Formey.

.

Pour avoir la

dijflrenee <!.feenjionc".,

la

lamu.de

dn

líeu

&

la déclinaiCon du Coleil étant données, faltes la

proportioo trigonométrique : comme le rayon

a

!a

~

a.Il­

gente de la latimde ainli la rangente

d~

la décltn3¡(QIl

du foleil au linus

d~

la

di.tft!renec afc,njione/lc.

Si

le

folejJ en: dans un des fignes Ceptemrío naux ,

&

qu'on

Óte la

diff.!ren<e afeenjia",clle

de l'aCcenlion

dro¡t~,

le

relle fera l'aCcenfloo oblique. Si le foleil eH dans

llll

des fignes méridional1'x, il fa?dra ajouter la

dijZ:!rc~ee

afeenjione/le

3

l'aCcenfion drolte,

&

la Comme lera

J

u–

fcenlion obliq llc . Gn pourroit en

s'y

prenam ain l.i ,

<:o~:nruire des tables d'aCcenflons obltques pour les dlttc–

rellS degrés de l'écliptique, fous diftcreates élévations

du pole.

(O)

A S C

E T E

S,

r.

111.

pI.

('Ih/olagic.)

du grcc

~~<.'T~';

mot qui fignifie

a

la lettre

une pc r)o1#ae

!fUI

¡'I.!"

xeree , '{lti tra7ltlillc,

&

qU'QI1 a appliqué en général

:l

tous ceux qui embraffoient un genre de vio plus n?–

nere,

&

par-la s'exers:oient plus :\ la vertu,

011

travad–

loi~nt

plus fortemenr

¡¡

I'acguérir que le commlln des

hommes. En ce fens les Effeniens che'/. les

J

uit!;,

k~

Pythagoriciens

en<re

le~

PhiloCophes, pouvoient etre ap–

pellés

A.!,uta.

Parmi les Chrétiens dalls les premiers

tems on donnoit le meme titre

¡¡

tous ceux qui fe di–

fting~oient d~s aut~es

par l'aufierité

~e

leurs

m~urs,

'lui s'abfienOlent, par exemple, de

Vlll.

&

de vlande.

Depuis,

t:r

vie mona(jique ayant été mlCe en. honneUf

dans ,'Orienr,

&

rcg<lrdée comme plus pnrfalte que la

vie communf', le nom d'

Afectes

en: demeuré aux moi–

nes,

&

particulieremenr

a

ceux qui fe retirant dans les

deferts, n'avoienr

d~autre

occupation que de s'exercer

a

la m éditation,

a

la leél:ure, aux Jt:unes,

&

aux autres

mortitications. On I'a auffi donné

a

des religieuCes,

E n conCéquence on a appellé

Afeeteria,

les monaile–

res, mais Cur-tour certaines maifons dans leCquelles

iI

y avoit des moniales

&

des acolythes, dont l'oflice

étoit d'eofevelir les morts. L es Grees donnem sénéra–

lemenr le nom d'

Afettes

ii

tous les moines, [Olt Ana–

choretes

&

Solitaires, foit Cénobiles.

V oyez

A

N

A-

C 11

o

R E TE,

C

E'N

o

B

r

TE.

'

M .

de Valois dans fes notes fur Eu[ebe,

&

le pere

Pugi, remarquent que dans les premiers tems le nom

d'

Afectes

&

celui de

maines

n'étoient pas Cynonymes.

11 Y

a toujours eu des

Aflctes

dans l 'EgliCe,

&

la vie

monanique n'a commeocé

a

y etre en hOlloeur que

dans le jv, liecle. Biogham obferve plulieurs ditféren–

ces entre les moines anoiens

&

les

Afectes;

par exem–

pie ,. que ceux-ci vivoient dans les villes ; qu'i l y en

avoit de toute condition, meme des clercs,

&

qu'ils

ne fuivoiem point a'autres regles particulieres que les

lois de l'EgliCe, au lieu que les moines vivoicnr daos

la

folitude, étoienr tous la'l'ques, du moins

dan~ le~

com–

mellccmens,

&

affujenis aux regles ou conflitlltlons de

Icurs illi1-ituteurs. Bingham,

orig. eeclt!f. lib. VII. cap .

j.

§.

A S C E'T 1QUE,

adj.

'{Iti

eaneerne les Affetcs.

On a donné ce titre

a

plllfieurs livres de pieté qui ren–

fermem des exercices Cpiritllels, tels , que les

afelti'{ltes

ou

~rtritt!

de dt!vation

de S. Bal:le, évcquc ele Céra–

rée en Cappadoce. Dans les biliotheques on range [ous

le

titrc

d',,[clti'llles

toUS les éerits de théo logie m ylH–

que:

011

dit allili

la 'Vie afdti'l'!e

,

ponr exprimer les

exercices d'oraiCon

&

de moTtltlc3tio n que doit prati·

quer un rel igieux .

V o)'(::;

M

y

S

T 1

Q

E.

La